Affichage des articles dont le libellé est BOY TOWN PLAYERZ. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est BOY TOWN PLAYERZ. Afficher tous les articles

Mister Aw: un homme, une vision

Depuis Washington l’équipe de Kingsize à rencontre Mister Aw, un sénégalais connu dans le business hip hop aux états unis. Il nous parle de son label Propagand’Arts et de sa vision par rapport a la culture au Sénégal et dans le monde.

Présentez vous. Qui est Mister Aw ?
Well… je suis le fondateur et directeur de Propagand’Arts. Je gère les opérations courantes et régulières ayant trait au bon fonctionnement du label. Je suis aussi un fervent activiste de la culture hip hop Sénégalaise et c’est en ce sens que j’ai participé à plusieurs conférences et panels pour défendre les jeunesses sénégalaises et Africaines dont les besoins et préoccupations doivent être pris en compte par nos gouvernants. Sinon, j’adore la musique sénégalaise et particulièrement le hip hop from Galsen. Je me considère comme un International grâce a toute cette mixité de cultures dans laquelle j’ai grandi et évolue. But dont get it twisted, je suis un pur Galsen boi…

Comment êtes vous arrivé a être un producteur et qui est ce qui vous a inspiré?
Ce qui m’a inspire est très simple. Le Hip hop doit revenir a ceux qui connaissent le hip hop. Une vue d’ensemble du hip hop Galsen révèle d’énormes potentialités mais reflète cependant un manque latent de professionnalisme et d’organisation. Nous avons l’ambition de donner a notre hip hop la logistique nécessaire pour competir avec les meilleurs sur tous les plans, organisationnel, management, développement, distribution, promotion jusqu’aux aspects légaux tournant autour de la musique.

Depuis quand vous êtes lancé dans le showbiz ?
Man, je suis dans le show depuis très longtemps. J’ai été témoin de l’émergence des PBS, du Daraa J, Sunu Flavor, de MC Lida, Pee Froiss et de tous ces valeureux soldats qui ont commence le mouvement il y a une vingtaine d’années. C’est a cette époque que j’ai commence a fréquenter et a collaborer avec certains artistes. Ensuite j’ai forme mon propre groupe avec des amis a Tunis ou j’étais étudiant, mais c’était juste pour le fun et l’amour de la musique. Ensuite en tant que promoteur, j’ai anime les nuits les plus chaudes de Monastir, une station balnéaire de la Tunisie. Cependant, J’ai toujours su que ma passion était d’être non pas sur ou devant la scène mais plutôt derrière, collaborant étroitement avec l’artiste.

Parlez nous de Propagand’arts ?
Propagand’Arts est le label qui monte. Nous sommes une boite de Production audiovisuelle et Multimédia, Planning événementiel, PR & Consulting firm pour artistes et professionnels du showbiz. Le label a certes vu le jour par ma volonté mais grâce aussi a plusieurs partenaires qui ont aussi senti comme moi le besoin d’apporter leur savoir faire et leur expertise a la culture urbaine locale. La vérité est que notre hip hop est absolument commercialisable mais il lui manque les outils nécessaires pour sortir du cadre informel dans lequel il nage. Si c’est l’artiste lui même qui s’occupe de se trouver un studio, enregistrer, de la fabrication, promotion, shows, l’édition, la distribution etc.…, comment peut il être productif ?

Je discute souvent avec beaucoup de jeunes artistes Sénégalais qui ne pensent qu’à sortir un CD. Ok mais qu’est ce qui se passe avant et après la sortie de l’album? Existent t’il des mécanismes mis en place pour assurer une circulation fluide du produit in & out Sénégal? Autour de l’artiste, il faut une solide organisation qui s’occupe de ses intérêts, lui donnant ainsi la plénitude d’être créatif. Et c’est la ou Propagand’Arts apporte sa touche en offrant une équipe de professionnels pour faire de la culture urbaine sénégalaise une source de développement. Nos services sont varies et vont de Artist developement, Artist management, Représentation, Image management, Internet marketing, Events planning and Media relations. Production et distribution multimédia are next.

