Didier Awadi pour la réciprocité dans les relations afroeuropéennes

L’artiste Sénégalais Didier Awadi, 39 ans, a affirmé jeudi à Niamey, que «quand l’Europe aura effectivement entrepris de faire le nettoyage chez elle, il nous faudra, nous aussi, virer tous leurs citoyens en situation irrégulière de chez nous».

Le rappeur sénégalais qui a accordé un entretien à APA, au moment ou les 27 pays européens mettent la dernière main sur leur «pacte commun sur l’immigration» en vue de son adoption définitive en octobre prochain, constate avec amertume, que l’Europe d’aujourd’hui, «refuse en fait, à l’Africain, du fait de sa seule pauvreté présumée, le droit de voyager dans des conditions normales. Ce qui reste aux jeunes africains, c’est la mer et la clandestinité».

«Ils poussent l’audace jusqu’à mettre des bateaux étrangers sur nos côtes pour nous empêcher de bouger. Si on tournait la situation à l’envers, avec des Africains qui empêcheraient par exemple, à des Espagnols de venir en Afrique, on crierait tout de suite au racisme. Je pense qu’il y a une vraie négrophobie ambiante, qu’il faut oser la dénoncer», déclare Awadi.

«Je soutiens que chaque Africain a le droit de voyager. On a le devoir de l’accueillir partout parce que nous, nous avons accueilli tout le monde. Il faut d’abord dénoncer ce projet d’emmurement qui ne dit pas son nom", a-t-il ajouté.

Il faut ensuite appliquer la réciprocité ; c’est à dire virer tous les irréguliers, leur imposer des tests ADN, le test du Sida, le visa biométrique... Et aussi, une fiche de police qui renseigne sur ce que certains d’entre eux font exactement en Afrique. Depuis les casinos des quartiers pauvres, jusqu’aux filières de traffic d’or, de diamant, de pédophilie, de production, de transit ou d’écoulement de la drogue….»

«S’ils nous y contraignent et une fois qu’on aura chassé de chez nous tous ceux qui nous pillent, il y aura davantage de richesses et les candidats à l’émigration vont rester. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut négocier sur ces questions. On ne négocie pas, il faut plutôt de la fermeté».

Suicide ou emigration par la mer
Awadi qui est Niamey dans le cadre d’un atelier d’encadrement de jeunes rappeurs, estime que «les Africains prennent la mer aujourd’hui, parce qu’ils sont appauvris et désespérés. Aujourd’hui, ce sont justement ces gens qui nous appauvrissent qui ne veulent pas qu’on aille chez eux. Il y a tout un système qui est en marche pour nous appauvrir, piller nos ressources et richesses ainsi que nos matières premières. Le paradoxe inacceptable, c’est que ces mêmes pilleurs ne veulent pas que les gens qu’ils ont appauvris viennent chez eux. C’est une hypocrisie internationale à laquelle il faudra mettre un terme ou alors en tirer toutes les conséquences» .

Gouvernement federal et Etats unis d'Afrique
Quant au gouvernement fédéral des Etats-Unis d’Afrique le pionnier du rap africain estime qu’il faut «commencer avec les Etats qui y croient. Un gouvernement continental, c’est une urgence, ce n’est pas un luxe et il faut qu’on y arrive très rapidement. S’il y a 5 pays qui y croient il faut aller avec ce nombre et après, les autres vont suivre. L’Europe s’est construite comme cela, les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas eu tous leurs Etats en même temps, de même que l’URSS. C’est comme cela que ça marche, on n’a pas à attendre l’unanimité sur un projet d’une telle envergure, tout le monde n’a pas le même regard par rapports à l’histoire et à sa dimension».

Envolée des prix du petrole et cherete de la vie
Didier Awadi a affirmé que la hausse combinée des prix du pétrole et des denrées de base constitue «une leçon» donnée aux Africains par l’histoire pour «accélérer le processus de re-possession» de leurs richesses.

Selon lui il faut tendre vers le développement des idées «révolutionnaires» et le retour à la terre ainsi qu’une redistribution et une bonne exploitation des richesses africaines pour résister à l’envolée des prix des denrées de grande consommation sur le continent.

«Nous devons nous efforcer beaucoup plus pour arriver à l’autosuffisance alimentaire» a soutenu le rappeur sénégalais. «L’augmentation du prix du pétrole prouve l’échec de ces politiques coloniales, capitalistes et occidentales. Maintenant, il faut véhiculer des idées révolutionnaires, de retour à la terre, de redistribution des richesses, de bonne exploitation des richesses que la nature nous a données. Par nous mêmes et pour nous-mêmes, qu’on arrête la consommation étrangère, mais qu’on consomme ce que nous produisons. Nous devons nous efforcer beaucoup plus pour arriver à l’autosuffisance alimentaire. La hausse combinée des prix des denrées est une leçon que l’histoire nous a donnée et je pense que cela va accélérer le processus de re-possession de nos richesses que sont l’agriculture, la pêche etc. Je pense qu’il faut mettre plus d’effort dans ces secteurs pour arriver à l’autosuffisance alimentaire».

