Exs de Votre Partenaire : Quelle Attitude Avoir ? Mode d’Emploi pour Tous les Profils

Pas facile de composer avec l’ex de son conjoint ! Faire sans est un idéal, mais à moins que vous ayez rencontré votre homme à l’âge de 15 ans, c’est impossible. Tout comme vous, il a un passé amoureux à son actif et donc les femmes qui vont avec ! Et certaines ont encore une place dans la vie de votre compagnon.

Alors, pour savoir à quelle ex avez-vous à faire, dressez le portrait de la femme (rivale) en question.

En regle génerale, il existe trois types d’ex :
. L’Ex Cool
. L’Ex Envahissante
. L’Ex Hystérique

Découvrez le portrait de cette femme si problématique, puis adoptez la bonne attitude pour optimiser votre comportement avec elle.

I. EX COOL !!!!!!!!!!

Son Portrait :
C’est l’ex que tout le monde aimerait avoir, enfin... presque ! Sans elle dans les pattes, ce serait encore mieux !

Elle sait que vous êtes la femme de votre compagnon et qu’elle fait partie de son passé. En général, ce type d’ex sympa a aussi refait sa vie et elle est donc peu menaçante.

Votre amoureux et elle se sont quittés en bons termes, et cela contribue évidemment à ces rapports harmonieux.

Vous n’iriez pas jusqu’à dire qu’elle est votre amie, mais elle ne vous dérange pas.

De temps en temps avec elle, vous passez un moment agréable.

Votre Attitude :
Vous êtes sympa, car tout se passe bien. La voir dans les mêmes lieux que vous ne vous stresse pas et si l’occasion se présente, vous papotez.

Vous évitez quand même de parler vie privée car entendre ses commentaires sur votre chéri , qu’elle a si bien connu, c’est au-dessus de vos forces !

Optimisez votre Comportement avec son Ex :

Vous n’avez pas grand chose à faire, car des rapports comme les vôtres sont si rares... presque idéalistes !

Pensez toujours qu’elle n’est pas un danger pour votre couple et que, si elle le redevient, vous pourrez toujours couper les ponts !

II. EX ENVAHISSANTE !!!!!!!!!!!

Son Portrait :
Un peu pot de colle, elle est partout où vous êtes ! Elle a le même groupe d’amis que votre compagnon et a fortiori le vôtre. Vous la croisez donc à chaque sortie.

Pire que la belle-mère qui a toujours son mot à dire, elle, elle cherche encore à séduire votre homme. Elle ne semble pas avoir compris que c’est fini et qu’elle n’a donc plus rien à faire dans sa vie... et la vôtre par la même occasion !

Tout le monde la trouve sympa, votre compagnon aussi, ce qui a le don de vous agacer !

Votre Attitude :
Vous avez appris à composer avec elle mais vous vous en passeriez volontiers ! Vous évitez de lui parler et quand vous êtes obligée, cela reste froid.

Ce qui vous dépasse totalement, c’est que votre compagnon se laisse parfois régenter par elle...

Quand son ex est là, vous le surveillez à 100 % et dès qu’ils sont ensemble, vous rappliquez ! Vous n’avez aucune confiance en cette sang-sue !

Optimisez votre Comportement avec son Ex
Agir n’est pas évident. Le problème, c’est que votre cher et tendre l’apprécie et n’est pas dérangé par ce petit manège !

La solution ? Rentrez dans son jeu et menez la danse !

Faites la fille détendue qui ne voit pas (trop) d’inconvénients à ce que son chéri parle à son ex, bref, détendez-vous.

Mais votre conjoint doit tout de même "normaliser" les choses en la remettant à sa place... d’ex et en faisant respecter la vôtre : celle de la femme qui partage sa vie.

III. EX HYSTERIQUE !!!!!

- Son Portrait :
Cette femme a de la haine et nourrit son désir de vengeance vis-à-vis de vous et de votre couple . Elle ne recule devant rien et parfois, c’est à la limite de la persécution.

Elle est capable de vous suivre, de vous calomnier, vous et votre compagnon, auprès de vos amis ou des enfants s’il y en a.

Elle joue de sa tristesse pour attendrir les gens. Bref, elle fait une fixation qui peut dans certains cas aller jusqu’au délire.

- Votre Attitude :
Vous êtes partagée entre pitié et haine à son égard. Elle vous gâche le quotidien mais parfois il vous arrive de culpabiliser.

Vous aimeriez qu’elle sorte de votre vie mais vous ne réussissez pas à lui faire comprendre. Vous lui avez déjà dit qu’elle se comportait mal mais en vain.

- Optimisez votre comportement avec son ex :
Il faut montrer à cette femme que vous n’allez pas vous laisser faire. Vous devez être ferme et demander à votre compagnon qu’il le soit aussi.

Ne vous laissez pas intimider ! Vivez comme vous l’entendez, en l’ignorant. Plus vous vous occuperez d’elle, plus elle continuera à vouloir se venger.

Cela peut prendre du temps mais elle finira par se lasser. Soyez ferme et surtout ne culpabilisez pas !

Source: Griooworld

Le Mensonge Chez et Avec les Enfants : Guide d’Emploi ...

On n’est pas menteur à la naissance, on le devient. Et si l’on racontait moins de bobards aux enfants, ces derniers auraient beaucoup moins de raisons de mentir...

Vous êtes leur Vérité :
"Si tu n’as pas de bonnes notes, tu ne partiras pas en vacances", "Si tu n’es pas sage, le père Fouettard viendra te punir"... A force d’être répétées, ces menaces - assez rarement appliquées on l’admettra - ne produisent plus aucun effet sur les enfants. Désarmés, les parents croient bien faire en relevant le niveau de la menace. Mais c’est peine perdue car l’enfant n’y croit plus !

Les enfants ont besoin de vérité pour grandir, pas de mythes. En parlant ainsi les adultes ne se rendent pas toujours compte de l’influence négative de leurs propos. Ce qui pour eux est une menace imaginaire ou bien une feinte est pris au pied de la lettre par l’enfant. Depuis sa venue au monde et alors qu’il grandit, l’enfant ne possède qu’un seul repère solide : ses propres parents. Il absorbe tout ce que ceux-ci lui disent : cela devient sa réalité, sa vérité.

Comprendre Leur Univers à Eux :
Entre trois et six ans, l’enfant est assoiffé de découvertes et il n’y a que ce qu’il peut vérifier par lui-même qui soit réellement profitable à son développement. A défaut de connaître le concept du vrai et du faux, il se forge un univers dans lequel le mensonge possède une valeur utile et pratique.

Il a en effet remarqué que si vous lui demandez : "As-tu rangé ta chambre ?", deux possibilités s’offrent à lui ; s’il répond "non", vous le grondez et le pressez de le faire et s’il répond "oui", vous le félicitez et le laissez continuer à jouer...

Pas folle, la guêpe. Quand l’enfant pose une question, il n’y a qu’une seule règle : lui dire la vérité. Si cette vérité est trop lourde pour lui, il faut alors la réduire mais en aucun cas la travestir. Ainsi, s’il vous demande pourquoi la Terre est ronde, nul besoin de faire le même exposé que Galilée.

Simplifier ne veut pas dire mentir mais se mettre à la portée de sa compréhension. Et quand vous ne savez pas, mieux vaut l’avouer. Ne dites pas "Je ne sais pas", dites "Je ne sais pas mais on va chercher ensemble".

Aidez-les à Grandir et à Comprendre :
En dessous de six ans, l’enfant est bien incapable de comprendre la morale à laquelle sont attachés les adultes. Toutes les histoires qui portent un thème moral très fort ne servent pas à grand chose en dessous de cet âge. Ce sont en fait les parents qui se plaisent à réciter des contes farfelus où des bébés naissent dans les fleurs.

Si la magie d’une histoire peut émerveiller un enfant, ça n’est pas toujours un repère viable pour l’aider à grandir et à comprendre.

Ainsi, les pédopsychiatres conseillent plutôt de lui apprendre ce qu’est un chat avec un véritable animal, plutôt que de l’abreuver de dessins animés ou des chats roulent en voiture, répondent au téléphone et regardent la télé...

Enfin : ... Leurs Mensonges Ne Sont Pas Spontanés
Quand vous surprenez votre enfant en flagrant délit de mensonge, c’est généralement parce qu’il a une bonne raison de mentir. Il veut embellir sa réalité, c’est ce qu’il a appris de ses propres parents.

Il y a souvent une "erreur" imputable à l’adulte derrière le mensonge d’un petit. Un enfant capable de mentir par goût de tromper son prochain, cela n’existe pas. Il faut donc faire très attention à ce que l’on dit à un enfant et, surtout, il ne sert à rien de lui reprocher son mensonge.

Comprendre ce qui a pu l’amener à le produire est nettement plus intéressant pour le succès de son éducation.

Source: Grioo

Nafissatou Dia Diouf

Nafissatou Dia Diouf est d'origine sénégalaise. Née en 1973, elle est mariée et mère de 2 enfants. Elle a fréquenté l'Université Michel de Montaigne à Bordeaux, une ville où elle a obtenu un diplôme de 3ème cycle en Logistique Industrielle et une Maîtrise de Langues Etrangères Appliquées (LEA). Depuis 2000, elle travaille à la SONATEL où elle assume à présent la fonction de Chef du Service Entreprise à l'Agence des Grands Comptes à Dakar, une ville où elle réside actuellement.

Au nombre de ses publications on relèvera:
Retour d'un si long exil et autres nouvelles, recueil de nouvelles paru aux NEA en 2001 ; "Balade virtuelle autour de la planète francophone", nouvelle primée par Radio-Canada en 1999 ; Pour le meilleur et surtout pour le pire, nouvelle policière primée par Centre Culturel Français de Dakar en 1999 ; Sables Mouvants, nouvelle ayant obtenu le 1er Prix 2000 Fondation Léopold S. Senghor.