Avez-vous déjà travaille avec des artistes internationaux ou sénégalais et qui ?
Présentement, le label collabore avec des artistes sénégalais mais aussi étrangers comme Medinah Starr, Pikes Villain, Issa de Portland, PCT, French Connektion, Keyti, Nix, Liff, Abass Abass, Saga Boy, General Snipe etc.… On est aussi en train de nouer des partenariats avec plusieurs structures musicales, culturelles et médiatiques, locales et internationales afin d’élargir nos services et de diversifier notre offre. 2008 sera une année très existante pour nous.

Pensez vous que certains artistes hip hop du Sénégal ont une chance d’émerger aux states ?
Absolument. Mais ce qui et clair, c’est que le marche américain est très hermétique. Il est difficile pour un artiste francophone de s’y créer une audience car la langue demeure un grand obstacle. Le consommateur américain est très sensible aux paroles et veut comprendre la musique qu’il consomme. En plus, l’industrie musicale Américaine est très complexe et il faut une logistique impressionnante pour s’imposer ou même de se faire remarquer. Cependant, j’avouerais qu’il y a certains artistes hip hop sénégalais qui peuvent effectivement émerger en Amérique. Quelqu’un comme Carlou D pourrait effectivement se trouver un public au States, Duggy Tee, Wageble aussi Oh yeah mos def

On voit qu’a Washington même ou vous habitez, vous représentez votre pays vivement. Qu’est ce qui vous pousse a cela?
Fasho man. La location géographique n’est pas importante. Nous immigres devront avoir conscience de notre rôle d’ambassadeur. Que je sois au Galsen, en Europe ou ici aux States, j’adopte toujours la même tenure et le même combat qui est de promouvoir, sinon de représenter dignement mon pays. Boy Town for life, no doubt

Parlez nous de vos futurs projets ?
Wow, ils sont nombreux man. Mais puisse qu’ils sont état de projets, je ne peux les révéler maintenant. Par contre, ce que je peux vous dire c’est qu’on travaille ardemment pour une diversification de notre offre ainsi qu’à l’élargissement de notre réseau. Pour l’instant, on est sur Washington DC, New York et Los Angeles tandis que le bureau de Paris sera bientôt opérationnel. L’un de nos objectifs est d’être pressent dans toutes les grandes villes d’Europe et sur l’Afrique d’ici 2010. L’année 2008 sera mise en profit pour entamer plusieurs aventures qui vont certainement laisser leurs marques. Wait n see.

Quels conseils donnez vous aux artistes hip hop sénégalais ?
Ecoutez, aujourd’hui, il y a trop d’amateurisme. On ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. Et malheureusement la qualité en souffre. Ce qu’il faudrait, c’est de se repositionner et de repartir aux bases du hip hop. C.a.d de se trouver une identité afin d’intéresser d’abord le marche local, ensuite le marche international. On ne peut baser notre hip hop sur du copier. On doit cultiver notre originalité tout en y incorporant bien sur cette touche moderne qui rendra le style original, mais aussi commercialisable. Ensuite pour ceux qui sont autour des artistes il faudrait nécessairement qu’ils commencent à s’intéresser aux métiers de la musique et a ces nombreuses formations offertes en Europe ou aux Etats Unis. De ce fait, ils pourront ainsi fournir aux artistes des services de qualité qui rendront notre hip hop fort sur le marche international. Je dirais aussi au passage que le Hip hop Awards organise annuellement par Pindra est un événement à vivement encourager car il apporte de la crédibilité au hip hop local.

Source: Kingsize.sn

Pape Diouf élu président conseil d'administration de la Ligue

Le président de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf, a été élu vendredi au conseil d'administration de la Ligue, contre son homologue du Paris-SG, Alain Cayzac, rapporte le site du quotidien sportif français l'Equipe.

Le Franco-sénégalais a obtenu 56 voix contre 36 pour son adversaire. Le troisième candidat, Bernard Caïazzo, co-président de Saint-Etienne, s'est retiré de la course dans la matinée.

