Wasis Diop explique les paradoxes de son art

Le musicien Wasis Diop, un ‘’homme universel’’ à la quête de ‘’la chose sublime’’, explique par son amour de l’authenticité le peu de goût qu’il manifeste pour la wolrd music, qui se nourrit de mélanges de styles et d’inspirations.

‘’Je suis un homme universel. J’aime la ville, j’aime les gens, j’aime l’authenticité, mais pas vraiment les mélanges. C’est pour cela que je n’aime pas la world music. Un artiste doit pouvoir faire cadeau de ce qu’il est, de sa géographie. Librement’’, a fait valoir l’artiste, qui vient de sortir ‘’Judu Bek’’, un nouvel album ‘’hors normes’’, selon rfimusique. com.

‘’Mes compatriotes savent que j’ai créé un pan de la musique du Sénégal qui n’existait pas, mais qui part des fondations du chant sénégalais’’, a encore dit Wasis Diop dans une interview publiée sur le site musical de RFI.

‘’Pour composer, a-t-il ajouté, je ne pars d’aucun folklore, mais d’un feeling tout à fait personnel, forcément influencé par beaucoup de choses. Evidemment, par mon enfance (…) mais aussi par mes escapades et mes rencontres dans toutes les villes du monde’’.

‘’Mais je suis un Sénégalais, rappelle-t-il, j’essaie donc d’avoir une dimension sur le plan du timbre, de la profondeur, du message, qui reflète cette identité. Je chante d’ailleurs en wolof (ndlr : la langue la plus parlée dans son pays) et les contours mélodiques de ma musique viennent aussi de la langue’’.

‘’En fait, je suis un peu un extraterrestre, même pour moi-même. Je ne dis jamais que je suis chanteur, mais que j’utilise ma voix. Les griots sont des chanteurs naturels, qui ont commencé tout petit. Ce n’est pas mon cas. Je suis donc complètement libre. Je suis un chanteur sénégalais contemporain’’, fait-il encore valoir.

Wasis Diop, qui est par ailleurs l’auteur d’une quantité de musiques de films très appréciées, a indiqué que chacune des chansons qu’il fait est ‘’une musique dont le film n’existe pas. J’ai l’impression que toutes ces musiques sont des films imaginaires’’.

‘’D’ailleurs, a-t-il précisé, les textes que j’écris sont toujours assez évasifs, pas dans l’imagination non plus car je suis dans le concret, mais dans la réalité poétique. Je suis à la quête de la chose sublime. Tellement complète qu’elle répondrait à toutes mes questions. Et à la première : pourquoi vit-on ?’’.

Source: APS

Manque de subventions, concurrence des chaines étrangères, etc. : Ces problèmes qui gangrènent les télévisions privées d’Afrique

La plupart des télévisions privées d’Afrique ne reçoivent pas de subventions de leur Etat. Elles font face à des problèmes économiques accrus. Et les satellites leur compliquent davantage la vie.

En Afrique, la concurrence devient chaque jour un peu plus rude sur le petit écran. Le constat est fait par les patrons de chaînes privées réunis à Dakar les 26 et 27 mai 2008. La cause en est, expliquent-ils, l’arrivée dans l’espace audiovisuel d’une multitude de télévisions privées. Et l’émergence de satellites proposant des programmes venus d’ailleurs rend plus serrée cette compétition.

Car, ‘les télévisions étrangères sont à la portée de tous et la concurrence extérieure étouffe les chaînes privées’, dénonce le directeur général de Digital Radio Télévision, Paul Soni-Benga du Congo, qui pointe également du doigt l’anarchie dans le secteur de l’audiovisuel dans son pays. Dénonçant une compétition interne mal organisée, le promoteur congolais souligne la faiblesse des recettes publicitaires, liée à un ‘marché étroit’ que se partage un nombre important de supports médiatiques.

Les télévisions africaines sont confrontées à d’autres types de tracas. Et selon certains directeurs, ces difficultés ne cessent de s’accroître de jour en jour. Les obstacles sont multiples et multiformes. Ils touchent les finances, les technologies et les ressources humaines. Pour le directeur général de Tv7 Togo, Joël Sodji, l’un des soucis majeurs des télévisions privées africaines, ‘c’est l’absence de subventions publiques’. ‘Quand les moyens financiers ne suivent pas, vous ne pouvez pas investir et donc pas possibilité d’avoir des ressources humaines qualifiées’, explique le Togolais. L’argent étant le nerf de la guerre, la capacité de production et à l’achat de contenus dépendent donc d’une bonne assise financière.

Pourtant une plus grande solidarité entre les chaînes du continent aurait permis d’atténuer les difficultés. El Hadji Ndiaye souligne qu’au Sénégal la ‘désunion entre télévisions privées accroît les ennuis’. Le patron de 2Stv a ainsi invité l’Association des producteurs et télévisions d’Afrique à faire face, de façon solidaire, aux problèmes de production et de fabrication d’images.

Source: Walf

Des musiciens de Kolda se familiarisent avec la loi sur les droits d’auteur et droits voisins

Quelque 25 acteurs culturels, en majorité des artiste-musiciens de la région de Kolda (Sud) participent depuis quatre jours à une formation en renforcement de capacité sur les droits d’auteur et les droits voisins, a constaté l’APS.

Initiée par l’association des métiers de la musique (AMS), cette sesion de formation vise à ’’imprégner’’ les musciens de la nouvelle loi portant sur les droits d’auteurs et les droits voisins pour qu’ils bénéficient davantage de ces droits, a expliqué Abdoul Paris Niane, formateur et membre du bureau de l’AMS.

‘’Avec la loi sur les droits d’auteurs et des droits voisins promulguée par le chef de l’Etat, c’est un succès dans le combat mené par l’AMS, même s’il y a beaucoup d’efforts à faire encore, notamment dans sa mise en œuvre et son application totale’’, considère M Niane.

Dans la région de Kolda, les artiste-musiciens restent confrontés à la méconnaissance des droits liés à leurs œuvres musicales. Des chiffres font été d’un état d’un musicien sur 10 qui connaît ses droits.

Des artistes interrogés donnent tout de même l’exemple d’un de leur collègue qui aurait, une fois, touché 800 000 francs CFA de droits d’auteur.

Pour Ousmane Fall dit ‘’Falmane Bazouka’’, ‘’une œuvre créée qu’elle soit déclarée ou non, est protégée’’. Il a recommandé aux artistes ‘’de déclarer leurs œuvres pour éviter des pirateries et vols des œuvres’’. Selon lui, ‘’le droit d’auteur protège l’auteur et son œuvre’’.

Les artistes de Kolda ont salué la démarche de l’association des métiers de la musique qui entend vulgariser la nouvelle loi sur les droits d’auteurs et des droits voisins.

Source: APS

Sénégal: Fou Malade se prend au sérieux et décide de "tout dire"

Le rappeur sénégalais Malal Talla alias Fou Malade a présenté jeudi à Dakar son deuxième album solo intitulé "On va tout dire" (Lalu Music), un opus dans lequel il se met dans une posture "plus sérieuse" pour s'attacher à dire des "choses plus importantes".

Enregistré au studio Youkoungkoung de son groupe Bat'Haillons Blin-D, mixé à Paris et masterisé à Londres, le disque composé de 12 titres sonne comme une nouvelle étape dans la carrière de ce musicien âgé de 30 ans à qui colle plutôt l'image d'un bouffon.

Face à la presse jeudi après-midi, Fou Malade affirme avec conviction et assurance, que les "choses sérieuses" commencent pour lui, non pas parce qu'il renie ce qu'il a fait jusqu'ici mais parce que le nouvel album s'adresse à un autre public, différent de celui qui l'a vu émerger.

"Je ne renie pas les premiers succès que j'ai eus ici au Sénégal, ils ont participé à faire connaître mon travail et à me faire connaître. Mais là je franchis un nouveau cap. Je veux élargir mon horizon", explique l'artiste qui a travaillé avec les autres membres du groupe Bat'Haillons, Mokobé, entre autres.

Dans l'album « On va tout dire » - où se croisent notes de kora, de percussions, de claviers, etc. Malal Talla répond à sa manière au discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, dénonce les clichés présentant l'Europe comme un eldorado, l'esclavage, la colonisation...

Le rappeur, paré de nouveaux habits, va donc à la conquête d'un marché européen plus généreux en termes de royalties. D'où l'option d'interpréter plusieurs titres en français. Fou Malade est ainsi décidé à profiter de la notoriété acquise depuis quelques années, plus par sa façon de se comporter sur scène et dans les clips que par la force de ses textes. Même si un morceau comme "Niaari Kasso" (chantée avec Fadda Freddy) sont à classer dans le registre du "rap conscient"

Oubliée donc la promesse, faite il y a trois ans après la sortie de son premier album solo, de mettre sur le marché un deuxième album du groupe Bat'Haillons Blin-D. Aux oubliettes aussi le souci d'accorder la primeur de sortir le produit d'abord au Sénégal, pays de son premier public.

Il a décidé, après ses errements et délires de fou, de s'attaquer à l'essentiel et "mettre le doigt sur la réalité des choses" : celle d'une Afrique dominée, pillée, humiliée, etc.

Le public sénégalais, qui vit aussi les conséquences de la domination du continent, ne méritait-t-il pas qu'on lui dise des "choses plus importantes" ? On peut répondre par l'affirmative en constatant que Fou malade a d'abord sorti son disque en France. Conséquence, il y tient un discours "plus conscient et plus sérieux" laissant à son public l'image du fou qui, de toute façon, est marginalisé dans son pays.

Maladroitement, il a peut-être voulu dire que le temps est venu pour lui de se faire un nom sur le marché international, européen notamment. Là il y a un autre public, d'autres médias et les subsides qui vont avec. Le calcul est clair.

Source: All Africa

Danse au masculin au Sénégal: Les hommes détronent les femmes

«Raw tacc, ciseaux, leumbeul…». Ces appellations vous rappellent sûrement quelque chose. Eh oui, les pas de danse changent de gamme et de «genre». Habituellement réservée aux femmes, la danse met en scène d’autres protagonistes. Et les principaux acteurs se recrutent désormais dans la gent masculine.

Mieux, certains en ont fait un métier, au grand bonheur de ces «driankés» qui les apprécient et les couvrent de présents, allant des voitures aux liasses de billets. Bref, les héritières de la mythique Coura Thiaw et de la célèbre Ndèye Khady Niang vivent une impitoyable concurrence. Si elles ne sont pas tout simplement en train d’être chassées du «geew».

Dans son acception la plus générale, la danse est l’art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l’espace et le temps, accord rendu perceptible grâce au rythme et à la composition chorégraphique. La danse est un art corporel constitué d’une suite de mouvements ordonnés souvent rythmés par de la musique. Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification en eux-mêmes, comme souvent dans le ballet ou les danses folkloriques européennes, soit sur une gestuelle symbolique, sorte de mime ou pantomime, comme dans la plupart des danses asiatiques. Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de son mode de vie.

La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s’écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l’architecture modèlent l’espace. Mais la danse vit à la fois dans l’espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l’homme se sert de son propre corps pour organiser l’espace et pour rythmer le temps. La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a en général un rapport direct avec les autres arts (musique surtout, peinture, sculpture etc…). Le corps peut réaliser toutes sortes d’actions comme tourner, se courber, s’étirer ou sauter. En les combinant selon des dynamismes variés, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l’état d’objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers l’art, devient le maître du corps.

«Oscar des vacances» ouvre la piste aux hommes
Traditionnellement réservée aux femmes, la danse, côté «homme», a réellement émergé avec l’avènement de la célèbre émission culturelle «Oscar des Vacances». Diffusée exclusivement pendant les vacances scolaires, la danse y occupe une place de choix. Et les troupes étaient constituées aussi bien de filles que de garçons. Occasion n’était pas mieux choisie pour servir de tribune à l’ingéniosité et à l’imagination artistique des jeunes adolescents. Ce concours, quoique ludique, a permis de révéler de jeunes gens très talentueux dans cet art très complexe qu’est la danse. Et même dans ce cas précis, les hommes s’affichaient timidement, de crainte de se mettre à dos une société aux valeurs profondément traditionalistes, et de s’exposer ainsi aux quolibets et mépris de la société.

Mais avec l’accueil que leur a réservé le public, ils ont ont fini par en faire une profession. Depuis lors, les hommes en détiennent presque le monopole, dansant pareil, sinon mieux que leurs partenaires du sexe faible. Ainsi, les troupes de danse naissent, se développent, s’affirment et s’affichent sans complexe, ni gêne. Ainsi, on se souviendra de la naissance des «Pirates de Dieuppeul», du groupe de Pape Ndiaye «Thiou», etc. À côté de ceux-là, il y a d’autres catégories de danseurs qui évoluent à leurs propres comptes.

Le grotesque au service des «Driankés»
Des adeptes du «free-lance» en quelque sorte. Cela peut être constaté à travers les nombreux groupes qui naissent de façon quasi anarchique au Sénégal, faisant ainsi de la danse leur gagne-pain. Loin de passer inaperçus, ils font «tapisserie» et rehaussent de leurs pas les clips diffusés chaque jour sur le petit écran. Si certains groupes s’adonnent à l’exercice de danses classiques et de chorégraphies très novatrices, d’autres, par contre, font preuve de tant d’ingéniosité qu’ils se rapprochent carrément des pas féminins. Cela, au grand bonheur de ces dames qui s’extasient devant le grotesque de leur audace somme toute fort inspirée. Mais comme toute médaille a son revers, leurs congénères mâles les regardent avec mépris et dédain, considérant cela comme des gestes efféminés et des trucs de femmes, allant même jusqu’à les traiter de «tapettes».

Tellement ils font montre de hardiesse non déguisée. Et les dames ne se gênent pas pour leur offrir des présents à la hauteur de leur talent. Liasses de billets de banque, maisons, voitures, tout y passe. Les danseurs sont «décorés» justement en fonction de leur prestation. Les femmes, peu soucieuses des dépenses, ne lésinent pas sur les moyens et ferment les yeux sur ces comportements qui peuvent souvent être sources de déviances.

«Les Yeungel Down et autres, c’est pour les femmelettes»
La danse, typique et empreinte de significations, a toujours subsisté au-delà des cultures et des traditions. En Occident comme en Afrique, on danse selon ses us et coutumes. Toutes les occasions sont bonnes pour se déhancher. Néanmoins, au Sénégal, la danse n’était originellement que l’affaire du sexe féminin. Mais avec le temps, elle a beaucoup évolué. Et même, comme le pensent certains, elle s’est dégradée. Pour ne pas dire pervertie.

Avec l’avènement des mâles dans le milieu et des danses qui frisent l’obscénité, du genre «Guddi Town, Yeungel Down», des hommes se déhanchent comme il n’est pas permis, mieux que les femmes… D’où cette question qui taraude l’esprit de bons nombres d’individus : ne sont-ils pas des homosexuels ? En Afrique, la danse joue un rôle essentiel : pour cet art, le continent noir reste un lieu d'échange et de rencontre, d'apprentissage et de renouvellement, lieu de ressourcement. De plus, dans le monde et chaque jour davantage, l'influence culturelle de l'Afrique se répand : des artistes du monde entier y sont de plus en plus sensibles. La musique tout comme la danse, sont des choses "importantes" pour eux. Mais, de nos jours, la danse n’est plus seulement réservée aux initiées et aux grandes personnes.

Tout le monde danse. Dès les premiers pas. Les enfants en font un jeu. Tandis que pour certains mâles, elle est devenue un gagne-pain. Eh oui, la danse se professionnalise et se monnaie. Conséquence : les écoles de danse pullulent un peu partout à Dakar. Une floraison qui n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car la pratique de cet art laisse à désirer. En ce sens qu’il en résulte des pratiques pas du tout catholiques. Du «Yeungel down au Yereul Down»… Et encore ! Sans parler des hommes qui s’y mettent et arrivent même à damer le pion aux dames. Si pour certains, cette pratique est plus ou moins divertissante, d’autres, par contre, la considèrent comme dégradante. En effet, bon nombre de Sénégalais fustigent les danseurs qui se trémoussent sur des rythmes endiablés. Allant même jusqu’à les taxer d’homosexuels. À l’image de ce jeune homme, la vingtaine révolue, qui crache : «Un homme qui se rabaisse à de pareilles ignominies n’a rien dans le pantalon, les Yeungel down et autres, c’est pour les femmelettes». Cette dame, de son petit nom Daba, encore plus catégorique, sérine : «Les danseurs s’acoquinent entre eux». Qui sait ?

Vous avez dit quémandeurs de boulot ?
Si certains se payent le luxe de se voir offrir, pour une belle prestation, une voiture ou une maison, entre autres cadeaux, d’autres tardent à voir le bout du tunnel. Tantôt, ils sont grugés par les artistes, tantôt ils se retrouvent dans l’obligation de quémander du boulot auprès des musiciens. C’est vraiment la galère chez bon nombre de baladins.

On en a vu, et on en verra encore, des artistes qui empochent un sacré pactole, juste pour avoir esquissé des pas de danse. Les présents alloués à ces chorégraphes varient. Des fortes sommes d’argent aux biens matériels ou immobiliers. Pendant que d’autres galèrent comme pas possible. D’arnaques en arnaques, ils ne parviennent pas à voir le bout du tunnel. Ils sont engagés pour des prestations dans certaines cérémonies ou dans les soirées mondaines. À l’arrivée, après avoir donné le meilleur d’eux-mêmes, ils ne perçoivent aucun sou. D’autres danseurs courent derrière les musiciens pour se faire embaucher. Quant aux plus subtiles, ils n’hésitent pas à contrôler tous les nouveaux albums et opus qui sortent sur le marché. La raison ? Juste pour aller proposer leurs services à ces musiciens, au cas où ils envisageraient de sortir un clip. Quid de ceux qui font le tour des studios pour rencontrer les musiciens qui sont en plein enregistrement ? Toujours dans la même optique.

«La danse a fini d’occuper une place de choix dans la nomenclature sénégalaise des voies de réussite»
«La danse est devenue, de plus en plus, le réceptacle de tous ceux qui veulent sortir de l’anonymat et de la pauvreté. Résultat : le phénomène de la danse au masculin se fait au détriment de la pertinence et de la qualité». Telle est l’intime conviction du sociologue Aly Khoudia Diaw.

M. Diaw, nous avons remarqué que les hommes s’exercent de plus en plus à la danse, qui était traditionnellement l’apanage des femmes. Comment expliquez-vous cela ?

Vous soulignez un aspect important, mais il faut comprendre que la danse est devenue un créneau porteur, avec toutes ces mutations qui accompagnent la musique et la société sénégalaise. De ce fait, l’enjeu n’est plus dans une division organique et sexiste des différents secteurs d’activité, mais plutot aux gains immédiats tirés de cette activité ; ce qui laisse peu de place à une prise en compte lucide du «qu’en dira-t-on». Ceci étant, il faut aussi comprendre que les métiers de la musique sont devenus rentables, du fait d’une multitude de possibilités (argent, voyages, renommée, prestige), bref, tout ce qui concourt à procurer le fameux «happiness» de Mbaye Bercy. Mais la réalité de la sociologie du milieu artistique sénégalais montre que la danse est devenue le réceptacle de tous ceux qui veulent sortir de la pauvreté et de l’anonymat.

Le résultat se traduit par une nullité extraordinaire au niveau des chansons, dont le caractère obscène des paroles le dispute au mimétisme de la sexualité et à la pauvreté des chorégraphies. S’il existe un public de plus en plus demandeur de ce type de danses obscènes, et de la prééminence des danseurs masculins, c’est que quelque part, la danse commence à occuper une place de choix dans la nomenclature sénégalaise des voies de réussite. Celle que l’on pratique aujourd’hui ne nécessite pas d’intelligence, ni de retenue, encore moins de la pudeur. À l’opposé de ce qu’elle était dans les années 70, 80 et 90 et qui faisait ressortir les traditions et tendances négro-africaines tant vantées par Senghor et dont le Théâtre National Daniel Sorano était la tête de pont. De nos jours, il faut juste oser, jusqu’à l’extrême.

Comment se fait-il alors que la danse, qui était essentiellement dominée par certaines familles, s’ouvre de plus en plus aux autres composantes du corps social ?
La tradition sénégalaise a consacré la danse, le tam-tam et la chanson comme étant l’apanage des familles griottes ou apparentées. Ce qui fait que les gens ont toujours cru que seuls les griots avaient le droit de chanter et de danser. Mais cette conception a été reléguée au second plan et la danse est maintenant devenue l’affaire de tous. Seulement, il faut comprendre que les coutumes ont la vie tenace et qu’en réalité, comme disent les wolofs, «roy du nirook pur». Les familles griottes dominent, en effet, le milieu de la danse sénégalaise, parce que ce sont elles qui restituent la quintessence de la danse dans toute sa plénitude. Ce qui fait que cela apparaît «plus vrai, plus pur et plus naturel».

Ce n’est pas pour rien que les grandes chaînes de télévision préfèrent, dans leurs programmations culturels, s’attacher les services de grands noms de griots pour l’animation et le folklore. Parce que le milieu a des règles de préséance non écrites que seul le «deeg galañ», dont parlait Thione Seck, permet d’appréhender. Mais le phénomène des «domaines réservés» ou de «chasse gardée» n’existe plus, car la problématique du «devenir», dont il est essentiel que le débat soit posé, est cruciale de nos jours. Cela fait que tout ce qui rapporte est envahi et exploré. Les nouvelles écoles de danse, les ballets qui se créent, les promoteurs qui exigent que tel artiste ou telle troupe de danse, participe à leur clip, sont dans cette logique. La danse n’est donc plus réservée à un groupe ethnique, ou uniquement à la gent féminine, mais à tous ceux qui ont du talent ou qui osent.

Cela ne traduit-il pas une certaine perte des valeurs quand on voit des hommes, supposés être des chefs de famille, s’adonner à la danse ?
Non, je ne crois pas. Parce que tout simplement la danse est quand même un trait dominant de notre culture à partir des messages et des symboles qu’elle véhicule. Tant que cela reste dans le domaine de l’art et de la prestation artistique, les repères et équilibres sociaux ne sont pas menacés. Mais sur le terrain, il devrait exister une réglementation qui régirait les artistes, les musiciens, les danseurs, les écoles de formation aux métiers de la musique, afin que le secteur soit assaini et que ce que l’on offre au public et téléspectateurs soit plus sain et plus instructif. Une société étant un tout organisé, chaque segment doit jouer le rôle qui est le sien. Les hommes ont toujours été élevés sur la base d’une rigueur systématique, faite d’interdits et d’initiations à la responsabilité et au commandement.

Ce qui fait que cette forme de danse n’entrait pas dans nos schémas classiques de représentation comme les célèbres ballets que nous connaissons : La Linguére, Takku Liggey, Bakalama de Thionk Essyl, le festival international de danse «Kaay Feec». L’essentiel de la culture négro-africaine était véhiculée par ces ballets qui étaient en même temps facteur de promotion de la musique sénégalaise et africaine. Donc, je pense qu’il y a lieu de revenir sur la situation du phénoméne de la danse, qu’il soit masculin ou féminin et de revoir ce que nous consommons tous les jours en termes de pertinence, d’opportunité, d’organisation et même de censure si nécessaire. Nous avons la possibilité d’exporter notre patrimoine artistique et chorégraphique au niveau international, mais à condition qu’il soit compétitif et plaisant à voir.

Source: L'Observateur

Jean Ngor Maak, Patron de Fapman Prod : «Je ne produirai jamais du mbalakh»

Ne jamais produire de la musique mbalakh dans un paysage où ce style musical est roi. C’est le pari du patron de Fapman Prod, Jean Ngor Maak.

Tout sauf le «Mbalax». Ce mot d’ordre a été lancé par Jean Ngor Maak, patron de Fapman Production. "On veut tamiser et selectionner les personnes qui ne font que la musique soul", se plaît à préciser Jean Ngor qui déclare dans la foulée qu’il ne produira jamais de la musique « mbalakh » avec son label de production. Parce que, justifie-t-il, "ça ne fait pas parti de mon idéologie, de mon feeling ; même si je suis comme tous les Sénégalais qui dansent et écoutent le mbalakh".

Le patron de Fapman Prod persiste dans cette position en soutenant que "même s’il s’agit du meilleur des hit parade du mbalakh cette musique n’entrera pas dans son label". Il faut noter que cette déclaration a été faite lors de la conférence de presse que jean Ngor a tenu conjointement avec Vieux Mac Faye pour les besoins de la présentation de leurs productions respectives, «Opportunity et Vision ».

Source: Ferloo

Trop rare pour être signalé, Sefyu détrône Madonna au niveau des ventes d’albums!

Le rappeur français d’origine sénégalaise Sefyu réalise la plus belle performance de la semaine côté albums, se payant le luxe, non seulement d’entrer directement N°1 de ventes, mais aussi de détrôner Madonna qui régnait en tête depuis trois semaines avec « Hard Candy ».

Certains rappeurs réussissent à créer l’évènement en première semaine d’exploitation de leur album, débarquant directement en tête des meilleures ventes de disques en France, comme ce fut le cas en 2006 pour Booba avec « Ouest Side », ou plus récemment pour Lim avec « Délinquant ». Mais réussir un doublé, et détrôner la star américaine, Madonna, de la première place, est un fait bien plus rare. Sefyu, de son vrai nom Youssef Soukouna y est parvenu ! C’est son nouvel album, « Suis-je le gardien de mon frère ? », qui en écoulant cette semaine 16 362 exemplaires réussit ce pari.

Son précédent opus, « Qui suis-je ? », n’était entré qu’à la 14ème place il y a deux ans, preuve qu’un rappeur grâce à ses nombreuses scènes, et sans l’aide des grands médias hormis quelques radios spécialisées (Sky Rock, Ados...), se forge aisément un public de plus en plus fidèle. Francis Cabrel ne semble pas perturbé par ces évènements, son dernier album « Des roses et des orties » stagnant sur la seconde marche avec encore 13 624 ventes supplémentaires. Madonna s’incline donc, même si elle est en mesure de reprendre sa place dès la semaine prochaine (en effet Booba et Lim ont chacun chuté très rapidement par la suite, bénéficiant seulement de l’effet nouveauté sur la première semaine), son album « Hard Candy », leader depuis trois semaines en France, retombe de deux rangs avec 12 213 CDs vendus.

Rappelons que Sefyu, ancien pensionnaire du centre de formation d’Arsenal qui a du stopper sa carrière en raison d’une grave blessure et qui s’est reconverti dans la musique, avait invité Mamadou Niang et Samir Nasri dns son clip « Sénégalo-Ruskov ».

Source: Ferloo.com

Fou Malade:« Quand Diouf ne nous arrangeait plus, on l’a enlevé. Si Wade ne nous arrange plus on n’a qu’à l’enlever»

Dans cet entretien, Malal Talla, Alias « Fou Malade » revient sur son nouvel album qui est sur le marché. Dans cet album intitulé «On va tout dire », « Fou Malade » dit tout. Les hommes politiques d’ici et d’ailleurs ont reçu à bout portant les missiles du « Fou ». Il parle également de sa femme qu’il aime et adore. Une basketteuse qui aime le Mbalax, écoute du rap, mais elle est fan de Carlou-D.

Votre nouvel album s’appelle « On va tout dire ». Pourquoi le choix d’un tel titre ?
Cet album est produit par un label français Lalu Music, un label indépendant basé en France. Le choix du titre « On va tout dire », c’est un album qui donne la parole au continent africain, à tous ceux qui souffrent. L’album de Fou Malade est la voix de tous ceux qui ne parlent pas. Dans cet album, nous répondons au discours de Sarkozy. Quand il est venu à Dakar, il a dit qu’il est temps que l’Afrique entre dans l’histoire. L’Afrique est dans l’histoire depuis longtemps. Il y a eu l’esclavage, l’Afrique est le berceau de la civilisation humaine. C’est une façon de rappeler à Sarkozy que ce sont nos ancêtres qui ont creusé les tunnels. Ce sont les anciens combattants, les tirailleurs qui ont libéré la France. Ce sont des choses qu’il ne faut pas oublier. C’est l’Afrique qui continue toujours de nourrir l’Occident. La colonisation est dépassée. Il y a de nouvelles formes de colonisation qui passent par des coopérations. C’est pourquoi à la fin d’une chanson qui s’appelle : « Il paraît que là-bas », tu dis aux jeunes, restez dans votre pays. Tu dis que l’Afrique n’est pas du tout endettée, arrêter de l’embêter. Rends-moi ce que tu me dois, comme ça je resterai sous mon toit. L’Afrique ne doit absolument rien à la France. L’Afrique ne doit rien à l’Europe. L’Afrique, c’est le continent auquel on doit quelque chose.

On a l’impression que Sarkozy vous a beaucoup inspiré ?
Oui, ce n’est pas normal. C’est une insulte. Quand il est venu à Dakar, c’est tout le peuple sénégalais, c’est tout le peuple africain que Sarkozy a insulté à travers ce discours. Avec tout ce que l’université Cheikh Anta Diop représente dans l’intelligentsia africaine, il n’y a pas eu de réactions. Les gens ont réagi après. Où sont nos intellectuels ?

Il y a quand même un livre-réponse à Sarkozy qui est sorti ?
Oui, mais ils devraient tout de sui?te apporter la réplique à Sarkozy. Ils devaient avoir des réactions chaudes. Souvent c’est comme le médecin après la mort.

A part Sarko, vous n’avez pas épargné les dirigeants africains ?
Dans le morceau « Galgangui digue », je parle de la folie politique au Sénégal. C’est-à-dire ce cinéma politique au Sénégal qui berne le peuple sénégalais, qui prend le peuple comme une marionnette. Il faut qu’on arrête avec ça. Le vrai pouvoir, ce n’est pas l’Etat. Le vrai pouvoir c’est le peuple. C’est l’album pour dire qu’on a plus besoin des dirigeants africains d’aujourd’hui. On a besoin de dirigeants charismatiques. Des jeunes à l’image de Thomas Sankara, de Lumumba…

A l’échelle nationale, vous voulez dire qu’on n'a pas besoin du président Me Abdoulaye Wade non plus ?
Je veux dire qu’il y a un paradoxe. C’est le peuple qui a réélu Abdoulaye Wade. Il faut que le peuple ait une personnalité. Il ne faut pas que le peuple se porte en faux contre lui-même. Quand Diouf ne nous arrangeait plus, on l’a enlevé avec les cartes. Si Wade ne nous arrange pas, on n’a qu’à l’enlever aussi et choisir un autre. C’est tellement simple. C’est le peuple qui est le pouvoir. Selon vous Wade nous arrange ou pas ? Le problème, ce n’est pas moi. Moi je ne suis pas important.

Vous l’êtes. Vous représentez ceux qui ne parlent pas non ?
Oui, ce n’est pas un problème personnel. C’est un problème collectif. Les Sénégalais sont sortis pour organiser une marche contre la cherté de la vie. Les populations de Tamba ont faim. Les problèmes sont là. Il y a toujours «Macky-Karim. Wade-Idy». Un non-lieu par ci, par là. Des gens qui disent une chose aujourd’hui et le contraire le lendemain. Des modifications de lois par ci, des articles par là. C’est une véritable folie politique. L’opposition ne se mobilise que pour se faire un nom politique. Pour avoir des voix. Il faut être là pour les besoins du peuple.

Dans cet album, on a vu des featuring avec Oumou Sangaré, Makobé…Pourquoi ces choix ?
L’album a été enregistré à « Youkoungkoung » du Bat’Haillons Blin-D à Guédiéwaye, mixé en France et maestérisé à Londres par Cyrill Label. Un album avec une certaine identité. Un album avec une certaine thématique. Le choix d’Oumou Sangharé, je l’ai utilisé en chant. J’ai beaucoup de gras. Makobé est un ami. Il est venu au Sénégal, il a demandé à chanter avec moi dans son album qui est sorti. Il va devenir disque d’or. Il s’appelle « Mon Afrique ». Une fois en France, je lui ai demandé de faire le featuring avec moi, ce qu’il a accepté. C’est quelqu’un qui m’aide dans la promotion de cet album.

On vous connaissait dans un rap au langage ordurier, quand vous parlez de « poupe machin… », dans cet album aussi, on retrouve des mots du genre testic…, Est-ce à dire que le fou n’est pas tout à fait guéri ?
Quand je parle de « poupe bou goudou », c’est aussi un langage politique. C’est une façon pour moi de faire disparaître les disparités sociales. De lutter contre les stratifications sociales. Quand je parle de « poupe bou goudou », c’est pour dire uniquement que, que tu sois ministre ou président, talibé ou prisonnier, que tu sois mendiant ou ouvrier, tu chies. C’est quelque chose de très commun. Le langage ordurier est toujours là. C’est un album en Français. Ce qui fait rire le Sénégalais, ne fais pas forcément rire le Français. On a beaucoup chanté en Français pour toucher un nouveau public.

Vous vous êtes marié récemment, pouvez-vous nous parler un peu de votre dulcinée ?
Oui c’est une femme que j’aime. Elle fait du basket. Elle n’est pas rappeuse. Elle écoute un peu de rap. Elle est fan de Carlou -D (rires). Elle écoute beaucoup Gaston. Elle aime beaucoup la musique Mbalax. Elle est issue d’une très bonne famille. Elle est honnête. C’est une femme qui partage. Qui a un très grand cœur. J’en ai besoin. Elle est simple. Une femme qui n’est pas dans les mondanités. Une femme qui ne m’a demandé que la dot habituelle. La dot traditionnelle. Elle ne m’a pas demandé une valise de millions. Ah oui !!! C’est une femme que je n’ai pas achetée.

Qu’est-ce qui vous a fait flashé chez elle ?
Sa simplicité. Sa franchise.

Oui, ça, c’est après. Mais à première vue, qu’est-ce qui vous a marqué chez elle ?
C’est l’amour. Tout de suite. Je l’ai pratiquée. Je l’ai fréquentée, elle m’a plu, je l’ai épousée.

Elle vous a fait courir ?
Comme tous les hommes, elle m’a fait courir. Je lui ai dédié une chanson dans le Cd « Diéguéma ».

Source: L'Observateur

Un Sénégalais désigné entrepreneur africain de l’année au Canada

Le Sénégalais, Moussa Diao, vient d’être désigné entrepreneur africain de l’année au Canada par le Réseau des entrepreneurs et professionnels africains (REPAF).

La distinction lui a été remise au cours d’une cérémonie ayant regroupé plusieurs entrepreneurs et décideurs canadiens et africains.

Deux autres catégories notamment les titres de ‘’professionnel de l’année’’ et ‘’entreprise de l’année’’ ont été également distinguées par le REPAF.

M. Diao a également reçu les félicitations du secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf, à Québec lors de la rencontre internationale de la francophonie économique qui s’est achevée dimanche.

Installé dans la province du Québec depuis 2004, Moussa Diao, Thiessois d’origine, est reconnu comme ‘’un homme d’affaires dans l’âme, dynamique et fonceur’’.

Il a eu à créer plusieurs entreprises versées dans l’informatique, le traitement des dossiers d’immigration, les services financiers et les transferts de fonds à moindre coût.

Invité de l’émission ‘’Tam-tam’’ diffusée sur Radio-Canada International, il a soutenu ‘’que pour réduire la pauvreté, il faut créer l’emploi en créant des entreprises. Le Canada est un pays vaste qui offre aux immigrants des opportunités énormes avec des chances égales pour tout le monde’’.

Il y a réfuté la question du racisme contrairement aux autres pays européens même si le taux de chômage est plus marqué chez les immigrants.

Selon des données officielles, en 2006, 17 pour cent des immigrants arrivés depuis 5 ans sont au chômage au Québec. Une situation qui a poussé le gouvernement québécois à initier des politiques visant une meilleure intégration des personnes issues des communautés culturelles (noire, anglophone…) au sein de la fonction publique.

En effet, 3,7 pour cent seulement des fonctionnaires sont issus de ces groupes alors que l’objectif gouvernemental est établi à 9 pour cent.

Clickez ici pour decouvrir le site du REPAF

Source: APS

Latfi Ben Geloune:« Il faut simplifier le mbalax pour le rendre exportable »

Le guitariste Latfi Ben Geloune, membre de l’Orchestra Baobab, a estimé que la musique mbalax, telle qu’elle est jouée actuellement au Sénégal, n’est pas exportable dans le reste du monde et a besoin d’être « simplifiée » pour faire comprendre son rythme aux mélomanes.

"Il faut accepter les choses et les voir en face. On se mord la queue, on tourne en rond. Le mbalax, tel qu’il est joué au Sénégal, n’est pas exportable. Nous n’avons pas besoin d’assises de la musique pour nous rendre compte que ça ne va pas ", a dit le musicien dans un entretien accordé à l’Aps.

Prié de dire si le succès de l’Orchestra Baobab après son retour sur scène en 2001 a un lien avec une possible désaffection du public pour le mbalax, il a rétorqué : « il va de soi que quand on ne sait pas où on va, on revient sur ses pas. Puisqu’on ne parvient pas à s’asseoir et à être d’accord sur une musique donnée, les gens eux-mêmes sont venus à une ancienne musique qu’ils comprenaient mieux ».

Fondé en 1970, l’Orchestra Baobab s’est disloqué à la fin des années 1980, période marquée par l’émergence du mbalax qui s’est imposé au public grâce notamment à la réussite de Youssou Ndour. Le groupe qui doit son nom à la boîte de nuit qui l’accueillait à ses débuts, enregistre, depuis son retour sur scène en 2001, un grand succès marqué notamment par des concerts très suivis à travers le monde et se jouant souvent à guichet fermé.

Latfi Ben Geloune a dit que le Sénégal peut s’inspirer de l’exemple de la Jamaïque, « un petit pays du Tiers-monde qui a pu asseoir une renommée et obtenir des retombées économiques à travers la prépondérance de la musique des rastas à savoir le reggae ». « Si nous voulons que le mbalax parvienne à ce niveau, il nous faudrait revenir vers nous-mêmes et essayer de comprendre ce qui fait que cette musique ne prend pas. C’est déjà un rythme assez complexe pour nous-mêmes Sénégalais », a noté le musicien, par ailleurs président de l’Association des salseros du Sénégal.

Catégorique, il a ajouté « tant qu’on n’aura pas fait ce travail (de simplification), on ne parviendra à rien du tout ». « Ce serait bien si nous pouvions le simplifier et faire en sorte que, quelle que soit l’oreille qui l’écoute, l’on puisse comprendre quels en sont le rythme, le temps fort et le temps faible », a insisté Ben Geloune. Le guitariste suppose que c’est du fait de ce caractère « compliqué » du rythme mbalax, que des mélomanes se sont tournés vers « cette forme de musique (la salsa) qui, même si elle s’apparente un peu à la musique cubaine, est en réalité profondément notre propre musique ».

« Puisqu’il y a une forme qui est le salsa-mballax, dans la mesure où la salsa par beaucoup de côtés ressemble à notre forme de musique à nous, c’est un juste retour des choses. Ce rythme emprunté à nos pays a été exporté avec la Traite négrière. On doit se le réapproprier et, de là, asseoir une musique, des harmonies et des mélodies typiquement sénégalaises », a encore indiqué le musicien.

Il a relevé que la musique est une question d’atmosphère : « vous essayez de capter l’attention de l’auditeur et de le transporter dans un véhicule qu’on appelle la musique et de l’amener dans un pays nommé bonheur ».

Rapportant son analyse au cas de l’Orchestra Baobab, Ben Geloune a dit que les moyens utilisés pour enregistrer ce groupe à ses débuts en 1970 étaient à la limite rudimentaires : magnétophones Nagra, deux pistes en mono, avec deux micros, entre autres.

« Là nous sommes dans le numérique où pratiquement ce sont des tables de mixage de 48 à 52 voire 96 pistes sur lesquelles vous allez enregistrer. Vous avez tellement de possibilités de combinaisons que si vous voulez les utiliser toutes vous risquez de vous fourvoyer et laisser l’essentiel pour aller à l’accessoire », a-t-il estimé.

À Baobab, poursuit Latfi Ben Geloune, « nous nous attachons à l’essentiel. L’essentiel ce sont les feelings que les musiciens ont à jouer ensemble parce que ce qu’il y a de fondamental, et qui existe dans Baobab, c’est qu’il y a un esprit commun qui privilégie la concertation ».

Balla Sidibé ne veut pas voir dans ce retour réussi du Baobab une « revanche » sur le mbalax, accusé à tort ou à raison de l’avoir « chassé » de la scène. « Lorsqu’on quittait le Miami (une boîte de nuit de Dakar), les dakarois l’ont déserté pour venir au Baobab. Les Sénégalais aiment la nouveauté.

Après l’émergence du mbalax, les gens ont adhéré parce que c’était nouveau et ils ne le connaissaient pas. Ils sont partis voir. Ce n’est pas Youssou Ndour qui a fait disparaître le Baobab. Comme le Baobab n’a pas voulu changer son option, ses membres se sont séparés », explique-t-il.

« Les artistes, raconte Balla Sidibé, se sont séparés. J’ai continué avec de jeunes musiciens que j’ai moi-même recrutés. L’acte 1 de l’aventure s’est arrêté en 1990, j’ai alors pris le matériel pour les confier à quelqu’un ».

À son retour, en 2001, le Baobab reprend les choses là où il les avait laissées. Il refait la même musique. « On a l’embarras du choix avec la diversité des langues et des rythmes de ce pays. Les formes son diverses. Ce qu’il y a d’essentiel c’est le fond. Le fond musical du Baobab est invariable. Et c’est une chance de voir que tout le monde est encore là, grâce à Dieu », indique Balla Sidibé.

Source: Sud Quotidien

Senegal: Dans l'univers des femmes qui trompent leurs maris

Des femmes mariées qui se font envoyer par d’autres hommes au nirvana, il en existe beaucoup. Et c’est devenu, aujourd’hui, le motif de divorce dans beaucoup de ménages.

En effet, certaines épouses, après un mariage forcé, voient en cachette un ex-copain qu’elles ont du mal à oublier. Ou bien des « beuthieuk » (vendeurs à crédit d’effets de toilette et vestimentaires à domicile monnayant une pièce de 100 francs journalièrement) qui, à force de fréquenter ces infidèles chez elles et à des heures ou les maisons sont vides, se font payer par une partie de jambes en l’air un crédit qui arrive à date échue.

Les maris cocufiés terminent par découvrir le pot au rose et le divorce s’en suit. Si ce n’est pas un meurtre. En attestent les nombreux cas de relations adultérines, suivies de meurtre ou d’assassinats, jugés devant la Cour d’assises lors de chaque session. Certaines femmes, données en mariage contre leur volonté, ont du mal à quitter leur premier amour.

Les séquelles des mariages forcés
« L’amour (pur) quand tu nous tiens », comme disait l’autre. Des cas de relations où les deux tourtereaux s’aiment à la folie souvent ne débouchent pas sur le mariage. Le statut de chômeur, le problème de caste ou une idylle qui dure trop longtemps, sans que le copain ne « ferre » sa petite amie, sont les raisons qui motivent certains parents à donner en mariage leur fille de gré ou de force. Procédons par élimination en évoquant les raisons évoquées ci-dessus pour traiter cas par cas. Il y a des hommes qui, désargentés comme un rat d’égout, ne pensent pas épouser leur fiancée. Normal car, comme le dit l’adage, « on ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche ». La plupart d’entre ces hommes sortent avec des filles qui les adorent et qui n’attendent qu’ils leur demandent en mariage pour se laisser épouser. Mais, à force d’attendre un copain qui ne se décide pas et pour éviter d’atteindre l’âge de veille fille, elles se lient avec un autre sans que l’amour ne soit la motivation. Au bout de quelque temps, ces femmes entretiennent souvent des relations adultérines en cachette avec leur « ex » auxquels elles ne peuvent résister. Pour vivre leur idylle loin des yeux indiscrets, il y a des femmes qui sont prêtes à demander à leur amant de louer un appartement, à leurs frais, qui leur servira de nid d’amour.

Les problèmes de caste
Dans ce lot, nous allons nous intéresser de B. Pène. Ce bijoutier, qui gagne bien sa vie, a vu sa petite amie - une « guer » (non castée) - lui filer entre les doigts. Pourtant, il a révélé avoir demandé sa copine en mariage à deux reprises, mais à chaque fois la main de sa dulcinée lui a été refusée à cause de son statut de casté. Sa fiancée, une « torodo » pur-sang, a finalement été donnée en mariage à un autre. Mais comme B Péne et celle qu’il a aimée de toutes ses forces s’adoraient mutuellement, ils ont continué à se voir, mais loin des yeux indiscrets.

« Je ne pouvais pas faire autremen t. Lorsque ma fiancée a été donnée en mariage, elle m’a avoué quand on s’est revu qu’elle ne pouvait pas vivre sans moi. Comme je ne pouvais pas lui résister, j’ai cédé à ses assauts car elle trouvait toujours un prétexte pour venir à ma bijouterie. En agissant de la sorte, je savais qu’elle n’était pas une fille de mœurs légères, mais elle ne pouvait pas me résister. Ce qui nous liait est trop fort. Entre temps, je me suis marié, mais elle continuait à me fréquenter sans que nos conjoints respectifs ne soient au courant. Aujourd’hui, elle a quitté la ville car son époux est affecté ailleurs, mais nous correspondons par le biais du net car avec le portable c’est trop risqué ».

Bonjour les crimes passionnels !
D’ailleurs, lors d’une session de la Cour d’assises de Saint-Louis, un accusé avait été jugé pour meurtre du fait d’avoir tué un mari qu’il a fini de cocufier. En effet, l’accusé sortait avec une fille, mais comme il ne pouvait pas subvenir aux besoins de sa fiancée, celle-ci l’a quitté pour se marier avec un autre jeune du village qui exerçait le métier de livreur de pain dans une boulangerie. Ce dernier qui quittait vers 3 heures du matin sa femme pour rejoindre son travail ne revenait que vers 8 heures. À chaque fois qu’il quittait sa maison, l’ex-copain de sa femme venait le remplacer dans la chambre. Un jour, le mari cocufié, revenu de travail plus tôt que d’habitude, surprend sa femme en pleins ébats avec son amant. Il s’en est suivi une bagarre au cours de laquelle l’époux a laissé la vie. Des cas pareils sont jugés dans presque toutes les sessions de la Cour d’assises. Soit c’est le mari qui tue, après avoir découvert le pot aux roses. Ou bien, c’est l’amant surpris qui tue pour s’échapper.

La balafre des épouses de « Modou »
Certains hommes sénégalais sont souvent cocufiés. Et ce sont les modou-modou, qui retournent au pays pour se marier avec des filles qu’ils ne connaissent que vaguement, qui payent le plus lourd tribut. La majeure partie d’entre eux, riches comme Crésus, viennent imposer leurs sous pour convoler en justes noces avec celle qu’ils ont repérée très souvent à travers une cassette vidéo. Les garçons restés au pays, ceux qu’ils ont dépossédé de leurs nanas, reviennent à la charge dès que le modou-modou retourne « en haut ». Cécile, le cœur meutri, revient sur le cas arrivé à son cousin basé en Italie : « Mon cousin est resté des années sans venir au Sénégal. Il a vu une femme qui habite notre quartier à travers une cassette vidéo.