En 2005, elle a été sélectionnée par la revue Notre Librairie, revue des littératures du Sud, comme une des « plumes émergentes » de la littérature africaine (présentation faite par Ken Bugul). La même année, elle représente le Sénégal aux Vèmes Jeux de la Francophonie à Niamey où le jury de littérature lui a décerné une « mention spéciale du jury ».

Nafissatou Dia Diouf a aussi participé à plusieurs stages de formation et ateliers d'écriture. En dehors de l'écriture, dit-elle, elle se passionne aussi pour la lecture, la peinture, la décoration d'intérieur et les voyages (elle a voyagé dans une douzaine de pays en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie).Pour en savoir plus sur Nafissatou Dia Diouf, visitez son site

Mariama Ndoye, romancière : la simplicité portée par une tête bien pleine

Léboue de Rufisque, commune à une trentaine de Dakar, Mariama a vécu longtemps à Abidjan et réside actuellement à Tunis, en bonne épouse qui suit les destinations d'un mari fonctionnaire de la BAD et qui s'adonne à sa passion d'écrire, « à défaut de trouver du travail », dit-elle.

Son dernier opus, « D'Abidjan à Tunis », dédicacé en juillet dernier à Dakar, « est peut-être le seul de mes romans qui parle de ma famille » explique-t - elle à APA, en racontant combien il a été difficile pour les familles de travailleurs de la Banque africaine de développement, de quitter le siège de la capitale ivoirienne « avec juste 3 valises par famille et sans dire au revoir à personne par mesure de sécurité ». La plupart d'entre elles ont vécu plus de 15 ans, à Abidjan.

Dans ce roman, la jeune grand-mère qu'est Mariama, confie à celui qui fut son domestique pendant quinze ans à Abidjan, un heureux évènement : sa fille attend des jumeaux, et cela fait d'elle une mammy d'une petite fille et de 2 petits enfants. A ce domestique, le roman est dédié.

Il est également question dans « D'Abidjan à Tunis », des difficultés vécues par les familles, dans cette nouvelle ville d'accueil qu'est Tunis, du fait du climat rigoureux, de la différence de culture mais aussi de l'autre regard, celui hostile des locaux à l'égard des nouveaux arrivants.

L'auteur dit accepter que ses romans sont beaucoup imprégnés de (réalités de ) sa famille, de son quotidien, même s'ils restent de la fiction, car «la réalité est très proche de la fiction » et « ceux qui me connaissent assimilent toujours mes personnages à ma famille proche ».

« Le Bon pain » est une œuvre qui parle de polygamie qu'on rencontre dans les sociétés africaines, et « ce n'est nullement ma vie, car ni mon père ni mon mari ne sont polygames ».

Mariama Ndoye soutient pouvoir « quand même parler de la polygamie sans l'avoir vécue ».

Dans « Soukey », beaucoup de jeunes filles rufisquoises disent s'être reconnues dans le personnage de cette héroïne que j'ai voulu « bien de chez moi et non pas américaine ».

Mariama dit beaucoup s'inspirer de la tradition orale et avoir beaucoup lu car « pour écrire, il faut d'abord lire beaucoup ». Pour cela, elle « achète des livres partout » où elle passe et dit disposer d'une bibliothèque de plus de 300 livres.

Brillante élève, elle a toujours raflé les premières places en français. Son professeur de latin témoigne sur «rigueur dans la méthode ».

Son père lui offrit le « Père Goriot de Balzac, mais, très jeune, elle en reporta la lecture à « plus tard ».

Mariama emprunte au poète Léopold Sédar Senghor le concept si cher à l'ancien président du Sénégal : « enracinement et ouverture ».

La romancière estime être maintenant en mesure de se consacrer entièrement à sa passion car, dit-elle, « mes enfants sont devenus grands et je dispose de plus de temps pour écrire tout en profitant de mes petits enfants ».

Source: Afriklive.com

Dyana Seck élue Miss Diaspora internationale, une beauté au service des émigrés en ‘situation difficile'

Dyana Seck est la gagnante de la première édition de l'élection Miss Diaspora Internationale qui a eu lieu le samedi 5 mai 2007 au Méridien Président. L'événement compte faire de la gagnante, une Sénégalaise de la Diaspora, une ambassadrice pour des actions humanitaires destinées aux immigrés sénégalais.

Aujourd'hui que le débat sur l'émigration clandestine continue d'occuper les rencontres aussi bien en Afrique qu'ailleurs dans le monde, des fils du continent se mobilisent pour jouer leur partition dans cette vaste campagne de sensibilisation. C'est le sens que le Français, Narcisse Agossa, un des promoteurs de l'élection Miss Diaspora (avec le concours de la structure de casting Studio 50), donne à cet événement, dont la première édition s'est tenue ce samedi.

Miss Diaspora 2007 a ainsi vu Mlle Dyana Seck, 24 ans, étudiante en tourisme international et industrie de luxe à Paris, monter sur la plus haute marche du podium. Il s'agira, indique Narcisse Agossa, d'amener la Miss à s'investir aux côtés des émigrés en ‘situation difficile' pour les apporter un peu de réconfort.

Aussi, ajoute-t-il : ‘Et même si, Dyana Seck rentre en France avec deux couvertures pour les offrir aux pensionnaires des foyers d'émigrés, en attendant l'hiver prochain, ce sera déjà un grand pas.' Les promoteurs de Miss Diaspora ont ainsi tout au long de la soirée de ce samedi manifesté leur désir de mettre la future Miss dans les habits d'une bénévole pour les compatriotes africains, victimes de l'émigration. Et cela s'était déjà fait sentir dans l'orientation de la rubrique Culture générale de l'élection. Avec notamment des questions essentiellement axées sur la perception de l'émigration clandestine par les sept candidates et les actions, post-élection, à mener.

Mlle Dyana Seck pourrait être appuyée dans cette mission par ses autres concurrentes, installées en Angleterre, en Espagne, en Italie et en France.

Avec respectivement Assiétou Bâ (hôtesse) et Yandé Ngom (étudiante en tourisme); Adja Sow (gouvernante) et Louty Sy (étudiante en ingénierie des télécoms); Sokhna Aïssatou Cissé (étudiante en Master comptabilité) Sokhna Momi Mbacké Faye (étudiante en Marketing).

Miss Diaspora 2007 s'est, en outre, vécu sur fond d'humour avec la bande à Serigne Ngagne de Thiès. Elle a partagé ce plateau de la beauté avec le possee Bideuw Bu Bess, le chanteur Tanor Tita Mbaye, entre autres.

Pape Samba Mboup sur les circonstances de l’accident à la Sicap Liberté 6 : « Je n’étais pas saoul, je ne prends plus de l’alcool »

Le ministre, chef de cabinet du président de la République , Pape Samba Mboup est revenu sur les circonstances de l’accident qu’il a causé à deux enfants, à la Sicap Liberté 6, dans la nuit du mardi. C’était sur les ondes de la Rfm. Pape Samba Mboup nie être saoul au moment de l’accident. D’ailleurs, à l’en croire, il a arrêté de consommer l’alcool parce qu’il n’a plus l’âge de le prendre.

Pape Samba Mboup donne ainsi sa version des faits. A l’en croire : « je venais du côté du camp Leclerc en, direction de Liberté 6 pour aller rejoindre un ami. Je ne connaissais pas la maison, il m’a indiqué la maison au téléphone. A un certain moment j’ai dépassé la maison, je l’ai appelé, il me dit ‘’tu as dépassé la maison, tu fais demi-tour’’.

Alors à gauche j’ai vu un terrain vague qui se termine dans un cul de sac. Je suis rentré dans ce terrain pour faire demi-tour pour reprendre le chemin de l’aller afin de retrouver la maison. Dès que j’ai fait demi-tour, je me suis arrêté pour appeler la personne pour lui dire ‘’maintenant indiques-moi’’. Il m’a indiqué, j’éteins le téléphone et je démarre ». Ensuite ? Pape Samba Mboup poursuit : « il s’est trouvé que devant moi en pleine rue, on avait mis une natte et deux enfants dormaient là-bas pendant que leurs parents à côté vaquaient à leurs occupations marchandes. Vous savez les Peulh-là ils vendent de petits trucs là-bas. Donc j’ai démarré doucement parce que c’est une voiture qui est automatique ; dès que vous soulevez le pied, la voiture avance. Dès qu’elle a avancé, on m’a tapé : boum, boum, boum, boum. Je me suis arrêté. Il y a une femme qui dit ‘’reculez, reculez’’. Je recule, on sort les deux enfants de sous la voiture. Moi, honnêtement, je vous dis, j’ai eu très peur. J’ai pensé que moi personnellement, ma voiture était montée sur ces enfants. J’avais peur. Je ne dis pas que la voiture ne les a pas touchés. Je dis tout simplement que les roues ne sont pas montées sur ces enfants ». Pape Samba Mboup dément certaines informations selon lesquelles, les deux enfants victimes de l’accident seraient dans une situation critique. La preuve, soutient, ils n’ont même pas été retenus à l’hôpital, leurs corps ne présentant que des égratignures.

Pape Samba Mboup a également fortement nié avoir été saoul au moment de l’accident. « Je prenais de l’alcool. Oui ça je reconnais, mais depuis un certain temps, je n’en prends plus parce que je n’ai plus l’âge de prendre de l’alcool. Mais comme on m’a connu dans ce milieu, chaque fois qu’il y a quelque chose, on dit ‘’voilà c’est parce qu’il est saoul’’. Je prenais de l’alcool, mais ça fait combien de temps que je n’en prends pas de l’alcool. Mais ‘’loo waax rek, gnouné’’ (mais à chaque fois on dit) il prend de l’alcool ».

