Investissements - Le secteur informel sollicite un coup de pouce du Ppip

Le Projet de promotion des investissements privés (Ppip), financé à hauteur de 3 millions de dollars (1,5 milliard de francs) par la Banque mondiale, prend fin dans 15 mois alors qu'il fait l'objet de nouvelles sollicitations du côté informel du secteur privé sénégalais.

Dans le dernier bulletin d'information économique de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar (Cciad), son administrateur, Mabousso Thiam, rappelle que le Ppip a été signé en 2003, puis il est entré vigueur en 2004, pour être clôturé le 31 décembre 2008. Maintenant, a-t-il souligné, 'ce que le secteur privé a souhaité comme amélioration, c'est l'accès du secteur privé informel aux ressources du Ppip'.

Par ailleurs, précise-t-on, le projet intervient dans ces quatre domaines : 'facilitation de l'accès des Pme aux financements, amélioration des capacités techniques et de l'accès aux nouvelles technologies, amélioration des capacités de gestion et facilitation de l'accès aux marchés'. Toutefois, ces interventions concernent le profil suivant : 'disposer d'un effectif inférieur à 250 emplois, faire un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards de francs Cfa pour les Pme et de 50 millions pour les micro et petites entreprises et solliciter une subvention d'un montant maximum de 70 millions de francs Cfa'.

L'administrateur du PPIP a signalé qu'il est en train de travailler avec la Cciad sur la mise en réseau informatique des chambres régionales, l'équipement d'appui et l'extension du Centre de gestion agréé éventuellement. 'Dans l'esprit du président Mamadou Lamine Niang, il faut que les Cga existent partout pour déplacer le centre de gravité trop concentré sur Dakar', a-t-il ajouté. Mabousso Thiam a relevé un autre point d'intervention du Ppip en relation avec le secteur privé, le Fonds à frais partagés qui prend en charge 50 % des besoins des entreprises pour les services de consultant.

Ce fonds est doté de trois millions de dollars. 'Le gouvernement sénégalais a estimé que cette composante était tellement importante qu'il fallait la pérenniser. Il a donc décidé de mettre à disposition une dotation annuelle (500 millions de francs Cfa à partir de 2007) qui va renforcer les capacités financières du Ppip', a-t-il indiqué. 'Ça, c'est important puisque c'est un levier extraordinaire et cela prouve l'intérêt des autorités pour le projet.

Maintenant, que le secteur privé assume ses responsabilités et assure les destinées du Fonds', a-t-il plaidé, souhaitant qu"on arrive dans une situation où les projets du secteur privé soient gérés par lui-même'.

En dehors du secteur privé, le Projet de promotion des investissements privés couvre 19 composantes. Concernant le secteur de la musique, l'administrateur du Ppip a annoncé que le gouvernement prépare un nouveau projet sur les droits d'auteur.

Source: APS

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