En fonction de la hausse probable du prix d'achat de la farine, la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) a décidé de procéder, elle aussi, à un réajustement du prix du pain. C'est du moins ce qu’on apprend dans un communiqué qui est parvenu à notre rédaction hier. La Fnbs justifie son geste par la nécessité « de prendre ses dispositions pour la sauvegarde des emplois et de son outil de travail ».
Constatant le mutisme de l'Etat quant à la poursuite des négociations, la fédération nationale des boulangers du Sénégal, déplore « la situation de crise profonde que traverse le secteur ». Par ailleurs, la fédération des boulangers dit également regretter « le non-respect de la part des autorités des mesures d'accompagnement dans un contexte d'homologation des prix ».
Pour ce faire, la fédération a signalé un contexte généralisé des prix d'achats avec « les augmentations récentes du diesel (+ 42 f le litre en un mois), de l'électricité (+ de 15%) et les augmentations opérées sur le prix du blé au niveau du marché international de plus de 49%». Joint au téléphone, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, affiliée à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a confié que c’est presque officiel, le prix de la farine va connaître d’ici jeudi, une hausse de 40 à 45%, c’est-à-dire entre 4000 et 7000f.
Ce qui, selon Amadou Gaye, risque d’être une catastrophe pour les boulangers. C’est pourquoi, il indique que le prix du pain va connaître lui aussi une augmentation en fonction de la hausse programmée. « Si la hausse atteint 5000f, le prix du pain sera de 200 à 223f, au-delà de 5000f, le prix sera de 225 à 250f » a laissé entendre M. Gaye qui en appelle ainsi à la compréhension des populations. « Nous n’accepterons plus d’être les dindons de la farce », ajoute-t-il, tout en accusant l’État d’avoir laissé pourrir la situation depuis quelques semaines sans appeler à une rencontre tripartie (État, meuniers et boulangers). Mauvaise nouvelle pour les "gorgorlus" sénégalais, avec le mois de ramadan qui se profile à l’horizon.
Source: Le matin
Constatant le mutisme de l'Etat quant à la poursuite des négociations, la fédération nationale des boulangers du Sénégal, déplore « la situation de crise profonde que traverse le secteur ». Par ailleurs, la fédération des boulangers dit également regretter « le non-respect de la part des autorités des mesures d'accompagnement dans un contexte d'homologation des prix ».
Pour ce faire, la fédération a signalé un contexte généralisé des prix d'achats avec « les augmentations récentes du diesel (+ 42 f le litre en un mois), de l'électricité (+ de 15%) et les augmentations opérées sur le prix du blé au niveau du marché international de plus de 49%». Joint au téléphone, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, affiliée à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a confié que c’est presque officiel, le prix de la farine va connaître d’ici jeudi, une hausse de 40 à 45%, c’est-à-dire entre 4000 et 7000f.
Ce qui, selon Amadou Gaye, risque d’être une catastrophe pour les boulangers. C’est pourquoi, il indique que le prix du pain va connaître lui aussi une augmentation en fonction de la hausse programmée. « Si la hausse atteint 5000f, le prix du pain sera de 200 à 223f, au-delà de 5000f, le prix sera de 225 à 250f » a laissé entendre M. Gaye qui en appelle ainsi à la compréhension des populations. « Nous n’accepterons plus d’être les dindons de la farce », ajoute-t-il, tout en accusant l’État d’avoir laissé pourrir la situation depuis quelques semaines sans appeler à une rencontre tripartie (État, meuniers et boulangers). Mauvaise nouvelle pour les "gorgorlus" sénégalais, avec le mois de ramadan qui se profile à l’horizon.
Source: Le matin
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