Le "new deal" mondial de Nicolas Sarkozy

Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’Etat français a maintenu sa position de fermeté face à l’Iran, et appelé le monde à «l’action», car «demain il sera trop tard».

«J’appelle tous les Etats à se réunir pour fonder le nouvel ordre mondial du XXIe siècle». Devant l’ensemble des délégués de l’ONU, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours tourné vers les grandes échéances mondiales.
Faisant peu référence aux crises internationales du moment, comme la Birmanie, Nicolas Sarkozy a cependant évoqué l’Iran, confirmant la position française de fermeté et de dialogue : «il n’y aura pas de paix dans le monde si la France fait preuve de faiblesse face à la prolifération des armes nucléaires». «L'Iran a droit à l'énergie nucléaire» civile, juge le chef de l’Etat. Mais «en laissant l’Iran se doter de l’arme nucléaire, nous ferions courir un risque inacceptable à la région et au monde», a lancé le chef de l’Etat français, ajoutant que la crise ne serait résolue que «si fermeté et dialogue vont de pair».

Rendant hommage à l’Organisation des Nations Unis, qui a permis de «mettre un terme à des conflits qui paraissaient sans solution», comme celui du Cambodge, Nicolas Sarkozy a surtout évoqué les «grands problèmes du monde», qu’il faut, juge-t-il, résoudre «à l’échelle planétaire». Parmi ces «menaces», Nicolas Sarkozy cite notamment le réchauffement climatique, mais aussi le «choc des civilisations».
«Il faut que les choses changent»

Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à s’adresser «à la conscience de tous ceux qui ont une responsabilité dans la conduite des affaires du monde, parce que si nous ne le faisons pas, les pauvres se révolteront un jour». Fustigeant un certain capitalisme financier («il n’y a jamais eu autant de rente dans le monde»), il a lancé un appel solennel à une «moralisation» des affaires, mais aussi à une «plus juste répartition des profits».

Surtout, le chef de l’Etat a martelé un message : celui de l’action. «La France pense que nous n’avons plus le temps d’attendre, elle demande l’action et encourage l’action», a lancé Nicolas Sarkozy, pour qui «il faut que les choses changent». Et de lancer un appel solennel à l’ONU pour un «new deal écologique et économique», fondé sur «l’idée que les biens communs de l’humanité doivent être placés sous la responsabilité de l’humanité toute entière».

Source: Le Figaro

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