La plupart des télévisions privées d’Afrique ne reçoivent pas de subventions de leur Etat. Elles font face à des problèmes économiques accrus. Et les satellites leur compliquent davantage la vie.
En Afrique, la concurrence devient chaque jour un peu plus rude sur le petit écran. Le constat est fait par les patrons de chaînes privées réunis à Dakar les 26 et 27 mai 2008. La cause en est, expliquent-ils, l’arrivée dans l’espace audiovisuel d’une multitude de télévisions privées. Et l’émergence de satellites proposant des programmes venus d’ailleurs rend plus serrée cette compétition.
Car, ‘les télévisions étrangères sont à la portée de tous et la concurrence extérieure étouffe les chaînes privées’, dénonce le directeur général de Digital Radio Télévision, Paul Soni-Benga du Congo, qui pointe également du doigt l’anarchie dans le secteur de l’audiovisuel dans son pays. Dénonçant une compétition interne mal organisée, le promoteur congolais souligne la faiblesse des recettes publicitaires, liée à un ‘marché étroit’ que se partage un nombre important de supports médiatiques.
Les télévisions africaines sont confrontées à d’autres types de tracas. Et selon certains directeurs, ces difficultés ne cessent de s’accroître de jour en jour. Les obstacles sont multiples et multiformes. Ils touchent les finances, les technologies et les ressources humaines. Pour le directeur général de Tv7 Togo, Joël Sodji, l’un des soucis majeurs des télévisions privées africaines, ‘c’est l’absence de subventions publiques’. ‘Quand les moyens financiers ne suivent pas, vous ne pouvez pas investir et donc pas possibilité d’avoir des ressources humaines qualifiées’, explique le Togolais. L’argent étant le nerf de la guerre, la capacité de production et à l’achat de contenus dépendent donc d’une bonne assise financière.
Pourtant une plus grande solidarité entre les chaînes du continent aurait permis d’atténuer les difficultés. El Hadji Ndiaye souligne qu’au Sénégal la ‘désunion entre télévisions privées accroît les ennuis’. Le patron de 2Stv a ainsi invité l’Association des producteurs et télévisions d’Afrique à faire face, de façon solidaire, aux problèmes de production et de fabrication d’images.
Source: Walf
Car, ‘les télévisions étrangères sont à la portée de tous et la concurrence extérieure étouffe les chaînes privées’, dénonce le directeur général de Digital Radio Télévision, Paul Soni-Benga du Congo, qui pointe également du doigt l’anarchie dans le secteur de l’audiovisuel dans son pays. Dénonçant une compétition interne mal organisée, le promoteur congolais souligne la faiblesse des recettes publicitaires, liée à un ‘marché étroit’ que se partage un nombre important de supports médiatiques.
Les télévisions africaines sont confrontées à d’autres types de tracas. Et selon certains directeurs, ces difficultés ne cessent de s’accroître de jour en jour. Les obstacles sont multiples et multiformes. Ils touchent les finances, les technologies et les ressources humaines. Pour le directeur général de Tv7 Togo, Joël Sodji, l’un des soucis majeurs des télévisions privées africaines, ‘c’est l’absence de subventions publiques’. ‘Quand les moyens financiers ne suivent pas, vous ne pouvez pas investir et donc pas possibilité d’avoir des ressources humaines qualifiées’, explique le Togolais. L’argent étant le nerf de la guerre, la capacité de production et à l’achat de contenus dépendent donc d’une bonne assise financière.
Pourtant une plus grande solidarité entre les chaînes du continent aurait permis d’atténuer les difficultés. El Hadji Ndiaye souligne qu’au Sénégal la ‘désunion entre télévisions privées accroît les ennuis’. Le patron de 2Stv a ainsi invité l’Association des producteurs et télévisions d’Afrique à faire face, de façon solidaire, aux problèmes de production et de fabrication d’images.
Source: Walf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire