
"Malgré la floraison d’écoles dans la filière informatique, la qualité des ressources humaines laisse à désirer du fait de l’inadéquation des contenus des enseignements avec les besoins des entreprises", a-t-il affirmé.
Au cours d’une rencontre avec la presse tenue vendredi au siège du Conseil national du patronat (CNP) à Dakar, Antoine Ngom estime ainsi que très peu d’écoles délivrent des enseignements de qualité.
Cependant, il a reconnu la part de responsabilité de son organisation qui devrait se rapprocher de ces écoles de formation pour influer sur les contenus pédagogiques et obtenir une "adéquation entre l’offre et la demande".
L’Etat, mis à l’index aussi par le président de Optic, est appelé à "plus de contrôle, d’exigence et d’implication au niveau des structures de formation mises en place".
En effet, l’organisation patronale considère que les ressources humaines constituent "la première richesse d’une entreprise de technologies de l’information".
Ainsi, compte-t-elle initier cette année un partenariat avec les écoles de formation afin de permettre une meilleure conformité entre les besoins des entreprises et les profils à la sortie de leur cycle d’enseignement.
Au cours de la rencontre avec la presse, l’attribution de la nouvelle licence globale de téléphonie, les enjeux et perspectives du secteur des télécommunications, le "besoin" de soutien des pouvoirs publics, le "probable" désengagement de l’Etat du capital de la Sonatel, ont été abordés par le président de Optic.
Source: APS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire