Il a émergé comme rappeur, a amadoué la guitare acoustique et se retrouve ténor dans le premier opéra africain, "Bintou Wéré". Le Sénégalais Carlou D. (Carlou Di), 27 ans, est un chanteur qui défie les styles et répare aussi les déchirures de sa vie à travers la musique.
"Je n'aime pas être limité musicalement, je cherche un peu partout. Donc, je touche à tout, de la variété au hip-hop et maintenant jusqu'à l'opéra", déclare à l'AFP le chanteur, longiligne jeune homme de 1m96 originaire des Parcelles Assainies, un quartier populeux de la proche banlieue de Dakar.
Son vrai nom, c'est Ibrahima Loucard, mais comme beaucoup dans le milieu du hip-hop, il a préféré le "verlan" pour son pseudonyme d'artiste: à "Carlou", il a adjoint l'inaudible "D" final de Loucard, prononcé à l'anglaise.
Il joue un des personnages de "Bintou Wéré, un Opéra du Sahel", premier opéra fait par des Africains qui sera présenté en octobre 2007 à Paris. Bintou Wéré, interprétée par la soprano malienne Djènèba Koné, est une jeune femme qui dirige un groupe de jeunes Africains décidés à émigrer vers l'Europe.
Carlou D. y incarne, en ténor, un passeur, Diallo. "Un personnage méchant, carrément différent de moi" dans la vie, précise-t-il. Mais "un honneur de participer à un tel projet" pour lui, qui a signé pour l'instant deux albums.
Le jeune artiste a véritablement été remarqué au début des années 2000 comme danseur, ensuite rappeur, après quelques années de "galère" et après avoir abandonné l'école "par amour pour la musique".
A la maison, papa écoutait différents styles musicaux, "du mbalakh (musique sénégalaise très percussive) à la salsa en passant par le reggae. Alors, cela m'a poussé à aimer la musique, à en pratiquer et à en a faire mon job", affirme-t-il.
Et à le voir sur scène, il fait ce "job" à plein temps, oubliant sa timidité. Lorsque sa guitare et l'étroitesse de la scène ne l'obligent pas à mesurer ses mouvements, il entre dans la peau d'un excellent danseur, avec de savantes chorégraphies. Il chante surtout sans frontières de styles, comme il l'a montré dans la nuit du 22 au 23 août au jazz-club dakarois Just 4U.
Près de trois heures durant, sans souffler, il a promené le public entre acoustique, pop, reggae, rap et aussi un rock tonitruant rendant hommage à Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie musulmane du mouridisme dont il est un fervent adepte.
Une démarche inédite au Sénégal où le rock n'a pas grande audience et où il est plus courant d'entendre les louanges du chef mouride en version mbalakh ou sous forme de khassaïdes, récitals a cappella de Bamba.
Le morceau "Bamba", devenu un tube, figure sur le premier album de Carlou D. ("Séédé"/"Le témoin", 2004), tout comme une autre chanson importante pour lui, "Gangsta", un message à son père.
"Si j'étais un commissaire/Je serais le premier à mettre mon père sous les verrous.(...)/Mon papa à moi est un gangster", y chante-t-il notamment, dénonçant les absences et silences paternels, le chagrin de sa mère, décédée en 2004.
"L'idée était de marquer un coup", justifie Carlou D. "C'est une histoire très, très dure pour moi. Je voulais qu'il (son père, NDLR) m'entende, qu'il comprenne au moins ce qui se passe chez moi, chez lui."
Chose faite, aujourd'hui. "Il m'a écouté, il a compris", dit-il, en retrouvant un timide sourire. "La musique rabiboche. Avec (elle), on arrive à avoir tout ce qu'on veut."
Source: AFP Dakar
"Je n'aime pas être limité musicalement, je cherche un peu partout. Donc, je touche à tout, de la variété au hip-hop et maintenant jusqu'à l'opéra", déclare à l'AFP le chanteur, longiligne jeune homme de 1m96 originaire des Parcelles Assainies, un quartier populeux de la proche banlieue de Dakar.
Son vrai nom, c'est Ibrahima Loucard, mais comme beaucoup dans le milieu du hip-hop, il a préféré le "verlan" pour son pseudonyme d'artiste: à "Carlou", il a adjoint l'inaudible "D" final de Loucard, prononcé à l'anglaise.
Il joue un des personnages de "Bintou Wéré, un Opéra du Sahel", premier opéra fait par des Africains qui sera présenté en octobre 2007 à Paris. Bintou Wéré, interprétée par la soprano malienne Djènèba Koné, est une jeune femme qui dirige un groupe de jeunes Africains décidés à émigrer vers l'Europe.
Carlou D. y incarne, en ténor, un passeur, Diallo. "Un personnage méchant, carrément différent de moi" dans la vie, précise-t-il. Mais "un honneur de participer à un tel projet" pour lui, qui a signé pour l'instant deux albums.
Le jeune artiste a véritablement été remarqué au début des années 2000 comme danseur, ensuite rappeur, après quelques années de "galère" et après avoir abandonné l'école "par amour pour la musique".
A la maison, papa écoutait différents styles musicaux, "du mbalakh (musique sénégalaise très percussive) à la salsa en passant par le reggae. Alors, cela m'a poussé à aimer la musique, à en pratiquer et à en a faire mon job", affirme-t-il.
Et à le voir sur scène, il fait ce "job" à plein temps, oubliant sa timidité. Lorsque sa guitare et l'étroitesse de la scène ne l'obligent pas à mesurer ses mouvements, il entre dans la peau d'un excellent danseur, avec de savantes chorégraphies. Il chante surtout sans frontières de styles, comme il l'a montré dans la nuit du 22 au 23 août au jazz-club dakarois Just 4U.
Près de trois heures durant, sans souffler, il a promené le public entre acoustique, pop, reggae, rap et aussi un rock tonitruant rendant hommage à Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie musulmane du mouridisme dont il est un fervent adepte.
Une démarche inédite au Sénégal où le rock n'a pas grande audience et où il est plus courant d'entendre les louanges du chef mouride en version mbalakh ou sous forme de khassaïdes, récitals a cappella de Bamba.
Le morceau "Bamba", devenu un tube, figure sur le premier album de Carlou D. ("Séédé"/"Le témoin", 2004), tout comme une autre chanson importante pour lui, "Gangsta", un message à son père.
"Si j'étais un commissaire/Je serais le premier à mettre mon père sous les verrous.(...)/Mon papa à moi est un gangster", y chante-t-il notamment, dénonçant les absences et silences paternels, le chagrin de sa mère, décédée en 2004.
"L'idée était de marquer un coup", justifie Carlou D. "C'est une histoire très, très dure pour moi. Je voulais qu'il (son père, NDLR) m'entende, qu'il comprenne au moins ce qui se passe chez moi, chez lui."
Chose faite, aujourd'hui. "Il m'a écouté, il a compris", dit-il, en retrouvant un timide sourire. "La musique rabiboche. Avec (elle), on arrive à avoir tout ce qu'on veut."
Source: AFP Dakar
1 commentaire:
cc c bbloucard jtm tro carlou t le meiyeur jtassure you are the best.ché moi tt le monde taime mo pere ma mere ma seur et tt le monde beuffff sp regarde mn blog c www.bloucard.skyblog.om et ap mw 776559822 jtm jt kifff ma chanson prefff c namenala bsx bsx bsx bsx bsx bsx bsx tata dior yalla nako yala kharéé aldiana yi gueneu kawéééééééééé
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