Scandale: Quand un ministre de la République négocie les charmes d’une gonzesse

Vous ne l’imaginiez sans doute pas : parmi les magazines du genre Lissa, Thiof, Icône, Loisirs et Culture, Boulevard, Casting, Jet Set, etc, les proxénètes pullulent. Je veux dire qu’ils sont nombreux, les magazines qui ne sont rien d’autre qu’un marché de fesses.

Les « Unes » mettent bien en évidence des filles, mais n’ayez surtout pas la naïveté de croire que ces meufs servent exclusivement de supports aux nouvelles créations de Nabou Diagne, Angélique Diédhiou, Collé Sow Ardo, Thiané Diagne et je ne sais qui d’autres. Non, la plupart de ces magazines servent plutôt de supports pour minettes à se faire. En ce qui me concerne, je n’ai aucune raison d’être incrédule puisque des amis qui travaillent dans ces magazines me l’ont dit.

Le règne des magazines proxénètes : Quand un ministre de la République négocie les charmes d’une gonzesse Ils reçoivent chaque jour, jurent-ils, des appels téléphoniques venant en particulier de personnalités haut placées qui fantasment sur telle « balcon » de nana. J’ai personnellement écouté l’enregistrement (à son insu) d’un haut responsable politique - il est ministre de la République - « négociant » les charmes d’une gonzesse qui a fait la couverture d’un de ces magazines. Notre bonhomme suppliait le journaliste de lui filer le numéro de la fille.

Refus de ce dernier qui lui rétorque qu’il n’a pas le droit mais qu’il en parlerait à la concernée. « Je suis marié, tu le sais, avoue le ministre à mon confrère. Tout ce que je veux, c’est l’avoir pour quelques nuits. Elle me fait b... Qu’elle me demande tout ce qu’elle voudra, je gère ». Plus tard, lorsque j’appelle le confrère pour m’informer de la suite des tractations, il a cette réponse : « C’était ok, la fille a accepté. Tu sais, elles sont nombreuses à être de vraies garces ! ».

Les ébats (dans ce cas échéant) auraient, à n’en pas douter, eu lieu quelque part dans la Petite Côte après que notre ministre aura sûrement prétexté un « voyage professionnel » et que la fille aura, de son côté, sorti et servi un gros mensonge tout aussi « professionnel ». En plus d’autres « cadeaux », le confrère lui, pour avoir joué avec efficacité son rôle de « facilitateur », n’a aucun scrupule lorsqu’il se balade avec deux portables derniers modèles offerts par le ministre.

Précisons cependant tout de suite que les acheteurs de popotins féminins ne sont pas seulement des ministres ; il y a d’autres catégories comme des magistrats, des députés, des journalistes et/ou patron de presse de renommée, etc. Humains, nous ne sommes que des humains, n’est-ce pas !

Il faut voir certaines de nos sœurs se bousculer dans les rédactions des magazines, prêtes à tout pour assurer leur présence visuelle ! On se dit que la prostitution s’est vachement modernisée, et que la mutation psycho-sociologique de ce concept épouse des approches plus fines, plus subtiles. Personnellement, je ne peux m’empêcher de penser ceci : nous sommes dans le cadre d’un vaste réseau parfaitement organisé dont certaines boîtes de nuit, souterraines ou pas, constituent des maillons. Et si les mecs se tuent à intégrer le club dit des « jet setteurs » et courent les soirées de Dj Edouardo et autres soirées sénégalaises, ils savent pourquoi.

Ah oui, j’allais oublier : à Dakar, il pousse partout des hôtels clandestins, anonymes. Jusqu’à Yoff layène, au pied du mausolée du vénéré Seydina Issa Rohou Laye ! Sacrilège.

Felix Nzale - Sud Quotidien

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