Et il a demandé les coordonnées de la fille. Par la suite, il est rentré en contact avec elle jusqu’à convenir ensemble de se marier. Il est venu l’année dernière au Sénégal uniquement pour épouser cette demoiselle. Mes parents l’avaient pourtant déconseillé, mais il n’a rien voulu comprendre. Il a épousé la fille et lorsqu’il est retourné en Italie, sa femme est venue habiter chez nous. Au début, elle était sans problème. Mon cousin la couvrait de cadeaux et lui envoyait beaucoup d’argent tous les mois.

Un jour, sa femme a dit à ma mère qu’elle était lasse de rester à la maison à ne rien faire et qu’il lui fallait travailler. Au début, ma mère ne voulait pas. Mais, elle a fini par céder après avoir informé mon cousin. Elle travaillait dans un fast-food comme caissière et elle descendait à 16 heures. Un matin, elle nous a déclaré qu’elle devait changer d’horaire car son patron lui a demandé de faire les heures du soir pour descendre à 00 heures. Personne ne s’y est opposé car son mari était au courant. « Ndeketeyoo da fa amoon far », elle est tombée enceinte des œuvres de son ex. En réalité, elle n’avait jamais quitté ce gars et le travail qu’elle a déclaré était bien réel, mais elle en profitait pour le voir, loin des yeux indiscrets. Mon cousin était dans tous ses états et il l’a répudiée ». Des cas de ce genre se comptent à la pelle au Sénégal.

Les « Beuthieuk » sur un nuage rose
Exerçant le métier de vendeur d’effets de toilette et de tissus, ces commerçants, communément appelés « Beuthieuk », font des ravages et sont souvent à l’origine de cas de relations adultérines. Choisissant de donner leurs marchandises à crédit, ils sont réputés être des coureurs de jupon. Pour ne pas dire chauds lapins. D’ailleurs, beaucoup d’hommes leur interdisent l’accès de leur domicile. Et pour cause ! Car ils ont la manie de descendre dans les maisons à des heures où les foyers sont déserts. Et comme ils sont familiers, ils n’hésitent pas à pénétrer dans les chambres à coucher des dames. « Les Beuthieuk sont des gens qui sont à surveiller. En ce qui me concerne, je leur interdis de fréquenter ma maison. Mon épouse le sait et elle a respecté ma décision. Je ne suis pas jaloux, mais je n’aime pas leur façon de travailler.

Non seulement, ils viennent à des heures où les hommes sont au travail, mais ils ont l’art de tutoyer les femmes. Ils sont comme ça. Et il paraît même que quand ils désirent se faire payer, il leur arrive de demander à une femme de coucher avec eux », peste M Niang. Les craintes de ce père de famille sont étayées par les témoignages de femmes qui ont vécu les avances de Beuthieuk véreux. « Dans mon quartier, un jour, une voisine s’est chamaillée avec sa domestique. Et cette dernière lui a balancé à la figure qu’elle était au courant de ses escapades avec le Beuthieuk.

La domestique a révélé que sa patronne le faisait souvent entrer dans sa chambre. Et de préciser que sa patronne trouvait toujours un moyen de l’envoyer faire des achats au marché. Le gars en question est connu de tous, car il a l’habitude de faire des propositions indécentes aux femmes pour se faire payer. Même si la révélation de la domestique n’est pas étayée par une preuve, « li xalébi wax teey na xel » (même si ce que la domestique raconte reste à prouver, il va de soi que le doute est permis), expose Bineta.

Cependant, force est de reconnaître que tous les Beuthieuk ne sont pas des « snipers ». Car il y en a qui sont très respectueux et qui font ce boulot pour gagner leur vie. Et des avances, eux aussi, ils en reçoivent. « J’habite le département de Podor et j’ai quitté mon village pour venir en ville afin de gagner ma vie. Il ne faut pas mettre tous les Beuthieuk dans le même sac. Il y a en qui sont sérieux et qui ne courtisent pas les femmes d’autrui. Comme il y a en d’autres qui sont volages. En ce qui me concerne, je dirai que je ne suis pas du genre à fréquenter une femme mariée car je suis un musulman et ma religion me l’interdit. Mais il y a des femmes qui nous font des propositions indécentes quand elles n’arrivent pas payer une dette », se défend Barry.

Les confessions d’un tireur embusqué
« Ce que je vous raconte m’est arrivé à l’époque où je chômais. J’avais une petite amie qui voulait que je l’épouse car elle était folle de moi. Je suis sorti avec elle pendant 7 ans. Souvent, elle se rendait à Dakar prétextant une visite à sa tante. Je ne pouvais pas imaginer qu’elle avait connu un autre. En 2002, elle s’est mariée. Et pour vous dire la vérité, je n’ai rien vu arriver. D’ailleurs, la veille de son mariage nous étions ensemble en boîte. Après, nous avons terminé la soirée chez moi. Elle est rentrée chez elle vers 5 heures du matin. Le lendemain dimanche, je l’attendais vers 16 heures pour que nous partions à la plage mais las d’attendre, j’ai téléphoné chez elle et sa cousine m’a révélé qu’elle devait se marier avec un Libanais de Dakar dans les heures qui suivent. J’ai pensé à une blague de mauvais goût, mais c’était la vérité.

J’étais assommé et il a fallu que mes amis me soutiennent pour que je ne fasse pas une folie. Néanmoins, il me fallait comprendre pourquoi elle s’est jouée de moi à moins de 24 heures de son mariage. J’ai attendu la nuit tombée et comme une amie m’a informé que celui qui me l’a piqué n’était pas venu au mariage, je me suis rendu chez elle après minuit. Et je me suis planqué dans un coin et vers 3 heures du matin, je l’ai appelée pour lui faire comprendre que nous devions nous expliquer. Elle a accepté de sortir pour me parler.

Elle m’a suivie chez moi sans que personne ne soit au courant. Nous nous sommes parlé et avons convenu de rester ensemble. Et lorsqu’elle a rejoint son époux à Dakar, elle a loué un appartement qui nous servait de nid d’amour chaque fois que je venais la voir. Son mari n’a jamais eu de soupçons car nous avions loué un appart dans un quartier où personne ne nous connaît. Aujourd’hui, nous ne sommes plus ensemble car je l’ai souhaité. Mais si cela ne dépendait que de moi, nous allions continuer à nous voir », confesse M. N. Sans commentaire !

Source: L'Observateur

Grâce à la médiation de Youssou Ndour, Amy Mbacké Thiam dans les starting-blocks aux JO de Pékin

Amy Mbacké Thiam verra finalement la muraille de Chine. Dans une formule moins périphrastique, cela veut dire que l'athlète sénégalaise participera aux Jeux Olympiques de Pékin. L'info a été donnée aujourd'hui par la radio privée RFM.         

La championne du monde souscrit ainsi à l'esprit de la médiation offerte par Youssou Ndour, qui visait à réconcilier Amy Mbacké Thiam et le Président de la Fédération sénégalaise d'athlétisme (Fsa). Symétriquement à la décision d'Amy Mbacké Thiam de participer aux prochains JO, Momar Mbaye a accepté de lever la sanction qui pesait sur la sprinteuse.

Toutefois, Amy Mbacké Thiam n'entend pas courir au meeting international de Dakar, pour cause d'impréparation. 

Source: African Global News

La Sonatel développe ses services : Quand l'Internet devient ‘mobile'

Dans un souci de développer et de démocratiser l'accès à l'Internet grâce au mobile, Léon Charles Ciss, directeur général de Sonatel mobiles, et son équipe ont fait face hier à la presse pour présenter leurs produits. Certes, ceci n'est pas une première au Sénégal, mais la Sonatel compte innover en répondant à l'attente de ses 3 millions d'abonnés qui pourront recevoir en temps réel leurs mails quel que soit le type de messagerie dont ils disposent. 

En améliorant la qualité de ses services et en réduisant leur coût, la Sonatel veut permettre aux professionnels et aux particuliers de se déplacer quand ils le veulent sur l'ensemble du territoire et recevoir en temps réel leurs mails. Il suffira que le mobile de l'abonné soit compatible avec le Gprs. Ainsi le mobile ne servira plus à recevoir seulement des appels, mais deviendra un outil de travail (par l'envoi certes d'emails, mais aussi de Mms) et de distraction parce qu'on pourra y regarder la télévision. 

Et ce système ne s'intéresse pas qu'aux adultes. En effet, l'Internet mobile s'ouvre par le portail d'Orange World aux jeunes, en leur permettant de s'adonner à leurs activités favorites : téléchargement des jeux, vidéos, sonneries. A cela s'ajoute l'option Sauvegarde de mémoire pour enrayer, par la même occasion, tous les soucis qu'occasionne la perte du mobile ou la détérioration de la puce, par un système de sauvegarde de répertoire par distance. Avec ce système, le groupe Sonatel offre ‘l'Adsl sur le mobile'.  Abordant les désagréments que vivent au quotidien les abonnés d'Alizé mobile, le directeur général de Sonatel mobiles reconnaît la part de responsabilité de sa société dans ces couacs. Non sans rappeler d'autres facteurs inhérents comme les nombreux chantiers de Dakar, son urbanisation assez débridée...  Cependant, Léon Charles Ciss rassure qu'ils font tout pour améliorer le réseau de Sonatel mobiles qui n'en est pas moins le premier d'Afrique noire, en dehors de l'Afrique du Sud. Cette amélioration passera par le système Ngn pour un plus grand confort des abonnés du mobile. 

Source:APS

Milan AC : Ibrahim Bâ refait surface

Le milieu de terrain français Ibrahim Bâ (34 ans) a été appelé pour la première fois de la saison par Carlo Ancelotti dans le groupe qui affrontera Naples ce dimanche pour le compte de la 37ème journée de Serie A.

L’ancien Havrais et Bordelais avait signé un contrat d’un an en début de saison avec le Milan AC, un club qu’il avait déjà fréquenté de 1997 à 2003, avec des passages en prêt à Pérouse et à Marseille. L’entraîneur des Rossoneri explique sa décision de retenir dans le groupe milanais un joueur qui n’a plus disputé le moindre match professionnel depuis 2005, par le fait que Bâ était « sympathique », rapportent des journaux italiens.

Source: Ferloo.com

Championnats du Monde : Pape Diouf chante les Lions du scrabble

A l’instar des Lions du foot, ceux du scrabble auront un hymne. Celui-ci portera l’empreinte vocale du chanteur Pape Diouf qui sortira, d’ici la semaine prochaine, un single et un clip dédiés aux Lions du scrabble, rentrés du festival international de scrabble de Vichy avec la gloire. Peut-être que le morceau du leader de la « Génération Consciente » les galvanisera davantage sur le xhemin des des championnats du monde de Dakar en juillet prochain.

Les chanteurs sénégalais ont toujours montré leur disposition à accompagner les sportifs, à travers des chansons qu’ils leur dédient, mais jusqu’ici les performances des scrabbleurs n’ont jamais réussi à forcer l’inspiration des rossignols. Aujourd’hui, Pape Diouf sonne la révolution. Le lead vocal de la « Génération Consciente » concocte un hymne pour les Lions du scrabble. Et ce, en direction des championnats du monde qui se joueront à Dakar. Pape Diouf va, d’ici la semaine prochaine, livrer un single dans lequel il rend hommage aux lions du scrabble suite à leurs brillants résultats aux différentes compétions, dont la dernière la fut Coupe du monde à Québec où les amis de Ndongo Sylla et Arona Gaye avaient survolé le monde francophone en terre canadienne.

Dans ce même single, il encourage les Lions en direction des prochains championnats du monde qu’ils joueront à domicile. Ce single sera suivi la semaine suivante d’un clip. Les championnats du monde de scrabble sont prévus du 18 au 25 juillet 2008 au Cices.

Source: APS

Alpha Blondy fusille Tiken Jah Fakoly et soutient Wade : « La Fao, c’est une foutaise

Le Chanteur ivoirien Alpha Blondy semble bien être en phase avec le Président de la République,Me Abdoulaye Wade sur la « Food and agriculture organization » qui, en francais, signifie « Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation » (Fao). Pour lui, l’organisation dirigée par Jacques Diouf n’est ni plus ni moins qu’une « foutaise ».

Alpha Blondy est revenu sur la crise alimentaire mondiale et sur la polémique autour du fond alimentaire mondial (Fao). Mais, c’est surtout pour prendre faits et causes pour le Président de la République, Me Abdoulaye Wade. « La Fao n’est rien d’autre qu’une foutaise », pense Alpha Blondy qui partage totalement la position du Chef de l’Etat portant sur la dissolution de la Fao.

Il a tenu ses propos à l’hôtel Aéroport, juste après sa descente d’avion. « Les Africains doivent être solidaires au moins sur cette question », conseille le reggae man ivoirien. Et d’insister, en soutenant « qu’il faut que la négraille soit solidaire pour une fois sur cette question de la Fao et de la crise alimentaire mondiale ».

Jetant l’opprobre sur les occidentaux sur le retard de l’Afrique, Blondy croit savoir que « tout un continent ne peut pas se tromper tout le temps. La réalité reste que l’Afrique est un continent qui a toujours été exploité et qui continue de l’être ». Après cet épisode, il s’en est vivement pris à Tiken Jah Fakoly.

Quand Alpha Blondy parle de Tiken Jah Fakoly : « Il n’est pas un artiste engagé, mais un mal élevé »
Entre Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly, ce n’est vraiment pas le grand amour. En visite à Dakar pour la célébration de l’anniversaire de la mort de Bob Marley, le reggae man ivoirien n’a pas raté son compère ivoirien. Et c’est pour dire que Tiken est loin d’être un artiste engagé, mais qu’il n’est plutôt qu’un « mal élevé ». Me Abdoulaye Wade et son régime peuvent s’estimer bien heureux après les attaques formulées contre eux par Tiken Jah Fakoly. Car, ils viennent de trouver un avocat défenseur en la personne d’Alpha Blondy.

Répondant à la question relative aux déclarations portant sur Karim Wade et son père, Alpha n’a pas hésité à trancher net. Et c’est pour dire clairement que « Tiken a beau vouloir s’autoproclamer artiste engagé », il reste un « mal élevé ». « Il ne faut pas confondre un chanteur engage et un chanteur mal élevé », a indiqué Alpha Blondy qui n’apprécie pas bien la sortie de Tiken sur Wade et son régime, lors de son passage à Dakar. Et d’ajouter que « nous sommes tous les deux mal élevés, mais lui (Tiken), il reste, de loin, plus mal élevé que tous ».

Source:Ferloo.com

Dak’art 2008 : Encore quelques détails à régler

C’est à quelques heures de l’ouverture officielle de la 8e Biennale de l’art africain contemporain qui se tiendra sur un mois - du 9 mai au 9 juin - que la presse nationale et internationale a été conviée à un bref aperçu de l’état d’avancement des travaux.

C’était hier au musée d’art africain Théodore Monod de l’Ifan. Face aux journalistes, il y avait le Commissaire général Maguèye Kassé et le Secrétaire général Ousseynou Wade, en présence des membres du jury.

Pour cette édition, ils sont au nombre de huit : Gorän Christensson de la Suède, Abdoulaye Konaté du Mali, Thierry Raspail de la France, Sithabile Mlotshwa des Pays-Bas, Werner Schaub d’Allemagne, les Sénégalais Sidy Seck et Maguèye Kassé lui-même, et Gérard Senac qui préside le Comité d’orientation. Près de 40 artistes participeront à cet événement d’envergure internationale. Hier en fin de matinée, ils avaient tous remis leurs ouvrages, à l’exception d’un seul. Le jury qui se réunissait encore prévoit de délivrer ses résultats aujourd’hui.

Le thème retenu cette année est : ‘Afrique : Miroir ? ’. Dans sa dimension interrogative, il révèle le face-à-face entre l’Afrique et cette image que lui renvoie le miroir. Sous forme d’introspection, est-ce une image dénaturée ou déformée, un cliché ou une image réelle ? C’est aussi, en perspective, ce qu’il y a d’Afrique dans le regard des autres, l’Afrique vue du dehors. Une vision qui, selon Maguèye Kassé qui est aussi membre du comité d’orientation du Dak’art, trouve son expression dans le contexte actuel des choses : le continent noir aux plans social, culturel, politique et économique’. En cela, ‘il est intéressant et original de se poser la question à travers l’art’, parce que le destin d’un peuple réside en ce qu’il crée, s’approprie, ce dont il se réclame.

Le village de la Biennale qui comprend divers espaces avait un petit goût d’inachevé. Avec, entre autres, un local consacré aux différentes projections et un espace réservé à la presse. L’agitation était perceptible, quelques petits travaux menés çà et là.

Source: Walfadjri

Serigne Mbaye Niang avertit: «Le “démon” de Petit Mbaye guette d’autres promoteurs»

«Si l’on n’y prend pas garde, certaines formes de sponsorisation risque de bousiller l’arène (en) faisant naître une jalousie et une concurrence malsaine». L’alarme vient d’être tirée par le promoteur Serigne Modou Niang. Les conséquences seraient énormes. Selon ce dernier, avec la course effrénée et aveuglée vers les grandes affiches «avec la complicité de certains sponsors», d’autres promoteurs risquent de suivre le patron d’Action 2000 dans les liens de la prévention. «Le démon guette d’autres», avertit le promoteur de l’alternance. Qui ne manque pas d’égratigner certains de ces “collègues” «qui s’en remettent aujourd’hui au parrainage qu’ils dénonçaient hier.»

Le cercle des promoteurs est devenu de plus en plus restreint, comment l’expliquez-vous ?
Parce qu’il y a des jaloux qui veulent tout accaparer. Ils ont tendance à tout verrouiller, c’est pourquoi certains jeunes ont du mal à s’en sortir et finissent toujours par abdiquer. C’est le seul problème ; sinon avec les sponsors, on peut bien s’en sortir. Le ministre des sports doit aujourd’hui faire en sorte que les sponsors leaders traitent les promoteurs sur le même pied.

Comment expliquez-vous la montée vertigineuse du cachet des lutteurs ?
C’est le monopole qui s’est constitué autour des deux promoteurs avec la complicité des deux sponsors leaders qui l’explique. C’est dangereux pour eux, les promoteurs. C’est une des raisons qui ont valu à un promoteur (Petit Mbaye) son incarcération. Il a fait les frais de ce tiraillement. Je ne le souhaite pas du tout, mais si l’on ne fait pas attention, d’autres vont le suivre. Le démon guette d’autres promoteurs parce que la concurrence est déloyale. Les gens essaient d’avoir la mainmise sur certaines affiches au point de prendre des risques.

N’êtes-vous pas jaloux de ces promoteurs qui organisent de grandes affiches ?
(Il éclate de rires). Jamais ! Je peux d’ailleurs le faire mieux qu’eux. Je suis plus expérimenté que ces promoteurs. Au moment où j’organisais des combats et assistais à des combats, ils ne savaient même pas c’est quoi la lutte. Ce sont des businessmen qui sont venus pour gagner de l’argent, alors que moi je connais la lutte parce que j’ai grandi dans ce milieu. Ils ne m’arrivent même pas à la cheville. D’ailleurs, ils l’ont reconnu.