Source: Nettali

Pléthore de marchés de gré à gré : Le Pcrpe pris la main dans le sac par le Fmi

Le Pcrpe est un contre-exemple dans l’attribution des marchés publics. Le constat est du Fmi, et ce sont 22 marchés de gré à gré, sur un total de 26, que sa direction a signés entre janvier et juin 2007.

e Fonds monétaire international a relevé 22 marchés de gré à gré sur un total de 26 contrats signés par l’agence du Projet de construction d'immeubles administratifs et de réhabilitation du patrimoine bâti de l'Etat (Pcrpe). La mission du Fmi, qui a séjourné, en juillet dernier, à Dakar, a été surprise par la manière dont ces marchés ont été conclus entre janvier et juin 2007. ‘C’est la manière dont ces contrats ont été signés qui a attiré l’attention de la mission du Fmi. Même si les montants n’ont pas été élevés, ces marchés ne devaient pas être attribués de cette manière. Ce sont 22 marchés de gré à gré sur un total de 26 qui ont été signés en six mois par le Pcrpe. Ce qui représente 85 % des marchés du Pcrpe. Cette démarche tranche avec les règles de la transparence et de la bonne gouvernance’, déplore-t-on du côté du Fonds monétaire international.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire sénégalais, Nouvel Horizon, le représentant résident du Fmi au Sénégal, Alex Segura, faisait déjà allusion à l’attribution des marchés de gré à gré. Dr Segura n’avait pas manqué de souligner que contrairement à ce que beaucoup de Sénégalais pensent de l’Apix ou de l’Anoci, ces deux agences travaillent dans la transparence. Tout en dénonçant la floraison d’agences dans notre pays, le représentant du Fmi a donné un satisfecit à l’Anoci et à l’Apix. ‘Nous avons constaté, par rapport à ces deux agences, même si cela peut être surprenant pour les citoyens sénégalais, ou le bailleur de fonds qui a toujours eu du souci par rapport à ces agences, nous avons en fait été assez impressionnés par le travail dans ces agences’, avait-il déclaré.

Avec le Pcrpe qui, en la matière, est un contre-exemple, le Fmi a instruit l’Etat sénégalais à réduire de manière stricte l’octroi des marchés de gré à gré. La réduction de ces marchés adossée à une meilleure planification permettrait au Sénégal de redresser sa situation macroéconomique, selon Dr. Segura. Le représentant résident du Fmi se prononçait ainsi à la fin de la mission, du 12 au 26 juillet 2007, au Sénégal. L’institution de Bretton Woods exige même de l’Etat sénégalais la mise en place d’une direction générale des marchés publics.

Même si on se refuse à dévoiler le contenu de ces marchés de gré à gré, tout porte à croire qu’ils sont liés à des projets effectués à Dakar et ailleurs. On cite le cas du Programme spécial Banlieue et la Maison de la presse sise sur le terrain de la Cité Police, en face de la Porte du millénaire et de l’Océan atlantique. Du côté du Pcrpe, la direction confirme et invoque l’urgence pour justifier ces marchés. ‘Le marché du projet de construction de la Maison de la presse a été octroyé à l’entreprise Cde sans appel d’offres. C’est l’urgence qui a fait que ce marché ne pouvait plus attendre sans être réalisé. C’est une promesse du chef de l’Etat à réaliser. Et aussi bien les journalistes que le ministère de l’Information mettaient la pression sur l’Etat pour que la première pierre soit posée. Et vous avez dû constater que depuis lors (mai dernier), les travaux sont restés en l’état’, fait remarquer notre source.

D’un coût global de 5,4 milliards de francs Cfa, la construction de l’édifice doit en principe durer dix-huit mois. Comment un tel marché a été attribué de gré à gré ? ‘C’est toujours l’urgence, mais les règles de procédure ont été respectées. Un avis a été envoyé à la Commission nationale de contrôle des contrats de l’administration. La Cnca a étudié le dossier et a confronté le projet et le devis du fournisseur. Nous avons aussi reçu l’avis de la Cnca qui signifie que le contrat soumis à son approbation est bien conforme aux lois et règlements en vigueur. Tous les marchés cités par le Fmi ont reçu l’approbation de la Cnca’, soutient un chef de service du Pcrpe et proche collaborateur du directeur, Baïdy Ndiaye.

Le circuit des marchés serait tout aussi transparent. ‘Il y a le Pcrpe, le ministère de tutelle et la Cnca. Pour les marchés d’un montant de moins de 100 millions de francs Cfa, on se limite au Pcrpe et au ministère de l’Habitat et de la Construction. Entre 100 et 300 millions de francs, le ministère de l’Economie et des Finances intervient. Au-delà, c’est la primature’, explique notre source au Pcrpe.

Pour justifier ces marchés de gré à gré épinglés par le Fmi, il revient sur l’urgence. ‘La réfection d’un édifice public dans une ville que le chef de l’Etat doit visiter, ne demande pas un appel d’offres. Mais le Pcrpe respecte les lois et règlements en vigueur que je viens de vous exposer. L’urgence commande toujours que des marchés soient attribués de cette manière. Des entreprises comme Sattar ont bénéficié de ces marchés. Mais tous les programmes planifiés comme Spécial indépendance ont fait l’objet d’appel d’offres. Il en est ainsi de Fatick avec 67 contrats et de Diourbel pour 4 contrats. En cas d’urgence, on ne peut respecter la procédure allant de l’appel d’offre, le dépouillement et à l’attribution’, soutient-il.

La direction du Pcrpe a été surprise par le rapport du Fmi. ‘Nous n’avons jamais été informés d’une mission du Fmi. Elle ne s’est jamais présentée au Pcrpe. Encore une fois, le Pcrpe n’a pas reçu une telle mission dans ses locaux, contrairement aux années passées. Peut-être, elle a été informée, dans sa collecte de l’information, par le ministère de l’Economie, en particulier la Cnca. Mais à notre niveau, aucune mission du Fmi ne nous a rendu visite’, se défend notre source qui a préféré garder l’anonymat en l’absence de son patron.

Le Pcrpe reçoit périodiquement des missions d’audit. Elle cite quatre missions d’audit, tous les trois mois, de l’Inspection générale d’Etat, du Contrôle financier, de l’Administration fiscale, etc. ‘Aujourd’hui (le 23 août dernier, Ndlr), l’Administration fiscale est en train de faire un audit sur la Tva liée aux chantiers de Thiès. Ce qui prouve que les marchés du Pcrpe ne sont pas une nébuleuse’.

Notre source croit savoir que certaines forces essaient de justifier un éventuel limogeage du directeur du Pcrpe. ‘Tout le monde sait que M. Ndiaye (Baïdy) est un proche de Macky Sall (ancien Premier ministre). Et comme nous sommes à l’ère de la démackysation, nous nous attendons à tout. Le cas de Serigne Mboup (ancien Dg de Petrosen) est assez édifiant. Malgré le travail abattu au niveau de Petrosen et du parti, il a été envoyé à l’abattoir. Mais que les détracteurs de Baïdy sachent que le Pcrpe n’est pas facile à gérer. Il a été toujours l’objet de convoitises’, soutient ce proche de Baïdy Ndiaye. Il rappelle par ailleurs les différentes procédures dans les marchés. Il s’agit de l’appel d’offres restreint, de l’appel d’offres d’urgence, de l’appel d’offres ouvert, etc. ‘Dans chacun des cas, les lois et règlements en vigueur sont respectés par le Pcrpe dont le Conseil de surveillance veille aussi au grain’, souligne ce chef de service au Pcrpe. Qui rappelle que leurs services ne font plus appel aux entreprises étrangères pour effectuer des travaux.

‘ C’est ce qui courrouce les puissances étrangères qui ne voient plus leurs entreprises dans l’exécution de certains travaux ’.

Non sans rappeler que le Pcrpe a le pouvoir de passer des contrats de gré à gré ou en procédure d'urgence, en vertu du décret 9762 du 18 juin 1997 portant réglementation des marchés de construction d'immeubles d'Etat.

Source: Walf Fadjri

SOS Passeport !!

Je suis un citoyen sénégalais comme une dizaine de millions d'autres compatriotes, jouissant de tous mes droits civiques, à ce titre, je crois avoir droit de me voir délivrer dans les délais raisonnables, mon passeport dont la demande a été déposée depuis deux mois. En plus je suis un immigré et cet état de fait risque de me coûter très cher car, en plus de ne plus disposer de moyens financiers pour faire vivre ma famille, j' ai déjà perdu mon travail que je devais reprendre à la fin du mois de juillet et, "cerise sur le gâteau " mon séjour qui expirant en septembre, je risque tout bonnement de ne plus avoir la possibilité de retourner en Italie même avec un passeports en bonne et due forme tardivement établi. Malheureusement, je suis pas seul dans cette situation. Chaque fois que je vais à la direction des passeports j' y rencontre des dizaines d'immigrés dans la même situation.

Tout cela à cause d' une mafia qui a pris ses quartiers au niveau de ce service. C'est ainsi que deux personnes que j'ai eu l'occasion d' y rencontrer et moi même sommes victimes, selon toute probabilité, de représailles de la part d'un certain B. W qui officie au service "production" au niveau de la direction des passeports et titres de voyage à Dieuppeul. Ce Monsieur, connu par l'entremise d'une rabatteuse, m' avait demandé la faramineuse somme de 200.000 frs cfa pour accélérer la procédure de délivrance de mon document. Quand je lui ai fait savoir que j'étais dans l'impossibilité de débourser une telle somme, il a proférer alors des menaces à peine voilées, que je n 'avais pas comprises sur le champ, que je ne me verrais jamais établir un passeport, cela après s' être fait remettre copie du récépissé. Ce qui me fonde à penser aux représailles c'est , outre ces menaces bien sûre, le fait qu' en dépit de plus d' un mois et demi d'attente et de recherches, mon dossier n' est pas retrouvé. Qu' à cela ne tienne on m'autorisa à faire un deuxième dépôt depuis quinze jours mais apparemment le même scénario est en train de se répéter puisque mon dossier a complètement disparu sans laisser de traces et j' ai pu noter ce jour là, à peine il m' a remarqué dans le hall qu' il a cherché à se cacher pour disparaître furtivement en direction de son lieu de travail (production) au premier.

Je suis vraiment désespéré car un état de droit comme le Sénégal n' aurait pas dû permettre que de telles choses puissent s'y dérouler impunément. On m' a promis un énième dépôt mais cette fois qu' il sache que j' ai informé de ces agissements qui de droit et je ne ménagerai aucun effort pour qu' il soit épinglé. Pour le moment je m' en remets à Dieu le seul recours qui tôt ou tard ici bas ou à l'au-delà rendra justice.
Moustapha Mbaye - moustaphambaye@yahoo.fr

Source: Seneweb.com

Les Sénégalaises devraient avoir honte de leur beauté

Le Sénégal ne devrait pas éprouver de la fièrté face à la beauté de ses femmes et filles; au contraire, il devrait en avoir honte et cacher ce que la nature leur a donné. Le bon choix pour ce pays, c'est de renier sa tradition et d'imiter les extrémistes asiatiques qui réduisent les femmes à l'état de servitrices domestiques recouvertes d'une montagne de loques pour dissimuler le soi-disant scandale qui constitue la fémininité.

Voilà ce que suggère Oumar Tall, directeur de publication du mensuel Le Jour / Al Yawmou, dans un éditorial paru le 6 juin 2007 dans Le Quotidien.

Pour cet homme, les femmes qui portent de jolies tenues sont "conscientes de provoquer et d'agresser sexuellement" les hommes qui les voient. Donc, les hommes islamistes, ces pauvres victimes, ne sont pas responsables de leur obsession sexuelle et de leur tourment mental naissant de la répression de désirs naturels. Justement, pour échapper à la nature qui sape leur extrémisme les islamistes sont obligés de diaboliser les femmes, ces magnifiques joyaux de la nature.

En dénonçant les femmes "qui se mettent dans des tenues occidentales découvertes et osées," il prétend que le Sénégal n'est pas un pays tropical où c'est normal pour les femmes de porter moins de vêtements que les Européennes. Peut-être que les photographies sur cette page intéresseraient M. Tall à plusieurs niveaux. En effet, il aura du mal à changer l'histoire du Sénégal et à montrer que les Sénégalaises s'étaient toujours habillés à l'iranienne avant l'arrivée des colons, ou que les sénégalais avaient toujours eu honte de leurs corps comme les arabes soudanais qui exterminent leurs concitoyens de peau noire.

Source: Senegal.com

Alif: Des voix qui représentent la gent féminine

Créé en 1997, le groupe Alif était composé de Myrièm et Mina. Elles habitaient le même quartier et avaient une passion commune : le Rap. Par la suite, Oumy intégra le cercle. Dès 1999, le premier produit de Alif envahit les bacs, et marque l'entrée en scène de la gent féminine dans le hip hop sénégalais. Après la sortie du 1er album, le groupe Alif arrive à déposer un Cd en 2003 sur le marché international, notamment en Allemagne, Autriche, République Tchèque, Suisse… Ce même album sortira en K7 à Dakar en 2004. Actuellement, les filles sont en discussion avec une maison de production londonienne pour le prochain produit, qui pourrait sortir au courant de l'année 2007. Portrait de trois belles créatures créatives…

Myrièm
Dans le milieu hip hop, on l'appelle Myrièm, mais son vrai nom c'est Marième Diallo. Elle a suivi trois foyers d'éducation : sa famille avec laquelle elle reste attachée jusqu'à aujourd'hui, les études jusqu'au Master en transport et logistiques après avoir empochée sa maîtrise en Sciences Economiques à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, et enfin le milieu hip hop dans lequel elle milite pour la cause du sexe faible. «Au début, c'était pour s'amuser. Quand j'étais au Cem de Grand Yoff, on avait un groupe de break dance. Un jour, alors que je souhaitais monter sur le podium organisé à l'école, on m'en empêcha arguant que c'était réservé seulement au Rap et non à la danse. Déterminée à monter sur scène, je griffonne à la hâte un texte qui me servira de Visa. A partir de là, j'ai commencé à écrire des textes de Rap…» révèle Myrièm. C'était là, la petite anecdote qui marquait le début d'une carrière…

Oumy
« C'est depuis 1992 que j'ai commencé à faire de la musique. J'étais dans un groupe avant d'être présentée à Myrièm et Mina avec qui je devais chanter. Nous avons cru en nous mêmes et des aînés comme Awadi, les Daara J, Xuman…, étaient à nos cotés pour nous soutenir, nous épauler…», explique Oumy. Elle forme avec ses deux acolytes le premier groupe de hip hop féminin, qui avait la lourde responsabilité de baliser le terrain pour donner plus de courage aux filles qui veulent faire du Rap. Depuis, le doux timbre de sa voix accompagnera les rimes et les clashs de ses complices. Seule mariée du groupe, Oumy mène bien sa vie de couple avec sa carrière d'artiste aux cotés d'un papa chéri compréhensif. Cette ambiance familiale reste le gage de son avenir dans le milieu du rap, qui n'a pas encore fini de dire ses quatre vérités à la société et à ceux qui la dirigent.

Mamy
Ndèye Oumy Mbaye alias Mamy est la dernière recrue du groupe Alif. C'est le 26 juin 2006 qu'elle rejoint Myrièm et Oumy alors que Ndiaya claquait la porte pour aller vers d'autres cieux. «Elles étaient au nombre de trois, après elles se sont retrouvées à deux. J'ai fait la connaissance de Myrièm par la suite. Il se trouve que j'étais dans le milieu depuis longtemps en compagnie de mon frère Mifa qui prépare son album solo actuellement en France. Tout naturellement, puisqu'on partage la même passion, on s'est dit pourquoi ne pas travailler ensemble, car le plus important c'est de se respecter, de respecter ce qu'on aime» précise Mamy. Elle prépare parallèlement un album solo avec le soutien de Ama Diop, programmeur, lauréat du Award de sa catégorie lors de la dernière édition du festival Hip Hop Awards. Cette jeune artiste est chanteuse et mannequin. Elle était la 2ème dauphine de Miss Malaika 2005. La musique ne l'empêche pas de suivre ses études. Mamy est en licence de Commerce International, spécialisée dans le marketing. Elle kiffe les vibes de Morgane Heritage, de Usher, de R Kelly…

Avec ce trio d'or, le Sénégal, et même l'Afrique, n'ont rien à envier à la France avec une Diam's, encore moins aux USA pour une Missy Elliott…

5 minutes avec Vivi

C’est dans les pubs de la station balnéaire de Saly à Mbour, ville qui l’a vue naître, que Viviane a fait ses premiers pas dans la musique. Un jour de 1993 elle a rejoint comme choriste le 'Super Etoile' de Youssou Ndour, groupe le plus populaire du Sénégal. Six ans plus tard, son premier album solo « Entre nous » avec le hit « Sama Néné » est sur toutes les lèvres quelques jours seulement après sa sortie.

Sa musique faite d’un mélange de sonorités traditionnelles et modernes ont fini de l’installer au firmament de la scène musicale Sénégalaise et Africaine. En 1999, Viviane confirme tout son talent avec l’album «Nature» aux mélodies qui mettent en valeur sa voix cristalline et mélodieuse.L’année suivante, avec son groupe fraîchement créé le "Jolof Band" elle sort un troisième album, "Le Show" et fait son premier World Tour qui l’amène d’Afrique, en Europe et en Amérique. Sa dernière production « Man Diarra » connaît un succès éclatant sur le marché.

A la veille de sa tournée Américaine et Européenne la reine du Jolof Band a bien voulu se confier à nous : Interview exclusive !

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
V.N. : Je m’inspire de tout ; mon mari et moi discutons sur des thèmes que nous trouvons intéressants avant d’écrire les textes.

Te considères-tu comme une ambassadrice de la culture Sénégalaise?
V.N. : Je suis Sénégalaise et bien ancrée dans mes valeurs seulement ma musique est faite d’ouverture, de métissage pour mieux toucher tout le monde, explorer de nouvelles frontières.

Depuis que l’on t’a accusé de plagiat tu as décidé de travailler tes propres textes ?
V.N. : En tant que chanteuse de variétés, j’écoute beaucoup de musiques et je reprends des titres d'autrui, un fait acceptable dans le show-biz à mon avis. On a créé toute une polémique autour du morceau de El hadj Faye je ne m’explique pas pourquoi. Aujourd’hui, si c’était à refaire je n’hésiterai pas; ce n’est ni faute de textes ni de mélodies.

On te reproche ton coté « provoc’ » alors que tu es une femme mariée ?
V.N. : Lorsqu'on est constamment sous les projecteurs il faut accepter de perdre un peu de son intimité. C'est le prix à payer ; je n’ai pas 40 ans, ne fais pas des chants religieux, je suis jeune et fais de la musique moderne alors ne me demandez pas de ranger mes tenues sexy au placard même si on est au Sénégal.

D’ailleurs, je suis consciente d’être un modèle pour beaucoup de jeunes ; Voyez, j’ai adopté les shorts et toutes les filles ont adopté. C’est la grande tendance du moment.

Certains te trouvent superficielle lorsqu’ il s’agit de défendre tes idées…
V.N. : Je ne suis pas là pour faire des discours interminables ni de la propagande ; j’essaie de convaincre par la qualité de mon travail c’est tout. C’est vrai que je n’ai pas des talents oratoires et j’estime même que je m’améliore avec le temps, n’empêche que j’ai la tête sur les épaules et je dis ce que j’ai à dire.

Tes origines ?
V.N. : Wolof et Libanais par mon père et Mauritanienne et Bambara par ma mère.

Le prénom Mame Diarra ?
V.N. : Il y 13 ans, Serigne Saliou M’backé m’a converti à l’islam et m’a baptisé ainsi.

Es-tu séductrice ?
V.N. : Dieu m’a ainsi faite et je crois que même vieille, je garderais mon charme.

Ce que tu aimerais changer en toi ?
V.N. : Rien !

Ta musique à l’extérieur ?
V.N. : J’affiche toujours plein lors des concerts en Europe et aux USA; c’est extraordinaire !

En dehors de la musique une autre passion ?
V.N. : Le cinéma oui, je vous réserve des surprises.

Lequel de tes albums t’a le plus marqué ?
V.N. : Le tout premier ainsi que le dernier Man Diarra qui a été très bien accueilli.

Tes projets ?
V.N. : Une tournée Américaine et Européenne;
l’anniversaire du groupe au mois d’août et plein d’autres surprises.

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Demba Dia le “Bad boy” : Je n’ai de compte à rendre à personne…

Il incarne à fond la « Rock Attitude », jusque dans les rallyes… Avec Demba Dia, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas sa langue dans sa poche. Entretien avec quelqu’un qui ne mâche pas ses mots :

Qui est Demba Dia ?
D.D. : Je suis un jeune hal pulaar qui est né au Plateau et qui a grandi entre Dakar à la Cité des Eaux et la France. J’ai quitté l’école très tôt pour devenir moniteur de tennis car je jouais très bien. Ensuite, je suis parti en France, histoire de devenir professionnel mais j’ai vite déchanté car une fois, je me suis fait humilier par un petit toubab (rires). J’ai toujours été passionné de musique aussi. Quand je suis revenu au Sénégal, j’ai fait la connaissance d’un ami qui s’appelle Thierry Los. On est parti ensemble en France pour nous mettre véritablement à la musique et fonder le groupe « Dental ». Quelques années après, je suis revenu au pays vers 1991 pour sortir l’album « Rock Mbalax » qui a fait un tabac. Aujourd’hui, quinze ans après, j’ai 9 albums à mon actif avec le dernier qui vient de sortir : « Boum Boum » et qui compte 6 titres.

Quels sont les thèmes de tes chansons ?
D.D. : Je chante l’émigration, le travail et l’amour surtout (rires)

Pourquoi as tu changé de style ? Ta musique est devenue un peu molle, le rocker se fait il vieux ?
D.D. : Le rocker n’a pas changé (en criant). Rock Mbalax avait fait un tabac à l’époque car j’étais venu avec la fougue, mes santiagues et mes habits en cuir. J’étais devenu une référence pour la jeunesse. C’était hallucinant et le succès était au rendez vous. C’est vrai que je prends de l’âge maintenant, mais je fais toujours du rock-and-roll, surtout avec mon groupe le « Dental » qui se trouve en France. En janvier, je joue avec eux pendant une dizaine de jours dans quelques salles. Rock Mbalax n’a pas changé !

D’où vient la richesse de Demba Dia ? Il parait que votre père est un grand importateur de riz et vous le soutenez même dans son entreprise…
D.D. : (Il pique un fou rire) Je ne suis pas né dans un berceau rempli de milliards. Mes parents avaient des revenus très modestes. Contrairement à ce que dit cette rumeur, mon père était un ouvrier à la Sones et j’ai grandi à la cité des eaux. Pourquoi j’ai arrêté tôt les études à votre avis ? Mais je galérais grave. J’étais d’abord ramasseur de balles dans les courts de tennis et on me payait 50F ou 75F. Il m’arrivait de marcher jusqu’en ville à l’aller comme au retour. Ma richesse aujourd’hui, je ne la dois qu’au travail. C’est le fruit de mes efforts. Ce n’est pas grâce à la musique je précise. Je vends du « matos » audiovisuel aux chaines télévisées africaines à Sao Tomé, en Guinée équatoriale,… je vends des voitures, je suis dans l’immobilier en France, je suis dans plusieurs choses à la fois… Et je bosse dur ! D’autres disent que je suis un dealer… Mais c’est depuis 1990 que cela dure. Ne pensez vous pas qu’elle aurait déjà fait la taule une personne qui vivrait d’une manière aussi déloyale ? Ce qui me fait le plus rire, ce sont les gens qui disent que je fais de la magie (fou rire)… çà par contre, j’aimerais bien pouvoir le faire. Qu’est ce qu’on n’aura pas entendu dans ce pays ? Ma richesse, je l’ai constituée à la sueur de mon front de A à Z. Je n’ai de compte à rendre à personne !

On sait que tu es un grand amateur de courses automobiles. Pourquoi cette passion pour les rallyes ?
D.D. : J’ai toujours aimé les courses. J’habitais à côté de l’autoroute durant ma jeunesse et j’aimais bien regardé les 6H de Dakar. Cela me faisait rêver. Mais j’avais quand même mal au coeur car on ne voyait que des blancs. C’était injuste pour moi. Je disais tout le temps à mes parents : « Un jour, je ferai moi aussi les 6H de Dakar et je les gagnerai inchallah ». J’ai réalisé mon voeu. C’est une passion qui remonte à mon enfance.

Pourquoi ton annulation de la course l’année passée ?
D.D. : L’année dernière, on m’avait disqualifié car je m’étais inscrit tard. Les organisateurs étaient imprécis par rapport à la tenue de la course à cause de l’autoroute en construction. A la dernière minute, ils ont décidé que cela se ferait sur la Vdn alors que c’est une course qui demande une très grande préparation. Il faut préparer sa voiture, il faut la revisiter. Je n’étais pas sûr de ma candidature à cause du circuit et des délais qui nous étaient impartis. Je me suis inscrit tardivement et la fédération avait rejeté ma candidature. Mais puisque la fédé m’aime bien (rires), j’ai pu participer finalement, et de toute façon, on ne pouvait rien espérer car le circuit n’était pas adéquat.

La Vdn n’est pas idéale pour les Porsches. D’un autre côté, je n’ai pas de bons rapports avec ces gens là. Il n’y a pas une bonne entente car on ne voit pas les choses de la même manière. Je n’aime pas ces ambiances de bourgeois car elles créent un esprit malsain dans le groupe. Je préfère donc éviter ce genre de situation. Pour les 6H de Dakar, je connais un gros sponsor qui n’a jamais sponsorisé un « Black » (en tapotant sa peau). C’est grave ! L’esprit est très mauvais. On retrouve différentes gammes. Même en réunion, tu vois des gens assis par petits groupes.

J’aurais voulu que tout le monde soit uni, et sans tiraillements. Je ne suis pas du genre à dire les choses tout bas. Je le crie tout haut car je n’ai peur de personne. En 2004, j’avais 2 Porsches qui étaient en tête. A un moment de la course, les organisateurs les ont arrêtées de leur plein gré en évoquant une petite panne alors que les voitures étaient déjà bien lancées et étaient en tête. Mais c’est quoi çà ?!? En course, les secondes sont très importantes. Pourquoi on nous a arrêtés volontairement pendant que les autres voitures continuaient à rouler ? J’étais venu pour gagner. Il faut arrêter ces choses là. Je suis plus passionné que tout le monde pour les courses automobiles mais si çà continue comme çà, je risque de tout arrêter.

Que penses-tu du rallye Paris Dakar ?
D.D. : Le rallye Paris Dakar ne m’intéresse pas. Il faut beaucoup de millions pour le faire. Il faut être un professionnel et avoir de gros moyens pour y participer et ce sont des usines qui entrent en lice. On ne peut pas se battre contre des usines comme Toyota, Mitsubishi, etc. A vrai dire aussi, je suis contre le principe. Ce sont des gens qui utilisent trop le continent. Ils viennent s’amuser en Afrique, gaspiller des centaines de millions dans un rallye, malgré toute la misère qui les entoure. Ils ne daignent pas venir au secours de ces nécessiteux et pourtant, ces millions auraient pu servir à construire des écoles, des hôpitaux, …

Est-ce que toi tu viens en aide aux nécessiteux si l’on connaît ton patrimoine financier ?
D.D. : Je n’aime pas m’épancher sur mes oeuvres de bienfaisance mais tout ce que je peux dire, c’est que j’adore venir en aide aux gens, que cela soit à Dakar ou au Fouta. Bientôt, je le ferai en Casamance aussi. Je vais construire une maison pour les orphelins.

Quels sont tes projets ?
D.D. : J’ai envie de développer la culture au Sénégal. Nous sommes en train de monter une unité industrielle de fabrique de cassettes, Cd et Dvd. On monte aussi des studios d’enregistrement et des plateaux de télé. J’aimerai produire en spectacle Super Diamono, Baba Maal, Youssou Ndour, et tant d’autres. Nous avons ramené plus de 300.000 watts de sons et tous les droits ont déjà été acquis. De grands concerts vont démarrer dès début décembre. Nous allons créer une chaine de télé qui va s’appeler « Rock TV » car tout est « Rock » chez moi…

Source:221

Avec un déficit budgétaire de 4 milliards : L'université de Dakar en faillite

L’université Cheikh Anta Diop de Dakar croule sous un déficit énorme de 4 milliards de francs. Une crise financière tellement aiguë que les vacataires sont sans salaires depuis des mois, que 500 enseignants-chercheurs courent derrière leurs perdiem pour voyage d’étude, que les heures complémentaires restent impayées tout autant que les indemnités de sujétion pour les écoles de formation. Excédés par cette situation de banqueroute, les enseignants de la Faculté de Droit ont pris la ferme décision de bloquer les délibérations de la session rapprochée d’octobre.

Les délibérations des examens de la session rapprochée de la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar n’ont pas eu lieu hier. Pour cause, les enseignants de la Faculté de Droit, la seule qui fonctionne actuellement à l’Université Cheikh Anta Diop à cause de la session rapprochée, ont décidé à leur corps défendant de ne pas délibérer. Par ce geste, ils entendent mettre la pression sur le gouvernement pour permettre aux vacataires qui courent derrière leur salaire depuis le début de l’année d’être payés et aux autres enseignants-chercheurs d’entrer dans leurs fonds. Et il en sera ainsi ‘tant qu’il n’y aura pas un début d’exécution du paiement des salaires des vacataires’, a juré un juriste scandalisé par la situation. Autant donc dire que l’attente sera plus longue pour les étudiants déjà éprouvés par la longue année universitaire. ‘Les étudiants sont dans une position de faiblesse. C’est dommage qu’on en arrive à cette situation’, concède notre interlocuteur. Selon lui, la situation des vacataires est la plus dramatique. ‘Il y a des vacataires qui ne sont pas payés depuis le début de l’année. Ce sont parfois des doctorants qui n’ont que cette source de revenus’, déplore-t-il. Et la situation est générale dans l’université.

La question des heures complémentaires et des perdiem de voyage reste aussi délicate. A ce niveau, fait remarquer notre interlocuteur, ‘il y a des enseignants-chercheurs qui devaient partir en voyage d’étude depuis dix jours, mais ils sont obligés de rester parce qu’il n’y a de perdiem. Et il n’y a pas de perdiem parce qu’il n’y a pas d’argent à l’Ucad. Il fallait 700 millions pour payer les perdiem aux cinq cents enseignants devant aller en voyage d’études, mais l’université n’a pas pu mobiliser plus de 250 millions’. Même situation pour les heures complémentaires dont certaines sont arrivées à échéance depuis le mois de juin, mais faute d’argent au niveau de la comptabilité de l’Université, aucun des ayants droit n’a, à ce jour, reçu son argent. Pour ce qui est des primes de recherche, seule la première échéance a été payée au mois de mars. La deuxième qui devait l’être normalement au mois de juillet, est attendue avec impatience par des enseignants qui disent que ‘c’en est trop’. Mais le pire est à venir dans les prochains mois, selon notre source, puisque ce qui devait rester du budget pour servir à payer les salaires d’octobre, de novembre et de décembre de tout le personnel de l’université sera consommé au plus tard en fin août. Ainsi, à cette période, son budget annuel qui est évalué à 16 milliards, dont les 14 milliards servent pour le fonctionnement, sera épuisé.

A qui la faute ? A cette question, notre interlocuteur pointe un doigt accusateur sur le ‘gouvernement’, en l’occurrence le ministre de l’Education et celui des Finances. ‘L’université traverse une profonde crise financière. Il y a dans son budget un gap de 4 milliards que l’université n’a comblé’. Ce gap incombe au gouvernement. ‘En effet, devant payer toutes les augmentations, les nouveaux recrutements et les indemnités de recherche, le gouvernement a toujours demandé à l’université de prendre tout cela en charge dans son budget, promettant de rembourser par la suite. Ce qu’il n’a jamais fait jusqu’à présent’, explique notre source. Et cela dure depuis des années et le déficit de s’aggraver.

Et le recteur de l’Ucad dans tout cela ? D’après notre source, ‘le recteur se trouve actuellement en vacances, mais avant de partir, il avait donné des instructions et la balle était dans le camp du gouvernement, seul capable de régler la situation’. Mieux, précise notre interlocuteur, ‘le recteur, dans un rapport sur la situation de l’université, avait attiré en mars dernier l’attention des autorités sur les difficultés à venir, mais elles n’ont rien fait que des promesses qu’elles n’ont pas tenues’. Selon lui, le Saes et le Sudes soutiennent l’action des enseignants de la Faculté de Droit, malgré les vacances.

Centre de sante de Sedhiou: Une structure en manque de tout

Rien ne va plus au centre de santé de Sédhiou. Les malades abandonnés à eux-mêmes se tordent de douleurs, à même le sol. Le personnel qualifié est introuvable. Seuls les agents de santé de base communautaire (ASBC) qui sont très mal motivés tentent de sauver peau d’un établissement de santé de type II, d’une capacité d’accueil de soixante trois lits et d’un plateau technique très relevé hélas mais qui est devenu un « mouroir » pour bon nombre de patients. La situation est si grave quelle frise parfois le mépris. Pour la dénoncer, les populations promettent d’envahir la rue pour se faire entendre de vives voix.

Le centre de santé de Sédhiou entièrement rénové en 1998 pour un coût de plus d’un milliard et demi de francs CFA répond aux normes de type II. Il est d’une capacité de 63 lits avec des services stratégiques comme le bloc opératoire, la radiologie, le laboratoire, l’ophtalmologie, la section bucco dentaire et la maternité. Mais tous ces services ne fonctionnent presque pas, faute de personnel qualifié. A ce jour, aucun infirmier d’Etat n’est sur place, moins encore de sage femme d’Etat alors que la population de la commune seulement dépasse les vingt cinq mille habitants. Comble de malheur, le seul médecin chef du district sanitaire et spécialiste en chirurgie, le docteur Kalidou Konté est mis en position de stage pour deux ans à M’bour. Certes il vient de boucler sa première année de séminaire mais il n’est présent à Sédhiou qu’une semaine sur sept.

Jeudi dernier, le conseil municipal en a largement fait cas lors de sa troisième session ordinaire. L’édile de Sédhiou visiblement très déçu par cette situation constate et déplore le fait que « le personnel de santé du district de Sédhiou ne cesse de se retirer de l’établissement depuis un certain temps comme s’ils viennent seulement se faire la main et repartir. Il y’a d’abord le médecin chef qui est en formation et qui n’est là qu’épisodiquement. Malgré la qualité de son travail, son absence porte beaucoup de préjudices à la population ; et malheureusement, il n’a pas d’assistant. D’un autre côté, tous les infirmiers aussi sont entrain de quitter, qui, pour une promotion à la région médicale de Kolda, qui pour un stage de formation ailleurs. C’est également le cas des sages- femmes.

De ce point de vue, on se rend bien compte de la précarité dans laquelle vivent les populations en cette période de saison des pluies marquée ici par un taux élevé de malades du paludisme et autres pathologies courantes spécifiques à la zone. Présentement, il n’y a que le personnel subalterne qui s’occupe des patients. L’affaire est gravissime quand même et nous invitons l’Etat à nous pourvoir en personnel de santé qualifié en nombre suffisant pour abréger le plus vite possible cette situation pour le moins inquiétante », a souligné le Professeur Balla Moussa Daffé.

Le district sanitaire a mal partout : pas de consommables et le parc engin est en agonie !
A y voir de très près, le centre de santé de Sédhiou qui polarise trente quatre (34) postes de santé et une centaine de cases a mal partout. Outre le déficit criard en personnel qualifié, le district dans son ensemble fait très souvent face à un manque récurrent de consommables « la rupture des consommables handicape sérieusement le fonctionnement de nos services. Il faut à chaque fois faire recours aux autres localités de la région. Et ce n’est pas toujours évident d’avoir satisfaction à temps réel.

Nous en souffrons profondément tout comme les patients qui peinent à nous comprendre le plus souvent », avait déploré Ousmane Camara alors ophtalmologue et porte-parole de la section départementale du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) de Sédhiou. Le parc automobile n’est pas mieux loti. Sur une dizaine de véhicules, seuls deux, notamment les ambulances, sont présentement opérationnels sur place, le troisième étant avec le médecin chef en formation. Le reste meurt à petit feu dans le garage à la merci des intempéries et des larcins. Les motos connaissent ce même sort tout comme certains équipements mobiliers qui faisaient la fierté des populations.

Le plan sésame : un fardeau de plus qui divise populations et personnel soignant.
D’après le docteur Kalidou Konté Médecin-chef du district sanitaire de Sédhiou, le plan sésame a crée plus de problèmes qu’il n’en a réglé. « Depuis l’annonce de ce plan sésame, nous recevons chaque fois une très grande affluence de personnes âgées. Nous nous sommes conformés à la règle telle que souhaitée par le chef de l’Etat son Excellence Me Abdoulaye WADE mais à l’arrivée, nous n’avons reçu que moins de trois millions de remboursement alors que ce que nous y avons investi dépasse très largement ce montant . D’autre part, les populations en font un droit absolu et pour un moindre détail certains n’hésitent pas à nous en vouloir à mort. En réalité, notre rythme de fonctionnement est identique à celui d’un vrai hôpital alors que nos budgets et nos recettes sont maigres.

C’est de cette somme que nous prenons en charge une partie du personnel communautaire, l’entretien des biens d’équipement, la prise en charge sanitaire de nos agents et des membres de leur famille, le carburant, les frais de maintenance des engins et autres accessoires. Mais cela, on ne peut pas l’expliquer à tout le monde et tout le temps », révèle Docteur Konté.

