Coumba Faye, miss Africa suisse : « Soutenir un enfant, c'est participer au développement de son pays »

Agée de 26 ans, Coumba Faye, la miss Africa Suisse, est dans nos murs depuis plusieurs jours déjà. Elle a séjourné dans le département de Kaffrine où elle a distribué quelques moustiquaires imprégnées et sensibilisé les populations sur les méfaits du paludisme. Elle a inauguré un centre de santé à Malem hoddar (département de Kaffrine). Coumba Faye est la marraine d'une fillette de six ans. Selon la reine de la beauté africaine « en soutenant un enfant on participe au développement de sa nation car l'enfant est l'avenir d'un pays ».


Quel est l'objet de votre visite au Sénégal, après ses deux années d'absence ?
Je suis au Sénégal pour aider et sensibiliser les populations sur le paludisme. Depuis que je suis élue miss Africa Suisse, j'ai choisi de participer comme beaucoup de bonnes volontés à la lutte contre le paludisme parce que c'est une maladie qui tue beaucoup de personnes en Afrique. Le paludisme selon les spécialistes, tue plus d'un million personnes par an. Pour ce qui concerne les enfants, il tue toutes les 30 secondes un enfant. Je suis venue au Sénégal où je suis originaire, pour sensibiliser les populations sur ce fléau et leur distribuer des moustiquaires imprégnées. Ce sont les populations du département de Kaffrine dans la région de Kaolack qui ont été ciblées pour cette première opération.

Vous avez distribué des moustiquaires imprégnées aux populations de Kafrine, est-ce à dire que vous êtes engagée dans la lutte contre le paludisme ?
Bien sûr ! C'est pourquoi j'étais à Kaffrine pour non seulement distribuer des moustiquaires, mais aussi pour expliquer aux populations l'utilité de ces moustiquaires imprégnées et faire plus de sensibilisation en leur rappelant l'utilité des moustiquaires imprégnées. Dix mille moustiquaires d'une valeur 37.000 000 FCfa, ont été distribuées. Mais cette distribution a eu lieu avant mon arrivée au Sénégal parce qu'il y a une équipe de World Vision qui était sur place. Elle a commencé la distribution au début de la saison des pluies. Donc, les quelques moustiquaires que j'ai distribué pendant ma visite était seulement un geste symbolique, mais les populations avaient déjà reçu des moustiquaires imprégnées depuis le début de la saison des pluies.

Vous avez inauguré un centre de santé à Malem Hoddar. D'où proviennent les fonds de la construction de ce centre ?
C'est World Vision qui a financé ce centre de santé qui se trouve à Malem Hoddar. World Vision est une organisation humanitaire très sensible à la santé et à l'éducation des populations. Cette organisation est très proche des populations et connaît les besoins des populations du Sénégal. En dehors du centre, cet organisme chrétienne a réalisé des adductions d'eau dans des villages de la communauté rurale de Malem Hoddar d'une valeur de 37.000.000F Cfa. A cela s'ajoutent la réhabilitation du logement de la sage femme et un équipement de la maternité du poste de santé . C'est pourquoi, j'ai choisi de travailler avec cet organisme que je trouve très proche des populations. Et je suis très heureuse du travail abattu sur le terrain.

Comment s'est passée l' élection de miss Africa Suisse ?
Je me suis présentée par hasard parce qu'il manquait une femme sénégalaise pour compléter le groupe africain. J'ai tenté, parce que, c'était une obligation pour moi de me présenter et représenter le Sénégal et ça c'était bien passé. Je suis heureuse parce que cette élection m'a permis de faire un peu la promotion de la culture sénégalaise, puisque chaque candidate devait montrer la culture de son pays à travers son costume et la danse. J'ai donc dansé sur la musique de Youssou Ndour, et habillée en tenue traditionnelle avec un foulard à la tête, ce que le jury a apprécié. C'était une occasion pour moi de faire la promotion de la culture de mon pays aux yeux des occidentaux et de mes compatriotes africains.

Vous parrainez un enfant à Kaffrine, comment elle se comporte et qu'est ce que vous avez eu à faire pour cet enfant ?
D'abord, je suis contente de parrainer cet enfant qui se porte très bien. C'est une fille de six ans, elle s'appelle Ramata. pour l'instant, elle ne va pas encore à l'école, mais d'ici l'année prochaine, elle s'inscrira pour débuter ses études. Ce parrainage, me permet malgré la distance, de pouvoir participer et de l'aider à avoir une bonne éducation car les enfants sont l'avenir de demain. Si vous soutenez un enfant, vous soutenez en quelque sorte le développement d'un pays. C'est ce qui m'a poussée à parrainer cette fille. Je l'appelle de temps en temps pour avoir de ses nouvelles car c'est une petite sœur pour moi.

Source: Le Soleil

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