Les top 10 albums les plus attendus dans le hiphop Galsen en 2008

Ceux qui pretendaient que le hiphop Galsen etait mort, l’année 2008 risque de les contredire. En effet, la liste des albums et mixtapes annoncée pour cette année 2008 est longue mais aussi tres interèssante. De la banlieue Dakaroise aux quartiers periphériques de la capitale, dans les regions, en Europe et meme aux Etats Unis, des bombes se preparent et pour ceux qui revait de voir le rap Galsen prendre de la maturite et revenir aux bases naturelles du vrai hiphop, je crois que leur desir sera exaucé. Daddy Bibson a declenché les hostilités en sortant en fevrier dernier son album tant attendu “Sant Rek” puis Abass Abass riposte avec “Dix commandements” produit par son label “Debrouille Urbaine” qui est tombé dans les bacs en Mars. Pour la suite , voici selon mon point de vue les top 10 albums les plus voulus et les plus attendus par les fans pour cette année 2008.

1- Daraa J
Avec seulement trois albums a leur actif (Daraa J- 1998, Xalima-1999 et Boomerang sorti en 2004), les Daraa J ont pratiquement disparu de la scène locale depuis maintenant plus de quatres ans après un règne incontesté qui a duré plus d’une dizaines d’années. Depuis, plus rien malgré que le groupe tourne presentement beaucoup en Afrique et dans le monde. Dernièrement, la rumeur a circulé que Lord Alaji man aurait quitté le groupe mais l’information n’a ete ni confirmé ni infirmé par aucun membre du Daraa J. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine. Les Daraa J sont toujours restés dans le coeur des Sénégalais qui n’ont pas arrêté de guetter leurs moindres faits et gestes. Selon une bonne source, la bande a Ndongo D nous reserve une bonne surprise et leur prochain album et certainement le dernier en tant que trio sera bientot dans les bacs. Wait n see

2- Positif Black Soul (PBS)
Qui ne se souvient pas de “Boule Falé”, de “Je ne sais pas” de “Capsi”, ou des pas de danses de Baay Souley au son de “Djoko”, de “Xoyma xoyma” ou des echanges scèniques entre Awadi et Duggy T lors de leurs nombreux concerts au stade Demba Diop? Pendant presque une decennie, le groupe mythique Sénégalais les PBS nous ont regalé de hits mémorables qui ont bercé plus d’un Sénégalais. Après leur surprise séparation, Awadi est resté on top des charts nationaux et internationaux en devenant l’un des rappeurs les plus prolifiques du continent tandis que Duggy T disparait totalement de la scéne musicale Sénégalaise pour une longue traversée du desert. En 2006, l’ancien compére de Awadi ressurgit de ses cendres pour sortir depuis, deux albums ainsi que d’apparaitre dans plusieurs featurings avec presque tous les tenors locaux Nix, Chronik 2h etc… Recemment, Duggy T a repondu favorablement a l’invitation de Awadi pour un concert et les fans se sont regalés de les revoir ensemble partager la meme scène. Apres Boule Falé-1994, Salam-1995, Daw Thiow-1996, Wakh Fégn-1996, Revolution-2000, Run Cool-2001 et New York Paris Dakar-2003, cela fait sept longues années que l’on attend et espére. Selon des rumeurs de plus en persistantes, un eventuel album des PBS avec toute la clique reuinie serait fort possible cette année. Anyway qui vivra verra..

3- Wagéble
Le crew de Thiaroye qui a gagné le meilleur album rap au Sénégal en 2005 avec leur seconde production “Senegal” est au labo pour la preparation d’un mixtape/album après la sortie de leur dernier street tape “Les incorruptibles” l’année derniere. Apres une longue randonée qui les a menés de la Norvege jusqu’aux Etats Unis, Wageble a atteint aujourd’hui une maturité musicale qui va placer la barre tres haute cote qualité et contenu pour tous les albums qui tombent en 2008. Doté d’une sonorité strictly hiphop en plus d’un swag engagé qui fait penser a Public Ennemy, Krs 1 ou Nwa a l’epoque, le prochain mixtape des Géb va certainement confirmer la place de leader qu’ils ont dorenavent pris dans le hiphop Senegalais. En tout cas, si le son du dernier CD “Les incorruptibles” annonce ce qui se prepare, les amateurs de pur hiphop seront ravis. On attend big time..

4- Hot Nix
Le 2e album de Nix après le succés de “Black crystal” et “Black Cristal - Summer edition” sorti en 2004 a ete tellement attendu que s’aventurer a avancer une date serait dangereux. Entretemps, Hot Nix a collaboré avec Keyti, Gaston et Ass Malick pour sortir l’album “Dakar All Stars” en 2006 et depuis les commentaires vont bon train. Le single “Blow” sorti en 2007 annonce deja la couleur d’un Nix qui maitrise parfaitement son art et qui revient reclamer son trone tandis que sa derniere video en duo avec Duggy T tournée dans une discothéque de la place connait un grand succés sur le Net. Si l’album tombe avant Juillet ou Aout, l’ete sera chauuuuuuuuuuuud!!

5- Canabasse
Grace son tube fetiche “Pop a shit” qui est devenu en l’espace de quelques mois l’hymne de toute une génération de jeunes lycéens, Basse da Boss est entré de plein fouet dans la sphére musicale locale comme un elephant entrerait dans une boutique de porcelaine. Critiqué par beaucoup pour ses tendances “Crunk” ou “Dirty South”, Canabasse reste cependant un talent confirmé qui est en train de progresser dans les charts grace a un seul titre. Sa video qui avoisine presque 70 mille views sur Youtube est toujours en train de monter et d’après les rumeurs, il serait en train de preparer une surprise qui risque d’etonner beaucoup de ses detracteurs. En tout cas, face aux nombreuses critiques des acteurs et activistes du hiphop Sénégalais qui lui reproche son coté simpliciste, la prochaine production de Canabasse represente l’un des albums les plus commentés de l’année 2008. All eye’z on Da Boss..

6- Chronik 2H
Le duo de choc Chronik 2H existe depuis 1997 mais c'est finalement en 2004 que le public Senegalais les decouvre grace a leur premier album "trop de choses à dire". Ensuite en 2005, ils confirment tout le bien que beaucoup de gens pensaient d’eux avec l'album "Hors-Série" nominé au hiphop Awards en 2005. Aujourd'hui, Chronik 2H est certainement l'une des valeurs sures du hiphop Sénégalais et si les videos qui font fureur en ce moment sur le net sont les signes annonceurs de l’album, ils feront tres mal. Wolof Ndiaye néna tchin sou baxée xégne.. Walabok?

7- Keyti la rime
L’album de Keyti est certainment l’album le plus anticipé par les amateurs de pur hiphop au Sénégal après toutes ces années de collaboration et de featurings. Pour cette année 2008, je crois que nous aurons enfin la chance de decouvrir tout le charme de ce talentueux artiste qui figure parmis les meilleurs lyricistes de sa génération. Le jeune Keyti debarque sur la scene hiphop locale en 1998 avec le groupe cagoulé les Rapadio qui sortent leur tout premier album « Ku Wett Xam Sa Bopp ». Ensuite, le groupe connait des bouleversements considérables avec le depart de Bibson et de l'arrivée de Moctar le cagoulard des BMG 44. En 2001, "Soldaru Mbedd" sort et connait un succés immediat mais cependant crée aussi la cassure du groupe. Deux ans après en 2003, Keyti sort son premier album solo "Jog ak Daanu". Depuis, il a flingué ses rhymes dans presque tous les hits sortis ces 3 dernieres années et bien sur, son album est grandement attendu avant la fin de l’année.

8- Carlou D
Ibrahima Loucard plus connu des melomanes Sénégalais sous le nom de Carlou D sort son premier album solo “Séédé” en 2004 avec le tube fetiche “Bamba” qui devient un success immediat. Ancien membre du PBS Radikal de Didier Awadi qui l’a pris sous son aile en 2003 apres son aventure avec “Ka Blue”, Carlou D a aussi participé dans plusieurs compilations, featurings et festivals au Sénégal, dans la sous region ainsi qu’en Europe. Il y a a peu près 2 ans, la rumeur avait couru que le chanteur a la guitare avait signé avec Konvict, le label de Akon mais depuis lors rien ne s’est passé qui puisse confirmer cette rumeur. L’annee dernière en Aout 2007, il sort son deuxième album “Weeru waay” et se produit dans le premier opéra africain à Paris où il occupe le rôle principal de la pièce accompagné par des chanteurs et danseurs africains. En tout cas, celui que l’ont dit qu’il possede la voix qui peut rendre sensible les ames les plus insensibles est grandement attendu cette année pour finalement confirmer tout le bien que l’on pense de lui….. Walabok?

9- Undershiffai
Celèbre dans la sphère hiphop nationale grace a leur fameux album “Mafia Mbedd” sorti en 2004, Undershiffai fait partie aujourd’hui des valeurs sures du hiphop Sénégalais. Mis sur pied en 2000, le groupe se fait remarquer en 2002 après avoir participé a une compilation “Code B” puis gagné en 2003 un concours rap qui a rassemblé plus de 300 groupes underground locaux. A la suite d’une autre competition organisée par la marque de cigarettes “CRAVEN” en 2004, Undershiffai remporte la premiere place et enregistre l’album “Mafia Mbed qui lui vaut d'etre nominé dans les catégories meilleur album, meilleur groupe et révélation des Hip hop Awards edition 2005. Recemment, beaucoup disait que le groupe Undershiffai s’etait separe mais la verite est qu’ils sont bel et bien vivant et prêt a sortir leur seconde production cette annee inch allah..

10- Kumpe Sen
Le duo de choc Bourba Djoloff et son frère Books qui composent le groupe Kumpe Sen débarque sur la scène nationale en 1996 avec le titre “Nii Ré”k La” de la compilation D-Kill Rap. En 2000, Kumpe Sen recidive en participant pour la seconde fois a une autre compilation “Politichien” grace au titre “Lou deuk bi latch” ou ils critiquent sevèrement le gouvernement de l’epoque d’avant altèrnoce. En 2003, le groupe subit quelques boulversements pour finalement devenir aujourd’hui un duo d’enfer qui a gagné ses galons dans le rap underground Sénégalais. Encadré par le label Nomadic Wax de New York, les Sen Kumpe sont en train de preparer leur premier album international qui je l’espere tombera enfin cette année!! Fo real..

Mister Aw, Rap/Hiphop Columniste
Source:Propagand’Arts Medias International

Coumba Gawlo Seck : ’’Katoucha Niane était un rayon de soleil’’

La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck s’est élevée mardi contre les témoignages ’’abominables’’ faites sur la défunte Katoucha Niane par des gens qui ne l’ont connu, et a comparé l’ex-top-modèle, inhumée récemment à Conakry, à un ’’rayon de soleil qui avait peur d’indisposer les autres’’.

’’Elle est comme un rayon de soleil. Elle était aussi généreuse. Et comme toute personne elle avait des angoisses. Je connaissais Katoucha très forte. Elle adorait le Sénégal et ne se lamentait jamais sur son sort. Elle avait toujours peur d’indisposer les autres’’, a notamment soutenu Coumba Gawlo Seck dans les colonnes du journal l’Observateur (privé).

’’Beaucoup de gens qui parlent d’elle ne la connaissent pas. C’est une femme extraordinaire. Si vous la voyez pour la première fois, vous êtes impressionné. C’est une personne qui n’a jamais versé dans la médisance. Elle n’en avait pas le temps. Mais quand elle avait envie de vous dire ce qu’elle pense, elle ne se gênait pas’’, a-t-elle encore indiqué.

Après une disparition de près d’un mois, le corps de Katoucha Niane a été retrouvé le 28 février dans la Seine, à Paris. Elle a été inhumée le 14 mars à Conakry. Inhumation à laquelle la chanteuse sénégalaise, présentée comme une grande amie de l’ex-mannequin, avait pris part.
’’Au début je ne pouvais pas croire à sa mort. Mais plus le temps passait, l’angoisse s’installait. C’était horrible. J’ai été choquée avant même qu’on confirme sa mort, de voir à la télévision, dans la presse, des gens qui se disent amis de Katoucha, ce qui n’était pas vrai, raconter des choses abominables du genre +elle a l’habitude de nous le faire+’’, a déploré Coumba Gawlo Seck.

’’C’est avec elle que j’ai appris à dire aux gens qui m’entourent +Je t’aime+. Elle était la seule à me regarder dans les yeux et à me dire des choses authentiques. Elle savait donner de l’amour sans tricher. Elle avait cette innocence et c’est pourquoi elle était souvent choquée par ce qui se passait autour d’elle’’, a-t-elle souligné.

’’Elle était la seule à qui je pouvais raconter mes angoisses, mes problèmes sans aucune crainte de les retrouver dans la rue. Et des amies, j’en ai eues. Pourtant, il y avait une grande différence d’âge. J’ai perdu une moitié de moi-même’’, a-t-elle fait savoir.
Source: Aps

Les Sénégalaises, les hommes mariés et les celibataires..

Etre dragué par un homme célibataire ou un homme marié. Le phénomène est d’actualité. Dans cette enquête que nous vous proposons, bon nombre de femmes craquent pour les hommes qui sont déjà liés. Pourquoi ? La réponse à cette question, nous la tenons auprès de certaines filles que nous avons rencontrées.

D’après elles, les hommes mariés sont non seulement les moins grincheux, mais, ils dégainent les sous beaucoup plus et sont moins collants. En revanche, l’enquête a révélé que les hommes célibataires, sont collants, moins utiles même si certaines femmes reconnaissent que c’est plus sûr de se lier à eux que de roucouler avec les hommes mariés. Pour d’autres, c’est possible de jongler avec les deux et c’est plus rentable côté financier. Sans compter le fait que les mariés ne sont opérationnels qu’à des heures bien déterminées.

Célibataires trop collants mais moins utiles
La drague est aussi bien l’affaire des célibataires que des hommes mariés. Certaines filles déjà liées avec un mec ont toujours tendance à fréquenter, en cachette, un homme déjà marié. Dans ce choix ô combien compliqué, Nabou Diagne estime que les hommes célibataires sont non seulement collant mais pour qu’ils vous règlent un problème, c’est du donnant donnant. « J’ai 27 ans. C’est pour vous dire que j’ai vécu énormément de choses avec les hommes. Aussi bien avec les mariés qu’avec les célibataires. Mais je vous dis sans risque de me tromper que les hommes mariés «ñoo gên » (sont meilleurs). Parcequ’eux, ils ont un cœur et les relations qu’ils entretiennent avec les femmes ne sont souvent pas intéressées. Certainement, c’est dû à leur situation de marié peut-être car ils ont l’habitude d’entretenir leurs femmes et pour cela, ils donnent de l’argent sans résigner.