Coupe du monde 2010
« J’espère que les équipes africaines ne seront pas simplement un alibi dans le cadre du Mondial 2010. On pourra enfin avoir une équipe africaine, championne du monde, je pense que c’est possible. Nos africains brillent partout » a conclu Dier Awadi, précurseur du rap africain avec son groupe «Positive Black soul » à la fin des années 80.

Source: Apanews

Decouvrez Aida Coulibaly, la femme de Youssou Ndour

Derrière tout grand homme, il ya une grande dame a-t-on coutume de dire, mais, pour le coup l’adage est démenti. Parce que Aida n’est pas derrière You. Elle est avec et aux cotés de You.

 Femme dotée d’une forte personnalité, au caractère bien trempé et d’une fine intelligence, cette juriste de formation supplée son mari dans tous ses combats sur le champ social. Présente au G8, au TICAD, aux Nations Unies, à la Banque Mondiale, à la Fondation Chirac, etc. elle se fait fort d’épauler le « le roi du mbalax » dans ses activités humanitaires.

Son leitmotiv : la concrétisation des idéaux sociaux de son époux. Avec une touche de finesse et de grâce, cette charmante dame irradie l’entourage et la vie de You. Avec discrétion et tact, Aida Coulibaly, loin des lampions, s’attaque au difficile et délicat front social. Son « truc » comme elle dit, c’est les enfants. Elle a une ambition pour tous les enfants, mais surtout, les plus défavorisés. Ces enfants, dit-elle, sur qui s’exerce une violence insidieuse et qui sont sans défense. Elle entend dès lors, dans ses actions, s’ériger en protectrice de ces chérubins qui ont eu, selon madame Ndour, pour seul d’être nés pauvres et/ou orphelins.

La douce moitié de You compte faire profiter à ses actions au delà des enfants, à tous ceux que la vie a laissé sur le carreau. C’est pour donner un début de solution à ces fléaux des temps modernes, après une demande insistante de You et de son entourage, qu’elle s’est résolue à présider depuis le 02 Mai 2008 aux destinées de la Fondation Youssou Ndour. Il faut au passage rappeler que l’objet de la fondation Youssou Ndour part d’une conviction profonde de la star : « je veux, avec ma musique, rompre le silence des enfants qui souffrent en contribuant au renforcement des capacités des familles et des communautés ». Cette phrase à elle seule, résume la pensée de Youssou sur les motifs et les fondements de son action sur le plan social. C’est cela qui balise le fil d’airain de l’engagement de Aida. D’ailleurs, cette dernière explique qu’elle ne saurait faire l’économie de ses efforts pour atteindre ce but.

Lorsqu’on l’approche de prés, Aida envoûte, tant elle est d’un commerce facile. Sa formation de juriste et son diplôme en communication, ont certainement pour beaucoup contribué à cette posture cartésienne et structurée qu’elle a dans sa manière d’expliquer les motifs de son engagement. Cela rejaillit sur l’enchainement de ses idées, la rigueur et la méthode qui sont sa marque déposée.

Cette femme, sénégalaise jusqu’au bout des ongles, née à Pikine, issue d’une grande famille dont la mère est un grand médecin qui pratique depuis 35 au Sénégal, est aux antipodes de la « charpie » acariâtre que dépeint une certaine presse. Elle dit avoir une affection toute particulière pour sa belle mère avec qui elle entretient de longues conversations en Wolof. Elle adore la musique, le contraire aurait surpris, mais, sa chanson préférée, paradoxalement, n’est pas présente dans le répertoire de l’homme de sa vie qu’elle appelle tendrement YOUSS. Son morceau fétiche, c’est Folon de Salif Keita.

Oui, Aïda aime sortir aussi en boîte de nuit avec son mari. Elle aime les plats sénégalais et a un penchant prononcé pour le Soupe Kandja et le dibi. Elle est une adepte de la belote, comme You d’ailleurs, mais ne fait jamais équipe avec son mari. Et c’est pendant des heures que ces adversaires d’une partie de cartes se livrent des duels épiques. Pour la petite histoire, Youss perd très souvent…

Passionnée de pêche, Aïda est une touche-à-tout. Elle s’intéresse à la culture, de la musique classique à la comédie ou à la peinture. Elle adore aussi la comédie sénégalaise et raffole de Sanekh, Kouthia, Badou meune leep,..

Aida est très franche et directe, disant crûment et sans ambages ce qu’elle pense. Mais le défaut de cette qualité c’est qu’elle ne fait pas de compromis, ce qui peut parfois, heurter dans un pays où le MASLA est un sport national.

Source: African Global News

Cécile Sagna, la miss Dakar qui rêve d’une couronne nationale

Jeune et belle, Cécile Sagna qui a été sacrée miss Dakar vendredi dernier donne l’impression d’avoir l’avenir pour elle. Un destin qu’elle veut dompter pour lui signifier une ligne directrice, de la même manière qu’elle a régné sur les 11 autres filles qui lui disputaient la couronne de la plus belle des Dakaroises.