Diouf prend ainsi la place laissée vacante par Jean-Luc Gripond, ancien président du Mans.

Le Conseil d'administration de la Ligue de football de France est l'organe dirigeant du football professionnel dans ce pays. C'est à ce niveau que toutes les grandes décisions du football hexagonal sont prises.

La saison dernière, le président du club le plus populaire de France était recalé. Dans un entretien accordé à l'APS en mai dernier, Pape Diouf avait indiqué qu'il avait été recalé de la course pour siéger au sein de cette instance parce qu'il avait pris une position contraire aux souhaits de plusieurs clubs, dans un point à l'ordre du jour du Conseil avant l'élection.

Ancien reporter sportif d'origine sénégalaise, Pape Diouf a été pendant longtemps un agent de joueurs. Il a eu à manager de grandes stars du football français et international. Diouf est le seul président noir des clubs européens de l'élite.

Source: Allafrica

L’Université Jean Monnet décerne le titre de Docteur honoris causa à Abdou Diouf

M. Abdou Diouf est né le 7 septembre 1935 à Louga. Il fait ses études primaires et secondaires à Saint-Louis Il débute des études de droit à la Faculté de Dakar et les poursuit à Paris et devient breveté de l’Ecole Nationale de la France d’Outre-Mer (ENFOM) en 1960. A 25 ans, il commence une carrière de haut fonctionnaire en assumant successivement les postes de Directeur de la Coopération Technique Internationale, de Secrétaire général du Ministère de la Défense et de Gouverneur de la région du Sine Saloum, au Sénégal.

Directeur de Cabinet du Président Léopold Sédar Senghor en 1963, puis Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal en 1964. Il devient ensuite Ministre du Plan et de l’Industrie de 1968 à 1970. Le 26 février 1970, il est nommé Premier Ministre, fonction qu’il occupera pendant 11 ans.

Il devient Président de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor. Il est reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, 1988 et 1993. Il cède sa place à Abdoulaye Wade à la tête de l’Etat sénégalais lors des élections présidentielles de mars 2000. Ses différents mandats furent placés sous le signe de la politique d’ouverture au multipartisme, sur la libéralisation progressive de l’économie et sur la décentralisation.

M. Abdou Diouf a contribué à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde et a lutté pour une plus grande unité africaine, notamment en assumant les fonctions de Président en exercice de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, devenue aujourd’hui l’Union Africaine) et Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il a aussi exercé les fonctions de Président du 3e Sommet de la Francophonie, organisé à Dakar en 1989, jusqu’au Sommet suivant, organisé à Paris, en 1991.

Succédant à M. Boutros Boutros-Ghali, M. Abdou Diouf a été élu Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie au Ixe Sommet de La Francophonie le 20 octobre 2002 à Beyrouth. Il a été réélu pour un deuxième mandat de quatre ans le 29 septembre 2006, lors du XIe Sommet de la Francophonie, organisé à Bucarest.

La palme d’or au complexe culturel « Le Ravin

Le complexe culturel et touristique « Le Ravin » de Guédiawaye a fait sa mue. Entièrement reconstruit, il est dans l’air du temps. Ce qui lui a valu le prix international « Quality Crown » (catégorie « Or ») de Business Initiative Directions, une organisation international dont le siège est à Londres en Anglettere. Dans la foulée de ces félicitations en or, Alassane Ngom le propriétaire va procéder en décembre prochain à l’inauguration officielle de la structure qui accueille à flots continus toutes les stars de la musique, du spectacle et des arts, ainsi que les animateurs de l’espace culturel.