Mais en revanche, la plupart des hommes célibataires font du chantage à leurs petites amies avant d’accepter de leur régler un problème. Ces derniers, même s’ils disposent d’argent sur place, préfèrent souvent donner, une fois après une partie de jambes en l’air. Je ne dis pas que tous les hommes célibataires sont comme ça, mais, la majeure partie d’entre eux fonctionne de la sorte. Et c’est dégoûtant. C’est la raison qui pousse des filles à faire du « mbaraan » (double relation) en se liant avec un homme marié qui, souvent, se contente de petits câlins et sont rarement exigeants pour des rapports sexuels » a laissé entendre Nabou Diagne.

Une autre raison qui pousse certaines femmes à avoir un penchant pour les hommes mariés, c’est que ces derniers vous laisse souffler la nuit car ils sont obligés de retourner auprès de madame. Et pour les « mbaraaneuses » (les spécialistes de relations doubles), c’est l’aubaine car selon Faty Camara « ça permet de recevoir tranquillement un petit copain qui vient « gèrer » la nuit. Les hommes mariés sont opérationnels entre 19 heures et 20 heures. Au-delà de cette tranche horaire, ils sont chez eux. Mon petit copain ne vient chez moi que la nuit. Il n’a pas le temps de me voir les après-midi car il est au boulot. Alors j’en profite pour être avec l’autre. Ainsi, je m’en sors sans problème car je ne cours aucun risque d’être épinglée. »

Célibataires pingres mais plus rassurants
Si les femmes jettent leur dévolu sur les hommes mariés au détriment des célibataires, d’autres se disant plus consciencieuses, préfèrent rester avec un célibataire fauché comme un rat d’église plutôt que de roucouler avec un homme qui garde jalousement de côté sa femme et cherche à passer du bon temps uniquement. « Quand on est une femme célibataire, il faut savoir ce qu’on veut. Les hommes mariés sont très généreux mais ils n’offrent aucune garantie.

C’est rare de voir l’un d’eux prendre une seconde femme. Un homme marié qui prend une « ñaarel », généralement, ne la drague pas longtemps. Mais il y a des dragueurs nés qui ne font que jouer avec les demoiselles. Et c’est dangereux de rester avec eux. Non seulement, ce sont des monogames mais, ils vous quittent lorsque vous devenez vieille et ils se retournent vers les plus jeunes.

En revanche, les célibataires font moins de cadeaux car ils rassurent plus. En effet avec eux, le mariage est plus probable. Entre ces deux types d’hommes, moi je ne préfère pas courir de risques. Je préfère rester avec un célibataire pingre que de fricoter avec un marié qui a déjà son foyer et qui ne me garantie pas le mariage » pense Fary Bâ. . Quant à Aby Sall, 22 ans elle se dit « liée avec un gars qui n’a pas de femme depuis 2 ans » mais qu’elle sort « avec un homme marié depuis 3 ans.» «Avec ce dernier, souligne t-elle, tout se passe bien. Il me couvre de cadeaux et il me respecte. Cependant, il n’est pas toujours présent quand j’ai besoin de lui. Non seulement, il ne sort pas la nuit, mais les jours de fêtes, il s’accompagne avec sa femme. Pendant 1 an, j’ai vécu avec lui comme ça, mais comme je me sentais seule très souvent, j’ai décidé d’avoir un petit ami non marié. J’admets également que je songe à mon avenir. Je souhaite me marier un jour et avec mon copain qui a déjà sa femme, rien n’est sûr avec lui. Mais je ne peux pas le quitter car il me règle tous mes problèmes. Le second lui, ne me donne même pas la moitié de ce que je reçois de l’autre mais, avec lui, je peux espérer me marier avec lui » confie Aby Sall

Situation aisée mais perte de temps, selon les épouses
Des femmes qui choisissent de flirter avec un homme marié sont très nombreuses. Et souvent, elles ne cherchent pas le mariage mais plutôt une vie dorée. Mais celles qui n’émettent pas sur la même longueur d’ondes qu’elles, qui sont également leurs ennemies jurées, à savoir les épouses de don juan, estiment que même si leurs époux draguent ces demoiselles et les couvrent de cadeaux, celles-ci ne perdent rien pour attendre car « ces voleuses de maris » risquent de mourir vieilles filles. « Je m’en fiche de voir mon mari draguer car je suis bien dans ma maison et je suis assurée de ne pas avoir de coépouse. Ces demoiselles reçoivent des miettes par rapport à ce que nous les légitimes recevons de nos maris. Je sais que ces demoiselles qui charment nos maris, ne le font que pour améliorer leur situation.

Il y en a qui sont choyées, qui sont à l’abri du besoin du fait de cadeaux que leur offrent nos maris mais je me demande ce qu’elles deviendront quand elles atteindront l’âge de vieille fille » a laissé entendre Soda Maiga, une femme qui ne s’offusque pas de voir son époux draguer. Aminata Niang, une autre femme mariée, d’enfoncer le clou « nos maris paient à ces femmes des appartements, des bijoux, des chambres à coucher uniquement pour passer du bon temps avec elles. Ce sont des idiotes qui ne se soucient pas de leur avenir. Car un homme qui vous paie des cadeaux de la sorte, autant lui demander d’ être son épouse. Mais le fait de rester célibataire et de vivre en concubinage avec un homme, c’est une perte de temps. Et le plus déshonorant, c’est que ces femmes font pire que ce que nous les femmes légitimes osons faire avec nos maris.

L’avis d’Arame, une consultante
« Certaines femmes préfèrent les célibataires car elles veulent fonder un foyer. L’autre raison qui les pousse à faire ce choix, c’est que les hommes mariés ont leur vie de famille, leurs enfants, leurs habitudes de vie et vouloir partager sa vie avec un tel homme, ne sera pas chose aisée. Contrairement à un homme célibataire, vous construisez ensemble et vous n’êtes pas obligés de vous voir en cachette. En général, c’est surtout le côté financier qui pousse certaines femmes à jeter leur dévolu sur les mariés. Et ces derniers, plus souvent, n’ont que l’argent, comme principal atout. Vu qu’ils sont mariés, le seul argument qui pourrait leur permettre de conquérir une fille, c’est l’argent. En revanche, il y a des hommes qui ne cherchent pas à passer du bon temps mais qui sont sincères car ils cherchent une seconde femme.

Cependant, il ne faut pas aussi que l’on fasse un mauvais procès aux hommes célibataires. Ce sont des gens qui sont prudents, qui ne peuvent pas se permettre de dépenser leur argent à tort à travers parce qu’ils doivent préparer leur avenir. L’un dans l’autre, c’est un choix complexe ou les motivations sont diverses.»

Source: L'Observateur

Une hyene sous une peau de chevre!

