
Arrivera-t-on un jour à éradiquer le Choléra au Sénégal ?
La réapparition depuis vendredi dernier de cette maladie des mains sales dans la ville religieuse de Touba et à Mbacké, laisse penser que le choléra est loin d’être éradiqué par les autorités sénégalaises. C’est parce que depuis trois ans, on n’a pas réussi à bouter la maladie des mains sales de ces deux localités. Inquiètes de la situation, les autorités sanitaires ont organisé hier un point de presse dans les locaux du ministère de la Santé et de la Prévention pour annoncer les mesures d’urgence à prendre pour limiter les dégâts.


Selon toujours ces mêmes autorités, la présence du vibrion à Touba et ses environs est liée surtout à la précarité de l’assainissement de la ville. Aussi, le faible niveau d’éducation des populations, la vente d’eau en sachets pour ravitailler les assoiffés, la restauration dans la rue sans contrôle des normes d’hygiène, l’insuffisance d’eau potable, le déficit d’urbanisation… constituent autant de maux dont souffre la ville de Touba.
Les autorités sanitaires sont convaincues qu’avec le Magal de Darou Mousty qui pointe à l’horizon et qui va entraîner le déplacement massif de pèlerins, le risque d’extension de l’épidémie est certain. D’où la nécessité de mettre en place une stratégie d’information et de communication pour prévenir la catastrophe.
Les campagnes de sensibilisation et de communication pour une prévention médicale reste une réelle exigence. Quels que soient les alibis qu’on pourrait servir aux populations.
Source: Sud Quotidien
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