« Le Congrès international de Business Initiative Direction a réuni des entreprises de 93 pays au cours de ces derniers mois. Durant ses réunions (Ndlr : à New York et à travers différentes capitales occidentales) il a été demandé aux entreprises leaders ayant participé de soumettre leurs votes pour le prix annuel International Quality Crown Award. Selon le règlement et les critères du modèle de qualité Qc100, l’hôtel (un complexe plutôt) ‘’Le Ravin’’ a été sélectionné afin de recevoir le trophée dans la catégorie Or ». Avant-hier, dimanche 26 Août, suite à cette information contenue dans un communiqué parvenu aux rédactions de la place, la presse a rencontré le propriétaire-gérant du complexe « Le Ravin » de Guédiawaye. Ce dernier a profité de l’occasion pour s’employer à faire tomber les préjugés et les a priori négatifs à l’aune desquels « Le Ravin » était jusqu’ici jugé par de nombreux compatriotes. « Si les étrangers ont confiance (Ndlr : allusion au prix) les nationaux ne devraient pas être en reste » a fait remarquer Alassane Ngom, un self made man rapidement viré de l’école qui s’est aussitôt lancé dans les affaires, option la culture. « Je n’ai même pas le certificat d’études primaire », aime-t-il rappeler. Qu’importe donc !

Combattre les idées reçues
L’entrepreneur culturel qui recevra son prix à Londres en Angleterre le 24 septembre 2007 s’est lancé un défi : déconstruire les idées reçues et les lieux communs du jugement porté sur la banlieue en général. « Avant même que le choix de l’attribution du prix ‘’Quality Crown’’ soit porté sur la structure que je dirige, mon combat a été de réhabiliter la banlieue qui rime, dans l’esprit de beaucoup, avec délinquance, insécurité, drogue… ».

En réalité c’était là le problème avec « Le Ravin », un ensemble composé entre autres de salle de théâtre, de salle pour concert, d’une boîte de nuit, de restaurants, d’un hôtel… que la plupart des fêtards et des jeunes « hors banlieues » ont, cependant, toujours rechigné à fréquenter en dépit d’« une programmation de qualité régulièrement proposée ». Mais il faut reconnaître, comme nous y invite M. Ngom, qu’« à la base, un travail énorme a été fait pour présenter une structure moderne et de qualité dans un environnement généralement qualifié à tort de pas évident ».

Plus d’un milliard de franc Cfa aurait été déboursé pour le reconstruire entièrement et offrir aux jeunes cet espace d’épanouissement et d’expression culturelle et artistique qui, selon son gérant, accueille actuellement quatre-vingt pour cent des activités de la banlieue. Cela dit, il est sans doute un des hommes d’affaires les plus engagés dans un travail sur les consciences dans le dessein d’une revalorisation de la banlieue, mais il souhaiterait plus d’implication de la part des entrepreneurs qu’il aimerait voir investir le champ culturel.

Pour en revenir au prix international « Quality Crown » de Business Initiative Directions basé à Londres il est décerné, rappelle-t-on, aux entreprises ou organisations qui veulent promouvoir leur notoriété et leur position en mettant en œuvre la culture de la qualité. Le trophée reconnaît et encourage par ailleurs l’engagement des entreprises et organisations à la qualité, l’amélioration continue et la satisfaction du client, ainsi que l’amélioration des relations avec les employés, les fournisseurs et toute personne étant associée à l’entreprise.

Alioune "Petit" Mbaye: Un entrepreuneur aux dents tres longues

Connu jusque-là comme Directeur administratif et financier de la compagnie aérienne Saudia Airlines, mais surtout comme patron d’Action 2000, structure spécialisée dans le montage de combats de lutte, il est manifestement le candidat que personne n’attendait. Sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2007 est d’autant plus surprenante qu’il semblait être jusque-là en bonne intelligence avec le régime Sopi.

En témoigne la présence à son affiche du 7 janvier dernier entre Bombardier et Yékini du Premier ministre et numéro deux du Pds Macky Sall à la tête d’une imposante délégation de 26 ministres de son gouvernement. Sa candidature a-t-elle donc été suscitée et encouragée par les tenants de l’actuel régime pour « banaliser » les chalengeurs de Wade et grappiller quelques voix à l’opposition, notamment auprès de l’électorat jeune ?

