Saga Boy - King of England

Le nom est assez particulier, la carrure nonchalante, mais ne vous y trompez surtout pas car Saga Boy aka Mr Rap star est une boule d’energie qui se fait rapidement remarquer dès qu’il rentre dans une pièce. Né en France d’un pére et d’une mére Sénégalaise, Saga Boy qui a grandi dans les années 80 entre l'Europe, l’Afrique et les Etats-Unis est aujourd’hui la star montante du rap en Anglettere et ne compte surtout pas s’arreter en si bon chemin. Trés tot predisposé pour le basketball, celui dont tout le monde disait qu’il allait devenir basketteur pro se retrouve tout naturellement au coeur du mouvement hiphop a Harlem a travers le freestyle qui devient très vite pour lui un moyen d’attirer l’attention.

Apres une année scolaire a Dakar, le jeune Day(son nom civil) retourne a New-York en 1994 ou son oncle producteur/promoteur, lui permet d'accéder le milieu du showbiz qui le mèna a sa première expérience en studio avec Strech Amstrong. En 1995, il quitte New-York pour Atlanta ou il devient le voisin d’immeuble d’un jeune Sénégalais du nom de Alioune Thiam qui allait devenir quelques années plus tard Akon la superstar que l’on connait aujourd’hui.

Cette rencontre ainsi qu’avec les Fugees, Wu-Tang, DJ Taz et d’autres artistes locaux d’Atlanta lui permet de se créer sa propre carte de visite. La suite est une succession de grandes collaborations et productions avec et pour des artistes de renomee comme Dungeon Familly, Roc-a-Fella, Chamillionaire, Fugees, Akon, Mafia K1fry etc..

Apres un mixtape “Getting ready” sorti en 2006, Mr Rap Star himself est au labo depuis quelques mois pour finir son premier album international intitulé “The Senegalese in me”. Apres avoir ecouté la majorité des tubes qui composent cet album, je mourrais d’envie de parler musique et Senegal avec Saga car je savais que c’etait ses topics favoris. Open Mic..Real talk…No bull.

Mister Aw:Yo Day, je vous connais personnellement depuis longtemps, mais pour ceux qui entendent beaucoup parler de Saga Boy par ci, Saga Boy par la. Pouvez vous presenter ?
Saga Boy : Appelle-moi comme tu veux, met juste Mister Rap Star devant.(Rires). Sagaboy, producer/songwriter et artiste. Comme Kanye, Pharell, Timberland qui ont commence par la production pour ensuite sortir de leur tanière. Aujourd’hui c’est au tour de Saga Boy.

Etes vous Senegalais, Francais, British ou Americain?
Big time Sénégalais Bruh. C’est difficile de me cerner mais moi je sais qui je suis. Meme si mon accent, mon look ou mon passeport ne révèlent pas mon identité, dans ma tête il n’y a pas de confusion

Beaucoup de personnes se demandent d’ou vient le nom Saga Boy?
Saga Boy veut dire Playboy dans les caraïbes. A harlem, mes amis m’appellait le Saga Boy(Rires) parce que j’aimais m’habiller en Marithe, Lacoste etc.. Et comme la connotation est tres nomade, j’ai gardé le nom vu que je suis Peul.(Rires)

Que connaissez vous du Senegal a part le hiphop local?
Youssou Ndour, Ismael Lo, Oumar Pene, Doudou Ndiaye, Rose Coumba Gawlo, Generation 80, Moise Ambroise Gomis, La Cathedrale, Les Maristes, Pain Thon ak kanni, Tiafs.. Dois je continuer? (Rires)

Nah c’est bon. Parlons plutot de votre album. “The Senegalese in me” est un titre interressant! Y’a t’il un message que vous voulez lancer a travers cet album?
Cet album est tres personnel pour moi. Il represente une énorme valeur pour moi. Il était donc normal a mes yeux de l’appeler ainsi car je voulais montrer a la face du monde que le Senegalais, ou qu’il soit peut competir d’egal a egal avec les occidentaux, meme artistiquement. « The senegalese in me » c’est la benz made in senegal. Yes on est capable de se frotter a eux…yuh

Vous etes né en France, grandi aux Etats Unis et maintenant vivez a Londres..Vous n’arrêtez pas de courir! Tout ce mix a t’il une influence ou un impact dans votre musique?
Le monde influence ma musique, ce que je vois, ce que j’entends, ce que je vis. Donc le fait d’avoir vecu dans les trois continents s’entend dans la diversité de mon son et de mes textes.

Quel artistes célébres peut on s’attendre a voir dans votre album?
Attendez vous a voir du nouveau, ce sera la surprise bien méritée. Croyez moi ça en vaut la peine. Tout ce que je peux dire est que l’album aura une saveur US, Europeene et bien sur Africaine.

Aucun artiste Galsen?
Je doit être a Dakar pour bientot. On verra ce que ca va donner.

Dans un recent interview avec Abass Abass, celui ci m’a declaré qu’il insiste pour que le monde sache qu’il fait pas de rap français mais du rap Galsen en langue française. Votre son n’a rien de Sénégalais, mais sonne plutot tres pop et occidental. Comment alors tranferrez vous vos origines Senegalaises dans votre musique ?
De par mes experiences. Bien que mon son sonne tres occidental, ma culture de base est restée celle que m’a donné mes parents.

J’ai recemment parlé dans une de mes chroniques des 10 albums les plus attendus dans le hiphop Galsen en 2008. Que pensez vous de la compétition qui vous attend cette année au Sénégal?
J’adore la compétition, c’est ce qui me donne ma force. Plus il y a de talent, plus je me sens a l’aise. Une chose est sure, personne ne fait ce que je fais, donc ils ont intérêt a sortir le grand jeu.

Donc si vous etes artiste Sénégalais vivant en occident, qu’apportez vous de plus pour le developpement de notre hiphop a l’echélle internationale?
Je compte ouvrir officiellement mon label bientôt inch Allah. Mon but et de former des artistes locaux pour les lancer sur le plateau international car la langue n’est pas une barrière encore moins l’accent. Les jamaïcains, le Dirty south, Youssou Ndour ou Akon l’ont bien prouvé. Mon desir serait de produire des jeunes sénégalais car il y a énormément de talent au pays a exporter.

Saga Boy king of England….N’est ce pas trop osé quand vous avez des artistes de la trempe de Craig Davis qui assurent aussi en Angleterre que dans le monde?
Pas du tout. cette place n’a jamais ete revendiqué, donc il etait normal que je la saisisse.

Que pensez vous du label Propagand’Arts avec qui vous collaborez?
Propagand’Arts m’a certes permis de mieux me connecter en plus d’une excellente assistance pour developper ma musique...Connexion a gogo(Rires..). Sinon la tete sur les epaules et le cœur dans les nuages. On a un reve commun et c’est de ramener le trophé au pays.

Sinon quel est le dernier Galsen album que vous avez acheté?
Pacotille, j’ai adoré.

Pfffffffffft, Pacotille is wack man..Real talk. Je vais te dire. Dans la communauté hiphop Galsen(et j’en sais quelque chose), il y a beaucoup qui lui en veulent et qui s’estiment trahi lorsqu’il a rallié le president Wade aux dernières élections..
Personnellement j’aime sa musique..Quand a ses convictions politiques, demandez lui(Rires..)

A Atlanta, c’est quand meme marrant que vous habitiez l’etage en dessous de chez Akon? Comment etait il avant d’etre une superstar mondiale?
Je trouve qu’il n’a pas changé. On jouait souvent au basket. Il a toujours ete serviable et réservé. .J’etais et je suis toujours d’ailleurs plus copain avec son frère Omar.

Quel rapports avez vous aujourd’hui avec lui?
Je suis une personne tres occupée donc je suppose que lui aussi doit être super occupé(Rires). On se croise a Londres, on bosse ensemble des foix. On a gardé les mêmes relations amicales. On a pas d'intérêt business pour l’instant mais quand la situation se présentera, c’est sur qu’ on s'appellera.

Parait-il que vous avez eu un clash avec le grammy awards winner Chamillionnaire il y a quelques années. Qu’est ce qui s’est passé?
Une de mes chansons que je vendais s’est retrouvée dans son album avec soi disant « Beat bullies » comme producteur alors que c’est mon son. Ces producteurs ne sont autres que Nsilo et Nick d'Atlanta que je connais tres bien. Aux dernières nouvelles ils se promènent avec mes sons en disant que ce sont les leurs.

Pourquoi n’etes vous pas allé en justice alors ?
C’est long et ca coute. En plus ils sont en majeur, je suis mon propre boss. La terre tourne, malheureusement pour eux, tout se sait tot ou tard, faut juste pas se presser.

On dirait que votre video “Ride with me” avec Sway sortie a l’occasion de la dernière coupe d’Afrique des nations au Ghana n’a pas porté chance au Sénégal qui est encore une fois sorti par la petite porte. Mais le pire a été les supposés frasques de votre ami El Hadj Diouf. Commentaires?
j’ai eu l’occasion de parler a El hadj après la coupe. il affirme qu’ils étaient logés a des kilomètres du premier nightclub, mais bon c’est une autre histoire.. Je pense que le peuple a été decu comme tout le monde de l'échec des lions mais c’est le sport. On ne peut pas toujours gagner.

Ok, parlez nous de SMG? Je te vois “Ballin” comme ils disent..
Sow Media Group est un groupe que je gère avec mes partenaires. On vient de lancer notre marque de lunettes de luxe « Yiro », nom de mon grand pere. Sinon c’est un label de musique audiovisuel. On consulte et rend des services a des compagnies a un cout moindre, Tout ce qui a trait au divertissement. (musique, magazine et audiovisuel)

Etes vous plutot entrepreneur, artiste, producteur ou les trois?
L’entrepreneur a fait l’artiste. L’artiste et le producteur se melangent. En fait je suis les trois.

C’est quoi le quotidien de Saga Boy en 3 mots?
je me réveille au lever du soleil tous les jours. Je commence a bosser entre 9h et 10h jusqu’a vers 15h. Diner vers 22h.. Puis un Louis de funes en dvd, lol

Votre dame est la dauphine de Miss Afrique du Sud. Etes vous un Big Baller pour que pareille superstar succombe a vos charmes?
(Rires). Nah mais on s’est croisé a Londres lors d’une soirée et le courant est passé instantanément. C’est une personne adorable et j’ai eu de la chance sur ce coup ci.

Et les Galsen gals? Aucune chance?
On ne sait jamais ce que le futur nous réserve, pourquoi pas?

Aucun projet de vivre plus tard au Senegal?
Je rêve de m’installer au Sénégal. c’est un de mes projet mais pour l’instant il fau,t comme El Hadj le dit si bien des milliards.

Votre dernier mot ?
L’Album “The Senegalese in me” pour cette année. Et bien sur Big up a tout le Sénégal.

Mister Aw, Rap/Hiphop Columniste
Source:Propagand’Arts Medias International

Le come back de Makhtard le cagoulard, ex Rapadio!

Après la Belgique on est allé directement a New York pour rencontrer le légendaire Makhtar le Kagoulard ex membre des BMG 44 qui a nous a reçu avec des vérités et des surprises incroyables. Let’s go !!

Pouvez-vous présenter à kingsize, nous dire qui est Makhtar le Kagoulard? L’homme aux milesle rimes, celui qui était vraiment derrière la cagoule ?
Makhtar le kagoulard c est le rap engagé, le défenseur des sans voix, le porte parole du bas peuple. Makhtar le kagoulard c est juste un musulman sénégalais ordinaire qui a grandi entre Grd Dakar et Thiaroye, un sénégalais qui a très tôt été adepte du mouvement hip hop, qui va toujours lutte pour le développement d un rap hardcore conscient sénégalais. L'homme derrière la cagoule peut être tout sénégalais victime de l exploitation de l'homme par l’homme, ca peut être l ouvrier sénégalais exploité, l’étudiant de l’UCAD,le sans papier vivant a l'étranger, le militaire exploite ou Makhtar qui va sommer au rappeur sénégalais d'arrêter de ternir l'image de marque du hiphop sénégalais.

On vous a vu quitter Wa BMG 44 pour Rapadio mais personne n’a vraiment pas bien compris le pourquoi alors que Le 44 était vus comme une grande famille soudée ?
Oui le BMG 44 était vraiment une grande famille soudée, mais le problème c est que ce terme de "famille soudée" ne faisait pas l'affaire de Satan; c'était évident qu’il aille dans le sens de partir en guerre contre cette famille jadis soudée pour détruire, faire tomber les faibles parmi nous.

En fait quand j ai quitte Grd Dakar en 1990 pour aller vivre dans la banlieue, y'avait pas de rap a Thiaroye ou il n'y avait qu’ un seul groupe base a Pikine qui s'appelait suprême Black(Soudjata du V.I.B),alors j'ai crée avec Oumar ben khatab (qui est un ami d enfance) le Black Movement Gang (BMG, qui devint d abord Bokk Men Men Gestu, et puis BMG 44 later;44 pour marquer la différence avec la maison de disque BMG) ensuite on a recrute Matador "fatewouma bathie yi,here go,here go(rires)qui déjà était rappeur et 3 ans plus tard j ai recrute Manu qui était deja un bon lyricist quand on s est connu et il fallait le convaincre d utiliser son talent de writer dans le rap.

Malgré tout ca, il est arrive un moment ou j ai senti un blackout par rapport a ma présence dans le groupe, aux réalités du groupe, beaucoup de choses se passaient sans qu’on m en informe en tant que fondateur du groupe BMG 44. Il y a eu des coups bas mais je comprends que c était pas les gars mais plutot Satan qui faisait son job. Nite matoule et la preuve c est qu’ il n y avait plus de relations professionnelles mais on a su garder les relations amicales. On est et on restera proche anyway no matter what.

Souviens toi que le plus dangerous des fans c'est le fan lèche cul, beugue dédicace, beugue siw. IBA quand même qui est comme Ben Khatab un très cher ami d enfance venait me voir au moins 1 fois par semaine; Une fois il est parti voir les gars un a un dans le but de nous réconcilier. Il disait tout le temps le BMG c'est trop nice pour que vous laissiez les choses partir en couilles.IBA a vraiment toujours été reconnaissant par rapport au fait que c est moi qui l'ai mis dans le rap. Il le disait à la radio partout, et surtout quand il était au sommet de son succès (xibaaru underground). Un jour Mister Kane lui proposa le deal de 100 commentaires (D KILL RAP) qu'il proposa de faire avec lui.

Il me dit ce jour la, je cite: «boy, fokk gars yi xam yaay kane, c'est l'occasion ou jamais de faire exploser ton talent, étant donné qu’on t a pas donne l opportunité de bien t exprimer sur la k7 du bmg 44(Ji hardcore) .

Malheureusement ca m a fait encore donne plus d ennemis a Thiaroye, surtout chez les fans du Bmg de jadis. The haters job is to hate, right? Après y a eu un français d'origine malienne, un gars qui trainait avec Sebastian Farran et Joey Starr du label B.O.S.S qui a voulu travailler avec nous après le succès de 100 commentaires. Cependant il était impératif qu’on travaille avec Keyti qui en ce moment était quelqu'un à convaincre de ne pas laisser tomber le rap; en fait ce qui rongeait KT c est que Bibson avait plus de succès que lui et IBA après xibarru underground; les journaux disaient parlant de Rapadio:" La bande a Ibson" . Je me rappelle que ca rongeait KT d entendre de pareils propos. Il disait tout le temps «Je vais être très présent dans le prochain album de rapadio".

Ensuite il y a eu 100 commentaires et cette fois ci c'était au tour de Iba de devenir la star de Rapadio, next thing KT vint nous voir un matin pour nous dire qu’il a pris la décision de laisser tomber le rap. On a qu’a même eu pitié de lui ce jour la, donc il fallait pour simplifier la chose et le secourir un peu appeler notre partenaires a paris pour lui imposer la présence de KT dans notre projet. Et c est juste après que Talla Diagne avait propose de produire Rapadio; je n’étais pas encore membre de Rapadio en ce moment précis, mais parallèlement moi, Iba et KT on avait notre projet a nous. Alors Iba me proposa right after d être membre de Rapadio comme ca on va faire 08 titres pour Talla Diagne et en ajouter plus tard 04 autres pour le cd en France, et c est vrai que cela faciliterait les choses. J’ai accepté et c'est a ce moment que j'ai commence à être Makhtar le Kagoulard du groupe Rapadio.

Quelle est ta relation avec Iba et ensuite avec les autres membres de Rapadio ?
Moi et Iba on est des amis d’enfance, on a joué au foot ensemble, danser le smurf et
le break dance etc... doxaani temps club ensemble a Grd Dakar. Mais No, des gens comme KT ne peuvent absolument point être de mes amis. Tu te rappelles le jour ou les gars de jean Paul Dias ou Kara m’ont agressé à Guediawaye? Ce jour la j’étais avec KT, mais il s est enfuit me laissant seul avec plus de 08 aggresseurs. J'aime pas Keyti. En plus j’ai bien lu les mensonges de KT sur Kingsize; " Soldarru Mbed" avait bien marché pour lui , en tous cas lui et Pindra ont montè cette structure Optimiste, ensuite il nous proposa de prendre Pindra comme manager alors moi et Iba nous avons refuses, préférant un très cher ami a nous tous Big Meuz(rang bi demi-tour ).

Pus tard, nous avons découvert que KT était entrain de travailler en cachette avec Ibou Ndour(frère a Youssou qui avait fait les sons de soda ru Med, et c est seulement plus tard ,quelques mois après qu’ il vint nous dire qu’ il préparait son album solo, KT s solo album. Mais il nous a jamais dis qu’il quittait le groupe. Il choisit cette voie alone parce que le deal en France était comme parti en couilles parce que notre producteur était en prison. Si toi KT t as quitte Rapadio pour les raisons que t as avance dans ton interview sur Kingsize, pourquoi quand t'as trahi préparant un album solo sans nous informer alors qu'on se voyait tous les jours, on buvait le the ensemble every single day aux Hlm 6 nimzatt, pourquoi quand t as entendu que moi et Iba on était parti a paris sans t informer tu allais tout le temps voir la mère de Iba pour qu’elle puisse nous convaincre de te laisser travailler avec nous.