Chaque dirigeant sait comment manipuler son peuple. Machiavel disait qu’un prince doit être aimé et craint, « mais comme il est difficile d’accorder les deux, il est bien plus sûr d’être craint qu’aimé, si l’on devait se passer de l’un d’eux. » Des dictateurs sanguinaires sont restés au pouvoir grâce à la tyrannie, la terreur. Des massacres, des pendaisons sur les places publiques ou dans des cours d’écoles, des exécutions pour un rien, des arrestations arbitraires, la torture… Cela se fait encore dans certains endroits, mais avec la mondialisation de la « démocratie », d’autres méthodes sont usitées puisque les rois actuels ne sont ni aimés ni craints et les électeurs sont censés détenir le pouvoir.

Aux États-Unis, depuis le fameux 11 septembre attribué à Ben Laden sans preuve tangible, Bush se sert du Saoudien comme épouvantail pour apeurer son peuple, se la couler douce et même se faire réélire. A chaque fois qu’il est en difficulté, on sort une cassette de Ben Laden (sans doute mort ou hors d’état de nuire) qui profère des menaces, et les citoyens se rangent derrière leur protecteur attitré. La dernière a eu lieu il y a quelques jours, le 19 mars 2008, cinquième anniversaire de l’invasion d’Irak. Alors que les Américains manifestaient dans les rues pour exprimer leur ras-le-bol de cette guerre absurde fondée sur le mensonge, on diffusa une nouvelle cassette de Ben Laden exhortant les musulmans à soutenir l’insurrection irakienne… Ça marche à tous les coups. Les services de renseignements affirment que la voix est authentique et les gens, du moins une bonne partie, y croient.

Au Sénégal, il n’y a pas eu de 11 septembre et les masses populaires ont une autre mentalité. Wade n’a pas besoin de Ben Laden pour justifier ses actes. Il fut aimé, mais il ne l’est plus et il le sait. Aussi, même si on le soupçonne ou l’accuse d’être commanditaire de certains meurtres ou de quelques coups de marteau, il n’est craint que par ceux qui dépendent de lui pour dilapider les biens du pays et s’enrichir à outrance. Il n’est ni aimé ni craint et pourtant il est indétrônable.

Comment expliquer cela ? C’est simple. Il se dit qu’il dirige des moutons et peut donc tout se permettre. Le peuple dort et l’opposition est si molle qu’elle devient inexistante. Alors, pourquoi se gêner ? Ayant le pouvoir et l’argent, Wade écarte tous ceux qui peuvent le déranger dans ses manœuvres et achète tous les opportunistes qui ne croient qu’à leur profit personnel et immédiat. Il s’est approprié les caisses de l’État et en fait ce qu’il veut. Après avoir gaspillé des dizaines de milliards de nos francs pour réfectionner son avion, il s’en offre un nouveau et nous jette enfin un bateau pour remplacer le Joola, ce qui lui donnera la décence d’exhiber son joujou estimé à 50 milliards.

Sa démocratie n’est qu’une peau de chèvre dont une hyène se recouvre et entre dans un troupeau d’ovins en disant : « Vous devez me regardez comme une chèvre et me laisser vous dévorer comme si de rien n’était. » Le pouvoir exécutif, c’est Wade, le pouvoir législatif, c’est Wade, le pouvoir judiciaire, c’est encore Wade qui a aussi réussi à mettre le pouvoir spirituel dans sa poche. Sa seule frustration est de ne pouvoir contrôler la presse privée qu’il combat avec acharnement tout en déclarant le contraire. Et avec ça, le peuple et l’opposition veulent continuer à croire à sa démocratie. « Force est à la loi », disent-ils. Ne voient-il pas que la loi, c’est Abdoulaye Wade ? Ils regardent la peau de chèvre et s’efforcent d’ignorer qu’il y a une hyène en dessous. C’est le comble. Continuez à respecter cette loi et vous verrez où cela vous mènera. Vous voulez organiser des marches, Wade vous l’interdit par le biais de ses pions que sont les préfets, vous respectez la loi. Il reporte les élections jusqu’au moment qui l’arrange, vous respectez la loi. Continuez ainsi, vous verrez bientôt.

Aujourd’hui, tout le monde parle de sa succession par son fils et beaucoup disent : « Non, ça ne passera pas. » Laissez-moi rire. Wade sait qu’il peut, demain, faire voter une loi faisant de Karim son successeur et vous n’y pourrez rien.

Vous continuerez à respectez la loi. S’il ne le fait pas, c’est juste parce qu’il tient à son image, sa réputation à travers le monde. Sa mégalomanie et sa voracité immodérée pour les compliments et les honneurs ne lui permettent pas de se ranger dans la classe des Eyadema, Mobutu et autres. Il veut sortir par la grande porte, être cité auprès des Mandela, Gandhi, De Gaule, Senghor, Churchill, Roosevelt... Il a donc choisi une autre méthode. Il a fait de son fils l’homme le plus puissant du pays, après lui, bien entendu. Vous regardez et vous laissez faire parce que vous n’y pouvez rien.

Il lui confie des centaines de milliards que lui seul contrôle, vous n’y pouvez rien. Il l’introduit auprès des marabouts, des princes et des leaders de ce monde. Vous n’y pouvez rien.

Il le laisse créer un mouvement que doit soutenir tout membre du gouvernement qui veut garder sa place. Vous n’y pouvez rien. Et à quiconque dans son entourage est soupçonné d’avoir des ambitions présidentielles, il met des bâtons dans les roues. Vous regardez, impuissants. On entend des « Oui, mais Karim n’a jamais dit qu’il veut le pouvoir. » Continuez à dormir. Quand il le dira, il aura déjà la main dessus.

Maintenant que le sommet de l’OCI est achevé, certains sortent de leur torpeur pour demander des comptes. Trop tard. Le train est passé depuis longtemps.

Tout en disant, pour la forme, qu’il attend la décision de son papa, Karim déclare qu’il lui reste 205 millions d’euros (plus de 134 milliards de nos francs), et laisse entendre qu’il envisage de continuer ses travaux pendant au moins un an. Le lendemain, son bras droit, Abdoulaye Baldé annonce qu’il leur reste 97 (parfois, il dit 73) milliards pour « des projets nouveaux qui vont démarrer dans les mois à venir. » C’est clair, mais ils feraient quand même mieux d’accorder leurs violons. De toute façon ils sortiront les chiffres qu’ils voudront et nul n’y pourra rien. Qui sait combien ils ont reçu et dépensé ? Même pas le Conseil de Surveillance. Ils sortent déjà des arguments à la Idrissa Seck : « Nous ne sommes ni ordonnateur, ni administrateur, ni comptable de l’argent. » Et ça risque d’être ainsi « jusqu’à l’extinction du soleil ».

Imaginez-vous la Dic effectuer des descentes dans leurs bureaux et maisons pour confisquer leurs ordinateurs et vérifier leurs comptes bancaires au Sénégal et à l’étranger ? Faut pas rêver. A quoi bon auditer l’Anoci quand on sait que Karim va continuer ses travaux jusqu’à son arrivée au sommet et aura toujours des centaines de milliards de francs incontrôlables à sa disposition ? Même s’il vide le trésor public, qui osera le dénoncer ? Tant qu’il sera protégé par le roi et sa loi, rien ne lui sera reproché et rien ne pourra lui arriver. La mal gouvernance est criarde.

