
S’ils ne peuvent pas s'empêcher d’avoir des rapports sexuels, au moins qu’ils utilisent des préservatifs pour se protéger et éviter ainsi d'augmenter le taux de prévalence de la maladie dans la région de Matam’, dira le Dr Ndoye face aux techniciens de la santé de la région de Matam, aux chefs de services ainsi qu’aux partenaires. Cette rencontre avait pour objectif de lancer le plan national stratégique de lutte contre le sida au Sénégal. D’après le rapport qui a été soumis aux participants, ‘le Sénégal a fait beaucoup d'efforts ces vingt dernières années dans la lutte contre le sida.
D'abord, grâce à la floraison des centres de dépistage volontaire et anonyme à travers tout le pays, mais aussi et surtout du fait que les comités locaux ont joué un rôle très important dans la lutte’. Et le rapport a prouvé que mis à part les jeunes âgés entre 15 et 24 ans, les travailleurs du sexe et les corps militaires contribuent également à aggraver le taux de prévalence de la maladie dans le pays. Ce qui fera dire au Dr Ndoye qu'‘il est urgent, voire même nécessaire, pour les populations d'aller se faire dépister afin de connaître leur degré de sérologie.
Et c'est pourquoi nous avons jugé utile d'installer des services de dépistage dans certaines régions comme Matam et éviter de stigmatiser les populations car dès qu'elles entendent centres de dépistage, c'est stigmatisant et coûteux’. A ce jour, plus de quinze centres de dépistage ont été ouverts dans le pays ainsi que près de quarante services de dépistage. Et l'expérience a montré, selon docteur Ibra Ndoye, que le nombre de personnes qui fréquentent les services de dépistage est beaucoup plus élevé que celui qui fréquente les centres.

’Nous nous sommes entendus avec les personnes qui ont en charge la formation. Il y avait des problèmes dans la prise en charge des montants qu'il fallait donner aux personnels de la santé et ce problème va être régler très rapidement’, a-t-il ajouté. Reste maintenant à savoir comment faire pour sauver les 15-24 ans qui ont un taux de prévalence de 2 %, ce qui inquiète les responsables du Comité national de lutte contre le Sida. Et ce taux dépasse de loin le pourcentage des personnes vivant avec le vih dans la région de Matam.
Source: Walf Fadjri
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