Les rappeurs chantent Senghor

Encourager les jeunes à repenser les écrits du défunt poète Léopold Sédar Senghor et investir les médiathèques africaines, c'est l'un des objectifs de la structure culturelle, "optimiste produktions.

Elle vient de mettre sur le marché, un coffret sous forme de clip vidéo, inspiré des poèmes du père de la Négritude. Produit par des chanteurs du Sénégal, du Bénin, du Cameroun.

Le projet "les rappeurs chantent Senghor" a donné son nom au coffret musical sous forme de clip vidéo, que huit rappeurs africains (Sénégal, Bénin, Cameroun) viennent de mettre sur le marché continental. Ce produit totalement inspiré de la poésie de Senghor est une initiative de la structure culturelle « optimiste produktions ». Elle a bénéficié du soutien du ministère de la culture et du patrimoine historique classé, avec une subvention de dix millions de francs CFA, ce qui permet la distribution gratuite de ce coffret aux bibliothèques d'Afrique.

Pour le directeur artistique du projet, Safouane Pendra, le choix de diverses nationalités n'est pas gratuit, étant donné qu'il vise à "investir les médiathèques de l'Afrique. Afin que ses jeunes puissent découvrir la pensée Senghorienne."

Le chanteur Xuman apprécie à sa juste valeur cette initiative et pense qu'elle va rencontrer beaucoup de succès . Il estime que « c'est un moyen d'inciter la génération Internet qui n'a pas le temps de lire les livres, à revisiter les écrits de Léopold Sédar Senghor inscrit au patrimoine universel."

Avec la belle voix de la cantatrice Yandé Codou Sène, les percussions du tambour-major Doudou Ndiaye Rose, le tout panaché de slam, les « hip hoppeurs » déclament des odes du "musicien de la plume". C'est le Gabonais, Lord Ekomy Ndong qui ouvre le bal avec "elle m'appelait Senghor". Il cède le pupitre au « possee » du Pee Froiss, Xuman (Sénégal), qui invite le mélomane à une balade au royaume Sérère. Au bord du fleuve, il plonge le public dans l'univers de "Joal" qui a vu naître Léo. Le célèbre poème "Femme noire" revisité par le Béninois, Yeleen, exalte la beauté nègre. Par ailleurs, l'on retrouve des sonnets comme "lettre à un prisonnier" psalmodié par Keyti du Sénégal, "prières de paix", par le Camerounais, Boudor, « Thiaroye », avec la sénégalaise Fatim et « Epîtres à la princesse » par le Béninois Dhalai-K.

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