Les jeunes Français dans le vent s'entichent de Facebook. Pourquoi pas les Senegalais?

Les jeunes Français dans le vent s'entichent de plus en plus du réseau de socialisation sur internet Facebook, qui fait déjà un tabac aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume Uni.

Bien que le site facebook.com soit en anglais et ne dispose pas encore de version française, un nombre croissant d'étudiants et de jeunes actifs de l'Hexagone adoptent ce réseau, devenu en peu de temps numéro deux mondial derrière Myspace.

Le succès de ce site se propage de façon virale. Un beau jour, vous recevez un courriel d'une connaissance qui vous interpelle "hi, I invited you as a friend on Facebook". Vous cliquez sur l'adresse. Hop, vous voilà immergé au coeur d'un réseau international, où l'on vous propose de partir à la recherche d'amis et de créer votre propre profil, en donnant votre identité, une photo et des informations -dont vous pouvez restreindre l'accès- sur votre cursus, vos hobbies etc. Vous pouvez alors vous inscrire dans divers groupes par pays, par école, par association ou par thèmes.

Si vous n'avez pas d'invitation, il vous suffit de vous présenter directement sur le site et de créer votre profil et vous voilà membre d'une communauté de 42 millions de personnes.

Créé en 2004 par Mark Zuckerberg alors étudiant à Harvard, le site a d'abord été réservé aux étudiants. Puis en septembre 2006, Facebook est devenu accessible à toute personne détentrice d'une adresse électronique et a commencé à se développer fortement. En mai, la société a ouvert sa plate-forme, permettant aux développeurs externes de créer toutes sortes d'applications. "Depuis le site connaît une croissance exponentielle", a déclaré à l'AFP Amaury de Buchet, de la société de conseil Fabernovel. Facebook vise 60 millions de membres d'ici la fin de l'année.

Le réseau "France", qui ne recense que les internautes inscrits volontairement dans ce groupe, comptait 127.000 membres au 20 septembre contre 42.000 membres en juin, souligne Fabernovel dans une étude sur Facebook publiée jeudi.

Avec la rentrée estudiantine, le rythme d'inscription sur le site devrait encore s'accélérer. Certaines écoles ont investi massivement Facebook. La quasi totalité des étudiants de l'ESCPE-AP (Sup de Co Paris) est ainsi sur le site, a indiqué Amaury de Buchet qui enseigne dans cette école de commerce. Les Sciences-Po sont également nombreux.

Une autre population anime Facebook, les blogueurs influents. Natacha Quester-Séméon, de l'association Les Humains Associés, trouve le site "bien conçu", avec "énormément de petites applications". "Je reçois beaucoup plus de commentaires via Facebook que via mon blog" Mémoire vive, indique-t-elle à l'AFP.

"C'est aussi très efficace pour annoncer des événements et mobiliser rapidement ses réseaux", explique cette spécialiste des contenus internet. Elle en veut pour preuve le 7ème WiFi Picnic qu'elle organise samedi au Jardin du Luxembourg: une quarantaine de personnes se sont déjà inscrites et plus de soixante-dix autres ont marqué de l'intérêt pour la manifestation, soit beaucoup plus que d'habitude.

La blogueuse reste sélective dans le choix de ses relations via Facebook, et elle prend garde également aux éléments personnels qui figurent dans son profil.

Certains néophytes ne se rendent pas toujours compte que les informations sur le site sont publiques, sauf à protéger volontairement certaines données, explique Amaury de Buchet. Ce qui a permis, selon lui, au magazine Capital, de repérer les photos personnelles et les blagues des enfants de diverses personnalités, comme Antoine Fillon ou Alexandre Seillière.

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