Comment quelqu’un qui nous a quitte peut il faire une chose pareille, hey le bat blesse quelque part, right? T'as jamais entendu Makhtar le Cagoulard xawi sutura d un être humain, mais toi, il faut que je te remette les pendules a l'heure ; t as vraiment commence a un peu trop ouvrir ta grande gueule, c est comme si t es pas musulman, fear Allah et arrêtes de mentir et de lécher le cul de ses rappeurs qui sont 100 fois moins bons que toi. Décidément tu ne vas jamais changer. Comment peux tu dire a la télé et un peu partout que Rapadio était des enfantillages, et que tu regrettes ; tu croyais qu’on ne serait pas au courant? Aawadi ne dirait jamais une chose pareille sur Duggy Tee, et il t a fait bêler comme un mouton ;tout ce que t as aujourd'hui c est grâce a Bibson,Iba Ba,Makhtar le Kagoulard , those many hands made a very light work for your ass K.

Xibaaru underground a fait que les gens entendent ta voix, et tout le monde disait que 100 commentaires était de Rapadio alors qu’ en ces temps j étais du bmg 44,donc j avais plus représente pour toi et bibson que pour even moi même est ca qui t a fais aujourd’hui, donc geureumeul gnamou daaw. T es un bon rappeur (traducteur des idées et figures de style de certains rappeurs américains en woloff;www.ohhla.com) mais ton seul problème c est l esprit lèche cul qui t'anime, et il parait que t es le maitre de la rime, ca c est quelque chose qu’on va voir, entre toi et moi, parole de Makhtar le Kagoulard.

En ce moment vous êtes aux états unis alors qui est ce qui t’a emmené ici et quelles étaient vos motivations?
Famille et destin

Vous êtes toujours dans le mouvement hip hop et tout le Sénégal garde encore votre nom dans les mémoires, que préparer vous pour tes milliers de fans ?
La, je suis a New York entrain de travailler sur mon album solo. J'avais laisse tomber mais a cause des nombreux coups de fil des fans me demandant de revenir, je me suis dis pourquoi pas. Je leur dois un dernier album qui va être mon premier et dernier album solo. Je n ai que le rap pour véhiculer mes messages, mais je n aimerais pas que ma musique soit joue dans les clubs, hommes et femmes j’axasse a cause de ma musique. En tant tant que musulman, je sais et y a pas d excuses car je lis le coran qui est ma source d'inspiration. C'est pourquoi je mets les lyrics en avant avec des beats très Gangsta;

N'attendez surtout pas aye woyou mbegel or ay rap thiaaxaan comme le font beaucoup de rappeurs sénégalais présentement. La je suis entrain de travailler avec de real niggaz, gangsters, conscious lyricists, producers like Ski Mask, F.T et Squala Orphan qui travaille avec Papoose a New York. Il y aura bien sur des featurings avec Under Kamouf, Sektor, Iba et bien sur Omar Ben Khatab(BMG 44) qui est très spirituel très religieux, that's my family right there; du cote américain je vous en dirais rien pour le moment, surprise. Ca va être dope inch allah..

Apparemment tu es issue d’une famille très noble et généreuse mais très hip hop, parce que je vous connais depuis plus de 17 ans et beaucoup de tes frères sont dans le mouvement. Il y a toi, Sektor, et aussi Under – Kamouf qui tournent en Europe. D’où est ce que tu tires toute cette énergie et ce talent ?
Moi les boys m impressionnent tout le temps, mais je sais que le talent ne provient que de la passion qu’ on a toujours eu pour le hip hop, et en plus du travail et de la persévérance; tu venais a la maison tout le temps, tu sais de quoi je parle; en plus je vois les choses dont je te parle en toi, et le Geble crew, vous êtes parti du rap, et vous y avez ajoute les graffitis et maintenant Kingsize. Vous vous êtes entrain de faire des choses positives pour le hip hop senegalais.Respect a Kingsize.

Enfin dans les « deggnaa » de Kingsize on a noté que vous avez 2 femmes...(Rires) est ce vraiment ou ce n’est que des rumeurs ?
Ce ne sont que des rumeurs... Au fait j ai jamais habite Bostonn

Source: Kingsize.sn

Dakar by night: La salsa toujours incrustée dans le cœur des mélomanes

Ils s’appellent Badou Meun Lepp, Grégoire, Aïcha, Aïdara… Ils ont tenu à sacrifier au rituel hebdomadaire qui a pour cadre «Chez Iba», une boîte de nuit nichée à Dieuppeul. Chaque lundi, les Salseros s’y retrouvent avec les plus grands chanteurs de musique Salsa du Sénégal. Une soirée qui démontre, à souhait, que ce genre musical est toujours vivant dans les cœurs et dans les jambes des Sénégalais.

Quatre dames habillées toutes en tunique blanche et pantalon bas large traversent nonchalamment la piste de danse et se dirigent vers la loge située au milieu de la boîte de nuit. Leur corps sont couverts. Mais, leurs tenues laissent apparaître leurs formes généreuses. Il est 1 heure du matin passé.

Arrivées avec leur parfum enivrant, elles serrent la main à toutes les personnes trouvées assises à cette loge. La façon dont les hommes les ont saluées montre qu’elles sont habituées des lieux. Ou, du moins, elles ont l’habitude de venir chez Iba pour la «soirée spéciale salsa» de lundi soir. La loge est très vite remplie de mélomanes. Les derniers arrivés se mettent à côté ou vont se mettre vers le bar. Là, Alioune Badara Tounkara alias Badou Meun Lepp, artiste comédien, assis en face d’une dame, sirote tranquillement son verre.

Piste ouverte à toutes les générations
Murmurant, de temps à autre, «des choses» dans son oreille. Tout juste à côté de lui, James Gadiaga, Nicolas Menheim et autres grands noms de salsa sénégalaise sont tranquillement assis. Attendant que la soirée commence. 2 heures du matin, la piste est remplie. Il y a des couples mais aussi des singletons. Tous esquissant des pas de danse qui ressemblent au Founana, voire le Mérengué. Ou encore le Zouk. Mais cette danse s’appelle la Salsa. Cette danse que plus d’un Sénégalais pense enterrée au cimetière des reliques musicales. Mais, visiblement, tel est loin d’être le cas pour ces férus de sonorités cubaines. Issus de toutes les générations, ils sont habillés, qui en costume et cravate, qui en boubou ou en «ndokettes». Comme pour dire que ce qui les attire à cet endroit, ce n’est pas la frime, mais danser et passer du bon temps.

Danse d’un autre temps
La piste de danse est remplie. Mais, contrairement à certaines soirées, on ne se marche pas dessus. Mieux, il n’y a pas de cris ou de gestes de trop. Ce qui n’enlève en rien la beauté et la fantaisie notée dans les pas de danse. Deux pas, trois pas, quatre pas, ou simplement du «Salsa-Jalgati». À les voir danser, on est loin de penser que cette danse a été importée. Que ça ne fait pas partie de leur culture. Après chaque morceau, des applaudissements fusent de partout. Comme pour remercier l’orchestre. On sent, en voyant les danseurs faire virevolter leurs cavalières, que la salsa n’a plus de secret pour ces habitués de «Chez Iba». Tout le contraire de certains jeunes qui, comme un cheveu dans la soupe, dansent autre chose.

Entre «Chez Iba», «Niani Night Club» et «Via Roma»
Pourtant, ces jeunes en question ne se sont pas trompés de boîte de nuit. Encore moins de milieu. Ils savent, comme tous les salseros que le lundi c’est «Chez Iba», le mercredi au «Niani Night Club» avec l’African Salsa de Pape Fall et le jeudi au «Via Roma». Pour dire que les salseros ont l’emploi du temps en tête. Et ils signalent que, souvent, ce sont les mêmes têtes à, quelques exceptions près, qui se retrouvent chaque lundi chez Iba. Histoire de se rappeler du bon vieux temps. En couple ou en individuel, les salseros, hommes et dames, viennent faire la fête chez Iba.

Pascal Dieng, Ndèye Niang, Alias Diallo … au micro
Le lundi, c’est en fait la grande rencontre. La crème des chanteurs de Salsa se retrouvent chez Iba et se succèdent sur la scène. Accompagné bien sûr par un orchestre, dont le doyen Yakhya, le plus grand soliste sénégalais de tous les temps, est le chef. Pour ce lundi, c’est Pascal Dieng qui ouvre le bal. Il sera suivi de Ndèye Niang. Ensuite de James Gadiaga. Enfin d’Alias Diallo. C’est Balla Sidibé et Pape Fall qui ferment la marche. C’est de manière successive qu’ils défilent, avec les musiciens, sur la scène et. Et tous les morceaux y passent. De la Salsa pure et dure à la variante «Salsa-Mbalakh» en passant par la «Salsa-Jalgati».

