Mame Maty Mbengue, ancienne capitaine des lionnes

Née à Dakar, Marne Maty Mbengue est une Léboue bon teint. Aînée d'une famille de 5 enfants, elle est très fière de faire valoir son appartenance. Elle a commencé à jouer au basket en 1985 pour une carrière poursuivie jusqu'en 2000 ! Une carrière riche en lauriers avec 6 titres de championne d'Afrique et une médaille d'or de la francophonie glanée contre la France.

Ce n'est pas tout. La Lionne du basket a à son actif 5 jeux Africains, une participation aux Jo de Sydney, 3 championnats du monde et voilà ! C'est un peu cela la vie sportive de celle que plus d'un homme de ce pays a adulée. Ah oui !

la Maty en a fait fantasmé des mariés. Qui ne se souvient pas du longiligne capitaine des Lionnes de 1992 à 2000, très à l'aise devant son public, avec une pointe d'humour ? Eh bien ! elle est restée la même ...Euh...à quelques kilos prêt. Et contre toute attente, elle s'est prêtée avec enthousiasme au jeu du chat et de la souris avec votre serviteur.

Après votre retraite quel est votre rôle dans le basket Sénégalais ?
Je suis le porte-parole de fa fédération. Je suis aussi la 5e vice-présidente de l'association des olympiens avec El Hadj Dia Bâ et au niveau du Cocan je suis chargée du management de l'équipe, pour intégrer les joueuses, être avec elles, les motiver, les encourager à la hauteur de mon expérience.

Comment évaluez-vous la nouvelle génération du basket Sénégalais ?
Bon ! comme vous les voyez sur le terrain, elles sont bien ! Parce que la plupart des jeunes sont des professionnelles qui sont dans de très bonnes équipes internationales. Elles évoluent très bien là-bas, elles progressent. La maturité ...(Elle fait une petite moue) ça viendra, parce qu'elles sont encore jeunes, il leur reste beaucoup de choses à apprendre, mais elles sont sur la bonne voie !

Comment appréhendez- vous cette CAN ?
C'est un tournoi dans lequel nous n'avons pas le droit de perdre. Parce qu'à chaque fois que nous l'avons organisé, avec la grâce de Dieu et l'aide de la population, nous l'avons gagné. Et je pense que ce sera la même chose pour 2007 ! (rires) Toute la population est derrière nous, notre ministère de tutelle nous soutient, nos parents prient, ainsi que les marabouts, je pense que ça va aller.

Vous êtes une Sénégalaise bon teint...
(Elle se redresse fièrement) Oui !

Une boy town aussi ?
Je suis une vraie boy town, oui ! Je suis dakaroise, de Dakar Plateau ! Je suis née à la Médina, à Tilène rue 15 angle 22, j'ai grandi à Sandial comme tout le monde le sait d'ailleurs ! Mais aussi à la Sicap Baobab. Donc je peux dire que je suis une vraie boy town !( rires)

C'est ce qui explique votre esprit de battante et de femme libérée?
Vraiment je suis très libérée, moi ! je suis «free» ! Bon, je mène ma vie tranquillement, je ne pense à personne. Moi ! je fais ce qui me plaît, ce que je veux, je ne pense pas aux autres, oui !

Mariée...
Je suis mariée et mère d'une petite fille. Eh bien, voilà !

Comment ça se passe ?
Ça va très bien ! (elle éclaté de rire)

Avec votre emploi du temps très, chargé, n'est-ce pas trop dur pour vous ?
Mais non ! Parce que j'ai arrêté de jouer avant de me marier. J'avais décidé de ne pas me marier tant que je joue au basket. Parce que je me suis dit que c'est un peu difficile pour une femme mariée de jouer au basket. Moi je ne peux pas gérer ça. Entre aller au travail, descendre à 17h, aller à l'entraînement et venir m'occuper de ma famille. Ça m'est impossible. Alors j'ai décidé de ne me marier qu'après la fin de ma carrière. Et c'est ce qui s'est passé (nostalgique) malheureusement, j'ai arrêté 1 an ou 2 avant mon mariage. Voilà ! maintenant c'est le boulot, ma famille, ma fille.