D’aucuns le pensent d’autant qu’on le dit très proche du ministre de l’Intérieur, en charge de l’organisation des élections, Maître Ousmane Ngom. Aussi, le discours de Alioune Petit Mbaye sera-t-il particulièrement surveillé pour savoir les motivations réelles de sa candidature.

Source: Aid Transparency

Plus d'articles sur Petit Mbaye

Rama Yade-Secrétaire nationale chargée de la Francophonie à l’UMP, en 2006

Rama Yade est née en 1976 au Sénégal.

Cursus
-Institut d’études politiques (IEP) de Paris

Carrière
-Depuis 2002, administratrice au Sénat
Commission des Affaires sociales, en charge des questions d’emploi, de formation professionnelle et d’Outre-Mer, de 2002 à 2005
Secrétaire exécutive du groupe d’amitié sénatorial France - Afrique de l’Ouest
Service des collectivités territoriales en charge des aspects sociaux de la décentralisation, en 2006.
Directrice adjointe des programmes puis directrice de la communication de la chaîne parlementaire Public Sénat, de 2005 à 2006.

Fonctions politiques
-Secrétaire nationale chargée de la Francophonie à l’UMP, en 2006

Le pere de Rama Yade - secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme - dit Toute Sa Fierté

La nomination de la Sénégalaise Ramatoulaye Yade dans le gouvernement François Fillon, à la faveur d’une campagne présidentielle où Nicolas Sarkozy l’a propulsée au devant de la scène politique, ne surprend guère son père, Djibril Yade, ancien diplomate et secrétaire particulier du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

« Je ne suis pas surpris de voir Ramatoulaye à l’UMP. Elle m’a toujours entendu parler du général de Gaulle et du grand homme qu’il était. Cela l’a rapprochée de ce parti », confie à APA, l’homme de confiance du président Senghor, qu’il a continué de servir jusqu’en 1986, après sa démission de sa fonction de chef d’Etat, le 31 décembre 1981.

Elle doit cette réussite à son « opiniâtreté, son travail, mais aussi à Dieu » souligne M. Yade que le reporter de APA a trouvé dans son domicile de Ouakam.

« La nomination de Ramatoulaye relève du divin, la France compte aujourd’hui entre 70 et 72 millions d’habitants. Elle n’a donc pas de problème de cerveaux, elle en a suffisamment. Mais Ramatoulaye a le mérite d’avoir beaucoup travaillé et seul le travail paie », a-t-il ajouté.

Avant de rejoindre à 8 ans son père alors affecté en France, Rama Yade fréquente l’école Immaculée conception à Dakar, puis Jean Jacques Rousseau à Paris qu’elle quitte au bout d’un an pour l’école Jeanne d’Arc.« Quand elle était plus jeune, elle avait deux passions, les études et le football. Je lui disais : je ne sais pas pourquoi tu aimes le football, car vu ta taille, tu devrais t’intéresser plutôt au basket ».

Prié de dire si la nomination de sa fille comme secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme, auprès de Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères et européennes, après un passage au poste de Secrétaire nationale à la Francophonie au sein de l’UMP, aurait été plus attendue du côté de la candidate socialiste Ségolène Royal, du reste native de Ouakam, l’ancien diplomate se réfugie derrière le droit de réserve.

Se disant fier de sa fille aînée à laquelle Nicolas Sarkozy a « rendu hommage » en disant d’elle qu’elle était l’une des révélations de la présidentielle, M. Yade souligne que la vertu religieuse et son épouse, actuellement conservateur au Louvre, comptent pour beaucoup aussi dans le succès de la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme.

« Les Français se sont bien renseignés sur son compte avant de la nommer. Ils l’ont testé sur tous les plans avant que cette nomination ne tombe », renchérit le père comblé.

Ramatoulaye Yade diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris en 2000, partage la vie d’un socialiste, Joseph Zimet. Elle est attendue jeudi à Dakar dans la délégation du président français en visite de travail au Sénégal, deuxième étape africaine d’une tournée qui a commencé mercredi en Libye.

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.