Source: L'Obs

En collaboration avec la société Suisse I-CONCERTS I-Concert Africa lancé grâce à Youssou Ndour

C’est sans surprise que les magnas du showbiz profitent de la renommée internationale de Youssou Ndour pour réaliser des projets communs. La dernière collaboration remonte au 8 avril, avec une société suisse du nom de I-Concert, qui veut à travers la personne du roi du Mballax, lancer des I-Concert Africa.

Youssou Ndour s’est allié avec des spécialistes suisses pour des plateformes de musique numérique dans le but de créer un portail de Vidéo à la demande de concerts, ainsi que des chaines Web TV et IPTV à travers le continent africain. Ils sont créés sous le label «I-concerts Africa» et sont actuellement en cours de développement. Car, le déploiement de ces plateformes est prévu pour fin 2008. Ce projet permet au continent africain de bénéficier enfin d’une plateforme de diffusion culturelle grâce à I-concerts Africa. «Cette aventure est très excitante et nous sommes impatients d’annoncer les prochains développements de ce projet dans les mois à venir», a déclaré Youssou Ndour, qui n’en finit pas de nous surprendre avec des innovations en tous genres.

Cet accord va aussi permettre une plus large diffusion des musiciens africains à travers les plateformes européennes et asiatiques ainsi que sur la chaine I-concerts HDTV. Pour démarrer cette collaboration, I-concerts a coproduit la captation en TV haute-définition le Grand Bal Bercy 2008 à Paris. Le programme sera bientôt disponible sur les plateformes I-concerts (HDTV, IPTV, Web), ainsi qu’en distribution DVD et «Blue Ray Disk». A travers sa musique, Youssou NDour manifeste le cœur même de l’Afrique au reste du monde. Pour Natalia Tsarkova, CEO de I-concerts SA : «C’est un honneur pour I-concerts d’être associé à la création d’une plateforme musicale globale, qui permettra une large diffusion de son message, tant sur le continent africain qu’en Europe, en Asie et sur le reste du monde».

Pour mieux comprendre cette structure qui est basée en Suisse, I-Concerts est un pionnier de la programmation en vidéo à la demande (VOD) «cross-média» pour les opérateurs télécoms. Avec plus de 1000 heures de concerts «live», le service est uniquement disponible sur l’IPTV, les téléphones portables et l’internet. I-concerts est aussi à l’origine de la première chaine HDTV de concerts 24/7 en Europe, I-concerts HD. I-concerts est actuellement disponible à travers «Free Telecom» et Club Internet (France), Swisscom Bluewin TV, Hana TV en Corée, Yahoo Japon, Coditel Belgique, le nouveau service BT Vision de British Telecom et Joost. Ces plateformes seront également bientôt disponibles sur Fastweb ( Italie), Numéricable, Neuf et Alice (France), ainsi que e-music et Real Rhapsody (US). C’est ainsi que le mardi 8 avril 2008, la société suisse a finalisé un accord avec You pour lancer I-concerts Africa.

Source: L'Observateur

Festival international du conte et de la parole : Célébrer «l’Esclavage» sur les lieux du crime

Autres temps, autres mœurs ! Jadis, lieu de crime, l’île de Gorée abritera les 25, 26 et 27 avril prochains, la célébration des festivités de l’abolition de l’esclavage. Et ce sera dans le cadre de la deuxième édition du festival international du Conte et de la Parole.

Partant du symbolisme thématique « Esclavages et Libertés », la deuxième édition du festival international du Conte et de la Parole se déroulera à Gorée du 25 au 27 avril prochain. Un retour sur les « lieux du crime qui emprunte l’art et la parole pour dire la vérité sur l’esclavage, sans « choquer ». « Par le biais du conte, de la parole, des musiques et des danses traditionnelles, nous voulons évoquer cette page terrible de l’histoire de l’homme noir », dit Ben Zimet, directeur du festival qui souhaite pérenniser cet événement. Et ce, afin que le « monde sache et cesse d’oublier ».

Annonçant qu’une seconde version de ce festival se tiendra les 23, 24 et 25 mai à Bobigny en France, les initiateurs du festival soutiennent « qu’il s’agit, surtout, d’un devoir de mémoire et de transmission ». Il faut signaler que plusieurs artistes venant de toute l’Afrique et de la diaspora sont attendus. Parmi ceux-ci, il y aura Yandé Codou Séne, Roger Rapail (Guadeloupe), Maurice Delaistier (France), les conteurs Mimi Barthélemy (Haïti), Massamba Guèye, (Sénégal), Diane Ferlatte (Usa), Sani Bouda Maradi (Niger), etc...

Source: Ferloo

Atelier d’artistes israéliens et sénégalais pour célébrer la paix

Une quinzaine d’artistes sénégalais et israéliens se réuniront à Dakar du 28 avril au 6 mai à la résidence de l’ambassade d’Israël dans le cadre d’un workshop intitulé "Shalom, Jamm et Paix", pour célébrer la paix dans le monde, annonce un communiqué transmis à l’APS.

Cet atelier est le résultat d’un projet culturel initié par l’artiste-plasticien sénégalais Kalidou Kassé et l’ambassadeur d’Israël à Dakar Gideon Behar, indique la même source précisant que le vernissage de l’exposition aura lieu lors de la célébration de la fête nationale de l’Etat d’Israël le 8 mai prochain.

"Pour autant que la paix soit fédératrice des sociétés, l’art, dans sa plus complète acception est en, lui-même, une discipline pouvant faire taire toutes les rancœurs et toutes divergences", justifient les organisateurs.

Le communiqué remis à l’APS signale qu’il s’agit de la concrétisation d’un projet à vocation sociale et artistique dont le but est de proposer un art fédérateur et révélateur d’un goût humaniste pour la paix dans le monde.

L’atelier offrira aux dix artistes sénégalais une occasion d’échanger avec cinq de leurs compères israéliens, dans la perspective de jeter les prémisses d’ouverture pour un monde de paix et de dialogue.

"Cette rencontre, une grande première dans une résidence consulaire constitue notre contribution pour un monde de paix et de fraternité qui passe nécessairement par la culture et l’art", estime l’ambassadeur d’Israël, Gideon Behar, cité par le communiqué.

Pour le représentant des artistes sénégalais, Kalidou Kassé, "Cette rencontre, au-delà de son caractère fraternel et amical, constitue un acte d’échange amorçant le débat sur la diplomatie culturelle".

Parmi les artistes sénégalais, il y a Mouhamadou Dia, Seyni Mbaye, Gadiaga, Alpha Sow. Sont attendus du côté israélien Hed Shmeili, Jonathan Ofek, Raana Tal, Atania Awaka, entre autres.

Après son vernissage, le 8 mai, l’exposition se poursuivra à la Galerie "Les Ateliers du sahel" du 26 mai au 7 juin pendant la biennale de l’art africain contemporain Dak’Art sous l’égide du ministère sénégalais de la Culture.

‘’La vente des œuvres commencera durant le vernissage et les recettes seront reversées à l’Association Village d’enfants Sos’’, note le communiqué.

Source: APS

Youssou Ndour new video "Deme Bercy"

Baaba Maal crée sa fondation et s'investit dans l'agriculture

Le patron du groupe Dandé Léniol, Baaba Maal en conférence de presse pour les préparatifs de la troisième édition des Blues du fleuve a annoncé la création de la « fondation Baaba Maal ». Une fondation qui aura pour objectif principal d’accompagner les jeunes dans leurs projets agricoles. Va-t-il alors être le premier praticien de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) prônée par le Président Wade ?

Après avoir, pendant 23 ans, oeuvré pour le bien-être social de la population de son terroir, le patron de Dandé Léniol voit, désormais, grand. Pour ce, il a voulu de mieux structurer ses actions sociales. Ainsi, aura-t-il décidé de la mise sur pied d’une fondation dite « Fondation Baaba Maal ». "La création de la fondation Baaba Maal se veut, surtout, un outil d’organisation et d’orientation des jeunes vers l’agriculture« , a dit Baaba Maal qui invite les jeunes du Fouta et les immigrés à s’investir dans la valorisation des terres de la vallée. »Nous ne devons pas attendre le gouvernement.

C’est pourquoi, je compte donner l’exemple, en m’investissant, personnellement, dans l’agriculture pour montrer au jeune que l’avenir se trouver sur la terre« , ajoutera l’enfant de Podor qui conseillera dans la foulée, qu’au-delà du domaine agricole, l’avenir se trouve, également, dans l’éducation. Ainsi, compte-t-il profiter de la tribune que constitue les Blues du fleuve pour prêcher la bonne parole en faveur de l »éduction qui, croit-il, est une donnée fondamentale pour le développement. Et cela, après avoir été le premier à plonger sur l’idée du président Wade, avec sa nouvelle trouvaille : la Goana.

Source: APS

Youssou Ndour au festival Timitar d’Agadir en juillet

Le chanteur sénégalais Youssou Ndour participera à la 5-ème édition du Festival Timitar d’Agadir (sud de Rabat) prévu du 8 au 11 juillet prochain, a appris le correspondant de l’APS auprès des organisateurs de la manifestation.

