
Depuis 3 ans, allergologues et dermatologues signalent régulièrement à l'AFSSaPS (une agence chargée de la écurité sanitaire chargé de l'évaluation, du contrôle et de l'inspection des produits de santé ) des cas d'eczéma allergique, dans un délai de quelques jours à quelques semaines suivant la réalisation d'un tatouage au henné noir. Ces derniers sont provoqués par la paraphénylènediamine - ou PPD - qui est ajoutée illégalement au henné pour donner sa couleur noire au tatouage et pour en augmenter la longévité.
Depuis 2004, 33 déclarations d'effets indésirables ont été rapportées. Un chiffre « vraisemblablement en dessous du nombre réel de cas d'eczémas constatés » précise l'agence. Or les conséquences ne sont pas anodines.
Ces eczémas peuvent entraîner des « réactions violentes, nécessitant parfois une intervention chirurgicale urgente voire une hospitalisation. Ils peuvent être limités à la zone tatouée (mais aussi parfois) s'étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps ».
Et ce n'est pas tout. Comme le rappelle l'Agence, ces réactions peuvent aussi conduire à une photosensibilisation, particulièrement dangereuse en ces périodes d'exposition au soleil. Elles évoluent également, parfois, sous forme d'allergies : au caoutchouc, à des colorants vestimentaires ou teintures capillaires.
Au point même d'empêcher la pratique de certaines professions, la coiffure par exemple !
Dans la mesure où elles affectent principalement des enfants ou des adolescents, et parce qu'elles peuvent avoir une incidence sur leur vie quotidienne et/ou professionnelle, ces sensibilisations sont de plus en plus préoccupantes ».
Source: Destination Sante
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