Ainsi, sitôt franchi ce premier obstacle, Cécile se voit déjà en miss Sénégal, un sacre qui devrait lui permettre de matérialiser un rêve nourri depuis la tendre enfance.

’’Pour moi ce sera une grande chose, un succès. C’est très important pour moi de gagner la couronne et j’espère bien l’avoir, cette couronne’’ de miss Sénégal, a confié à lundi l’APS la jeune fille, 20 ans et élève en classe de seconde scientifique au lycée Blaise Diagne de Dakar.

’’J’ai longtemps rêvé d’être miss Sénégal, depuis toute petite et je trouve que j’ai toutes les qualités’’ pour l’être, afin de ‘’représenter mon pays’’ et mettre en exergue ‘’l’élégance’’’ des femmes sénégalaises lâche-t-elle sur un ton décidé. Rien de plus, rien de moins.

Ne pas être élue miss Sénégal serait synonyme d’une ‘’grande tristesse’’ pour Cécile, mais beau joueuse, elle concède cependant : ‘’si on perd, on doit accepter que celui qui a gagné a quelque chose de plus qu’on n’a pas’’. Elle est lucide, la belle !

En attendant, Cécile continue de se préparer pour le concours national avec le même préparateur dont les ‘’trucs et astuces’’ l’ont conduit à bien se tenir en scène et à triompher de ses autres concurrentes de la région de Dakar.

Pour la compétition nationale, souligne-t-elle, ‘’je fais comme d’habitude. L’essentiel, c’est que je me dis que je vais retrouver des filles qui, elles aussi, ont été élues comme moi’’ pour représenter les couleurs de leurs différentes régions d’origine.

Au-delà de l’impact psychologique induit par son couronnement comme la beauté de la capitale, Cécile Sagna se dit ‘’confiante’’ pour la suite de la compétition, puisqu’elle a été candidate l’année dernière. ‘‘Je suis donc un peu habituée’’, a relevé la jeune fille qui fut miss lors des ‘’Oscars des vacances’’ 2005, pour le compte de l’ASC ‘’Farafina’’, du nom d’un quartier de Dakar.

Si ’’tout le monde lui répète’’ depuis sa plus tendre enfance qu’elle est faite pour le mannequinat, Cécile en revanche voit son avenir loin des podiums, des crépitements des flashs de photographes et des paillettes. Elle se représente en médecin ou chef d’entreprise. Ce sera dans quelques années, une fois passée sa tendre adolescence.

Le rêve nourri par miss Dakar de se voir un jour en ‘’blouse blanche’’ et d’évoluer dans le monde médical lui vient, a-t-elle confié, de son expérience traumatisante du paludisme qui l’attaquait ‘’chaque année’’ et d’une sensibilité aiguë qu’elle nourrit par rapport aux ravages du SIDA sur le continent.

’’Il y a beaucoup de jeunes qui sont victimes du SIDA, mais si on les sensibilisait davantage, je crois que le taux de mortalité de la maladie va diminuer’’, fait observer la jeune fille dont l’ambition de devenir médecin se justifie ainsi par un désir de mettre fin à la souffrance des autres.

’’Médecin, tout au plus chef d’entreprise’’, précise Cécile Sagna dont la vocation est née de l’observation d’une voisine qui la fascine par son vécu et ses qualités de manager.

Source: APS

Fou Malade et Mokobé en choeur : 'Les rappeurs français ne sont pas solidaires avec l'Afrique'

Le Français Mokobé et le Sénégalais Fou Malade racontent l’Afrique vue d’ici et de là-bas, égratignant les stars du genre.

Le premier est né en 1974 à Guédiawaye, en banlieue de Dakar. Le second est né en 1976 à Saint-Maurice, en banlieue de Paris. Fou Malade et Mokobé rappent aujourd’hui ensemble. Sur deux morceaux. Un sur chacun de leurs nouveaux albums respectifs. "On va tout dire", pour le rappeur sénégalais ; "Mon Afrique", pour le rappeur français.

Deux titres qui résument leurs parcours. Leurs discours. Les deux artistes ont pris le micro parce qu’ils avaient "des choses à dire". Sur la banlieue et l’Afrique, évidemment. Fou Malade vient souvent en France, mais entend rester vivre sur son continent, dans son pays, où il est incontestablement le rappeur numéro un. Mokobé, coauteur de "Tonton du bled" avec le 113, y revient souvent dans son bled, ses bleds au Mali, au Sénégal et en Mauritanie, pays de ses parents.

Leurs racines, leurs vécus, leurs coups de gueule et leurs coups de coeur, ils les ont mis en mots et en musique. Fou Malade au côté de son musicien de grand frère. Mokobé avec son groupe d’alors, la Mafia K’1 Fry. Le succès des deux rappeurs a fait d’eux des observateurs privilégiés des relations entre artistes africains et français.