Avez-vous une fois posé un acte dans ce sens ?
En début de saison, j’ai organisé un grand combat opposant Baye Mandione à Mame Gor Diouf transmis en direct à la télévision. C’est pour vous dire que je suis dans la mouvance. Je ne manque pas de sponsors, mais je tiens à dénoncer l’exclusivité déguisée.

Jusqu’ici les promoteurs n’ont rien fait pour venir en aide à Petit Mbaye. Pourquoi ?
Bien que nous nous ne sommes pas unis, nous allons nous regrouper autour de l’essentiel pour voir comment faire pour aider ce promoteur à surpasser ces difficultés. Je m’investis beaucoup pour cette cause. J’ai pris langue avec de bonnes volontés, mais je ne peux pas dévoiler leurs noms. Je suis partant aussi à l’idée d’organiser un combat de lutte pour le faire sortir en lui versant les recettes. Mais comme il n’y a pas eu de jugement, il est très difficile de se prononcer sur la question.

À votre avis, combien les sponsors injectent dans l’arène ?
Permettez- moi d’abord de faire ce constat : les promoteurs sont nombreux, mais rares sont ceux qui restent pendant longtemps dans l’arène. Pourquoi ? Il y a deux sponsors leader qui exercent dans la téléphonie mobile. Ils injectent des centaines de millions dans la lutte, mais seuls deux promoteurs en bénéficient : Gaston Mbengue et Luc Nicolaï. Ça pose problème. Ils ne sont pas les plus méritants. Je pense que cela doit susciter une réflexion de la part du ministre des sports, Bacar Dia.

Est-ce que ce n’est pas parce que ces promoteurs - Gaston Mbengue et Luc Nicolaï - créent l’événement que les sponsors ont choisi de s’allier avec eux contrairement à vous et aux autres ?
Je suis le premier promoteur à organiser le combat Yékini – Balla Bèye 2.

Mais à ce moment, ils n’étaient pas aussi connus !
C’est vrai, mais l’événement était à la hauteur des sponsors. Ceux qui organisent les grands combats ou combats évènementiels, ils ne sortent pas l’argent de leur poche. Ce sont les sponsors qui sortent l’argent ; malheureusement, ils choisissent leur promoteur. Si l’on n’y prend garde, certaines formes de sponsoring risque de bousiller l’arène. Pourquoi ? en faisant naître une jalousie et une concurrence malsaine. Ils voudront accaparer un bien qui doit être, à mon avis, celui de tout le monde. Chacun voudra détenir l’exclusivité. Et c’est la porte ouverte à toutes les dérives. D’abord des dessous-de-table avec les lutteurs et bien d’autres choses. Je sais que ces promoteurs qui organisent des combats évènementiels ont de gros problèmes. Aujourd’hui ils font tout. Même ceux qui dénonçaient le parrainage s’y mettent maintenant. Ils m’ont attaqué quand j’ai dit que c’était de la transhumance déguisée, mais en réalité c’est ça.

Quel est le but visé en parrainant un combat de lutte par une personnalité ?
C’est pour de l’argent. Il ne faut pas qu’on essaie de tromper les gens. Ils ne le font pas gratuitement.

Vous ne pouvez pas leur reprocher cela parce que vous le faites…
Certains de mes parrains, au moment où j’ai commencé à leur dédier des journées de lutte, n’avaient pas d’argent, du moins pas beaucoup. L’exemple de Guinguineo est patent. La première édition a été précédée de 30 ans d’inactivé de lutte dans cette localité. Aujourd’hui, Dieu a fait qu’on peut organiser un combat et, en retour, gagner quelque chose.

Mais le constat aujourd’hui est là : vos parrains sont tous des nantis…
Non, je ne pense pas. J’ai fait parrainé un combat à Ndongo Lô, après sa mort. Donc je ne l’ai pas fait pour de l’argent. Les cas de ce genre sont nombreux. Je l’ai fait souvent pour venir en aide à des gens qui en avaient besoin. C’était pour rehausser leur cote. Je le fais souvent pour aider mes camarades de parti, Pds, mais jamais par opportunisme comme le font certains. Une personne doit être un homme de principe et de valeur. Mais certains promoteurs font aujourd’hui comme Zoss : «soos fi soos fee».

Quel est votre programme du week-end ?
J’organise la 7e édition du drapeau Souleymane Ndéné Ndiaye que j’organise annuellement à Guinguineo. L’entrée sera libre. Je vais ensuite organiser le drapeau du ministre Habib Sy, troisième édition.

Comment pouvez-vous organiser un combat de lutte en ouvrant les portes ? d’où tirez-vous l’argent pour payer les lutteurs ?
Dans un premier temps, il y a les sponsors qui nous soutiennent. Nous avons aussi le soutien des parrains. C’est pourquoi nous avons voulu faire plaisir aux populations de leur localité en ouvrant les portes d’autant plus qu’elles n’ont pas tout le temps l’opportunité d’assister à des combats de lutte.

Cela n’explique pas, dans une certaine mesure, le fait que les sponsors arrivent à demander le report d’un combat comme ce fut le cas avec le combat Tapha Guèye-Eumeu Sène ?
C’est la version officielle, mais je ne pense pas que cela puisse arriver. Un sponsor ne peut pas imposer à un promoteur le report d’un combat, du moins s’il respecte toutes les procédures liées à la signature de sponsoring. Mais si le partenariat ne repose pas sur des bases solides, le promoteur peut être à la merci du sponsor.

Source: L'Obs

Omar Pene: Mon rêve est de ne plus voir d’enfants de moins de quatre ans dans sla rue

Le leader du Super Diamono, Omar Pène, a fait part jeudi de son ‘’total engagement’’ pour la cause des enfants, soulignant que son plus grand rêve c’est de ne plus voir des enfants de moins de quatre ans traîner dans les rues.

Omar Péne qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée par Plan International, en marge du Festival international du jazz de Saint-Louis. Dans ce cadre, Omar Pène se produira dimanche au stade Me Babacar Sèye.

‘’Mon engagement est total à coté des enfants et de Plan International’’, a dit le musicien qui a évoqué des titres de son répertoire comme Ticki-Ticki, Talibé, Guneyi etc. qui constituent selon lui de véritables cris du cœur pour le sort ‘’pitoyable’’ des enfants de la rue.

Omar Pène qui dit connaître les méfaits des mauvaises fréquentations puisqu’il a lui-même échappé à la rue, a invité ‘’les défenseurs de ces enfants à ne pas se décourager car ce combat sera difficile à gagner, mais mérité d’être mené’’. A la presse, il demande également de ne jamais se lasser de parler des cas de maltraitance ou de violences exercées sur des enfants pour qu’enfin, le sort de ces derniers change.

Interpellé sur l’année scolaire perturbée par une crise qui risque de compromettre sa validité, Omar Pène a demandé aux enseignants et à l’Etat de ‘’penser aux intérêts des enfants dont les parents n’ont pas les moyens de les amener aux Etats-Unis ou au Canada et à se mettre autour d’une table pour dialoguer’’.

Avant lui, le directeur de Plan International Ousmane Raymond Sèye s’était félicité du partenariat avec Saint-Louis Jazz dont le directeur était présent pour la tribune offerte à son institution, dans le but de véhiculer des messages en faveur d’une meilleure prise en charge des enfants.

Plan International déroule en effet un plan média qui utilise la musique comme forme d’expression pour toucher le plus grand nombre, en encadrant de jeunes musiciens dont les produits sont destinés à éveiller les populations sur le sort des enfants.

Ce projet s’étend à d’autres pays de la sous-région et englobe un volet éducation qui permettra aux blocs scientifiques du pays d’être dotés cette année en matériel informatique.

Source: APS

Première édition du Festival international de musique folk, du 30 octobre au 2 novembre à Dakar

La première édition du Festival international de musique folk (FolkFi) aura lieu du 30 octobre au 2 novembre au Théâtre national Daniel Sorano à Dakar avec la participation de groupes musicaux d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, annonce un communiqué du comité d’organisation remis vendredi à l’APS.

Les musiciens Pape et Cheikh et leur label Yaatal Production, nouvelle structure de promotion culturelle et Baobab Communication sont les organisateurs de ce ‘’rendez-vous musical des acteurs du folk, de l’acoustique’’.


Les objectifs consistent à ‘’promouvoir la musique folk, les industries créatives et l’émergence d’une véritable conscience citoyenne à travers les thèmes développés par les musiciens’’, précise le texte.

Pendant le festival, le Hall de Sorano abritera le Marché des produits musicaux et dérivés (Maprom), précise la même source.

La manifestation est placée ‘’sous le haut patronage du président de la République du Sénégal’’.

‘’Dans un contexte de diversité de rythmes et de sonorités, les genres musicaux tels que le folk, l’acoustique, l’afro-beat, l’afro-mbalax ont du mal à émerger véritablement au Sénégal. Et ceci, malgré la voie tracée par Seydina Insa Wade, Idy (Idrissa) Diop, Ismaël Lô, Vieux Mac Faye, Wasis Diop, Souleymane Faye, Pape Niang, les mythiques groupes tels que Xalam, Sahel, entre autres’’, constatent les organisateurs.

‘’Et pourtant, poursuit le communiqué, des efforts et de la créativité sont déployés par El Hadj Ndiaye Siggi, les Frères Guissé, Go Bâ, Pape et Cheikh, Jules Guèye, Oumar Ndiaye Xosluman, Daby Baldé, Diogal Sakho, Yoro Ndiaye…’’

Le texte assure que le Festival de musique folk et d’autres styles similaires sera ‘’un moment fort d’expression, de promotion et de diffusion de la musique folk’’.

Source: APS

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.