C’était le samedi dernier, la nuit après la rencontre contre le Burkina Faso remporté 5 buts à 1 par le Sénégal qui se qualifiait ainsi pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue au Ghana en janvier 2008.
Pour se libérer, vider le trop plein de stress longtemps contenu, des « lions » du football sont allés dans un club de la place. Et là, ils ont dû céder à la ténacité d’un jeune créateur qui tenait absolument à ce qu’ils « défilent » avec ses créations. Bamalick Thiombane il s’appelle. Son nom de créateur – ou d’artiste, si l’on préfère : Soufyno.
Le capitaine de l’équipe, El Hadji Ousseynou Diouf, Ferdinand Coly, Henry Camara entre autres, ont tout de suite de oui. Est-ce à dire que le ou les précédents habilleurs des « lions » ne font plus l’affaire ? Non, il ne s’agit pas de cela ; les costumes avec lesquels les « lions » sont jusqu’ici habillés sont quand même classes.
Seulement, voilà : à l’occasion du dernier défilé international annuellement organisé à Dakar par la styliste Adama Paris, le Fashion Week, nos « lions » qui y étaient seraient tombés sous le charme des modèles griffés « soufyno moda ». Et lorsqu’ils ont appris qu’il s’agissait là de produits non importés et que c’était du sur-mesure réalisé sur place par un jeune sénégalais, la fibre patriotique a retenti.
Fini l’importé (qui fait tourner les industries et enrichit les créateurs étrangers), ne faudrait-il pas maintenant soutenir les initiatives locales et les créateurs locaux qui plus est, lorsque ces derniers font souvent mieux que les autres et contribuent à lutter contre le chômage ? C’est non du « complexe de l’extérieur » et voilà ce qui, sans doute, aurait poussé Diouf et Henry Camara à avoir ces propos : « nous voulons sincèrement nous habiller avec une marque sénégalaise et nous voulons au moins que l’on nous pose la question de savoir chez qui ». Ce qui est dit est dit.
En ce qui le concerne, Soufyno qui est rentré au bercail après des années passées dans le milieu de la mode particulièrement en Italie, gravit les marches et tisse son réseau avec des points de vente (de divers) et de créations un peu partout. Après qu’il a fini de personnaliser sa marque, le conseiller et « professeur en habillement » au Cesag compte donner aux Sénégalais un rendez-vous national au mois de décembre : un défilé devant le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, dédié aux « lions » qui seront alors en partance pour le Ghana où ils défendront les couleurs du Sénégal.
Source: Sud Quotidien
Pour se libérer, vider le trop plein de stress longtemps contenu, des « lions » du football sont allés dans un club de la place. Et là, ils ont dû céder à la ténacité d’un jeune créateur qui tenait absolument à ce qu’ils « défilent » avec ses créations. Bamalick Thiombane il s’appelle. Son nom de créateur – ou d’artiste, si l’on préfère : Soufyno.
Le capitaine de l’équipe, El Hadji Ousseynou Diouf, Ferdinand Coly, Henry Camara entre autres, ont tout de suite de oui. Est-ce à dire que le ou les précédents habilleurs des « lions » ne font plus l’affaire ? Non, il ne s’agit pas de cela ; les costumes avec lesquels les « lions » sont jusqu’ici habillés sont quand même classes.
Seulement, voilà : à l’occasion du dernier défilé international annuellement organisé à Dakar par la styliste Adama Paris, le Fashion Week, nos « lions » qui y étaient seraient tombés sous le charme des modèles griffés « soufyno moda ». Et lorsqu’ils ont appris qu’il s’agissait là de produits non importés et que c’était du sur-mesure réalisé sur place par un jeune sénégalais, la fibre patriotique a retenti.
Fini l’importé (qui fait tourner les industries et enrichit les créateurs étrangers), ne faudrait-il pas maintenant soutenir les initiatives locales et les créateurs locaux qui plus est, lorsque ces derniers font souvent mieux que les autres et contribuent à lutter contre le chômage ? C’est non du « complexe de l’extérieur » et voilà ce qui, sans doute, aurait poussé Diouf et Henry Camara à avoir ces propos : « nous voulons sincèrement nous habiller avec une marque sénégalaise et nous voulons au moins que l’on nous pose la question de savoir chez qui ». Ce qui est dit est dit.
En ce qui le concerne, Soufyno qui est rentré au bercail après des années passées dans le milieu de la mode particulièrement en Italie, gravit les marches et tisse son réseau avec des points de vente (de divers) et de créations un peu partout. Après qu’il a fini de personnaliser sa marque, le conseiller et « professeur en habillement » au Cesag compte donner aux Sénégalais un rendez-vous national au mois de décembre : un défilé devant le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, dédié aux « lions » qui seront alors en partance pour le Ghana où ils défendront les couleurs du Sénégal.
Source: Sud Quotidien
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