"Il y a plein de rappeurs français qui te disent ’le bled, le bled, le bled’..."
Les derniers se revendiquent souvent des terres des premiers. Mais se revendiquent seulement, déplore Fou Malade. "Il ne faut pas s’inscrire en porte-à-faux avec son discours", implore-t-il, lassé de ces rappeurs français qui disent représenter "le bas peuple" alors qu’ils vont jusqu’à refuser de rencontrer leurs homologues africains lorsqu’ils se déplacent sur les terres de leurs ancêtres :

"Il y a plein de rappeurs français qui te disent ’le bled, le bled, le bled... Nous sommes Africains, nous sommes fiers’. [...] Mais est-ce que ces gens-là pensent au bled [lorsqu’ils] s’achètent des Lamborghini, des Porsche Cayenne ?

Mokobé ne peut qu’acquiescer. Lui qui souhaiterait, à l’inverse, que les Français "tendent la main" aux Africains, à ses "frères". Surtout pas pour "leur écrire leurs textes" ou "leur donner des instrus", mais pour "qu’il y ait un vrai partenariat". (Voir la vidéo)

Le manque de collaboration entre protagonistes des deux continents ne sont, à les entendre, que le reflet de leurs sociétés. Des sociétés guidées, intoxiquées par les médias. Comme les banlieues françaises, l’Afrique souffre d’une couverture déplorable. Le positif est caché, le négatif exacerbé. Alors, ceux qui squattent le devant de la scène suivent, imitent, et donnent une vision pas moins déformée de la réalité.

"L’Afrique souffre, mais elle bouge aussi. C’est important de le préciser."
"Qui détient l’information détient le pouvoir." Fou Malade le sait et veut enrayer les biais qui faussent cette information. "Mantes-la-Jolie, c’est une Afrique intérieure." Traduction : certes, il y a des peines, mais il y aussi des joies. Il faut les montrer. Mokobé en a conscience de longue date pour son quartier d’Ivry-sur-Seine, depuis moins longtemps pour l’Afrique :

"L’Afrique souffre, mais l’Afrique, elle bouge aussi. Elle est dynamique, elle rigole, elle vit, c’est important de le préciser. [...] Moi, j’ai par exemple des amis qui sont retournés définitivement en Afrique, pour aller vivre là-bas, pour monter une entreprise, et ça c’est important. On nous parle que des gens qui font tout pour venir en France, parce que pour eux la France c’est l’eldorado." (Voir la vidéo)

Oui, il s’agit d’un discours politique. Pas de la politique politicienne menée par des hommes politiques qu’ils exècrent. Malal Almamy Talla et Mokobé Traoré, de leurs vrais noms, l’assument : pour eux, point de salut chez les dirigeants actuels. Qu’ils soient français, américains ou africains, précise bien le rappeur du 113 :

"Un chef d’Etat, c’est quelqu’un qui a le pouvoir dans les mains, qui dirige tout un peuple, toute une Nation. Son rôle à lui, il est de faire en sorte qu’on puisse avoir une vie meilleure. C’est pas de détourner des fonds, de détourner l’argent du peuple, de plonger le peuple dans la famine, dans la misère, de le pousser jusqu’à la mort. Et c’est ce qui se passe actuellement."

Ne pas oublier le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy
Il ne pouvait pas échapper à leur viseur, George Bush en prend pour son grade de président américain. "C’est un génocide ce mec !" Pour qui a des origines africaines, comme Mokobé, le terme a un poids, même si le sens n’est pas toujours respecté. "Et malheureusement, Sarkozy est le premier fan de George Bush", lui emboîte le pas Fou Malade, qui n’a pas oublié le discours de Dakar du chef de l’Etat français :

"Il a dit ’il est temps que l’Afrique rentre dans l’Histoire’. Un peuple qui n’est pas rentré dans l’Histoire, c’est un peuple sans esprit. Et un peuple sans esprit, c’est un peuple animal."

Source: Ferloo

Ibou NDOYE, artiste peintre, installé aux USA : : un prophète loin de chez lui

Loin, très loin de la terre de ses ancêtres, Ibou Ndoye fait la fierté des Sénégalais établis aux Etats-Unis. Sorti de l’école des beaux-arts il y a bien des années, le Lébou de Ndakaru monnaye son talent aux Usa où ses expositions sont aussi célèbres que le marché hebdomadaire. À Cincinnati, dans l’Etat de L’Ohio, il n’est point besoin d’adresse pour le voir. Devenu le portraitiste préféré du maire de Cincinnati, l’artiste, chanteur et guitariste à ses heures perdues, nourrit, un rêve intime, celui de mettre son génie et son talent au service du Sénégal.

Dans la société des artistes, il est un dieu. C’est que Ibou Ndoye est loin d’être un amateur. Comme un bon voyageur, il s’est levé tôt pour ménager sa monture. Né à Thiès en 1958, il a vite montré son penchant pour le beau. Le voilà très jeune en 1980 à l’école nationale des Beaux-Arts de Dakar. Il fit de la peinture une religion. Avec son talent déjà latent qui balbutiait, il en sort artiste peintre, portraitiste, muraliste, musicien en même temps. À sa sortie en 1984, il part à l’aventure en France. À Paris, il passe dix années difficiles, sans ouverture, car selon lui «le Blanc encourage toujours le Noir dans la médiocrité, et l’ignore quand il lui présente des merveilles». Son étoile ne s’étant pas levée au bord de la Seine, il prend son mal en patience et se rend en 1997 aux Etats-Unis, à New York où il côtoie le célèbre portraitiste New-Yorkais, John Howard Sanden. Qui, émerveillé par ses portraits, lui demande si c’était des photos.

«J’ai aussi intégré pendant quelques mois, la célèbre “World Famous Art Student league school” de New-York (Ecole de renommée mondiale de la ligue d’étudiants d’art)». En 1998, il quitte New-York pour Cincinnati dans l’Ohio. Là-bas, il est membre de “Art Consortium of Cincinnati” (association des artistes plasticiens). «J’ai fait pas mal d’expositions, dont la plus récente est en cours en ce moment au musée de Cincinnati», révèle-t-il. Ses bonnes relations avec le maire de Cincinnati sont un secret de polichinelle. Ce dernier voue un respect inestimable à l’artiste. Souvent d’ailleurs, il lui demande de lui faire son portrait.

Aux Etats-Unis, Ibou vit paisiblement depuis une décennie de son art. Marié et père de deux enfants, une fille et un garçon. Il est peu connu au pays, mais son œuvre y est remarquable dans la communauté sénégalaise. À son actif, le célèbre tableau montrant le fondateur du Mouridisme, en déportation, prier sur l’Océan. Ce tableau mythique a fait couler beaucoup d’encre. Mais son concepteur en sera floué. D’ailleurs, les présumés faussaires de ce tableau ont un dossier pendant en justice.

Toutefois, il continue ses créations. «Quand je peins un tableau, je pars toujours du même processus qui est de trouver d’abord un sujet intéressant et significatif, ou une histoire, pour ensuite les développer et les relater sur toile». En effet, Ibou comme l’appellent affectueusement ses amis, pense que l’artiste doit être capable d’expliquer clairement son oeuvre sans «tâtonnement ni hésitation». Pour peindre alors, il faut de l’inspiration, mais aussi du savoir. «Je sais que je ne pourrai jamais faire un abstrait avec de belles couleurs pour ensuite l’intituler “les doux rêves de ma grand-mère”. L’observateur pourrait bien me poser la question de savoir qu’est-ce qui représente grand-mère et qu’est ce qui représente les doux rêves». C’est dans la peinture que son engagement se fait le plus ressentir. «Côté peinture, je persiste toujours à ce que chacune de mes oeuvres soit une plaidoirie, ait un sens éducationnel ou historique et toujours à l’appui, un petit texte d’explication pour mieux faciliter la compréhension».

Le temps de la renommée : une moisson de prix
Son arrivée aux Usa lui a ouvert les portes du succès. Il décroche son premier prix en 1998 à Cincinnati. En effet, le Cincinnati Art Consortium” (Association des artistes plasticiens) dont il est membre, organise annuellement une exposition collective et compétitive qui regroupe beaucoup d’artistes venus de trois villes de l’Ohio : Columbus, Cincinnati et Cleaveland, dans le but de designer l’artiste de l’année. Alors qu’il venait d’y adhérer, il décroche le premier prix. Ensuite, un deuxième prix en 2006, “Spécial Recognition Merit Award” (récompense de mérite spécial reconnaissance), qui lui a été attribué par la célèbre “Upstream People Gallery”,qui est une galerie basée à Omaha dans le Nebraska, et qui organise chaque année sur l’Internet des expositions d’art international.

Prés de 600 artistes des quatre coins du monde participent à l’exposition, 48 sont présélectionnés mais seuls 24 sont retenus, pour recevoir le même prix. Il décrochera un autre prix en 2006. «Le troisième prix m’a vraiment surpris, “Who’s who in Black Cincinnati” (Qui est qui dans la communauté noire de Cincinnati). “Who’s who publishing” est le plus grand éditeur annuel visant les Africain-Americains influents et riches. Ainsi chaque année, chaque Etat parmi les 51, publie son propre “Who’s who”. Depuis 2005, il est membre du CALPAMS” (California Public Art and Mural Society), la plus influente association Californienne d’artistes peintres muralistes, dont le célèbre muraliste Californien John Pugh. Elle compte pour l’instant un total de 19 artistes professionnels en majorité californiens, Argentins, Ukrainiens et moi-même.

Le rêve d’un retour prodigieux
Dix années passées loin du Sénégal, l’artiste vit un dilemme cornélien. Autant son cœur penche pour le retour, autant l’inquiétude de sa future insertion le hante. Mais Ibou Ndoye reste aujourd’hui un as de l’art aux Usa, un ambassadeur du Sénégal. Même s’il refuse de se définir comme quelqu’un de riche, il reste constant que sa santé financière est bonne. Toutefois, avec sa famille, son souhait le plus ardent demeure de rentrer au bercail. «Présentement, mon seul souhait est de rentrer définitivement au pays et faire profiter mon art à mon peuple.