Et votre rôle à l'équipe nationale?
Vous savez, avec l'équipe nationale, ce n'est rien. Ça ne me prend que 15 jours. J'ai eu l'autorisation d'absence au niveau de notre société, je suis là et mon mari aussi m'a donné 15 jours pour encadrer l'équipe. Il est très compréhensif, et puis ça ne lui coûte rien. Par contre, le reste du temps avec la fédération, c'est chaque lundi que l'on se voit en réunion. Ça ne me prend pas trop de temps. Là, j'ai tout le reste de la semaine pour mon boulot et ma petite famille.

Vous êtes l'ex-épouse de Momar Ndiaye ?
(Elle se braque) ex-épousé de Momar Ndiaye, oui.

C'était un mariage sportif...
C'était un mariage Sportif. C'était très sport, mais c'est du passé. Maintenant je suis Madame Sow.

Donc tout va bien avec M. Sow ?
(Son visage s'illumine) Alhamdoullilah ! Oui ! Tout va bien avec mon «Sow poulo ardo boroom soow bù neex bi ak nagak meew yi !»(rires).

Mais dans votre vie privée on en a raconté des choses...
(Elle écarquille les yeux) Ah Bon!?

Oui ! On vous a même attribué une romance avec l'ancien président de la république Abdou Diouf...
(Comme surprise par ma question) Han ?! Abdou Diouf !

Est-ce vrai ou faux ?
Non ! Tu sais, quand on est une star, on entend du n'importe quoi. Mais je pense que le président Abdou Diouf...C'était mon père, c'était mon parrain. Sincèrement c'était mon parrain. Moi, j'ai entendu du n'importe quoi. J'ai entendu dire que je sortais avec Tanor Dieng, après Tanor, j'ai même entendu dire que je sortais avec Jacques Chirac. J'ai entendu pas mal de choses, mais... C'est-à-dire que pour une star, les gens ne peuvent pas comprendre qu'elle puisse avoir une relation amicale avec quelqu'un. Il suffit que l'on te voit avec quelqu'un, pour automatiquement en déduire que vous êtes amants. (Elle rumine) Ce n'est pas normal! Ce n'est pas normal. Mais moi ! Abdou Diouf était mon père et il le reste jusqu'à présent.

Vous vous voyez toujours ?
À chaque fois que je vais en, France, si je ne vais pas le voir, je l'appelle au téléphone. C'est mon père ! Et il restera toujours mon père! II me voyait comme sa fille Yacine. L'amitié que j'ai eue avec lui c'est parce que c'est un Président qui aimait beaucoup le basket. Et en ce moment l'équipe nationale de Basket gagnait beaucoup. C'est là que ce sont créés nos liens d'amitié. Et en même temps j'avais une bourse sport étude aux USA, il a été invité aux USA et j'ai été décoré devant lui là-bas. II était fier de moi, c'est ce qui a amené cette relation d'amitié qu'on a eue. À part ça il n'y a rien d'autres. II a été mon président de la république, mon parrain.

Vous avez parlé de sa fille Yacine, étiez-vous amies ?
Non ! On se croisait, mais on n'était pas amies.

Vous ne fréquentiez donc pas sa famille ?
Non !Non !Non ! Même pas. C'était le président de la république. Quand il recevait les Lionnes, j'étais présente, on discutait et c'est tout! Il avait de la considération, mais je ne suis jamais allée chez lui, je ne suis jamais allée sans l'équipe nationale. C'est que les gens n'ont rien compris. C'était de l'affection qu'il avait pour moi, mais les gens n'ont rien compris.

Une relation affectueuse avec l'ancien président de la République qui se poursuit avec l'actuel?
L'actuel on s'est vu à 2 reprises, avec la fédération Sénégalaise. Et ça s'est bien passé hein ! C'est un père pour moi, il nous respecte et il nous a toujours respectés, il est toujours à l'écoute, pourquoi les gens ne vont pas dire qu'il est amoureux de moi ? (rires)

Pourquoi pas ?
Ben ! Voilà ! C'est un président qui est là pour tous les Sénégalais. Où est le problème ? II est fier de nous et l'on est tout aussi fier de lui. Je pense qu'il fait un bon travail et voilà ! Nous on est apolitique, on est des sportifs et c'est tout. Nos anciennes du temps de Senghor avaient les mêmes rapports avec lui. Moi ! je suis arrivée, c'était avec Abdou Diouf, il nous a encadrées jusqu'à son départ. On est avec Abdoulaye Wade, quelqu'un d'autres va venir et ce sera la même chose.