Placé depuis sa création il y a 5 ans sous le haut patronage du roi Mohamed VI, Timitar se définit comme "un festival de musique marocaine de grande envergure qui a lieu annuellement à Agadir (Maroc) en juillet’’ qui ‘’met à l’honneur des artistes venus du monde entier.
La manifestation propose ‘’une programmation variée avec des stars internationales, pas nécessairement en lien avec la musique berbère, et des groupes locaux plus ou moins traditionnels’’, indiquent les organisateurs.

Il y est question, selon eux, de ‘’témoigner de la richesse des musiques amazighs, de la vitalité de la création contemporaine et de l’actualité de la production musicale mondiale’’.
Le festival est une plate-forme qui offre une diversité des genres et styles musicaux. Il a accueilli par le passé les artistes camerounais Manu Dibango, sénégalais Ismaël Lô, l’Ivoirien Ticken Jah Fakoly, le Brésilien Gilberto Gil, le groupe Africando, entre autres.

Le Timitar réunit chaque année plus d’une cinquantaine d’artistes marocains et étrangers avec l’objectif de permettre à la musique amazighe de se mesurer et de puiser dans les différents styles musicaux et partant contribuer à son épanouissement à l’échelle internationale.
Youssou Ndour avait pris part, en 2004, au Festival des Musiques sacrées du monde de Fès après la sortie de son album ‘’Egypt’’ dédié au soufisme sénégalais. En 2005, il était la tête d’affiche de la huitième édition du Festival Gnaoua d’Essaouira et, en 2006, Youssou Ndour était un des invités du Festival international de la ville de Rabat.

Source: Aps

Ménélik : « en finir avec l’Afrique à Papa »

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, Président de la République française. Le chanteur Ménélik s’insurge contre la Françafrique. Pour que les relations entre la France, sa partie d’adoption, et son continent d’origine évoluent et deviennent enfin équitables, il appelle à une mobilisation des artistes, de sportifs et de toutes les personnes convaincues et de bonne volonté. Coup de gueule.

Monsieur le Président de la République,
Artiste, je suis originaire d’Afrique d’où je tire mon nom de scène et puise une partie de mon inspiration. Désormais, je vis en France, ma patrie d’adoption. Pour autant cet éloignement ne me laisse pas insensible au devenir du continent qui m’a vu naître. Bien au contraire. C’est donc avec une attention particulière que j’ai écouté le discours que vous avez prononcé il y a quelques jours au Cap, en Afrique du Sud.

Ce discours, Monsieur le Président, est un pas dans la bonne direction. Sur le papier. Il vous reste maintenant le plus difficile : passer aux actes. Or, permettez-moi d’être prudent. Les étagères de l’histoire sont pleines de discours truffés de bonnes intentions demeurées lettres mortes, du discours de La Baule en 1990 à celui de...Cotonou. C’était en mai 2006. Alors candidat, vous promettiez déjà la rupture dans les relations France-Afrique. Depuis votre élection, c’est la continuité qui prévaut ! Du discours de Dakar en juillet dernier à l’intervention française au Tchad il y a quelques semaines.

Au Cap, vous nous avez une nouvelle fois promis le Grand Soir. En disant vouloir « refonder les relations entre la France et l’Afrique », j’imagine que, ce coup-ci, vous étiez sincère. Je vous prends donc au mot. Moderniser les relations France-Afrique, c’est une nécessité ; les adapter à la réalité du XXIème siècle, aussi : celle d’un continent de plus en plus attractif, ouvert à d’autres partenaires, qui affiche un taux de croissance supérieur à 6 % par an.

Pour « un vrai changement : en actes, pas seulement en paroles »
Cette croissance, pour être véritablement durable et profitable à tous, doit d’abord émaner des Africains eux-mêmes. Le développement de l’Afrique, dans les années à venir, passe par ses forces vives, une jeunesse au potentiel énorme, une nouvelle génération de dirigeants et d’entrepreneurs dynamiques qui s’étoffe peu à peu, et qui est la plus à même de créer la richesse et les emplois dont ce continent a besoin. Mais ces forces vives ne pourront pleinement s’exprimer tant que la France continuera de porter à bout de bras des régimes à bout de souffle, de soutenir des dirigeants qui font le malheur de leur peuple.

Ça n’est plus acceptable, Monsieur le Président ! Et d’ailleurs, ça n’est plus accepté aujourd’hui , tant par les jeunes générations d’Africains que par l’opinion publique française. La France doit tourner la page de « l’Afrique à Papa ». Une bonne fois pour toute. En tant qu’artiste engagé, je suis décidé à mener ce combat.

Mais parce qu’on est jamais aussi fort qu’à plusieurs, je lance ici un appel. Un appel apolitique, non partisan. Un appel à tous les artistes et sportifs engagés, français et africains, de sang ou de cœur. L’heure est venue de nous rassembler, de prendre nos responsabilités et de mettre notre notoriété au service du renouveau des relations entre la France et l’Afrique. Ensemble, exigeons le changement. Le vrai changement : en actes, pas seulement en paroles.
M. Sarkozy a dit : « je dirais ce que je fais et ferais ce que je dis ». Et bien, je vous prends au mot Monsieur le Président.

D’ici là, tous ensemble, restons vigilants.
Source: Afrik.com

Dream Land ou l’histoire montée d’Alioune Thiam Akon:le chanteur aurait fabriqué son passé criminel

Vous connaissez tous l’histoire extraordinaire du chanteur Rnb d’origine sénégalaise Akon depuis la parution de son album « Trouble », qui a obtenu le disque de Platine. Dans une série d’interviews, le chanteur raconte ses quatre années et demie passées en prison, comme si, comme il le raconte dans Konvict, on l’a « jeté là et oublié ». C’est durant ces années qu’il a rédigé de nombreuses chansons, dont Locked up(emprisonné en anglais).

Akon était un grand bandit spécialisé dans le vol de voitures. Son gang, comme raconté par Akon lui-même, était spécialisé dans la modification des voitures de luxe comme des Lamborguini, les Mercedes. Akon était devenu propriétaire de quatre magasins qui avaient pour clients les célébrités et les vendeurs de drogue. Le brave Akon échappait souvent à la police au bout de longues courses-poursuites avec la police. Son gang est tombé quand certains de ses acolytes, mécontents d’être payés en deçà de ce qu’ils pouvaient mériter, l’ont balancé à la police. Incarcéré dans une prison de Géorgie, le jeune homme qui ne pesait pas plus que 150 livres, 70 kilogrammes environ, a passé deux années à survivre parmi des grands gabarits parce que, disait-il, « je savais où vous donner un coup pour vous mettre Ko, alors, je n’avais pas peur ».

Comparé aux autres stars du Rnb, Akon a passé plus de temps que la moyenne en prison, au point où le New York Times l’a appelé le « prison obsessed Rnb singer ». Avec un record de pas moins de six arrestations, cette histoire fera la trame de son album Konvict, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, objet de plusieurs récompenses.

L’histoire est belle et constitue un exemple de réussite sociale d’un enfant né de parents sénégalais, parti de rien pour réussir à se hisser au sommet de la musique mondiale. Tout cela est malheureusement basé sur du mensonge, selon une enquête du célèbre site The smoking gun (thesmokinggun.com).

L’histoire d’Akon a été, parfois exagérée, parfois embellie, parfois simplement fabriquée. Akon n’a fait face qu’une seule fois à des accusations criminelles, pour possession illégale d’arme, qui avait été sanctionnée de trois années avec sursis. Une seule fois Akon a été en détention pour trois mois, il était au volant d’une BMW volée, alors qu’il s’appelait en ce moment-là Abou Thiam. Le policier qui l’avait interpellé raconte que l’arrestation s’est passée sans aucun incident, à l’entrée de l’autoroute. Le juge avait fini par retirer toutes les charges qui étaient retenues contre lui, et le chanteur n’a donc jamais été l’objet d’un emprisonnement ferme durant sa vie. Il n’a jamais été emprisonné entre 1999 et 2002, période durant laquelle il a eu son premier enfant. Il n’a jamais été menacé de 75 ans de prison, comme il l’a prétendu dans une de ses interviews télévisées.

Les journalistes soupçonnent que cette histoire fabriquée fait partie d’un plan savamment muri par le chanteur à des fins de marketing. Les managers et les contacts de « l’artiste de l’année 2007 n’ont pas voulu commenter les résultats de l’enquête, et n’ont pas retourné les appels comme ils avaient promis. L’artiste aurait été tellement sûr que son histoire ne serait pas découverte qu’il en a encore embelli les pages. Dans une interview récente, il se définissait comme un coupeur de route qui arrachait des gens traumatisés de leur volant pour les jeter dehors. Il terminait son histoire en disant « j’ai honte de moi, je ne sais pas comment mon cœur a pu supporter tout cela ».
The smoking gun a commencé son enquête à la suite d’une plainte déposée contre Akon, lors d’incidents survenus au cours d’une de ses performances. Il avait été l’objet de poursuites pour conduite pouvant mettre en danger la vie d’un adolescent. La police l’avait libéré sans demander de caution, par que l’ordinateur interrogé ne rapportait aucun record criminel sur le compte du chanteur.

Ses différentes interpellations ont finalement été trouvées grâce à des recherches approfondies menées avec son empreinte digitale. Akon changeait souvent de noms et de dates de naissance. Le procureur demandera une caution de 5000 dollars en raison de ces 6 interpellations, mais le juge a refusé de le suivre dans sa requête.

Né au Missouri, Akon a passé une partie de son enfance au Sénégal où son père, Mor Thiam, serait un percussionniste connu. Il a déménagé en Géorgie avec sa famille au milieu des années 90, pendant lesquelles il allait souvent à New Jersey. C’est là qu’il a fait la rencontre des membres des Fugees qui deviendront ses associés. C’est en ce moment-là qu’il a signé avec Elektra et écrivait des chansons avec Wycleaf Jean et Stephen, qui jouera un rôle essentiel dans son succès musical. Sa belle et extraordinaire histoire n’en finit pas d’étonner. En janvier 2007, Akon a acheté une maison à 1,5 million de dollars près de l’Atlanta National Gulf club. En février 2007, il a acheté avec son ami Stephen 13,29 acres de terres, pour 2,65 millions de dollars. Moins d’un an après, quand les journalistes de VH1 l’ont interrogé, le chanteur a fait valoir que sa maison coûtait 25 millions de dollars. Il lui a déjà donné un nom, « Dream Land ». Il avance déjà qu’ils va y élever des lions et des tigres et faire venir un crocodile par vol charter direcetment d’Afrique. Il va créer au reptile une cage transparente en verre.

Source:Seneweb.com

Hot Nix remet les pendules a l’heure

Appelez le Negro Nix, Hot Nix ou juste Nix, qu'importe. Nicholas Omar Diop is da bomb. Apres plusieurs attentes et maintes spéculations, Nix enfin sort la vidéo tant attendue "BLOW" tiré de son 3e album qui tombe bientot dans les bacs.

L'histoire de Nix est assez particulière parce qu'il été tres jeune prédisposé a etre une star. Ayant été son voisin au quartier du Pt E, le petit Nicholas etait deja une celebrité dans le quartier avant meme qu'il pense faire du rap son metier. Tres jeune, il avait deja l'aptitude de manier les mots avec une aisance suprenante pour son age. Et c'est tout naturellement qu'il s'est petit a petit glissé vers la musique dont il est devenu aujourd'hui un des maitres supremes au Sénégal.

Comme la majeure partie des jeunes de sa génération, Nix fait dabord connaissance avec le mouvement hip-hop par la danse qu'il pratiquaient avec ses amis. Petit a petit l'appel du micro devenait de plus en fort surtout lorsqu'il decouvre le rap francais grace a des artistes comme MC Solaar, Assassin, NTM et IAM qui reveillent en lui la volonte d'écrire et de se faire sa place.

Et c'est de la qu'est parti le groupe legendaire du Point E , Kantiolis qu'il forme avec ses amis Ibrahim, Bap's et GeSer. Avec Kantiolis, c'est dix bonnes années de concerts et shows a travers les écoles et les premieres parties d'artistes au Senegal: Alliance Ethnik, Menelik, Raggasonic, KDD, Patra, Alpha Blondy, Magic System, Dubmatique.. Un petit voyage sur la France leur permet de poser quelques titres sur des mixtapes et de collaborer avec des artistes de la place (Hifi, Movez Lang, Malekal Morte, Oxmo Puccino..). En 1994 et 1995, les Kantiolis remportent le meilleur groupe de rap sénégalais dans le legendaire temple hiphop de l'époque, le CCF (Centre Culturel Francais).

Une anecdote que je n'oublierais jamais reste ce fameux battle improvisé dont j'ai été le temoin, et qui s'est tenu devant le centre culturel francais entre Nix et KDD, a l'époque l'un des groupes de rap les plus hot de la France. Sur une conversation d'un de mes amis, les KDD ont commencé a se moquer de Nix comme quoi le rap francais avait plus de valeurs que le hiphop Sénégalais, qu'ils avaient plus de stars etc... pour enchainer avec une serie de freestyle censés fermer la bouche a Nix.

Rarement, j'avais vu Nix dans pareille posture ou il avait certainement non seulement un nom a defendre, ensuite toute une genération de Sénégalais derriere lui. Of course, Nix les a defoncé au point qu'ils lui demandaient apres coup son autographe...lol

Croyez moi. Nix sur tape est certes agrèable, mais attendez de le voir freestyling. Montrez lui un stylo, il rime sur le stylo..Montrez lui une montre, il rime sur la montre...Montrez lui un quelconque objet, il rime sur cet objet.. Jetez lui un nom ou un mot, il rime dessus et vous laisse subjugé. Sans s'arreter, sans reflechir, juste des phrases melodieuses qui riment tous..

En Fevrier 2003, NiX sort son premier album solo "Black Crystal" apres que le groupe Kantiolis se soit dissout. Il invite Bap's et GeSer (Ex-Kantiolis), Tij, Abass Abass, DJ Gee Bayss (Pee Froiss)etc... pour figurer dans l'album. A la production musicale, il a fait confiance a ses compagnons de toujours, Black Casanova, Diggy et K-iD. L'album fait un tabac au point que dans la meme année, une version reeditée incluant des remixes et des inedits voit le jour. Cet album lui ramena le titre de meilleur rappeur solo de l'année. Entre temps, la production "Dakar All Stars" avec Keyti, Gaston et Ass Malick est passée par la. Depuis, on attends.

J'ai personnellement a maintes reprises demandé a Nix l'etat de l'album et la reponse est toujours la meme: "Je me prepare car j'ai quelque chose a prouver".

La preuve, la voici.

La video tournée vers la fin de l'année dernière a Dakar réflete certes le savoir faire des jeunes techniciens Sénégalais tout en devoilant ces endroits charmants du pays que les nostalgiques se regaleront de regarder. Les images sont belles et rafraichissantes tandis que le son d'enfer qui blow dans les oreilles rend le plaisir encore plus intense. Les fans noteront certainement le clin d'eoil posthume fait a DJ Makhtar a la fin de la vidéo, un hommage merité pour ce DJ dont l'impact a été considerable pour l'avancement du hiphop Sénégalais.

Quand a la quasi nudité des belles nymphes dans la vidéo, je vous laisse le soin de juger et (peut etre) d'apprecier.

Anyway, puisse que la vidéo est sortie, le single calé dans les radios et télés, l'album suivra certainement.

Of course i'll keep you posted.

La derniere video de Nix - "BLOW"

Mister Aw en tournée

Voila une grande chance pour les Senegalais de Washington DC ou dans les environs de comprendre exactement en quoi consiste le concept de propagand’arts.

Eh oui! l’occasion vous est offerte en suivant en live & direct la tournée de Mister Aw, fondateur et Directeur du label Propagand’arts et grand activiste hip hop de renommée.

Mister Aw, depuis plusieurs années ne cesse de représenter le hip hop sénégalais aux états unis et en Europe, produisant et guidant plusieurs artistes dans le showbiz international. Grand patriote et fervent columniste, Mister Aw a écrit beaucoup de chroniques et fait des conférences sur tout le territoire américain avec des thèmes qui touchent la culture hip hop et urbaine ainsi que la vie des sénégalais dispersés dans le monde.

Mister Aw sera en tournée du16 au 21 avril 08 avec des diffusions du fameux documentaire hiphop et démocratie au Sénégal « Democracy in Dakar » conçu et réalisé par Ben Herson de Nomadic wax. De Foxcroft Boarding school jusqu'a George Mason University, Mister Aw va tourner avec le concept “African Underground”. Les événements seront tous suivi de performances scéniques de plusieurs artistes africains venus de l’Uganda, Tanzanie, Haïti, France et de la Zimbabwe.

Félicitation a toute l’équipe de Propagand’arts et de Nomadic Wax et a Mister Aw qui ne cesse de faire la fierté du Sénégal.

Source: Kingsize.sn

Décès de la mère de Bob Marley

Cedella Booker, la mère de Bob Marley, est décédée à l'âge de 81 ans. Selon un porte-parole de la famille, Jerome Hamilton, l'octogénaire s'est éteinte dans son sommeil au cours de la nuit de mardi à mercredi à son domicile à Miami.

Originaire de la Jamaïque, elle avait épousé à 18 ans Norval Marley, un Britannique de 32 ans son aîné. Leur fils a contribué au rayonnement du reggae dans le monde. Véritable icône internationale de ce genre musical, Bob Marley est mort à Miami d'une tumeur au cerveau en 1981 à l'âge de 36 ans.

«Mme Booker était la matriarche d'un mouvement si puissant que les qualités mystiques de l'héritage musical de Marley restent fortes», a souligné la ministre jamaïcaine de l'Information Olivia Grange.

Après la mort de Norval Marley en 1955, Cedella Booker s'était mariée avec un Américain et s'était installée dans le Delaware. Elle avait écrit deux biographies de son fils et enregistré deux albums, Awake Zion! et Smilin' Island of Song.

Elle laisse deux enfants et plusieurs petits-enfants, dont Ziggy Marley, qui a remporté quatre Grammy Awards avec les Melody Makers.