"J’ai réalisé une fresque à New York, d’autres à Cincinnati, pourquoi pas au pays. Vous savez, en ce moment ici aux Etats-Unis, pour embellir le paysage urbain, les communes et les mairies font beaucoup appel aux artistes peintres pour des réalisations de fresques dont les thèmes, généralement, sont en rapport avec l’histoire de l’Amérique, ce que je rêve de faire au Sénégal. J’aimerais bien aussi immortaliser par des portraits Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade,et d’autres personnalités importantes qui ont marqué l’histoire du Sénégal». Quelle noble ambition.

Source: L'As

Propagand'Arts, Rakaju entertainement & Canabasse foutent le feu au K Club

Une soirée qui a répondu aux attentes du public, venu nombreux admirer le King du DK South, Bass da Boss aka Canabasse accompagné de son acolyte 9.2 et de ses danseurs.

Ces moments forts resteront gravés dans la mémoire du hiphop sénégalais. En effet, on pouvait noter la présence de grandes figures du Showbiz et du Rap Galsène, tandis que le maître de cérémonie Basse Da Boss nous a confirmé tout le bien que l'on pensait de lui.

Il est 00:3O, les premiers clients commencent à débarquer dans le somptueux décor du K-CLUB. Dj Rakim est aux platines et la soirée commence timidement. Les membres de Propagand'Arts et de Rakaju s'activent pour les derniers réglages pour s'assurer que tout est en place.

Dans cette ambiance relax, les gens viennent par groupes de 3 ou 5. L'atmosphère devient hard avec Dj Rakim qui enchaîne des tubes Dirty South pour chauffer la piste remplie de B-boys et de Shawties. Les Guest aussi débarquent, ce sont : Ceptik (Still), Nix, Xuman, Dioum-B (Dabrains), Illégalsen, Nubian Mady, Simon (Bissbi Clan), Gaston, H2N NABI etc... sans pour autant oublier la star du foot sénégalais, El Hadj Diouf himself qui fait son apparition vers 3 heures.

Le spectacle débute à 4 heures avec un Canabasse qui étale son savoir faire. Juste après sa prestation, pour une histoire de Freestyle, une altercation entre Basse, King Kong et Diouf, vient mettre du piment à cette soirée déjà riche en rebondissements mettant la boîte en sens dessus dessous. Finalement, après discussion, les esprits se calment et tout rentre dans l'ordre.

A vous qui avez raté la première partie de cette tournée, Propagand'Arts vous donne rendez-vous Jeudi prochain !!!! Meme endroit, meme heure.

FATIMATA DIALLO MISS MATAM 2008 : Une beauté controversée

La septième édition de miss Matam s'est tenue le week-end dernier. C'est une charmante fille aux origines Peul, Fatimata Diallo, qui est sortie gagnante de l'épreuve.

Cinq candidates étaient en lice. Elles ont défilé devant le jury, en faisant étalage de leurs atouts physique et intellectuel. Le troisième passage, en tenue de ville, a été le plus difficile pour certaines qui devaient à la fois se présenter et répondre correctement aux questions de culture générale. Après la prestation des concurrentes, le jury s'est retiré pour choisir la plus belle fille de Matam. La concertation n'a pas duré plus de dix minutes. Fatimata Diallo, 22 ans, étudiante en gestion à l'université de Dakar a ravi les suffrages. Aminata Sy, candidate de Ourossogui, est la première dauphine. Vient ensuite Fatimata Pène, la représentante de Ranérou Ferlo.

Miss Matam a reçu un lot de cadeaux et une enveloppe d'un montant total de 150 mille francs et d'autres récompenses offertes par le Conseil régional de Matam. Fatimata Diallo, devra représenter sa région au concours de miss Sénégal 2008, prévue à Dakar au mois d'août.

Seulement ce couronnement suscite beaucoup de commentaires à Matam. Car Fatimata Diallo est certes très belle, mais son visage n'est pas familier des Matamois. Mais si son élection suscite tant de controverses, c'est surtout parce qu'elle n'a pas participé au concours de présélection des candidates, organisé par le Conseil régional de Matam.

Source: Xibaar

"Facon", le nouvel album de Titi

Après quatre ans d’absence, la voilà qui revient en force. Ndèye Fatou Tine, plus connue sous le pseudo de Titi, arpente de nouveau la scène musicale, avec un nouvel album de six titres. Intitulé «Façon», il sera dès aujourd’hui dans les bacs.

Et ce n’est pas tout, l’égérie du Jololi, et non moins show woman, reflue sous un tout autre style et un nouveau look. Un cocktail mélodieux de spiritualité et d’amour qui promet pleins de spasmes. Que ceux qui l’accusaient d’avoir abandonné le podium et le micro se le tiennent pour dit. Titi is back !

«Bùma tanal», «Nanù tùùb», «I love You», «Da ma ko téyùl», «Musique», «Bùma bayyi», ce sont là les six morceaux contenus dans le nouvel opus «Façon» de Titi. Celle qui s’est très tôt taillée une place de choix dans l’univers des paillettes effectue son retour en force. En effet, après quatre années sans productions musicales, elle a voulu le meilleur pour ses fans à qui elle a dédié son nouvel album dans lequel elle chante les manières propres à tout un chacun. Dans la mesure où tout le monde a sa façon de faire qui diffère de l’autre.

