Certains nous en veulent d’avoir réussi », se défendent des émigrés de Louga

Certains nous en veulent d’avoir réussi ». C’est la réaction des membres de l’Association des émigrés originaires du Ndiambour. Lors d’un point de presse, les Modou-Modou se disent indignés des accusations portées à leur encontre par certaines personnes qui estiment que les émigrés de Louga construisent de belles villas à l’aide de l’argent sale issu du trafic de drogue.

« J’ai d’abord été indigné par la conférence animée par Cheikh Yérim Seck (ndlr, il y a quelques jours), qui avait fait mention de cela. Ce qui m’avait poussé à bouder la salle. Mais j’ai été très indigné hier en lisant ce reportage-là, parce que ces Modou-Modou ne méritent pas ce traitement-là. Ce sont la plupart du temps de braves gens, ce ne sont pas des vendeurs de drogue. Et les Modou-Modou qui ont les plus belles maisons ne sont pas, comme il est dit dans le reportage, des vendeurs de drogue », se défend Cheikh Seck. Toujours selon cette association d’émigrés, ces accusations sont sans preuves et les réussites en question sont à mettre sur le compte de la bravoure légendaire des Ndiambour-Ndiambour.

« Les gens se basent sur des spéculations, sur le fait par exemple que quelqu’un a été en Europe pendant un an seulement et est revenu pour construire une belle maison etc. Je suis d’accord que c’est très rapide, mais Dieu est plus rapide que cela de toute façon. Et puis, ce n’est pas une raison de leur en vouloir et de les incriminer de cette façon-là, alors que ce n’est pas du tout cela », ajoute Cheikh Seck.

Pour ces Modou-Modou, la dernière génération des émigrés de Louga a investi en achetant notamment des actions lors de l’ouverture du capital d’une société de téléphonie, en mettant aussi sur pied une centrale d’achat et en investissant dans d’autres domaines. C’est ce qui explique aujourd’hui leur réussite.

Source: Nettali

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