Reprise officielle de Ndèye Guèye et les Gazelles : «Noppil» à l'affiche !

Après la tumultueuse affaire «Gùddi Town» , la désormais star de la danse, Ndèye Guèye, a redémarré sa carrière jusqu'ici en stand-by. Ainsi, elle a repris ses répétitions avec son groupe «Les Gazelles», en même temps que plusieurs tournages de clips musicaux. Nous l'avons suivie pour vous pendant un après-midi de répétition…Pas tout à fait comme les autres.

Le quartier «Fiic-Miic» de Guédjawaye est quasiment désert, sous un soleil d'été. Il est 15h, une heure de répit. La maison familiale de Ndèye Guèye est tout aussi calme…Ou presque. Juste à l'entrée, un groupe de femmes et leurs enfants, autour d'un fourneau sur lequel le thé est mijoté, conversent tranquillement. On nous apprend que l'artiste est dans sa chambre. En train de se préparer pour se rendre à sa répétition.

Le temps d'échanger quelques amabilités avec sa maman et ses frères et sœurs, elle surgit dans la cour. Sourire aux lèvres, vêtue d'un petit haut et d'un cuissard en soie noir, sandales aux pieds, elle paraît radieuse. C'est au salon qu'elle nous recevra, le temps de prendre son thé quotidien. Ce fut aussi l'occasion de faire un petit tour dans les coulisses de l'affaire «Gùddi Town».

Ceux qui sont allés la voir, qui l'ont soutenue, qui l'ont défendue, mais aussi ceux qui voulaient coûte que coûte la descendre. Une confession est lâchée dans la discussion : «Vous savez, il y a des gens très haut placés, qui n'ont pas cessé de demander que l'on m'écroue pour au moins 6 mois». Les « trois normaux » dégustés, Ndèye troque son ensemble noir contre un blue-jean et un t-shirt à rayures noir et blanc. Direction, la salle du foyer des jeunes de Hamo 4. À peine sommes-nous arrivées au point de retrouvailles des danseurs, que les enfants reconnaissent leur danseuse bien aimée, et c'est l'euphorie totale ! Bientôt, les cris d'hystérie fusent de partout, et le nom de la chef de file des Gazelles, scandé, attire la foule autour de la salle de fête du foyer.

Comme clouée par cette marque de tendresse, elle reste un moment dans cette ambiance bon enfant, avant de pénétrer dans l'enceinte où la répétition a déjà démarré avec «Les Gazous», transfuges de l'ex-groupe «Ñi-Ñaaxèñ de Guédjawaye». Discrètement, elle se rend à l'arrière-boutique, pour se changer une fois de plus, après un bref « salut les gars !» et quelques signes, sûrement pour ne pas stopper la répétition. Une poignée de minutes plus tard, la revoilà, cette fois-ci, en tenue de guerre : pantalon de jooging, petit haut marron, et sur les hanches, un foulard noir est attaché. Elle fait le tour de la salle, scrute un à un les danseurs, avant de se fondre dans le groupe pour une chorégraphie bien élaborée. Les minutes passent la répétition bat son plein dans un sérieux que plus d'un n'aurait pas soupçonné.

Quelque 1h plus tard, c'est la pause. Les «Gazous » vont souffler, tandis que leur leader, interpellée à gauche et à droite par la foule, se montre très disponible pour ses fans. Et là aussi, ce sont des marques de soutien, des témoignages sympathie.

Pause-café et révélations
De jeunes enfants attirent notre attention par la lucidité de leurs discours. L'un d'eux lance « Ndèye, ce qui t'est arrivé est le fait du destin mais malgré tout, tu restes une grande dame ! » Tandis qu'un autre lui rétorque : «Moi, je sais que c'est un coup monté, et rien d'autre !». Une dame d'âge mûr, s'approche et questionne sur ce qui se passe, avant de lancer qu'elle a aussi un témoignage à faire. Et c'est parti pour le récit d'un geste de grandeur que la star de la danse a fait dans une cérémonie funèbre.

Avant de formuler des voeux de réussite. Après ce deuxième bain de foule, elle s'est décidée à répondre aux questions de vos serviteurs. Et l'info est lancée: «Nous sommes en train de répéter une nouvelle danse intitulée: «Noppil !» (tais-toi !). Sur notre demande, le groupe reprend la danse. Avant que la meneuse ne soutienne que c'est «Penda Keïta (Les Gazelles) qui a créé cette danse».

Elle explique que c'est une danse qui s'explique aisément, à travers la chorégraphie. L'opportunité est saisie par Ndèye Guèye pour s'épancher sur la solidarité et l'esprit de groupe qui règnent en leur sein. Mais aussi pour expliquer l'absence de ses deux collègues, Penda Keïta et Aïda Dada. «Elles ont mal aux pieds à cause du tournage qu'on a fait hier. Vous savez, on a dansé pieds nus sur la chaussée pendant des heures, sous le soleil. C'est pourquoi nos orteils sont endoloris». En effet, les tournages de clips musicaux se succèdent depuis sa libération, nous confie l'artiste. Et ce n'est pas tout ; parce qu'elle affirme que le meilleur est à venir. «Que tout le monde se prépare et fasse place nette aux Gazelles, qui reviennent en force, avec de nouvelles choses».

L'info' est lancée sans détour : «Nous, nous n'allons pas chanter. C'est sûr, mais on va vous créer de très belles choses très originales ! Vous allez voir !» Même si elle a fait sa première sortie avec la première soirée de Salam Diallo après la Korité, la star de «Gùddi Town» jure qu'elle ne participera plus à une soirée sénégalaise. «Les soirées, c'est fini! Je vais me consacrer à ma carrière et à ma famille. Si vous voyez Ndèye Guèye dans une soirée, c'est celle de Salam, Pape Diouf ou Youssou Ndour, mon père «Teuss» ! Le come back est signé Ndèye Guèye dans tous ses états ! «Que reste t-il alors ?» Faire place nette aux Gazelles…

Source: L'Observateur

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