D’aucuns murmuraient qu’elle avait abandonné la scène, après s’être rendue en pèlerinage à la Oumra, pour vivre pleinement sa foi. Que nenni, la Tina Turner, version Djolof, n’y a pas pensé une seule seconde. Encore qu’elle n’a jamais foulé le sol des Lieux Saints. Bien que cela fasse partie, comme toute bonne croyante, de ses plus grands rêves. Cela dit, l’artiste ne cesse de le prouver à travers ses chants.

D’ailleurs, dans cet album, il y a un titre qui appelle à la conversion spirituelle. Telle une prédicatrice, l’interprète de «Goor» essaie de conscientiser les âmes perdues. Sans oublier le thème préféré des Sénégalais qu’est l’amour. Le tout dans des styles de musique différents. Avec sa voix rauque, elle s’est allée à la mélodie entraînante du Reggae, dans le titre phare de Bob Marley «No woman no cry». Mais ce n’est pas tout, Titi a aussi changé de look, sa tête rasée n’est plus. Comme elle aime à le dire, c’était juste un feeling. Et celui de l’été 2008 est le greffage. Même si elle n’exclue pas de revenir à ses anciennes habitudes. Pour l’heure, retenez que Titi, la show-woman, est de retour. Et comment…

Source: L'Obs

Baba Maal sort sur l’international un album « On the road » prometteur

Le chanteur compositeur sénégalais Baba Maal a mis sur le marché internaional un album accoustique intitulé « On the road » produit par sa maison de disque « Palm Pictures », a appris APA mardi soir à Dakar.

Le nouvel album, « cent pour cent live", selon le service de presse de la maison de disque est « enregistré à partir de différentes prestations de l’artiste sur les scènes du monde ces dix dernières années ».

Composé de huit titres, « On the road » sera prochainement édité au Sénégal avec cependant de légères nuances par rapport à l’album international «en cours de finition », précise le service de presse.

La même source précise que le disque de Baaba Maal « sera très électrique à l’image de quelques unes de ses précédentes productions dont «Firin’in Fuuta » saluée à sa sortie par la critique comme une œuvre de maturité.

"On th road" est dédié au défunt koriste Kaouding Cissoko, compagnon de route de Baaba Maal qui rend, à travers cet opus, un hommage appuyé au virtuose qu’il fut de cet instrument magique qu’est la kora.

Natif du Fuuta et abreuvé aux sources des grandes sonorités musicales de cette terre de convergence, Baaba Maal a su enrichir son répertoire par des recherches hardies et performantes ainsi que son ardeur au travail dans son studio de Yoff très outillé pour restituer le travail accompli en atelier par sa mélodieuse voix.

L’artiste, qui est de renommée mondiale est considérée par les puristes comme une des valeurs sûres de la musique africaines et chacun de ses albums est considéré comme une étape marquante de sa longue et brillante carrière.

Source: APANEWS

Africa Works-Allo Tamba : l’exposition pour les jeunes par les jeunes

Du 16 au 21 juin, à Noisy-le-Grand (en banlieue parisienne) a lieu l’Exposition Africa Works- Allo Tamba. Organisée par l’Association Le Monde des Idées et des Actions (MIA) en partenariat avec de nombreuses enseignes, cette manifestation s’adresse aux jeunes, des cités et d’ailleurs.

« Les jeunes sont les premiers à vouloir s’en sortir ». Pour Bounama Camille Sylla, l’organisateur de l’expo, cette dernière veut favoriser la création d’entreprises et surtout réhabiliter l’image de la jeunesse et des cités. Il s’agit d’encourager toutes les volontés et de faire mentir le cliché qui laisse à penser que les « jeunes de banlieue » ne sont ni motivés ni actifs pour leur avenir.

Bounama Camille Sylla, ex sans-papiers sénégalais, est la preuve faite homme « qu’un immigré peut réussir en France et peut apporter à la France autant qu’elle lui a donné », explique-t-il lui-même. Avec la Fnac, le magazine AfricaWorks, le Centre Commercial Les Arcades, la marque Benneton et l’organisme de microcrédit Birima créé par Youssou N’dour, il a fait appel à de nombreux partenaires et différents exposants. Pendant une semaine, il va être question de donner une image positive des cités et des jeunes talents qu’elles recèlent, trop souvent freinés dans leur ascension par manque de moyens, de connaissance du milieu professionnel, de suivi par des organismes adaptés.

« Ce sera une sorte de salon des idées, où chacun pourra y trouver son compte » explique-t-il. En effet, il y aura deux versants à l’exposition AfricaWorks : tout d’abord des jeunes « talents » inconnus du grand public seront mis en lumière aux côtés de personnalités du milieu musical principalement. Ils pourront exercer leur art dans un lieu stratégique, puisque les Arcades voient passer 40 000 personnes par jour, ce qui promet de leur donner une grande visibilité. Ensuite, ces mêmes jeunes et tous ceux qui seront venus les applaudir auront accès à différents stands d’organismes professionnels, de banques, à l’ANPE pour parler de leurs projets, prendre des renseignements. « Je veux qu’ils se rendent compte que c’est possible de parvenir à mettre en place un projet, même quand on vient de la banlieue » clame Bounama Camille.

