5 minutes avec Vivi

C’est dans les pubs de la station balnéaire de Saly à Mbour, ville qui l’a vue naître, que Viviane a fait ses premiers pas dans la musique. Un jour de 1993 elle a rejoint comme choriste le 'Super Etoile' de Youssou Ndour, groupe le plus populaire du Sénégal. Six ans plus tard, son premier album solo « Entre nous » avec le hit « Sama Néné » est sur toutes les lèvres quelques jours seulement après sa sortie.

Sa musique faite d’un mélange de sonorités traditionnelles et modernes ont fini de l’installer au firmament de la scène musicale Sénégalaise et Africaine. En 1999, Viviane confirme tout son talent avec l’album «Nature» aux mélodies qui mettent en valeur sa voix cristalline et mélodieuse.L’année suivante, avec son groupe fraîchement créé le "Jolof Band" elle sort un troisième album, "Le Show" et fait son premier World Tour qui l’amène d’Afrique, en Europe et en Amérique. Sa dernière production « Man Diarra » connaît un succès éclatant sur le marché.

A la veille de sa tournée Américaine et Européenne la reine du Jolof Band a bien voulu se confier à nous : Interview exclusive !

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
V.N. : Je m’inspire de tout ; mon mari et moi discutons sur des thèmes que nous trouvons intéressants avant d’écrire les textes.

Te considères-tu comme une ambassadrice de la culture Sénégalaise?
V.N. : Je suis Sénégalaise et bien ancrée dans mes valeurs seulement ma musique est faite d’ouverture, de métissage pour mieux toucher tout le monde, explorer de nouvelles frontières.

Depuis que l’on t’a accusé de plagiat tu as décidé de travailler tes propres textes ?
V.N. : En tant que chanteuse de variétés, j’écoute beaucoup de musiques et je reprends des titres d'autrui, un fait acceptable dans le show-biz à mon avis. On a créé toute une polémique autour du morceau de El hadj Faye je ne m’explique pas pourquoi. Aujourd’hui, si c’était à refaire je n’hésiterai pas; ce n’est ni faute de textes ni de mélodies.

On te reproche ton coté « provoc’ » alors que tu es une femme mariée ?
V.N. : Lorsqu'on est constamment sous les projecteurs il faut accepter de perdre un peu de son intimité. C'est le prix à payer ; je n’ai pas 40 ans, ne fais pas des chants religieux, je suis jeune et fais de la musique moderne alors ne me demandez pas de ranger mes tenues sexy au placard même si on est au Sénégal.

D’ailleurs, je suis consciente d’être un modèle pour beaucoup de jeunes ; Voyez, j’ai adopté les shorts et toutes les filles ont adopté. C’est la grande tendance du moment.

Certains te trouvent superficielle lorsqu’ il s’agit de défendre tes idées…
V.N. : Je ne suis pas là pour faire des discours interminables ni de la propagande ; j’essaie de convaincre par la qualité de mon travail c’est tout. C’est vrai que je n’ai pas des talents oratoires et j’estime même que je m’améliore avec le temps, n’empêche que j’ai la tête sur les épaules et je dis ce que j’ai à dire.

Tes origines ?
V.N. : Wolof et Libanais par mon père et Mauritanienne et Bambara par ma mère.

Le prénom Mame Diarra ?
V.N. : Il y 13 ans, Serigne Saliou M’backé m’a converti à l’islam et m’a baptisé ainsi.

Es-tu séductrice ?
V.N. : Dieu m’a ainsi faite et je crois que même vieille, je garderais mon charme.

Ce que tu aimerais changer en toi ?
V.N. : Rien !

Ta musique à l’extérieur ?
V.N. : J’affiche toujours plein lors des concerts en Europe et aux USA; c’est extraordinaire !

En dehors de la musique une autre passion ?
V.N. : Le cinéma oui, je vous réserve des surprises.

Lequel de tes albums t’a le plus marqué ?
V.N. : Le tout premier ainsi que le dernier Man Diarra qui a été très bien accueilli.

Tes projets ?
V.N. : Une tournée Américaine et Européenne;
l’anniversaire du groupe au mois d’août et plein d’autres surprises.

Source:221

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ousseynou ndiaye voleur escroc pratique l'arnaque sentimental dans l'ile de karabane
après un mariage et un bébé il m'a quitté bien évidement en vidant mon compte
pourtant rien ne laissait présager un tel retournement de situation
mais je n'avais pas compris que seule la nationalité française l'intéressait
et par n'importe quel moyen pour l'obtenir
il me reste plus que mon fils et toutes les larmes de mon corps

 
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