Non-voyant, nouveau bachelier, titulaire d'une bourse d'excellence de l'Etat et d'une pré inscription en France, à l'Institut de communication et de commerce supérieur de Metz (Icosup), El Hadji Malick Diouf, risque de voir se compromettre ses études pour défaut de visa.
Un sésame que l'ambassade de France au Sénégal continue à lui refuser après deux rendez-vous et jusqu'a aujourd'hui, l'ex-pensionnaire de l'institut national pour l'éducation et la formation des jeunes aveugles du Sénégal (Inefja) peine toujours à quitter le pays, cela au moment où les cours ont démarré depuis le mois d'octobre à l'Icosup.
Né en 1985, El Hadji Malick Diouf, non-voyant est le symbole de la persévérance. Intelligent, courageux et ambitieux, son dada n'est rien d'autre que les études. Malgré son handicap, il s'était fixé un pari se battre durement et faire carrière dans les études. Pensionnaire de l'Inefja,l'institut national pour l'éducation et la formation des jeunes aveugles, basé à Thiès,il a vite gravi les échelons. Le Cepe, le Bfem en poche, il a alors intégré le Lycée Malick Sy de Thiès, où il a décroché avec brio, le Baccalauréat l'année dernière. Poursuivi et gagné par le virus des études, il décroche,le11 octobre dernier, de l'Institut de communication et de commerce Supérieur de Metz en France une pré inscription, pour des études en management des unités commerciales (Bts). Son dossier retenu, il adresse une demande de bourse à l'Etat, qui lui répond favorablement en lui accordant une bourse d'excellence.
Une bourse qui s'élève au total à 245 000Fcfa, répartie comme suit: 145 000F prise en charge et 100 000F logement. Ainsi, le jeune non-voyant était aux anges et croyait que tour était joué. Il ne lui restait alors qu'à régler les papiers afférents aux titres de voyage, passeport, visa et autres papiers administratifs. Mais sa surprise fut grande, depuis le mois d'octobre, il court derrière l'obtention d'un visa pour pouvoir rallier la France et l'Icosup qui a ouvert ses portes depuis près de deux mois. Convoqué le 31 octobre dernier pour un premier rendez-vous,après avoir versé la somme de 50 000Fcfa, il se voit refuser l'octroi du sésame qui doit l'amener en France pour poursuivre ses études.
Très déçu, El Hadji Malick refuse alors de céder et introduit un recours le 09novembre, cela après avoir fait état de sa situation aux autorités du ministère de l'éducation nationale dont le ministre lui-même et son directeur et de cabinet. C'est par la suite que la date du 04 Décembre dernier lui a été fixée pour un deuxième rendez-vous. Le jour j, il se présente avec l'espoir de regagner chez lui avec le visa mais contre toute attente,il rentre bredouille,l'ambassade de France lui refuse encore le visa. Aujourd'hui désemparé et désespéré, il s'en ouvre une fois encore au ministre de l'éducation nationale et à son collègue des affaires étrangères. Mais aussi au Président Wade, pour que son dossier puisse connaître une issue heureuse, dans les plus brefs délais. Cela avant que l'Icosup ne le déclare forclos. « Informée de ma situation, l'école m'a accordé une dérogation jusqu'à la fin du mois de décembre », renseigne El Hadji Malick Diouf.
La mort dans l'âme il précise, « si le visa m'est refusé, je risque de voir se compromettre mes études,je serai obligé d'attendre encore deux ans pour obtenir une pré inscription ». Une urgence face à laquelle, l'élève non-voyant attend règlement définitif, d'autant que fait -il savoir, son inscription à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar n'est pas encore validée. « Je continue toujours à attendre la sortie des listes », conclut El Hadji Malick Diouf. *
Source: L'Observateur
Né en 1985, El Hadji Malick Diouf, non-voyant est le symbole de la persévérance. Intelligent, courageux et ambitieux, son dada n'est rien d'autre que les études. Malgré son handicap, il s'était fixé un pari se battre durement et faire carrière dans les études. Pensionnaire de l'Inefja,l'institut national pour l'éducation et la formation des jeunes aveugles, basé à Thiès,il a vite gravi les échelons. Le Cepe, le Bfem en poche, il a alors intégré le Lycée Malick Sy de Thiès, où il a décroché avec brio, le Baccalauréat l'année dernière. Poursuivi et gagné par le virus des études, il décroche,le11 octobre dernier, de l'Institut de communication et de commerce Supérieur de Metz en France une pré inscription, pour des études en management des unités commerciales (Bts). Son dossier retenu, il adresse une demande de bourse à l'Etat, qui lui répond favorablement en lui accordant une bourse d'excellence.
Une bourse qui s'élève au total à 245 000Fcfa, répartie comme suit: 145 000F prise en charge et 100 000F logement. Ainsi, le jeune non-voyant était aux anges et croyait que tour était joué. Il ne lui restait alors qu'à régler les papiers afférents aux titres de voyage, passeport, visa et autres papiers administratifs. Mais sa surprise fut grande, depuis le mois d'octobre, il court derrière l'obtention d'un visa pour pouvoir rallier la France et l'Icosup qui a ouvert ses portes depuis près de deux mois. Convoqué le 31 octobre dernier pour un premier rendez-vous,après avoir versé la somme de 50 000Fcfa, il se voit refuser l'octroi du sésame qui doit l'amener en France pour poursuivre ses études.
Très déçu, El Hadji Malick refuse alors de céder et introduit un recours le 09novembre, cela après avoir fait état de sa situation aux autorités du ministère de l'éducation nationale dont le ministre lui-même et son directeur et de cabinet. C'est par la suite que la date du 04 Décembre dernier lui a été fixée pour un deuxième rendez-vous. Le jour j, il se présente avec l'espoir de regagner chez lui avec le visa mais contre toute attente,il rentre bredouille,l'ambassade de France lui refuse encore le visa. Aujourd'hui désemparé et désespéré, il s'en ouvre une fois encore au ministre de l'éducation nationale et à son collègue des affaires étrangères. Mais aussi au Président Wade, pour que son dossier puisse connaître une issue heureuse, dans les plus brefs délais. Cela avant que l'Icosup ne le déclare forclos. « Informée de ma situation, l'école m'a accordé une dérogation jusqu'à la fin du mois de décembre », renseigne El Hadji Malick Diouf.
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Source: L'Observateur
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