La culture au service du social
Au cœur du projet « Allo Tamba », la promotion du CD Allotambacounda, un album sur lequel 50 chanteurs se sont réunis pour financer un autre projet humanitaire de Bounama Camille, au Sénégal cette fois. Certains d’entre eux seront présents pour une séance de dédicace et un grand concert organisé les 18 et 20 juin lors d’un Show case à la Fnac de Noisy-le-grand. A noter la présence de princess Aniès, d’Assia, de la Mafia K’1fry, de Pierro Battery, et de Saloon entre autres. Le lendemain, le 21 juin, c’est Youssou N’Dour qui cristallisera toutes les attentions. Il viendra pour chanter et aussi pour promouvoir l’organisme de microcrédit Birima qu’il a créé en association avec Benneton.

L’initiative poursuit donc un double but, social et culturel. « C’est un projet d’une grande mixité, qui permet d’attirer les jeunes sur un terrain sérieux tout en passant un moment agréable ». Ce n’est pas la première fois que Bounama Camille Sylla rassemble ses idéaux dans une démarche socioculturelle. Arrivé en France il y a 7 ans sans papiers, il n’a pas hésité à démarcher les institutions et organismes adéquats. « Au début, je ne disais jamais que je n’avais pas de papiers. J’allais frapper aux bonnes portes et mes projets se mettaient en place. J’ai prouvé qu’un immigré pouvait “faire du bien” en France. Le problème c’est que l’immigration apporte beaucoup mais qu’il n’y a pas de retour. Je souhaiterais la fin de ce rapport dominant/dominé ».

Fort de ces bonnes intentions, il est déjà à l’origine du festival Artecités en partenariat avec la chaîne Arte, dont plus de 130 artistes ont bénéficié. Il a manifesté aux côtés de Lilian Thuram pour que les jeunes aillent voter aux dernières élections. Lors de la journée de la femme, il était aussi là, pour promouvoir un CD rassemblant les titres d’interprètes uniquement féminines. Pendant quelques jours cette année encore, Bounama Camille Sylla et son exposition AfricaWorks vont donner un peu d’espoir. A suivre, du 16 au 21 juin.

Le myspace d’allotamba
Le myspace de jeunes talents

Source: afrik.com

Yékini : mon fils ne sera jamais lutteur

Actuel homme fort de l’arène sénégalaise, Yakhya Diop, Yékini force le respect de par sa rigueur et son sérieux. A quelques jours de son prochain combat avec Baboye, le chef de file de l’écurie "Ndakaru" qui n’a jamais connu de défaite, s’est confié à nous.

Au cours de cet entretien (en wolof), Yékini, est revenu sur ses débuts « difficiles » et sur ces tares, « l’hypocrisie, la jalousie… » qui gangrènent la lutte sénégalaise. Deux fois meilleur lutteur africain, 7 fois médaillé d’or, il avoue avoir ressenti des frayeurs lors de sa précédente confrontation avec Balla Bèye2. Ce qui ne sera pas le cas, selon lui, le 27 juillet prochain.

Regardez la video de l'interview

Source: orange-info.sn

’’Bis-bi’’, le sixième album de Abdou Guité Seck bientôt sur le marché

Abdou Guité Seck a annoncé à l’APS qu’il va bientôt mettre sur le marché son sixième album intitulé ‘’Bis-bi’’, une production comportant de nouvelles sonorités que le chanteur présente comme le signe d’un nouveau départ pour sa carrière musicale.

L’artiste qui n’a pas précisé la date précise de la sortie de ce prochain album, a indiqué dans un entretien exclusif accordé à l’APS qu’il s’est à nouveau inspiré sénégalaise qu’il chante pour en corriger les tares.

Pour faire ce sixième album qui comporte un titre dédié au maire de Saint-Louis Ousmane Masseck Ndiaye, il a dit qu’il a notamment puisé dans le riche héritage traditionnel légué par sa grand-mère, la grande diva saint-louisienne Adja Diabou Seck.

Evoquant son propre parcours, Abdou Guité Seck a estimé que les artistes doivent être davantage protégés par le Bureau sénégalais des droits d’auteurs (BSDA), afin qu’ils puissent jouir du fruit de leur travail.

Outre cette sixième production qui ambitionne de devenir le ’’tube d’été’’, l’ancien chanteur du groupe ‘’Wock’’ compte mettre parallèlement sur le marché un autre album en phase de finalisation et qui est le fruit de sa collaboration avec des musiciens belges et sénégalais dont Habib Faye du Super Etoile. Le batteur Makhtar Samba participe aussi à cet album.

Lauréat du ‘’Prix Découverte RFI 2000’’, Abdou Guité Seck, nominé aux Victoires de la musique en 2001, est l’auteur de ‘’Evolution’’ (2002), ‘’Coono Aduna’’ (2003), ‘’Dekaale’’ (2005).

Source: APS

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.