Beaucoup de personnes présentent un ou des mouvements involontaires, dont ils ont conscience ou peu, appelés « tics ». Les tics sont variables d’un individu à l’autre et apparaissent entre l’enfance et l’âge adulte.
Ce sont des mouvements brusques, rapides, répétés, caricaturant un acte naturel de la vie courante. Ce sont des "mauvaises habitudes". Ils disparaissent au cours du sommeil et peuvent, si on y prend garde, être contrôlés par la volonté ou le calcul mental.
Ils ne perturbent guère le mouvement volontaire. Ils sont aggravés par les émotions et peuvent devenir gênants. Il n’existe aucune anomalie physique qui les sous-tende.
L’examen médical, notamment neurologique, est strictement normal. Les tics sont souvent localisés, mais peuvent être multiples. Ils sont souvent physiques, touchant la mimique de la face (« grimaces », clignement des yeux, mouvements de léchage ou de torsion des lèvres), le cou (rotations, flexions), les épaules (haussements), les membres (gestes incessants des doigts, manipulations, grattages, mouvements des jambes et des pieds).
Ils peuvent aussi intéresser la fonction respiratoire.
Ils peuvent être verbaux (répétition perpétuelle d’un mot - exemple : « donc, donc » -, ou d’une exclamation.
Il s’agit donc plus d’un comportement que d’un simple mouvement. Dans la plupart des cas le tic n’est nullement ressenti comme un handicap. On reproduit facilement les tics de l’entourage dans lequel on a grandi. Certains sont passagers, liés à une « tension » réactionnelle à un conflit psychologique intériorisé.
Des situations conflictuelles passagères peuvent favoriser ou aggraver les tics. Ils ne sont jamais en rapport avec une lésion ou un pathologique repérable. D’autres plus spectaculaires peuvent signer, chez certains sujets prédisposés, l’entrée dans une pathologie neuro-psychiatrique plus prononcée.
Un gravissime mais très exceptionnel (gros) tic, est représenté par la "maladie de Gilles de la Tourette" Celle-ci est faite de mouvements incessants avec des phénomènes vocaux de grognement, d’aboiement, profération de paroles grossières ou injurieuses. Elle est heureusement très exceptionnelle. Le caractère banal de ce symptôme fréquent fait que dans le plus souvent, aucun traitement particulier n’est nécessaire.
L’apprentissage à l’auto-contrôle de ses gestes et paroles permet de maîtriser ces petits tics. Quand ceux-ci deviennent plus gênants, une psychothérapie peut être indiquée avec la tentative de dédramatiser la situation souvent mal vécue par l’enfant et ses parents, et aggravée par le regard des "autres".
Des techniques de relaxation sont bénéfiques pour le traitement aussi. C’est devant la persistance ou l’aggravation du trouble, que des prescriptions plus lourdes, utilisant des produits médicamenteux, seront envisagés, avec même nécessité d’une hospitalisation en milieu neurologique.
On n’en arrive pas si souvent pas à ce stade, nos petits tics anodins n’étant souvent pas un gros handicap dans la vie courante.
Amadou Gallo Diop - Professeur Medecine, Ucad
Ce sont des mouvements brusques, rapides, répétés, caricaturant un acte naturel de la vie courante. Ce sont des "mauvaises habitudes". Ils disparaissent au cours du sommeil et peuvent, si on y prend garde, être contrôlés par la volonté ou le calcul mental.
Ils ne perturbent guère le mouvement volontaire. Ils sont aggravés par les émotions et peuvent devenir gênants. Il n’existe aucune anomalie physique qui les sous-tende.
L’examen médical, notamment neurologique, est strictement normal. Les tics sont souvent localisés, mais peuvent être multiples. Ils sont souvent physiques, touchant la mimique de la face (« grimaces », clignement des yeux, mouvements de léchage ou de torsion des lèvres), le cou (rotations, flexions), les épaules (haussements), les membres (gestes incessants des doigts, manipulations, grattages, mouvements des jambes et des pieds).
Ils peuvent aussi intéresser la fonction respiratoire.
Ils peuvent être verbaux (répétition perpétuelle d’un mot - exemple : « donc, donc » -, ou d’une exclamation.
Il s’agit donc plus d’un comportement que d’un simple mouvement. Dans la plupart des cas le tic n’est nullement ressenti comme un handicap. On reproduit facilement les tics de l’entourage dans lequel on a grandi. Certains sont passagers, liés à une « tension » réactionnelle à un conflit psychologique intériorisé.
Des situations conflictuelles passagères peuvent favoriser ou aggraver les tics. Ils ne sont jamais en rapport avec une lésion ou un pathologique repérable. D’autres plus spectaculaires peuvent signer, chez certains sujets prédisposés, l’entrée dans une pathologie neuro-psychiatrique plus prononcée.
Un gravissime mais très exceptionnel (gros) tic, est représenté par la "maladie de Gilles de la Tourette" Celle-ci est faite de mouvements incessants avec des phénomènes vocaux de grognement, d’aboiement, profération de paroles grossières ou injurieuses. Elle est heureusement très exceptionnelle. Le caractère banal de ce symptôme fréquent fait que dans le plus souvent, aucun traitement particulier n’est nécessaire.
L’apprentissage à l’auto-contrôle de ses gestes et paroles permet de maîtriser ces petits tics. Quand ceux-ci deviennent plus gênants, une psychothérapie peut être indiquée avec la tentative de dédramatiser la situation souvent mal vécue par l’enfant et ses parents, et aggravée par le regard des "autres".
Des techniques de relaxation sont bénéfiques pour le traitement aussi. C’est devant la persistance ou l’aggravation du trouble, que des prescriptions plus lourdes, utilisant des produits médicamenteux, seront envisagés, avec même nécessité d’une hospitalisation en milieu neurologique.
On n’en arrive pas si souvent pas à ce stade, nos petits tics anodins n’étant souvent pas un gros handicap dans la vie courante.
Amadou Gallo Diop - Professeur Medecine, Ucad
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