Difficultes des politiques sanitaires et de prevention!

La sante preventive qui demeure l’un des plus grands challenge du continent africain eprouve des difficultes enormes a faire passer ses messages de sensibilisation par defaut de supports d'informations adaptes et adoptes par les jeunesses locales, completement nues, face a l’ignorance des consequences nefastes de leurs manques d'informations.

Cependant, la plus grande inquietude au Senegal demeure les maladies infectieuses et sexuellement transmissibles, specialement le sida qui se propage et qui tue de plus en plus de jeunes mal informes, en fait pas informes du tout.

Chaque jour, 9000 africains contractent le sida et en 2004, 13 650 personnes ont ete nouvellement infectees au Senegal, soit 38 par jour. Selon le dernier bulletin epidemiologique senegalais, 83 450 personnes sont infectees au Senegal et ce nombre risque de s’accroitre car les projections font etat de 20 000 autres cas d’infection en 2005 pour cumuler a 136 000 nouvelles infections en 2010.

En 2004, 4300 adultes et 1360 enfants de moins de 15 ans sont decedees a cause du VIH et en 2010, ils seront 2190 enfants de moins de 15 ans.


L'information relative au depistage, a la prevention et sur les differents traitements evolutifs de la maladie accede difficilement au niveau des masses a risque souvent parce que beaucoup de ces structures mises en place manquent de cultiver un dialogue approprie a l'egard de ces jeunes et vivent a des annees lumieres de leurs realites.

Le rappeur et activiste senegalais, Khouman du groupe Pee froiss, a l'occasion des "12 heures de reggae" qu'il a organise l'annee derniere en partenariat avec le ministere de la sante et de quelques organisations de prevention declare <- C'est clair qu'ils parlent du sida et de prevention, c'est pas qu'on soient credules ou illettres, mais la plupart de ces organisations parle un language insensible aux oreilles des jeunes, un message qu'ils trouvent superficiel et pas du tout faconne a leurs realites ->.

Daouda Diouf, le coordinateur du programme VIH/SIDA d'Enda-santé au Senegal, une organisation non-gouvernementale qui travaille avec les populations dites à risques, reconnait que les populations locales ne sont pas assez bien informées pour comprendre la maladie.

Tandis que pour son collegue Alioune Badara Sow, chargé de programme à l'ANCS(Alliance nationale contre le sida), la peur du dépistage vient de la manière dont le message sur le virus est véhiculé, expliqué et perçu dans le pays et jusqu'à présent, les acteurs de la lutte n'ont pas mis en place de strategie efficace pour cerner toutes les questions relatives au depistage.

Selon les chiffres fournis par les professionnels, le taux d’utilisation du préservatif a connu une baisse vertigineuse chez les jeunes et en 5 ans, il est passé de 60 à 45 % en 2006. C’est ce qui, entre autres raisons expliquent le cri de cœur du Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du conseil national de lutte contre le Sida (Cnls), qui a invité tous les acteurs engagés dans le combat à rester sur le pied de guerre.

Une etude de l'ONU effectuee en 2004 revele que les femmes enceintes senegalaises representent un taux d'infection de 1.5%, un faible taux par rapport aux standards regionaux, mais ce qui inquiete le plus les autorites, c'est que la tranche d'age comprise entre 15 et 24 ans represente plus de 52% des nouveaux malades.

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