Troisième licence Gsm : Les privés pour une présence significative dans le capital

Le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication(Optic) a salué les 15 % réservés au secteur privé dans le capital de Sudatel, 3e opérateur de téléphonie au Sénégal. Toutefois, son organisation regrette de n’avoir pas été consultée pour l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile.

« Nous sommes étonnés de ne pas avoir été consultés pour la licence globale de télécommunication qui vient d’être attribuée », a déploré, au cours d’un point de presse, le président d’Optic, M. Antoine Ngom. Alors que, selon lui, la manifestation d’intérêt du secteur privé sénégalais pour la nouvelle licence date de 2005 et n’a jamais cessé d’être régulièrement rappelée. Et son organisation a également participé en 2004, pour le compte de l’ensemble du Conseil national du Sénégal (Cnp) aux journées de concertation.

« Notre position a toujours été de soutenir le processus de libéralisation du secteur, pour une concurrence saine qui devrait favoriser une nette amélioration des offres en termes de coûts, de diversification et de qualité », a indiqué M. Ngom. Aussi, après l’attribution de la troisième licence, les membres de l’organisation affirment avoir rencontré l’autorité de régulation (Artp) avant l’adjudication finale pour leur exprimer leur position et s’assurer que leurs préoccupations de présence dans la géographie du capital du nouvel opérateur sont prises en compte.

M. Ngom soutien que 15% du capital a été réservé au secteur privé alors que les professionnels du secteur qui avaient souhaité disposer de 50 %, s’attendaient au moins à 30%. Comme cela est le cas de la réservation faite par la Sonatel au secteur privé malien. L’Optic, selon son président, souhaite une présence significative dans la géographie du capital de ce troisième opérateur à cause du potentiel important que constitue le secteur des télécommunications et il faut que le secteur privé local soit présent.

Malgré tout, Optic salue cette action de l’Etat envers le secteur privé et entend poursuivre dans cette démarche de concertation et d’échanges pour concrétiser les 15%.

Les 100 milliards de FCFA pour la nouvelle licence globale constituent également une performance que l’organisation salue tout en espérant que l’Etat porte une attention particulière aux aspects techniques afin d’offrir au Sénégal un service de télécommunications de qualité.

Le président de l’Optic s’est également prononcé sur le désengagement de l’Etat du capital de la Sonatel précisant que l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) n’est pas en mesure de confirmer l’intention de l’Etat de se désengager totalement ou partiellement du capital de la société de téléphonie.

Mais, il est d’avis que les télécommunications constituent comme l’énergie, l’eau, etc. un secteur stratégique de souveraineté et même parfois de sécurité nationale et une attention particulière doit être apportée à toutes les opérations de désengagement. Et dans le cas où le désengagement de l’Etat du Sénégal se confirmerait, M. Ngom souhaite qu’un accord soit trouvé pour que ces parts de l’Etat reviennent au secteur privé local et au personnel de la Sonatel.

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Source: Le Soleil

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