Source:Propagand'Arts Medias International

Nevralzyk: Doramax et Ethymo, rappeurs de la diapora, veulent se faire un nom au pays

Daromax et Etyhmo, deux jeunes rappeurs de la diaspora sénégalaise vivant à Paris, nourrissent ‘’le grand vœu’’ de se produire au Sénégal pour se faire connaître dans leur pays d’origine, présenté par ailleurs comme la troisième place forte du rap après New-York et Paris.

’Notre grand vœu, c’est de nous produire au Sénégal pour promouvoir notre musique’’, ont confié à l’APS les frères Claude et William, de leurs vrais noms, en mettant en avant la double culture wolof et mandjak dont ils se prévalent.

Les deux jeunes artistes disent espérer que ‘’les Sénégalais se retrouveront dans beaucoup de leurs morceaux’’ qui sont présentés par eux comme le ‘’point de vue d’une génération’’ qui vit en France et d’une ‘’jeunesse de la diaspora qui essaie de les représenter’’.

‘’Il y a beaucoup d’émulation’’ sur la scène sénégalaise du rap, contrairement à celle de la France qui est caractérisée par des tiraillements, selon Daromax et Etyhmo qui parient sur le fait que leur intérêt pour le Sénégal pourra susciter un autre ‘’regard’’ et aboutir à d’autres projets.

Claude, 24 ans, et William 21 ans, se sont intéressés au rap lors d’un voyage effectué en 2000 aux Etats-Unis, précisément à New-York. Mais les deux frères ont vraiment commencé à écrire des textes à partir de 2001. Une expérience qui va accoucher d’un premier album en 2006 : ‘’illegalsen’’, titre qui renvoie en même temps au nom du duo formé par les deux frères.

Pour leur deuxième production, les deux artistes ont été au centre de la production de l’album ‘’Valium 1’’, conçu dans le cadre ‘’Nevralzyk’’, une collaboration artistique marquée par la participation de nombreux autres artistes choisis en fonction de leurs affinités avec le noyau de départ constitué de Claude et William. Composé de 16 titres, ce nouvel album vise un public plus large par la consonance médicale de ses textes, en gardant tout de même un côté revendicatif qui ressortit à un Hip hop fort. De l’humour, des thèmes plus sérieux et même des chansons engagées font la diversité thématique et stylistique de cette production.

‘’Paracethymo’’, ‘’fécondation in ghetto’’, ‘’silicone vallée’’ : autant de titres qui convoquent directement la médecine, comme si les morceaux de l’album sont destinés à soulager des maux précis, diagnostiqués par le rap. Selon Claude, il s’agissait pour eux de rompre avec les habitudes d’un monde musical qui reconduit souvent assez allègrement les mêmes thématiques, au risque de lasser et de paraître souvent assez peu original.

Ce projet, imaginé par les deux frères qui ont en même temps été au centre de la production de l’album, a bénéficié d’un bon retour côté public, puisqu’il cherche aussi à ‘’euthanasier’’ poncifs et clichés qui font trop souvent la marque de fabrique universelle du monde du rap, au Sénégal, en France comme aux Etats-Unis. Mais au risque de se contredire, Claude et son frère ne comptent pas du tout rester dans la même mouvance à l’occasion d’une prochaine production. ‘’On va changer de thématique’’, promet l’aîné du duo Daramax-Ethymo.

Source: Aps

Dread Maxim: Tiken Jah voulait me faire signer un contrat negrier

Le reggaman sénégalais Dread Maxim Amar a longtemps attendu pour répondre à la pique de son compère ivoirien. Ainsi, c’est sans ambages qu’il accuse Tiken Jah Fakoly d’avoir voulu lui faire signer « un contrat digne de la traite négrière ».

En langage moins codé, Didier Maxim Amar Mbengue (son nom à l’état-civil), après un détour chez les siens, au village de Mont Rolland (région de Thiès), estime que Tiken Jah Fakoly voulait profiter de son inexpérience dans le show-biz international pour l’exploiter. « C’est vrai que j’ai été jusqu’à Bamako pour procéder aux derniers réglages du contrat me liant avec Tiken. Mais après mon retour à Dakar, j’ai consulté mon avocat qui m’a fait comprendre que le contrat ne m’arrangeait pas », dit Dread Maxim qui reste convaincu que le reggae man ivoirien voulait l’exploiter.

« Je ne signerai pas un contrat de type négrier », lâche-t-il. Et de souligner qu’il a définitivement tourné cette page. Se prononçant sur ses projets immédiats, Dread Maxim dira qu’il prépare « activement » son best off qui sortira en Dvd, Cd et cassette. Produit qui sera distribué sur le marché national et international.

Source: Ferloo.com

Ngoné, une créatrice de mode au carrefour d’influences universelles

Un atelier situé en plein cœur du onzième arrondissement, l’un des quartiers où se concentrent à Paris les créateurs de mode, notamment ceux de la mode alternative. C’est là, rue Folie Mericourt, que s’est installée il y a bientôt 3 ans, Ngoné, une jeune créatrice d’accessoires de mode d’origine sénégalaise. Au numéro 20 de cette petite rue presque piétonne par endroit, il faut franchir un porche jusqu’au fond d’une cour, et ensuite, monter au deuxième étage d’un immeuble ancien pour enfin accéder à cette véritable caverne d’Ali Baba.

Née à Dakar à l’aube des années 1970, Ngoné débarque à Paris alors qu’elle a tout juste dix-huit ans. Il s’agit pour elle de venir poursuivre ses études. Elle entreprend alors un cycle d’études commerciales à Paris. BTS d’action commerciale en, elle décide de se lancer dans la vie professionnelle et est embauchée comme responsable commerciale au sein d’une société.

Elle nourrit de projet d’avoir des enfants. Et durant son congé maternité, elle commence presque par hasard à fabriquer des colliers de perles pour elle et pour ses copines. De perles en perles, et de fil en aiguille, son entourage la pousse à en faire son métier. Nous sommes alors en 1998, l’année de la coupe du monde en France. Tout doucement, elle se laisse convaincre et, un an plus tard, elle entreprend l’apprentissage des techniques de bijouterie auprès d’artisans à Paris. Elle s’initie notamment à la sculpture sur cire, et à la création de bijoux pour les défilés de haute couture. Sa vocation s’affirme et douze mois plus tard, elle intègre l’Ecole de bijouterie Nicolas Flamel à Paris.

Une création inspirée, loin de l’ethnique et du folklore
Quelques mois après cette formation, elle s’installe définitivement à son compte. Et depuis, le style de cette artiste qui se revendique d’un cosmopolitisme pleinement assumé s’est affirmé. « Je crée des liens entre le bijou et le vêtement. Des bijoux qui habillent la femme, unique, consciente de ses différences et de sa beauté » répète-t-elle sans arrêt, comme un leitmotiv. Mais la caractéristique fondamentale des créations de Ngoné, c’est l’impossibilité de les enfermer dans une aire géographique donnée. Autrement dit, il ne s’agit pas de bijoux dits ethniques, et encore moins d’un quelconque folklore.

En revanche, la plupart des créations sont le fruit d’une sorte de métissage, d’où l’aspect parfois hybride de certains bijoux. C’est probablement ce style intemporel qui a tant plu aux organisateurs de l’émission « Relooking », organisée en mars 2006 sur M6 pour Yta Farrow, et à laquelle Ngoné a participé. En novembre de la même année, elle a créé des bijoux pour le film « Prête-moi ta main », réalisé par Eric Lartigau, avec notamment l’actrice franco-malienne Aïssa Maïga, Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat.

Le symbolisme de certaines parures permet de comprendre que l’artiste puise son inspiration autant dans sa culture casamançaise, que dans l’art traditionnel dogon. Et pour se ressourcer, autant que pour s’imprégner de ce qui se fait de mieux sur le continent, Ngone met un point d’honneur à participer à Gorée Regards sur cours, le festival off du « Dak’Art », la Biennale de l’art africain contemporain qui a lieu tous les deux ans à Dakar depuis 1996. Actuellement, elle se prépare activement à la prochaine édition qui aura lieu du 09 mai au 09 juin prochain. Dans le même temps, elle vient de créer des bijoux sur mesure pour le film « Black », réalisé par Pierre Laffargue.

Source: Afrik.com

Decouverte: Medina Rachel Kone

Passion, ambition et relations... C'est une boule d'energie que nous avons rencontrée!

Votre parcours
Je suis d’origine Sénégalaise, peul et bambara, je suis née en France à Saint Denis. Ma mère était fan de musique et j’ai grandi en écoutant Fela, James Brown, Youssou N’Dour, Barry White, Sheila, Otis Redding et Dorothée… Depuis toute petite déjà, je prenais la parole à tout va! Comique, espiègle, persévérante, curieuse...il semblerait que je n'ai pas trop changé!