Sénégalais, réveillez-vous. Vous dites que Karim n’a pas combattu comme vous pour mettre son père au pouvoir. Huit ans après l’alternance, un énergumène comme Farba Senghor raconte que Karim s’était battu, mais… dans l’ombre. Et tout naturellement, beaucoup vont le croire. Que c’est facile ! Ceux qui se sont battus, nous les connaissons, pas besoin de fabriquer des légendes. Mais nous aimons croire ce qu’on nous dit et en cela nous sommes pires que des moutons. Même quand Wade est hué devant des centaines de personnes, d’aucuns trouvent le moyen de nier les faits et s’en prennent aux journalistes qui les ont rapportés. Citoyens, il ne nous reste plus qu’à prendre nos responsabilités les plus judicieuses pour montrer que nous ne sommes pas des moutons et qu’une hyène ne nous trompe pas avec une peau de chèvre. Bathie Ngoye Thiam.

Source: www.bathiengoye.net

Le femidom: Une utilisation très timide

Méconnu de la population, le préservatif féminin introduit au Sénégal depuis plus d’une décennie n’est utilisé que par 0,1% des femmes, selon une enquête. Face à cette situation, une rencontre a réuni mercredi dernier, à Dakar, différents acteurs du plan stratégique de vulgarisation de ce préservatif féminin contre les grossesses non désirées et la diminution de l’incidence des Ist- Sida au Sénégal.

21 % des femmes et 32 % d’hommes affirment connaître les préservatifs féminins introduits au Sénégal depuis 1994. Malgré cela, il n’y a encore que 0,1 % des femmes qui utilise ce moyen de prévention contre les grossesses non désirées et les Ist/Sida. Ce qui est le plus regrettable aux yeux des organismes qui luttent contre ces types de maladies, c’est que le taux de ses utilisatrices est encore très faible même chez les travailleuses de sexe. Alors que l’ampleur de la propagation du Vih/Sida persiste chez les victimes de la pauvreté et de l’analphabétisme (71,2 %) ainsi que chez celles qui présentent des prédispositions biologiques à l’infection. Quelles peuvent être les causes de cette faible utilisation ?

Le produit est-il réellement adapté à l’utilisation efficiente des femmes ? N’ y a-t-il pas de tabous propres aux femmes qu’il faut lever ? Quelle stratégie de vulgarisation reste efficace pour faire augmenter l’utilisation de cet instrument qui constitue le dernier rempart de prévention contre le sida ? L’analyse du plan stratégique national de vulgarisation du préservatif féminin, effectuée mercredi dernier, a relevé une rare utilisation des outils mais également un système peu efficient et un dysfonctionnement au niveau de l’estimation des besoins

Ainsi, le Sénégal et les autres partenaires de développement comme l’Unfpa ou Population Council ont confectionné un document de stratégie nationale du préservatif féminin qui a été l’objet d’une rencontre de partage tenue à Dakar. Une rencontre qui a suscité des analyses des différents acteurs dont l’aboutissement est l’élaboration d’un plan stratégique national du condom féminin. C’est dans cette dynamique que la représentante de l’UNFPA au Sénégal a invité les responsables sanitaires à organiser à une journée de lancement officiel des préservatifs féminins afin de mieux les vulgariser.

Et de permettre également la mise en place d’un véritable programme de marketing social du condom féminin surtout au niveau des régions les plus touchées par le Sida. Pour sa part, le chef de la division Sida au Sénégal a révélé que depuis l’introduction du préservatif féminin dans la prévention du Sida et des Ist en 2002, il a toujours manqué un document intégrant l’ensemble des stratégies et interventions permettant alors de fédérer les différents acteurs. Aujourd’hui, l’élaboration du plan stratégique du préventif féminin va contribuer à combler ce déficit, a t-il soutenu.

Source: Sud Quotidien

Chroniques: L'explosion du Dirty South au Senegal. Mode ou culture?

Depuis un certain temps, la scene hiphop Senegalaise est agitée par un grand débat specialement exacerbé par l’explosion du phénomene Canabasse qui a débarqué sur les ondes locales comme un ouragan. Coaché et encadré par Ndongo D du daraa J, Canabasse est une sensation qui attire la controverse et incite au débat.

Son dernier mixtape intitulé “Dk South”, qui contient le fameux titre “Pop a S*&%” revéle un rappeur intelligent, débitant un flow hardcore et arrogant, posé sur des beats fortement teintés de cette infame saveur venant du sud des Etats Unis, le “Dirty South”. Le grand succés que la chanson “Pop a s*&@” a connu au niveau des jeunes sénégalais fans de hiphop a cependant suscité le courroux de certains acteurs et activistes du hiphop local qui craignent le pire. Canabasse dérange t’il?

Dans le forum de Kingsize, le magazine numero 1 du hiphop sénégalais, la question est d’actualité. “Six the Skillz”, hiphop activiste et createur du site dakarnightfever.com(qui donne les meilleurs addresses de divertissement de la capitale) déclare que “La grande partie des lyrics du “Dirty south” sont pourris mais aussi musicalement nuls. Toujours le même fond et artistiquement, Ce n’est pas ce que l'on recherche dans une chanson. Le second probléme c'est qu'un “Dirty” ne sera jamais un classique et il faut vraiment être limité comme Mc Sénégalais pour se lancer dans cette mouvance. Faut aussi ignorer ce qu'est le vrai hip hop. Le Dirty South n'apporte rien de positif au hip Hop, au contraire.”

Tandis que Waterflow, grand hiphop activiste et leader du Wageble, dur parmi les durs déclare que “C'est un réel fléau qui peut tuer le rap galsen. Il faut qu'on reste fidéle à notre réalité sénègalaise tout en représentant ce qu'on vit, sinon nous serons notre propre bourreau pour un genre musical qui nous a pris des années à bâtir.”

Mad-Réplik est un jeune promoteur dakarois et aussi un grand pourfendeur du “Dirty South” sénégalais. Très connu dans le milieu du Hiphop local, sa collaboration avec les tenors du “New School” comme Dioumbi ou Canabasse ont fait de lui quelqu’un dont l’avis compte. Selon lui “C’est bon d’innover de temps en temps car le rap local était un peu mort. Toujours les mêmes beats, le meme flow etc… Avec le “Dirty”, on emméne quelque chose de nouveau mais sans derailler des régles du hip hop.” Avant d’ajouter “Faut aussi se dire la verité. C’est ce que les jeunes consomment aujourd’hui car étant un moyen pour nous d’oublier la colère et de n*&%#* la politique”.

Qui a tort? Qui a raison? Le débat reste ouvert et les avis sont partagés.
Personnellement, je pense qu’il m’est opportun d’apporter ma modeste contribution au débat pour d’abord éclaircir bon nombre de points. Ensuite de saisir cette opportunité pour lancer un message aux jeunes intellectuels, acteurs et activistes culturels Sénégalais pour qu’ils commencent a débattre et analyser l’impact et l’influence non négligeable que la culture urbaine dans sa globalité excerce au niveau des jeunesses Sénégalaises en particulier, Africaines en général. Qu’ils donnent de la voix et qu’on les entendent.

Pour en revenir au “Dirty South”, malgre qu’il soit qualifie de merde par certains ou de musique opportuniste par d’autres, il se danse partout, en Europe, en Afrique, en Amerique Latine et meme au japon. Cependant, je pense qu'il y a une grande amalgame, qui a son importance, quand a son origine, ses differentes facettes, son evolution et du comment il est en train de conquerir la planete ausssi rapidement, comme un virus.