Et d’ajouter : « nous avons également appliqué la gratuité des soins maternels, notamment les césariennes. Tout au début, il nous a été très difficile de faire comprendre aux patients qu’en dehors de l’offre qui se trouve dans le kit d’accouchement et l’opération en tant que telle, il leur revenait de prendre en charge le reste des frais compte non tenu bien entendu des frais d’hospitalisation. En un an, nous avons fait presque 227 césariennes contre moins d’une centaine l’année qui avait précédé. Cela explique d’une part le raz-de-marée suscité par ce programme surtout dans le monde rural. Conséquence, les kits sont très vite finis mais les populations n’avaient rien compris par la suite espérant toujours qu’il en restait encore. Et devant des cas vraiment critiques on ne pouvait faire autrement ; malheureusement, la compensation ne venait plus »

La prise en charge des accidentés de la circulation : Une grosse épine sur les pieds des responsables de la structure !
Le centre de santé de Sédhiou a été très sollicité cette année par les cas d’accidentés de la circulation beaucoup plus qu’il n’en a jamais été auparavant. Cela résulte de la recrudescence des accidents dans le département, notamment sur la route nationale No 4 reliant Sénoba à Ziguinchor. A en croire toujours le Docteur Kalidou Konté, la prise en charge de ces cas se pose avec acuité compte tenu des difficultés de fonctionnement que traverse l’établissement sanitaire : « durant ces deux dernières années, nous avons reçu beaucoup de cas d’accidentés de la circulation.

Et comme vous le savez, on ne peut pas refuser les premiers soins à un accidenté ; donc nous les prenons en charge dans l’immédiat avec tout ce que cela comporte comme usage de médicaments, de restauration, de frais de transport retour vers les structures de santé proches de leur localités respectives, pour ne citer que ces engagements-là. Pour ces cas sociaux aussi, le centre de santé ne reçoit aucun remboursement. Ce qui ne manque pas naturellement de provoquer un déséquilibre sur le budget initial », souligne -t-il.

Les infirmiers contractuels et les ASBC réclament de meilleures conditions de travail.
Sur les trente quatre postes de santé que compte le district de Sédhiou, une quinzaine au moins est tenu par des infirmiers contractuels. Il y’a moins d’une année, leur contrat était arrivé à expiration et après une très longue attente dans l’espoir d’un hypothétique renouvellement, ils n’avaient trouvé mieux que de plier bagages à juste raison me direz-vous. Et il fallait attendre un semestre pour qu’ils reprennent le chemin inverse nonobstant les nombreuses manifestations de protestation des populations qui en ont lourdement pâti.

Cette situation pour le moins regrettable risque fort de se répéter avec cette prédominance des contractuels dans le district sanitaire de Sédhiou. D’ailleurs, ces derniers déplorent, sous le couvert de l’anonymat, le retard des paiements et autres indemnités (risques, éloignement). Ce qui, de leur avis, n’est pas de nature à les motiver alors que l’immensité des préoccupations dépasse largement l’offre de prise en charge du personnel. Même sentiment de déception chez les agents de santé à base communautaire (ASBC).

Ils estiment être les parents pauvres de la politique de santé publique « nous, nous avons accepté de venir en appoint à la politique de santé de l’Etat du Sénégal pour plusieurs raisons. D’abord c’est pour contribuer à relever le niveau de santé des populations, ensuite bénéficier des retombées de la nouvelle réforme dans le domaine de la santé eu égard à l’importance que notre pays accorde à la santé des populations. Personnellement, je suis à ma douzième année de service mais je n’ai jamais avancé dans le traitement.

J’ai même du mal à dire à mes proches camarades ce que je gagne par mois alors que nous faisons des résultats miraculeux. Par exemple l’année passée, j’ai reçu les félicitations de mes chefs hiérarchiques dans le domaine du traitement des tuberculeux. Et qui ignore les risques de contamination de cette pathologie ; mais jamais mon cachet n’a évolué d’un centime. Je trouve que cela n’est pas du tout juste et ça tue les initiatives, les volontés patriotiques car voyez-vous, personne d’autre ne veut plus s’y aventurer comme nous l’avions fait au tout début », s’indigne Fodé Kaba Seydi alias Zaki porte-parole des ASBC de Sédhiou.

On retiendra en un mot que le district sanitaire de Sédhiou traîne une très grave maladie telle que le révèle le diagnostic ci-haut, une maladie qui en fait aujourd’hui un véritable « mouroir » pour patients. Les populations qui en ont plein le dos menacent d’envahir la rue dans les prochains jours pour se faire entendre. En réalité, il urge de pourvoir le district sanitaire de Sédhiou en personnel qualifié et en nombre suffisant pour abréger le calvaire des populations dont le nombre dépasse les quatre cents mille habitants. D’autre part, il s’agira d’en faire carrément, selon certains, un hôpital avec un statut digne de ce nom pour lui faire profiter des avantages des établissements d’un tel niveau. Cela est bien possible dans ce contexte de l’érection de Sédhiou en une collectivité régionale, clame-t-on avec force.

Source: Sud Quotidien

La mafia de l'eau

Consacré début juin par la « semaine du développement durable »,l’art de maquiller le pillage des ressources en bonne action se répand. Exemple au Sénégal, où Véolia (ex-Vivendi) fait main basse humanitaire sur le marché de l’assainissement de l’eau. Enquête.

COUPURES D’EAU et d’électricité pourrissent la vie des Dakarois. Dans la capitale sénégalaise, on l’a mauvaise contre la gestion des régies publiques et la vétusté des installations. Heureusement,l’ambassade de France a de quoi rassurer ses nostalgiques des colonies (c’est chez les « expatriés » au Sénégal que le FN a engrangé ses plus gros scores aux présidentielles de 2002) : les entreprises tricolores sont à ses yeux « le pilier du tissu économique sénégalais », Club Med et Accor pour le tourisme, Aventis pour la pharmacie, Bolloré pour le transport, France Télécom pour la téléphonie, Saur-Bouygues pour l’eau, Eiffage pour les travaux publics, Total pour les stations-service et la bière, Véolia (ex- Vivendi) pour l’environnement... Pour croître et prospérer encore, ce « pilier » a trouvé un bon terreau : le marketing humanitaire. Exemple à Fatick, une bourgade à 150 km au sud-est de Dakar. Un diagnostic de terrain révèle qu’ici « une partie de la population ne dispose que d’eau saumâtre, chargée de quantités excessives de sel et de fluor ». L’auteur du rapport ajoute : « La question de la gestion urbaine et de la salubrité est un véritable casse-tête. Les autorités municipales manquent de moyens pour faire face aux problèmes d’assainissement. » C’est là qu’intervient Véolia Waterforce, la « cellule humanitaire d’urgence » de la multinationale française. Avec le sauf-conduit de Macky Sall, maire de Fatick et dignitaire du PDS, le parti du président Wade, elle a créé pour seulement 43 millions de francs CFA (65 000 euros) un dispositif de « micro-crédits » pour « occuper le créneau de la lutte contre l’insalubrité ». Public visé : une centaine d’associations de femmes montées en GIE. Objectif : utiliser ce cheval de Troie pour décrocher de futurs marchés.

Car à Fatick les hasards du partenariat politico-financier font bien les choses. En 2002, Macky Sall occupait le poste de ministre de l’Énergie quand Vivendi fut écarté du rachat de la Senelec, la Société nationale d’électricité sénégalaise. Nommé Premier ministre en 2003, Macky Sall a revu sa copie en plaçant Véolia Waterforce sur « le volet du recyclage et de la valorisation des déchets », permettant au groupe de revenir par la petite porte. Contacté par CQFD à son retour du Niger, Thierry Vandevelde, directeur de Véolia Waterforce, assure d’un ton lisse qu’il s’agit simplement « d’un geste de solidarité. On n’attend aucun retour : tout le matériel est laissé sur place et il n’y a pas de contrat. Par contre, on insiste sur la création d’une commission de gestion pour le recouvrement des coûts d’investissement. » Pas folle l’abeille, donner c’est prêter... D’ailleurs le Crédit Mutuel veille au remboursement des petits prêts accordés aux femmes en période de soudure.

Avec Véolia, tout le monde en profite. Primo, les femmes sont cantonnées dans le micro-crédit tout en ramassant la merde des quartiers de Fatick. Secundo, le maire Macky Sall s’achète une clientèle électorale dévouée : les femmes bénéficiaires du projet sont toutes des militantes du PDS. Thierry Vandevelde s’en étonne : « Je n’ai jamais eu connaissance de ça ! » Il n’a pas dû lire ce rapport de bilan sur le projet de Fatick, rédigé il est vrai par une source indépendante, qui réclame « le changement de certains comportements comme le recours au clientélisme et aux pressions ». Ni le quotidien local, Le Soleil, qui titrait en 2004 : « Meeting du consortium de Fatick : les libérales réaffirment leur soutien à Macky Sall. » En réalité, Véolia Waterforce se contente d’enrober son offensive commerciale dans le papier-bonbon du « développement durable », manière de pallier l’absence de site d’implantation du groupe. C’est d’autant plus commode que ça ne lui coûte pas un rond, puisque la douloureuse revient aux usagers français. En effet, la loi Oudin-Santini - lequel André Santini a pour frère un certain Dominique, ancien directeur de l’immobilier de Vivendi - « autorise les agences de l’eau à conduire des actions de coopération internationale dans la limite de 1% de leur budget ». Ce « 1% humanitaire », c’est donc le cochon de payeur qui le règle rubis sur ongle.

Les agences de l’eau peuvent ainsi pomper la facture domestique pour financer les projets de « coopération » de Véolia Waterforce, avec le soutien de la Croix-Rouge, d’Action contre la faim, du Secours Catholique... Gratifiées d’une image bienfaitrice, ces structures consacrent le droit d’ingérence économique dans les pays du Sud. Mais au Sénégal comme ailleurs, les affaires de Véolia n’ont rien de philanthropique. Ses cadres se régalent en frais de resto à 50 000 francs CFA sur la corniche de Dakar pour fignoler le projet de Fatick, alors qu’un instituteur se débrouille avec 70 000 francs CFA par mois. « On offre simplement un mécénat de compétence pour un accompagnement dans la durée », se récrie Thierry Vandevelde. Mécénat ou mercenariat ? Pas sûr, en tout cas, que les appuis politiques dont jouit la multinationale dureront assez longtemps pour garantir ses retours sur investissements. La campagne électorale sénégalaise vient en effet de commencer très fort avec le saccage de la maison de Macky Sall, le 28 mai dernier, et l’arrestation de vingt-six de ses opposants... Un petit coup d’« assainissement », là aussi ?

