A peu pres 90% des femmes Senegalaises connaissent la planification familiale, mais seuls les 10% la pratiquent.

La planification familiale est très connue des populations sénégalaises, toutefois sa pratique reste encore faible, a indiqué samedi la directrice de la santé de la reproduction, Fatou Nar Mbaye Diouf qui a donné à ce propos des chiffres respectifs de l'ordre de 90% et 10%.

Donnant un aperçu global sur ‘'la planification familiale au Sénégal'', lors du forum sur la ‘'place du secteur privé dans l'amélioration de la santé maternelle, néonatale et infantile au Sénégal, en particulier dans le domaine de la planification familiale'', Mme Diouf a également fait part du ‘'faible taux'' de la planification en milieu rural.

De 1992 à 2005, ‘'il y a une évolution très faible'' de la pratique de la planification familiale au Sénégal, a dit la directrice de la santé de la reproduction au sein du ministère de la Santé et de la Prévention médicale.

Au nombre des facteurs limitant le recours à cette pratique, elle a cité le manque d'instruction des femmes, les obstacles socioculturels, entre autres.

Dans la perspective d'un renforcement de la tendance, Fatou Nar Mbaye Diouf a plaidé pour le renforcement de la communication, la formation et le renforcement des capacités des sages-femmes, l'implication du secteur privé, des secteurs militaires et paramilitaires dans l'offre de service, la réduction des coûts de prestation de service, etc.

La planification familiale est un ensemble de moyens et de méthodes donnant aux couples et aux individus le loisir de choisir le nombre d'enfant et au moment choisi, a expliqué Mme Diouf, citant une définition de l'organisation mondiale de la santé.

Sur ses avantages, elle a souligné que la planification familiale joue un ‘'rôle primordiale dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile'', améliore le bien-être, augmente la croissance économique. D'où, selon elle, ‘'la planification familiale doit être soutenue par l'ensemble des acteurs''.

Un forum sur le thème ‘'place du secteur privé dans l'amélioration de la santé maternelle, néonatale et infantile au Sénégal, en particulier dans le domaine de la planification familiale'' traduit ‘'une commune volonté de promouvoir les objectifs de la planification familiale'', selon Abdou Issa Dieng, conseiller technique au ministère de la Santé et de la Prévention médicale.

Il a souligné ‘'la prise de conscience de l'importance de la question par les pouvoirs publics''.

Source: APS

Aucun commentaire:

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.