Qu’est ce que le “Dirty south” et dans quel contexte est-il ne ?
Tandis que le rap New Yorkais est historiquement connu pour ses lyrics complexes couches sur des beats tres modernes, le “Dirty south” est generalement caracterise par la simplicite des lyrics, le tout accompagne d’un rhytme de fond tres lourd et saccade. Soul a la facon de Arrested Development, lourd et hardcore comme No Limit ou Cash Money, ou entrainant comme Lil Jon ou Ying Yang Twins, le Dirty south comporte plusieurs styles qui ont presque tous le meme denominateur commun: le tempo.

Lorsque la plupart des rapeurs de l’est utilisent un tempo de 90-120 beats par minute, ceux de la cote Ouest 100-120 beats/mn, ceux du sud rapent sur des tempos de 140-160 jusqu’a 180 beats/mn.

Quand a son origine, le “Dirty south” ne vient pas directement de Atlanta comme beaucoup le pensent mais plutot dans les ghettos du vrai south comme Dallas, Houston, Memphis, New Orleans, Miami, Baton Rouge etc.. Vers les annees 80, quand le hiphop explose a New York et en Californie, les artistes du sud des Etats Unis etaient completement ignores et snobes par les grandes multinationales qui regissaient a l’epoque les regles du hiphop mondial. A cause de son lourd passe historique d’anciens esclavagistes, le sud des Etats unis a toujours ete la zone ou sevissait les plus grands taux de chomage, une pauvrete generalisee au niveau des noirs, le manque d’education, la drogue, la criminalite etc…

Face a l’indifference des grandes maisons de disques et de l’industrie musicale qui preferaient les grands marches de la cote Est ou la Californie, une autre industrie parrallele avec ses propres scenes et ses propres labels independants grandissait dans le sud. En 1991, les Geto Boy’z, furent le premier groupe a etre connu hors de Houston suivi quelques annees plus tard de groupes comme UGK qui venaient de Texas ou de 8 Ball & MJG originaires de Memphis. En meme temps, certains rappeurs comme Lil Keke ou Z-Ro eux aussi de Houston commencaient a gagner une audience regionale aide par cela par le legendaire DJ Screw qui fut le premier DJ a experimenter le “Dirty south” a travers ses mixtapes. C'est d'ailleurs a partir de la bas que le pouvoir du mixtape a vraiment commence a prendre de l'ampleur car a defaut de production, celui ci etait l'outil le plus accessible pour beaucoup d’artistes de se faire entendre.

Le developpement du Dirty south a une echelle planetaire
Au milieu des annees 90, des villes comme Atlanta commencent a se faire entendre grace a des artistes comme Outkast, Goodie Mob ou Master P et un plus tard Trick Daddy, Cash money millionaire, Trina etc… Aujourd’hui, le sud a construit une scene musicale respectee avec des talents comme Three 6 Mafia qui viennent de Tennessee, Nappy Roots de Kentucky, Petey Pablo de North Carolina, Missy Elliott, Lil Wayne et Nelly & the Lunatics de New Orleans, T.I, Lil Jon, Ludacris & DTP de Atlanta , Chamillionaire de Houston, Rick Ross de Miami, , David Banner de Mississippi etc….

Le Dirty south est -il un danger pour le hiphop (local) ou represente t’il simplement un phenomene de societe inherant a l’evolution de toute musique?
Au Etats Unis meme ou il est ne, le phenomene est sujet a discussion. Plusieurs activistes, des Dj’s et meme des poids lourds comme 50 Cent ou GhostFace Killah ont exprime leur degout pour cette musique. Le Dirty south est largement critique par beaucoup pour son contenu vide, qui met l’accent beaucoup plus sur la danse que sur les themes sociaux, politique ou spirituel. Tandis qu’au Senegal, beaucoup de jeunes artistes locaux soulignent aujourd’hui et croient dur comme fer que les tenors du hiphop local combattent le “Dirty” et le voue aux hegemonies simplement parce qu’ils n’ont “rien compris” mais surtout parce qu’ils ont peur de perdre leur popularite.

Peut etre. Je ne peux apporter la reponse a cette question mais ce dont je suis persuade, c’est que le Dirty south ne peut tuer le hiphop car il n'est qu'une piece du puzzle. Son explosion aux Etats Unis, dans le monde et maintenant au Senegal est un phenomene tout a fait normal dans l'evolution de la musique, d'ailleurs comme toute forme d’art.

Avant le Crunk, c'etait le Bling Bling avec Bad Boy & Roccafella qui dominaient les charts mondiaux sous la houlette de stars comme P Diddy, Mase, Jigga, Biggy, Nas etc.. Avant le Bling, c'etait le Gangsta rap represente par Snoop Dogg, 2Pac, Wu tan Clan, DMX, Eminem, Master P etc.... Avant le Gangsta c'etait du temps de “havin fun & Parties” prone par des artistes comme Eric B & Rakim, Daz effex, digital underground, LLCool J, Mc Hammer, Naughty By Nature etc…. Avant cette époque festive, c'etait le temps du rap conscient et politique conduit par des icones comme Public Enemy, NWA, Ice T , KRS 1, Run DMC etc... Et au milieu de tout ca, n’oublions pas les Tribe Called Quest ou Common qui representaient le pont entre “Conscious rap” et Fun.

Personnellement, je refuse d'enfermer le hiphop dans une boite car il n'est pas qu’une musique contestataire, c'est toute une culture. Ma vision du hiphop est plus large que cela malgre que je n’ai jamais pu definir exactement ce qui est hiphop ou ce qui ne l’est pas.

Toujours est-il que hiphop peut etre dans l’attitude, la musique, la facon de communiquer jusqu’a la facon de voir le monde. C’est la maniere de porter sa casquette mais c’est aussi etre conscient des realites et urgences qui impactent son univers. En verite, etre hiphop peut meme etre dans la facon de concoter son attaya ou de porter ses habits. Mon point, c’est qu’il est tres difficle de definir le hiphop parce qu’il constitue tout un ensemble.

Conflit de generation ou plutot difference stylistique
Toute generation possede sa propre musique ou son genre. J’ai danse au son du G-Funk, craque mes os au tempo du smurf et du Break dance. Mon frere a swingue le rap, le Rnb et le Gangsta et la generation d’aujourd’hui s’eclate au Dirty. Toute musique possede ses varietes et ses multiples facettes qui ne contribuent qu’a enrichir le genre et non pas du tout a le detruire. Ce qui est sur, on entendra plus parler dans quelques annees du “Crunk” ou “Dirty” ou vaguement. A la place, ce sera certainement un autre phenomene qui fera l’actualite. La musique evolue et la diversite amene a la perfection.

Le Mbalax a evolue et s’est diversifie au fil des annees pour devenir aujourd’hui une variete de style allant du traditionnel au marimba, Ndawrabine, Blokass, etc… Tout comme le Gogo ne dans les ghettos de Washington DC au debut des annees 80 et qui etait a l’origine une musique de refus face au Disco et a “l’Establishement”, le genre a finalement ete adopte et incorpore dans la culture hiphop bien longtemp grace a son gourou supreme Chuck D et aujourd’hui sous la houlette du groupe fetiche de Washington DC Mambo Sauce.