Pour les trusts de l’eau, le profit coule de source


Évoquer « une gestion mafieuse des eaux » n’est pas du goût de Véolia. Pour en avoir trop dit dans son livre L’eau des multinationales, les vérités inavouables (écrit avec Roger Lenglet, éd. Fayard), Jean- Luc Touly s’est fait virer « pour faute grave » le 7 mars dernier, sans indemnités ni préavis de licenciement, et cela après trente ans d’ancienneté dans la boîte. Poursuivi pour diffamation, cet ancien délégué syndical a été condamné aussi à verser un euro symbolique à son ancien employeur. Cet euro-là, Touly le dédie volontiers aux « 4,5 milliards d’euros que Véolia a placés sur un compte offshore irlandais ».

Normal que la boîte se défende. Après tout, Véolia se défonce pour « investir à tous niveaux et dans tous les pays avec rigueur financière et souci de création de richesse pour le groupe et ses actionnaires ». Or la création de richesse appliquée à « une ressource vitale qui se raréfie » est un programme gagnant à tous les coups. Pour un bas de laine de 800 milliards de dollars, une dizaine de transnationales se saoulent à l’eau plate dans les pays du Sud : Nestlé Pure Life pompe les eaux brésiliennes, la Lyonnaise des eaux-Suez remplit ses citernes en Asie pendant que la Saur-Bouygues fait couler la corne d’abondance dans le Sahel africain. Quant à Véolia, elle nage dans le sens du courant avec 25,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur soixante-sept pays. Et avec ça, le coeur sur la main ! En 2003, le groupe n’a pas manqué de s’engager au Sommet du développement durable de Johannesburg. Se prêtant au jeu des « objectifs du millénaire », Véolia s’est offert un impeccable lifting humanitaire en promettant de s’associer à la réduction de moitié des 1,5 milliard d’habitants privés d’eau potable et d’infrastructures d’assainissement d’ici 2015. Elle est déjà passée à l’action avec le feu vert des institutions financières internationales, qui stimulent les investissements privés dans les pays étranglés par la dette. Alors que l’eau est devenue « l’arme d’une guerre économique », Jean-Luc Touly refuse de prendre les lobbies pour des citernes : « Il suffirait de 1% des dépenses militaires pour financer un accès à l’eau pour tous ! »

Source: CQFD

Senegal: les homosexuels reserves sur la circoncision

Que doit penser la communauté gay du Sénégal de la circoncision comme moyen de réduire le risque d’infection au VIH chez l'homme, alors que ses membres, en majorité circoncis, affichent un taux de prévalence élevé ? C’est la question que se posent les acteurs de la lutte contre le sida.

En se basant sur les résultats de trois études menées en Afrique du Sud, au Kenya et en Ouganda ayant montré que le risque d’infection au VIH chez l’homme circoncis était réduit de 60 pour cent, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme commun des Nations Unies sur le sida (Onusida) ont publié en mars les conclusions d’experts appelant à inclure la pratique de la circoncision dans les efforts de prévention de l’épidémie.

« Sur la base des données présentées qu’ils ont jugées convaincantes, les experts présents [lors d’une consultation internationale organisée à Genève, en Suisse] ont recommandé de considérer la circoncision comme un moyen supplémentaire important de réduire le risque de transmission hétérosexuelle de l’infection à VIH chez l’homme », a dit le communiqué final conjoint des deux organismes.

Au Sénégal, un pays majoritairement musulman où 95 pour cent des hommes sont circoncis, cette annonce a suscité une certaine inquiétude parmi de nombreux acteurs de la lutte contre le sida, notamment auprès des MSM (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, en anglais).

Car si le taux de prévalence du VIH est estimé à 0,7 pour cent de la population générale, l’un des plus bas du continent, les MSM au Sénégal affichent un taux de prévalence de 21,5 pour cent, selon une étude menée en 2005 auprès des MSM à Dakar, la capitale, par l’Institut de médecine et d’épidémiologie appliquée (IMEA).

Malgré ce taux particulièrement inquiétant, « dans le contexte culturel sénégalais... où l’homosexualité reste tabou, on n’est pas à l’abri de voir les gens se cacher derrière cette idée que la circoncision empêche toute transmission du VIH », a dit à IRIN/PlusNews Jean-Louis Rodriguez, ancien secrétaire exécutif de l’association sénégalaise de défense des droits des MSM ‘And Ligeey’ (‘Travaillons ensemble’ en wolof, la langue la plus parlée au Sénégal), l’une des trois associations sénégalaises de MSM, qui regroupent environ 1 000 membres dans tout le pays.

Manque de certitudes
Les essais menés en Afrique du Sud, au Kenya et en Ouganda portaient sur les relations hétérosexuelles. Aucun essai de même ampleur n’a été mené sur la circoncision comme moyen de prévention du VIH/SIDA dans le cadre des relations homosexuelles, ont noté plusieurs médecins.

Seules des études d’observation ont été menées sur cette question. La première, publiée en 1993 dans le Journal of infectious diseases, suggérait que le risque pour un homme circoncis d’être infecté par le VIH lors de relations sexuelles avec un autre homme pourrait être divisé par deux, une conclusion à laquelle parvenait également une étude menée en 2005 parmi la communauté MSM aux Etats-Unis.

Le professeur français Bertran Auvert, qui a dirigé l’essai sur la circoncision mené en Afrique du Sud, a reconnu que la question de l’effet potentiellement protecteur de la circoncision contre l’infection au VIH chez l’homme dans le cas des relations anales, n’avait pas pour l’instant pu être vérifié scientifiquement.

« Nous n’en savons rien », a-t-il dit dans un entretien publié par le site internet de défense des droits des homosexuels ‘TheWarning’. « [Les études publiées sont] des études d’observation, elles ne démontrent donc rien. On peut juste subodorer une certaine protection ».

La seule certitude du corps médical à l’heure actuelle est que l’anus est une zone fragile, et que les relations sexuelles anales, qu’elles soient insertives (celui qui pénètre son partenaire) ou réceptives, seraient donc particulièrement à risque face à l’infection au VIH, d’autant plus qu’elles sont souvent peu protégées.

En effet, d’après une étude menée en 2003 sur la stigmatisation, les violences et le VIH parmi les MSM au Sénégal par le docteur Cheikh Ibrahima Niang de l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, seuls 23 pour cent des MSM disaient avoir utilisé un préservatif au cours de leur dernier rapport sexuel –contre 52 pour cent des hommes jeunes hétérosexuels lors de leur dernière relation à risque, selon une étude publiée en 2005 par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance.

Or, a dit M. Rodriguez, le problème au Sénégal est que « l’homosexualité n’est pas assumée en tant que telle. Beaucoup de MSM sont des hommes mariés ou qui ont des ‘copines’ et qui en cachette ont des rapports avec d’autres hommes. Avec un tel multi-partenariat, le VIH/SIDA est une bombe à retardement ».

L’étude de l’IMEA a effectivement révélé que 94 pour cent des participants avaient déclaré avoir également des rapports sexuels avec des femmes.

Ne pas limiter le VIH à la circoncision
Pour M. Rodriguez, cela signifie que « la prévention doit être sans cesse ciblée pour que le message soit mieux compris et véhiculé correctement », soulignant son inquiétude face à « tout le tapage médiatique qu’il y a autour de la circoncision », et sa crainte de voir « les gens faire des confusions ».

« Nous n’avons pas encore réfléchi à un discours de sensibilisation particulier, si ce n’est de dire qu’il n’y a que le préservatif qui protège », a-t-il dit, se félicitant néanmoins qu’au cours de discussions sur la circoncision avec des MSM au Sénégal, jusqu’à présent, « aucun n’a dit que la circoncision le protégeait de l’infection, c’est déjà pas mal ».

Khoudia Sow, point focal VIH/SIDA à l’OMS au Sénégal, a reconnu que le risque de voir « les charlatans s’emparer de l’argument de la circoncision », par exemple pour obtenir d’avoir des relations sexuelles non protégées, existait, mais s’est dite confiante que les gens soient déjà suffisamment sensibilisés pour ne pas se laisser abuser.

« Il n’est absolument pas question de revenir sur toutes nos approches en terme de prévention », a-t-elle insisté. « La circoncision pourra faire partie de l’ensemble de mesures existantes, mais en aucun cas, elle ne se substituera aux autres ».

L’ONG américaine Gay Men’s health crisis, qui a dit ne pas rejeter la circoncision masculine, « premier outil de prévention biomédical du VIH depuis l’apparition du préservatif féminin il y a 13 ans », a toutefois lancé un appel à la prudence.

Dès lors que l’effet de la circoncision sur la transmission du VIH parmi les MSM et dans le cas des rapports anaux n’est pas connu, a rappelé l’organisation dans un communiqué, « les préservatifs continuent à présenter la méthode la plus efficace, peu coûteuse, respectueuse et disponible pour empêcher la prévention du VIH parmi les individus sexuellement actifs ».

Dans tous les cas, a conclu M. Niang de l’Université de Dakar, « il faut éviter de réduire le VIH à la circoncision ».

« Les MSM sont confrontés à beaucoup de situations d’exclusion », a-t-il rappelé. « La précarité, le rejet de la société et des services de santé, le faible pouvoir de négociation des relations sexuelles ou encore l’usage de drogues, sont des facteurs qui augmentent la vulnérabilité face à l’infection à VIH bien plus que la présence ou l’absence de circoncision ».

Source: IrinNews

 
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