Succession du president Wade: Les atouts du fils Karim selon le Colonel Cissé

Très en verve dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Week-End, le Colonel Malick Cissé estime par contre que le fils du chef de l’Etat, Karim Wade, reste « naturellement » le porte flambeau du concept du « Wadisme ». C’est-à-dire l’accomplissement d’un mieux être accompli porté par une doctrine libérale qui dépasse de loin le sang.

Estimant à ce propos que le patron de l’Anoci (Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique) est beaucoup plus diplômé que les présidents Senghor et Diouf pour devoir, à l’orée 2012, afficher ses ambitions et pourquoi pas pérenniser le « Wadisme ».

Karim Wade est « porteur d’espoir ». C’est une certitude du Colonel Malick Cissé dans le profilage de l’après-Wade. Il laisse apparaître en filigrane la position qu’occupe le fils du président dans la succession de son père. Situant son analyse dans le cadre d’une évolution démocratique, le Colonel Cissé estime que l’éventuel choix de Karim pour continuer l’œuvre de son père reste lier à la volonté de la majorité électorale.

Pour autant, à titre de citoyen, pour avoir appris tout ce qu’un Sénégalais doit apprendre et suivi un cursus honorable, le fils du chef de l’Etat présente à ses yeux des atouts non négligeables. M. Cissé dira que Karim Wade a laissé les millions qu’il gagnait dans les banques étrangères pour venir travailler pour son pays. Un choix gagnant de l’avis du confident du chef de l’Etat, qu’il illustre à travers les résultats obtenus dans le cadre du management des opérations sous sa tutelle.

Le colonel-conseiller de Wade-père situe en 2012 le moment du grand saut, lorsque le patron de l’Anoci aura atteint l’âge du président Abdou Diouf (régime socialiste) au moment de sa prise de fonction. D’ailleurs, par opposition à ce dernier et pour brandir l’expérience et les acquis accumulés par le fils de Me Wade depuis sa mise en orbite, le Colonel Malick Cissé explique que Karim Wade à « plus de diplômes d’institut que Senghor et Diouf et qu’il présente le profil d’un intellectuel parmi les intellectuels ».

Le conseiller du président libéral parle aussi des obstacles à la marche du patron de l’Anoci vers le sommet du pouvoir. Il pense que les détracteurs de Karim Wade s’attardent encore sur son incapacité a parlé le Wolof, estimant que les Sénégalais ne connaissent pas le vrai Karim. Il cite pour exemple sa rencontre d’une heure avec le Khalife général des mourides, pour se demander dans quelle autre langue ils ont parlé, avant d’affirmer ne jamais parler avec Karim dans une autre langue que celle de Kocc Barma (le wolof).

Source: Nettali

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