Je suis la première rappeuse disque de platine en duo avec Ménélik dans le single "BYE BYE". En quelques chiffres, c'est : + de 500 000 copies en mois, +de 12 semaines dans le top 10 de meilleurs singles… c'est aussi la première fois qu'on entendait une rappeuse sur des médias nationaux et de tous styles. J’ai fais des featurings avec Hamed Daye, Diaz, Madah, Ni putes ni soumises, MJ, Al Paecha… Peu de radios permettaient à de jeunes talents d’exprimer leur rage de dire. Tous les jours Kalengé, Puissant, Shock R et moi donnions la parole à : Alliance Ethnik, Reciprok, Tonton David, China, NTM, K Reen, Stomy Bugsy,et pleins d'anonymes de cette époque. J’étais la seule fille de la bande ! C’était à FREQUENCE PARIS PLURIEL (radio locale).

Ensuite j’ai travaillé pour "C pour de Vrai" présenté par Christine Bravo sur France2. J'ai également fait des Voix off et des micros trottoir à EUROPE 2, j'ai assisté Rémy Caccia (auteur de Caméra café) pour l’émission la « Paillote ». Quand l’émission s’est achevée j’ai eu le plaisir d’assister Jean Yves Lafesse. J’ai été ensuite assistante, chroniqueuse, puis animatrice à RTL 2. Je co-animais le "Réveil des Bronzés" la 6 - 9, avec Fred durant tout l’été.

Durant 4 ans pour les radios nationales, locales, web, producteurs divers, Je chantais, susurrais, jouais la midinette, la fofolle, la vielle grincheuse, la racaille au féminin, la rasta girl, la sexy girl, j’imitais Isabelle Mergot, Amanda Lear, Roseline Bachelot ...

A force de rencontres et d'expériences enrichissantes, j'ai fait un joli tour d’horizon du milieu du disque et des médias. Aujourd'hui, je suis prête pour de nouvelles aventures !

Aujourd’hui, je gère made in medina, c’est ma société de communication. J’ai travaillé par ailleurs sur les albums de Passi, Bisson na Bisso, compilation Ensemble contre le Sida initié par Line Renaud, Isabelle Boulay, Billy Crawford,... (V2 production). Et pour double H production, le label monté par DJ Cut Killer, DJ Abdel et East...le label produisait Fabe,113,hip hop soul party… Chez 3 A télésud, j’ai été consultante et communication et stratégie. Sinon, j’ai une Equivalence LICENCE EN COMMUNICATION de l’Institut et Ressources des Musiques Actuelles obtenus en 1998.

Vos différentes casquettes
Actuellement, je suis animatrice télévision et il m’arrive de faire des voix off (jingles, spots publicitaires…), on me propose régulièrement de présenter des soirées. C’est assez amusant et il y a très peu de femmes africaines dans ce secteur d’activité. J’écris aussi des sketchs et programmes pour les proposer à la radio. Depuis septembre, j’édite le mensuel de bons plans gratuit MOZAIK . Toute l’équipe y présente les bons plans afro.

Vos obstacles dans le métier
Moi. J’estime qu’il faut avoir confiance en soi et relever les manches. Prendre beaucoup de recul, améliorer ce qu’il y a améliorer, s’affirmer quand c’est nécessaire et chercher l’épanouissment.

Quels conseils à donner pour les générations de femmes s’intéressant à une carrière dans les médias?
Dans l’absolu, je donne souvent les mêmes conseils quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle : formez vous ; allez au fond de vos aspirations ; évitez les clichés sur les femmes (aguicheuse, sans cervelle, sans personnalité, ingérable lorsqu’elles sont plusieurs…).

Vous sentez vous femme d’Afrique ou femme du monde?
Je me sens afro européenne. Je porte le nom Koné et en Afrique de l’ouest, le nom de famille féminin fait partie de son identité à vie (malgré le mariage). (rire) Ma couleur de peau ne me quittera jamais alors dire femme du monde ne me colle pas à la peau... Toutefois, par mes parents, j’ai appris beaucoup de la culture Sénégalaise, et mon quotidien fait de moi une citoyenne européenne. J’ai trouvé la réponse à mes questions identitaires en assimilant le meilleur de tout ce que j’ai toujours vécu.

Appartenez-vous à des associations et lesquelles?
Je soutiens plusieurs associations telles que le COREDIA (Comité de Rénovation du village de Diawara), SIRA DOUNDOU (association villageoise sénégalaise), BANLIEUE DU MONDE…

Comment conciliez-vous votre carrière et votre vie de famille?
Je garde ma vie affective privée. Vous savez, dès que l’on devient publique tout change. J’ai œuvré durant 14 ans dans les métiers de la musique et la radio sans encombre et mon entourage à toujours suivi la cadence. C’est tout ! Depuis l’arrivée du téléphone mobile, la vie des gens actifs est devenue plus intense. Bizarrement, plus j’ai de boulot, mieux je pense gérer mon cocon privé.
Je suis plus exigeante dans mes relations pro et personnelles. Puisqu’on ne vit qu’une fois autant vivre bien non ?

Êtes-vous en contact avec d’autres femmes noires dans les médias. Si oui, c’est un réseau formel ou informel?
En fait, je connais pas mal de femmes de médias…elles ont toutes leurs spécificité et ce qui m’intéresse le plus est d’avoir des relations saines et constructives. C’est d’ailleurs ce qui fait que je connais des femmes et des hommes de médias de toutes races et les apprécies plus pour leur qualités humaines puis professionnelles. De Nidhya Palliakkara (d’origine Indienne chez Canal+ et la chaîne météo) à Eugénie Diecky (d’origine gabonaise chez Africa n°1), en passant par Sébastien Cauet (TF1 et Fun radio)…nos routes se croisent nous échangeons avec le sourire et la bonne humeur.

Quels sont vos projets?
Pour cette année, j’aimerais produire des programmes de télévision et faire de la radio car j’ai vraiment aimé le contact avec les auditeurs.

Décrivez votre émission
Africa est une émission passionnante. En 26 minutes, je propose aux téléspectateurs de suivre l’interview d’une personnalité ou d’un artiste ponctué de clips. Les invités sont souvent surpris de voir que l’on peut se lâcher et que je n’ai pas froid aux yeux lorsqu’il s’agit de les recevoir. Sublimer, révéler, développer l’identité d’une personnalité en si peu de temps est un challenge passionnant.

Entre ceux qui veulent du coupé décalé, du n’dombolo ou du m’balax, ceux qui veulent de la musique traditionnelle et ceux qui veulent rire…je pense qu’il y en a pour tous les goûts. TRACE TV a crée le programme il y a plus d’un an et les téléspectateurs sont au rendez-vous. Je tiens à les remercier pour leur soutien et les mails envoyés à africa@trace.tv .

Vivement vendredi prochain à 21h

Contacts: madeinmedina.net

Source: noireaufeminin.com

Sefyu: Senegalo Rustov !!!

Sefyu de son vrai nom Youssef Soukouna, son pseudo est donc son prénom en verlan , Sefyu est un rappeur d'origine sénégalaise résidant à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis ) dans la cité Emmaüs, débarquant dans le milieu du Hip Hop français vers 2002.

Membre du groupe NCC (Natural Court Circuit) et du collectif G-8, il s'est fait connaître du grand public en collaborant avec Rohff sur l'album La Fierté des nôtres. Sa voix et sa personnalité lui permettront de collaborer avec d'autres rappeurs français tels que Rohff, Ritmo ou La K-Bine (pour les albums) mais aussi Passi, Sniper et Daddy Lord C (pour les prestations scéniques).

Francofolies de La Rochelle en 2001
Sefyu n'hésite pas à laisser la parole à des chanteuses de R&B comme dans "Un point c'est tout" sur son nouvel album et composé avec l'aide de Anonymus (Sofiane Drif de Dugny). Zaho, Sana et Mina s'expriment tour à tour pour dénoncer le manque de respect de certains fils qui ne respectent pas leur mère: "tu ne respectes plus ta mere ni ta soeur mais ta meuf avant tout"; "elles sont folles, elles me harcelent ces demoiselles veulent que je fasse leur vaisselle; ici c'est pas à moi de puer des aisselles".

Son titre "Lettre du front" sur l'album de Kenza Farah fut un titre phare de l'année 2007. Le clip sorti début 2008 le révéla au public très nombreux du R'n'B de Kenza Farah. En 2005, il sort son premier cd intitulé « Molotov 4 » et mixé par Kore et Skalp. Le succès est au rendez-vous et Sefyu parvient à se faire une place dans le milieu fermé du rap français. En avril 2006, Sefyu sort son premier album avec 18 titres aux textes combatifs.

Le style particulier de Sefyu se caractérise par sa voix sombre mais surtout par ses expressions caractéristiques: "Crrr!", "Senegalo Ruskov", "Crouille", "Seeeefyu!", "Bollos", "Herrrgh!, "Senegalo Ruskov Molotov", ou "Ruskov Molotov". IL affectionne tout particulièrement le jeu de mots "Zer'efyu", montrant par là qu'il est "Zeref", c'est à dire "venère"!

Une autre de ses caractéristiques est de ne jamais montrer son visage, souvent caché par sa capuche, un masque ou une casquette. Visage qu'il cache par respect pour ceux qui peinent à se faire connaitre et pour prouver que l'on peut faire de la bonne musique tout en restant dans l'ombre, mais aussi car son père refusait de voir son fils rentrer dans le monde du rap, depuis il a gardé cette image de visage masqué.

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.