Le hiphop francais regroupe des rastas comme Big Red, des lovers comme Doc Gyneco, des politico-conscient a l’image de IAM, NTM, des philosophes comme Solaar, des gangsta, Bling ou “Crunk” representes par Booba, rohff, Ol’Kainry, Coulibaly etc… ou meme Abass abass ou Nix qui ont tous les deux fait un clin d'oeil au Dirty dans leur prochain album.

Lorsque j’ai pose la question a Abass Abass de savoir pourquoi et qu’est ce qu’il repondait a ceux qui qualifiaient cette musique de merde, il me retorqua ” Ecoute, j’ai une chanson “Dirty” dans mon nouvel album car je fais ce que je sens, et sans calcul. Sinon, je ne dirais pas que c’est de la merde a partir du moment ou il y a des millions de personnes qui kiffent. Je respecte beaucoup un rappeur comme lil Wayne qui a ramené un nouveau style dans le game. Je pense que les goûts sont relatifs. Moi en tout cas, je ne me mets pas de limites. Quand un son me touche, je pose dessus.”

Quand a Ndongo D, il a declare dans l’interview qu’il m’a recemment accordee sa grande admiration pour Canabasse, d’ailleurs son protégé. Pour lui, la musique doit evoluer et c’est une chose parfaitement normale que les jeunes artistes s’ouvrent a d’autres sonorities: “Canabasse m’a agréablement surpris. Ce fut un plaisir de travailler avec lui. On dit que son style est calqué sur le “Dirty” mais par rapport au contexte, il a apporté une innovation dans le hiphop Galsen. Les jeunes et surtout les lycéens l’adulent et se retrouvent en lui. La preuve, ils ont la plupart POP S@%$* comme sonnerie de portable. Qui connaît le style Dirty South sait qu’il fait partie du hip hop et il a su l’adapter au notre. il est audacieux. Il fallait le faire et il l’a fait.”

Pendant un bon moment, les discussions vont aller bon train mais une chose est certaine. Aujourd’hui le hiphop Senegalais traverse un moment crucial de son existence face a l’essouflement des tenors comme Awadi, Xuman, Daraa J, Nix etc.. et a l’emergence d’un “New School” conduit par des artistes comme Canabasse, Nit Dof, Chronik 2H, Kumpe Sen, Dioumbi, Fou Malade etc…

Pour les defenseurs du mouvement, le “Dirty” est le futur du rap Senegalais. Pour les inconditionnels comme Wageble, c’est est une menace qu’il faut necessairement eliminer. Et pour vous?

Mister Aw, Fondateur et Directeur de Propagand’Arts, Rap/Hiphop columniste
Source: Propagand’Arts Medias International/Seneweb.com

Le retour de Abass Abass: « On fait pas c’qui marche mais on fait marcher c’qu’on fait »

Quand Abass Abass m’a annoncé la sortie imminente de son 3e album, je n’ai pas pu contenir mon exitation tellement j’avais la nostalgie de bonne musique, d’une musique sans f*&# ni b*%$, consciente et rafraichissante comme il sait si bien le faire.

Disparu de la scène hiphop Sénégalaise depuis plus de deux années, j’avais une multitude de questions à lui poser. Du pourquoi on ne l’entend plus à son engagement pour la communauté. Malgré son calendrier chargé, je suis parvenu à coincer le rapeur entre deux tournages.

Mister Aw : Abass vous connaissez le principe de Open Mic. Je vous pose les questions que je veux et vous repondez sans chichi ni détour. Real talk no Bull..
Abass : Mister Aw tu me connais, je suis un soldat. Let’s go

MA : Ok, cela fait un peu longtemps que vous faites le mort. Qu’est ce qui se passe?
Abass : Le mort ? (rire) Non on va juste dire que j’ai pris du recul pour mieux revenir, car pendant cette période c‘était pas le black-out, mais au contraire je travaillais d’avantage.

MA: On vous a pas entendu lors du fameux débat qui a agité dernièrement la sphère sociopolitique Sénégalaise, les APE. Pas intéressé ou faux débat?
Abass : Tout monde connait mon avis sur ça. C’est juste une carotte après la colonisation

MA : Qui est Abass Abass l’artiste et qui est Abass la personne?
Abass : J’ai l’habitude de dire « je fais mon art et c’est pas mon art qui me fait ». L’artiste Abass Abass est pareil que Abass la personne. Ecoute l’album et tu sauras qui est Abass aka Abass Abass

MA: Parlons maintenant de votre nouvel album. En écoutant vos précédents et le nouveau, je décèle une grande maturité intellectuelle et artistique. A quoi attribuez vous cela?
Abass : Merci, j’espère bien(rire). Quand des années passent, que des voyages se font, on apprend à mieux connaître les être humains et aussi à mieux se connaître. La sensibilité se développe, les priorités changent ainsi que les visions et ça se répercute sur mon art.

MA: Comment considérez-vous votre musique? Dans quelle catégorie la placeriez vous? Abass : C’est du rap galsen et engagé. L’un n’empêche pas l’autre. Sinon je ne me place pas dans une catégorie car je fais un rap à mon image, vrai et sans code. Je fais ce que je sens.

MA: La liberté artistique est quelque chose de très important chez vous Abass. A la différence de beaucoup de vos pairs qui courent derrière les maisons de disques occidentales, vous avez plutôt opté de vous débrouiller tout seul, est ce un choix personnel? Abass : Ecoutez un homme sans sa liberté n’est rien du tout. La vérité absolue appartient a Dieu. Quand j’ai eu des propositions des maisons de disque ou de label qui étaient séduits par ma musique, j’ai dit non parce qu’ils voulaient me formater selon leur style.

MA: Vous avez refusé ?
Abass : Oui car je suis d’abord un croyant et qui dit croyant dit craint rien à part le Bon Dieu. Dès qu’on parle d’artistes africains, les labels occidentaux pensent à « main d’œuvre » pour pas chers. Moi je suis de cette génération qui n’a aucun complexe, qui croit en soi et qui pense qu’on ne doit pas rabaisser ses idées pour mettre en valeur celles des occidentaux. La preuve, c’est qu’il y’a des produits de maison de disque qui marchent pas et les exemples sont très nombreux. C’est pourquoi je me suis dit que je n’avais pas besoin d’eux et j’ai monté ma structure "Débrouille Urbaine". Aujourd’hui je suis indépendant, je fais ce que je veux et comme je le sens. Au moins une chose est sure..Que ça marche ou pas, je vais pas me nourrir de regrets.

MA: C’est "Débrouille Urbaine" qui s’occupe de toute la logistique alors ?
Abass : Non, la distribution est assurée par PIAS et SONY s’occupe de l’édition.

MA: Combien est-il important d’exprimer et de partager votre culture et votre identité dans vos chansons?
Abass : Pour moi c'est une priorité qui s’est faite naturellement. Même si je rap en français, mon image et ma morale restent parfumées de ma culture et c’est ça qui me permet de faire la différence. Sans sa culture et sa personnalité on est léger, perdu et pas du tout intéressant.

MA: Je sais aussi Abass que vous revenez sur la scène avec un tout nouveau concept. Pouvez vous nous m’en parler.
Abass : C’est vrai en ce moment on veut ramener ça à un autre niveau. Musicalement on veut partir plus loin. Donc en ce moment on travaille un nouveau format avec un DJ et un autre avec une band ou orchestre pour les grands festivals et franchement, c'est le pied.

