Supports socio-culturels innexistants!

Lors de l'enquete effectuee par le journaliste Soro Diop du journal "Le Quotidien", celui ci declare qu'il est etonnant qu'au Senegal, on ne soit pas encore parvenu a imposer des magazines ou des structures mediatiques socio-culturel dans un pays pourtant aux larges potentialites culturelles.


Avec seulement 1.4% d'informations traitees par l'ensemble de la presse ecrite senegalaise, la culture demeure le plus grand perdant. Un manque de moyens considerable, des lois et mesures culturelles innadequates, l’innexistence d’une politique gouvernementale appropriee pour en faire un moyen de developpement, des structures desorganisees et sans moyens, mais surtout peu de plateformes mediatique qui peuvent servir de plateau d’echange et d’exposure.

Olivier Poivre d'Arvor15, directeur de l'Afaa(Association francaise d'action artistique) a l'occasion d'une conference sur le theme de la diversite culturelle organisee l'an dernier a Dakar, se declare frappe par l'antithese navrante observee entre la motivation des artistes et le vide des politiques publiques qui lui fait face. Dakar avec presque ses 11 millions d'habitants n'abrite pas plus de 3 cinemas tandis que la banlieue qui regroupe 85% de la population dakaroise n'en clame que deux, tres delabres.

Dans son site web-culturel Styloculture, l'artiste senegalais Papa Oumar Fall, acteur culturel confie que la gestion de l’image devrait etre au debut et a la fin de toute action culturelle. Selon lui <- Au Senegal comme dans la plupart des pays du continent africain, il y’a un certain nombre de verrous, telle que la mauvaise circulation de l’information qui handicape l’initiative et dans un tel contexte, l’action culturelle se trouve profondemment affectee->.

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