Goudi Town: Josephine Semedo, mère de DJ You «Je demande à Abdoulaye Wade de libérer mon fils, sinon je vais mourir

Le Bloc des Madeleines a refusé du monde hier, lors du procès de Ndèye Guèye et compagnie dans l'affaire Gouddi Town. Dans la foule, des amis, des parents, des voisins de la danseuse. Mais aussi la maman de DJ You. Elle S'appelle Joséphine Sémédo. La soixantaine. Teint clair. Démarche chancelante. Habillée d'un grand boubou jaune moutarde, elle s'est confiée à nous.

Un entretien qui n'a pas pu se passer comme prévu. Tellement l'émotion qui s'est emparée de la dame a fini par prendre le dessus sur elle. Elle s'est finalement effondrée. C'est en sanglotant qu'elle demande à Abdoulaye Wade de libérer son fils.

Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je m'appelle Fina, Josephine Sémédo. J'habite à Thiaroye-Gare. Mon fils est innocent. II ne sait rien de cette histoire. C'est un enfant très correct. Quand je parle avec lui, il baisse la tête, il ne peut pas me regarder dans les yeux, tellement il est poli. II est très calme. II ne connaît pas la prison. Quand je suis malade, il est tout le temps à mon chevet. II veille sur moi, nuit et jour. Eh mon Dieu, s'ils avaient vu mon état de santé, ils n'allaient pas mettre mon fils en prison (Ndlr : elle a du mal à se tenir debout. On l'aide à sortir du taxi. L'émotion s'empare d'elle. Elle commence à verser des larmes). Depuis sept ans, je suis malade et c'est lui qui s'occupe de moi. Eh Abdoulaye Wade, je vous demande de libérer mon fils. Sinon je vais mourir (Elle commence à pleurer)

Quand avez-vous vu votre fils pour la dernière fois ?
On habite ensemble. Quand il partait à la Division des investigations criminelles (Dic), il m'a informé. Je lui ai dit d'aller répondre. Je lui ai dit qu'il est un homme vertueux. Il ne connaît pas la prison.

Et après ?
Après, je lui ai demandé de partir. Et j'ai prié pour lui. (Ndrl : Elle fond de nouveau en larmes. Puis s'écroule par terre. Les amis de l'animateur l'aident à se relever et la mettent dans le taxi. Et les larmes tombent de plus belle. L'émotion est à son comble. Même certains badauds qui ont accouru de partout pour l'écouter n'ont pas pu retenir leurs larmes. Le taxi démarre en trombe).

Source: L'Observateur

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