MA : Classik Soul est un son très original. Qui ou qu’est ce qui vous inspire généralement quand vous écrivez vos textes?
Abass : Merci encore(rires). Ce qui m’inspire c'est tout et tout le monde. Les débats, les reproches, les différentes idées, mon vécu, la vie autour de moi, la société etc….J’écris le plus souvent au studio, mais avant ça j’ai mes rimes que je travaille a tout moment dans ma tête sauf quand je dors (rires). Quand je vais au studio je prends ces rimes ou idées que j’ai dans la tête et je les couche sur papier. Un texte sera spirituel quand je baigne dans une ambiance de sagesse comme le mois de ramadan. Il sera engagé quand je regarde le journal télévisé et que je vois des injustices, ou que des flics me font perdre mon temps dans la rue parce je suis un noir avec des locks. Il sera nostalgique parce que ça fait longtemps que j’ai pas été a Dakar et que mes parents me manquent terriblement.

MA: Comment un artiste sénégalais vivant en Occident perçoit-il le rap Galsen? Abass : Les artistes ont beaucoup évolué, mais l’artiste n’est rien sans la structure qui va avec. Enregistrer un bon album c'est la première étape, il faut ensuite une bonne distribution, un bon management et surtout une très bonne communication, malheureusement c'est pas souvent le cas .

MA: Prévoyez vous d’être distribué au Sénégal après la sortie de l’album? Abass : Oui c’est sur !

MA: Quels artistes Galsen figurent dans l’album? Abass : Il y a Didier Awadi qui est une référence, El hadj Noumoucounda, Mafal, Daby , Simon Sénégalais et good.d.man etc…qui partagent tous le même combat que moi. Il y’a aussi beaucoup de compositeurs Sénégalais tel que Mao, Doctor X, Lawkick etc..

MA: Pensez vous que vous faites le nécessaire pour promouvoir le galsen hip-hop en France? Abass : Je me bat tous les jours pour ça. Sur mes scènes, les premières parties sont toujours des rappeurs galsen. Cependant la meilleur manière de représenter le rap galsen serait de faire un bon album qui fasse la fierté des miens. Dans ma communication j’insiste toujours pour qu’on dise que je ne fais pas de rap français mais du rap galsen en langue française.

MA: Qui est votre rappeur sénégalais préféré?
Abass : Franchement question très très difficile. J‘ai des références. Techniquement je dirai NIX, dans le style et le flow SHIFFAI, BLACK G. Pour l’écriture je dirai IBA de RAPADIO.

MA: Vous faites partie des ténors du rap Africain avec Awadi, Daraa J, Nix, Wageble etc.…. Aujourd’hui pensez-vous que le rap Galsen a vraiment une chance de sortir du cadre régional Ouest Africain dans lequel il patauge depuis des années pour conquérir le marche Européen ou Américain?
Abass : Rien n’est facile mais je pense que on est tous des êtres humains et tout ce qui sort d’un cœur peut en toucher un autre. Les Américains nous ont conquis musicalement l’inverse aussi peut se produire car le talent c'est pas ce qui manque. Mais il faut être ambitieux mais aussi avoir les structures qui pourraient nous mettre en valeur. Nous devons faire de ce game une vraie entreprise avec une bonne communication pour chaque artiste qui sort une bonne distribution,. Combattre aussi le piratage et créer des structures culturelles. Et pour cela, le soit disant ministre de la culture devrait aussi faire quelque chose, il y’a même pas de vraie salle de concert au Sénégal.

MA: Le récent concert de Morgan Heritage à Dakar a draine du monde, beaucoup de monde poussant Xuman à déclarer que vu le nombre de personnes qui se sont déplacées, les artistes étrangers sont beaucoup mieux traites au Sénégal que les artistes locaux. Votre avis?
Abass : Moi je pense qu’il y’a toujours un certain complexe d infériorité de l’africain par rapport a l’Europeen. Même si on se refuse à le voir, cela se sent a tous les niveaux. Personnellement depuis que je vis en France je le vois à travers les yeux des miens lorsque je vais au pays. J’ai accès a plus de choses maintenant que du temps ou je vivais labas. Par exemple pour le foot on ne va jamais respecter un entraîneur de chez nous. Akon avec la même musique qu’il fait, n’aurait pas été aussi sollicité si c’était un local. Après tout, c est normal que les gens se déplacent si nombreux au stade car Morgan Heritage est un groupe mythique qui fait de la très bonne musique et partout ou il passe c’est la même chose..

M A: En quoi un label comme Propagand’Arts peut il aider a améliorer les choses?
Abass : Déjà c’est bien de pouvoir exposer des artistes. Grace à Propagand’Arts, j’ai pu découvrir et échanger avec plusieurs autres artistes galsen qui vivent au dela des frontières sénégalaises. Ensuite, le travail de promotion que le label effectue pour faire connaître les artistes sénégalais en dehors du pays est quelque chose que j’apprécie beaucoup. La musique n’a pas de frontières mais il faut aussi un bon support pour que ça se réalise et Propagand’Arts avec qui je travaille étroitement en est un très bon exemple.

Mw: Que pensez vous de Obama qui risque d’être le premier président noir des Etats Unis? En quoi cela est-il important pour les jeunes Africains?
Abass : Déjà ça prouve que quelque par,t les américains sont en avance sur les français car ça ne risque pas d’arriver en France. Comme Modibo Diarra la démontré, il y’a pas de race inférieure, c est juste une question de mentalité. Je pense que c’est bien pour nous jeunes africains. Ca fait plaisir. De toute façon, en tant que Africain, on sait de quoi on est capable. On ne devrait pas avoir besoin de cela pour croire en nous. Peut-être qu’aux yeux des autres, cela nous rend plus crédible.

MA: La rumeur disait que vous aviez coupe vos dreads. Je vois que vous les arborez toujours fièrement. Etes vous un rasta ou est-ce juste votre style?
Abass : Je vais pas répondre et nourrir la rumeur. Non je suis pas du tout rasta. Les locks, c est un feeling qui m’a pris. Affaire de boy disco (rire), rien de spirituel.

MA : Abass est t-il marie?
Abass : Marié contre qui ? Non je rigole. Pas encore .

Mister Aw : Mot de la fin?
Abass : L’album « Dix commandements » dans les bacs le 10 mars inchallah. J’espère que ça plaira a tout le monde.

Source : Propagand’Arts Medias International/Seneweb.com.

Akon aménage dans sa nouvelle propriété d’1,5 million de dollars

Le chanteur américain d’origine sénégalaise Akon a rejoint sa nouvelle propriété d’un million de dollars et demi dans la ville d’Alpharetta, en Georgie.

La propriété d’Alioune Thiam, de son vrai nom, titulaire de six nominations aux Grammy Awards, est de 5 acres de terre, et comprend six chambres à coucher, une piscine, un garage pour six voitures, ainsi qu’une cave de 1200 bouteilles, au 13940 Atlanta National Drive. La cuisine est composée de contre-sommets de granit noir, une cheminée et quatre lavabos.

Le niveau terrasse inclut une station thermale, une sauna et une douche à vapeur à côté de la salle de mise en forme. Akon pourra jouir dans cette communauté bien gardée d’une vie privée et un terrain de golfe situé sur 240 acres de terre dans la forêt de Georgie.

Source: Seneweb.com

 
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