
Devant votre porte, on vous dépose des objets en fin de vie, donc devenus inutiles et encombrants. Vous faîtes encore du « masla » jusqu’à les débarrasser vous-mêmes. Le « masla », cette attitude bien sénégalaise, porte préjudice. Il est parfois un frein au progrès. A cause de lui, les cabines urinoirs installées à certains endroits de Dakar pour permettre aux populations de satisfaire leurs besoins sans grandes difficultés, moyennant quelques pièces d’argent destinées à l’entretien et au paiement des gérants, ne font plus recettes.
Malgré les mesures prises pour vivre dans un environnement salubre, certaines personnes continuent de fouler au pied les règles minimales d’hygiène. Elles transforment les abords de certains domiciles, écoles, hôpitaux, et autres lieux publics en véritable pissotière avec toute cette odeur pestilentielle qui rend moche le cadre.
S’il y avait une défense de « masla », on ne verra plus les gens uriner dans la rue. C’est un délit puni par le Code de l’hygiène.
Sadibou Marone - Le Soleil
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