C'est l'institution qui vous intéresse quoi ?
Voilà ! Ce sont les bornés qui pensent qu'il y avait autres choses entre Abdou Diouf et moi. Moi ! je n'ai pas de considération pour ces gens parce que pour moi quelqu'un de réfléchi, qui a du bon sens ne penserait pas comme ça. Et puis je ne peux pas être l'amante d'un président de la république et prendre quand même le car rapide?

Vous êtes riche non ?
Riche ! je ne suis pas riche. Mais je me débrouille pas mal. Je me sens bien.

S'il fallait estimer vos biens, ils seraient à hauteur de combien ?
(Avec une aire de défi) je n'ai rien!

Vous avez une maison...
Oui ! Mais ça, ce n'est rien.

Allez ! et en plus de la voiture...
Mon mari à une voiture mais pas moi.

C'est parce que vous n'en voulez pas !
C'est vrai que je préfère prendre mon taxi et vaquer à mes occupations. ( En rigolant) c'est plus discret.

Voilà et j'imagine que votre garde-robe et votre boîte à bijoux sont pleins à craquer ?
(Elle éclate de rire) Oui ! Mais toi aussi sûrement, nous on aime ça. Bien s'habiller, mettre de l'or et tout ! (elle éclate de rire) quand on a les moyens, on achète !

Surtout que vous êtes très coquette hein ?
Ah ! Oui ! j'aime être bien habillée, parfumée, tout ce qui est bien et beau comme toute Sénégalaise bon teint.

Ah ! oui ?
Bien sûr, quelques fois même on me compare à une Saint Louisienne, et aussi à une peulh. (fièrement) On me dit souvent que j'ai les traits d'une peulh (tout sourire et visiblement très amoureuse) c'est peut-être parce que je suis mariée à un peulh (rires)

Mais est ce que cette coquetterie ne vous amène pas plus de prétendants, plus d'avance?
Ce n'est pas seulement moi, Mame Maty Mbengue ; toute femme reçoit des avances.

Pas forcément et puis c'est de Mame Maty Mbengue dont on parle.
Oui ! Mais moi je suis quelqu'un de très naturelle. Moi ! Je suis très modeste hein ! Je ne me considère pas comme une star. Ça me dérange même un peu. Je suis une femme et comme toute femme il y a des prétendants, des admirateurs qui me courent derrière, mais moi ! je suis fière de moi. Je suis digne et je sais ce que je veux et quand je le veux.

Vous avez une fille, est-ce qu'elle est une future Lionne du Basket ?
Ça dépendra d'elle, c'est elle qui va choisir.

D'autres enfants en vue ?
Je l'espère bien.

Plutôt garçon ou fille ?
Je n'ai pas de préférence, garçon ou fille. Pour moi le plus important est que demain si je quitte ce monde lorsqu'on dira voici les enfants de Mame Maty Mbengue, il faut que ce soit.avec fierté,

Comment voyez vous l'avenir ?
L'avenir ! Je ne sais pa..: ce que Dieu me réserve donc je préfère vivre au jour le jour. Voilà

Le mot de la fin ?
Je tiens à remercier notre exministre Daouda Faye. Parce qu'il nous a beaucoup soutenues. Il a ouvert ses portes pour le dialogue. II a augmenté les primes et il a toujours suivi les travaux jusqu'au bout. Malheureusement, il a été remplacé par un autre. A qui nous souhaitons le bienvenu et qui est aussi notre frère. Et je profite de l'occasion pour remercier aussi El Hadj Diouf Footballeur et Khalilou Fadiga, avant chaque match, ils appellent les filles pour les encourager et ça c'est important, nous leur disons merci.

Source: L'Observateur

3 commentaires:

Anonyme a dit…

mame maty iow rek yam domaram ya bone tasse sey djambour separer papa ak dome tout sa pour de l'argent mais fi adouna la tot ou tard tu vas payer tout le mal et les maraboutages qur tu as fait sale lebou

Unknown a dit…

Je t'adore

Anonyme a dit…

Mame maty mbengue me rappelle IPG NOSTALGIC

 
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