Daromax et Etyhmo, deux jeunes rappeurs de la diaspora sénégalaise vivant à Paris, nourrissent ‘’le grand vœu’’ de se produire au Sénégal pour se faire connaître dans leur pays d’origine, présenté par ailleurs comme la troisième place forte du rap après New-York et Paris.
’Notre grand vœu, c’est de nous produire au Sénégal pour promouvoir notre musique’’, ont confié à l’APS les frères Claude et William, de leurs vrais noms, en mettant en avant la double culture wolof et mandjak dont ils se prévalent.
Les deux jeunes artistes disent espérer que ‘’les Sénégalais se retrouveront dans beaucoup de leurs morceaux’’ qui sont présentés par eux comme le ‘’point de vue d’une génération’’ qui vit en France et d’une ‘’jeunesse de la diaspora qui essaie de les représenter’’.
Les deux jeunes artistes disent espérer que ‘’les Sénégalais se retrouveront dans beaucoup de leurs morceaux’’ qui sont présentés par eux comme le ‘’point de vue d’une génération’’ qui vit en France et d’une ‘’jeunesse de la diaspora qui essaie de les représenter’’.
‘’Il y a beaucoup d’émulation’’ sur la scène sénégalaise du rap, contrairement à celle de la France qui est caractérisée par des tiraillements, selon Daromax et Etyhmo qui parient sur le fait que leur intérêt pour le Sénégal pourra susciter un autre ‘’regard’’ et aboutir à d’autres projets.
Claude, 24 ans, et William 21 ans, se sont intéressés au rap lors d’un voyage effectué en 2000 aux Etats-Unis, précisément à New-York. Mais les deux frères ont vraiment commencé à écrire des textes à partir de 2001. Une expérience qui va accoucher d’un premier album en 2006 : ‘’illegalsen’’, titre qui renvoie en même temps au nom du duo formé par les deux frères.
Claude, 24 ans, et William 21 ans, se sont intéressés au rap lors d’un voyage effectué en 2000 aux Etats-Unis, précisément à New-York. Mais les deux frères ont vraiment commencé à écrire des textes à partir de 2001. Une expérience qui va accoucher d’un premier album en 2006 : ‘’illegalsen’’, titre qui renvoie en même temps au nom du duo formé par les deux frères.
Pour leur deuxième production, les deux artistes ont été au centre de la production de l’album ‘’Valium 1’’, conçu dans le cadre ‘’Nevralzyk’’, une collaboration artistique marquée par la participation de nombreux autres artistes choisis en fonction de leurs affinités avec le noyau de départ constitué de Claude et William. Composé de 16 titres, ce nouvel album vise un public plus large par la consonance médicale de ses textes, en gardant tout de même un côté revendicatif qui ressortit à un Hip hop fort. De l’humour, des thèmes plus sérieux et même des chansons engagées font la diversité thématique et stylistique de cette production.
‘’Paracethymo’’, ‘’fécondation in ghetto’’, ‘’silicone vallée’’ : autant de titres qui convoquent directement la médecine, comme si les morceaux de l’album sont destinés à soulager des maux précis, diagnostiqués par le rap. Selon Claude, il s’agissait pour eux de rompre avec les habitudes d’un monde musical qui reconduit souvent assez allègrement les mêmes thématiques, au risque de lasser et de paraître souvent assez peu original.
Ce projet, imaginé par les deux frères qui ont en même temps été au centre de la production de l’album, a bénéficié d’un bon retour côté public, puisqu’il cherche aussi à ‘’euthanasier’’ poncifs et clichés qui font trop souvent la marque de fabrique universelle du monde du rap, au Sénégal, en France comme aux Etats-Unis. Mais au risque de se contredire, Claude et son frère ne comptent pas du tout rester dans la même mouvance à l’occasion d’une prochaine production. ‘’On va changer de thématique’’, promet l’aîné du duo Daramax-Ethymo.
Source: Aps
1 commentaire:
C'est une excellente idée que de faire un retour aux sources!
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