France: L’immigration a un musée à Paris

C’est dans un contexte de loi sur l’immigration controversée qu’un nouveau musée, consacré à l’histoire de l’immigration en France, ouvre ses portes à Paris. Le lieu n’est pas choisi par hasard.

La Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI) est établie au Palais de la Porte Dorée qui avait accueilli en 1931 l’Exposition coloniale. De l’histoire de l’empire colonial français, la mission du Palais a évolué dans le temps pour devenir le Musée des Arts Africains et Oceaniens.

Il perd ses prérogatives, en juin 2006, au profit du musée des Arts Premiers, au quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris, consacré aux Arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, avant de reprendre vie aujourd’hui sous un nouveau nom de baptême, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Le climat est sensible. Pas d'inauguration officielle. Sans doute une d'ici la fin de l'année. Deux ministres vont tout de même visiter la Cité cette semaine : Christine Albanel, en charge de la Culture et Brice Hortefeux le ministre de l'Immigration dont la venue se prépare dans la plus grande discrétion.

Son entourage craint un accueil musclé composé d'associations de défense des immigrés, hostile à son projet de loi. C'est déjà l'intitulé du ministère de Brice Hortefeux qui avait déclenché une polémique avant l'été. Huit chercheurs avaient démissionné de l'institution pour marquer leur opposition au fait que les termes « immigration » et « identité nationale » soient côté à côte dans l'intitulé de son ministère.

Les mêmes chercheurs se sont à nouveau mobilisés la semaine dernière contre la création d'un nouvel Institut d'études sur l'immigration et l'intégration, créé par le Haut conseil à l'intégration de Blandine Kriegel. L'inauguration de cet institut par Brice Hortefeux était prévue pour lundi dernier mais elle a été annulée.Drôle d'ambiance donc pour l'ouverture de ce musée qui vise à rassembler plutôt qu'à diviser. Mais Jacques Toubon, le président, se veut rassurant : « nous allons faire la démonstration que la Cité répond à un besoin, les falbalas viendront ensuite ».

Source: Rfi.fr

1 commentaire:

KHALIL a dit…

C'est vrai que El Hadj Diouf est un grand joueur. Il a beaucoup contribué à l'avancement du foot Sénégalais et nous lui remercions beaucoup. Cependant il n'en demeure pas indispensable. Quand on dit "équipe", on fait référence à un groupe. Si El Hadj seulement constituait cette équipe nous ne serions pas en coupe du monde. Dans tous les domaines de la vie ya des hauts et des bas. Si la fédération accuse aujourd'hui des retards de paiement pour les primes, cela ne doit pas constituer une raison pour que les "Navigateurs" abandonnent le navire. Aussi si l'équipe ne parvient pas à battre quelques équipes dont on devrait cartonner, cela est dû à l'absence (pour cause de blessure) de quelques joueurs clés comme Henry Camara ou Niang dans ces matchs. Nous sommes aujourd'hui à un stade où tout citoyen Sénégalais doit privilégier les valeurs citoyennes sur les valeurs matérielles ou financières. Ya beaucoup de problémes dans ce pays, mais si les citoyens de renommée internationale comme les professionnels du sport, de la musique, du commerce, en bref de tous les domaines, prenaient en main ces inombrables problèmes sans se soucier de l'Etat, le pays serait beaucoup moins en retard actuellement. El Hadj, Henry, Niang etc sont tous de grands joueurs, mais n'en demeure pas moins remplaçables.

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