Le comité national de lutte contre les violences faites aux femmes (Clvf) a organisé jeudi 6 décembre, un panel à Mbour dans le cadre de sa tournée de sensibilisation à travers le pays.
Une délégation conduite par la coordinatrice Fatou Binetou Thioune, accompagnée de quelques acteurs membres d’associations de la base ont tenu à passer par l’étape de Mbour.
Les points de vue d’un imam, d’une religieuse chrétienne, de la sentinelle Madame Boury Niang et de l’adjoint au préfet de Mbour ont été recueillis sur le phénomène cité plus haut. Madame Ndèye Ndiaya Ndoye, Vice-présidente du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes est revenue sur la démarche en cours. Le premier jalon a été posé à Dakar depuis novembre 2007.
Il a consisté à faire une exposition des réalisations autour du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a retenu également les interventions faites autour du tourisme qui se développe dans un contexte de pauvreté.
L’expression de la crise des valeurs a été pointée du doigt à travers des faits de prostitution au niveau de la station balnéaire de Saly. Le manque de moyens a dévié des vertus et valeurs sociales de base certaines jeunes femmes qui ne trouvent refuge que le vieux métier du monde. Elle a aussi abordé la question de l’abandon des parents qui abdiquent devant les comportements déviant des enfants. Elle regrette que souvent on laisse tous les problèmes et difficultés sur le dos des femmes. Elle en appelle à la sensibilisation pour mieux lutter et protéger les femmes des violences qui leur sont faites.
Le porte-parole du comité a loué l’intervention d’une religieuse représentant l’église. La Sœur Cécile Dioh a défini la violence faite aux femmes comme « tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin causant ou susceptible de causer des dommages ou des souffrances physiques ». Elle a insisté sur l’importance de l’amour dans la vie de couple : « Le mari est le chef de famille et le christ le chef de l’église. C’est parce qu’il est le chef de famille qu’il doit aimer sa femme et se dévouer à elle, comme le christ s’est sacrifié pour l’église ». L’imam Habib Kane a rappelé le coran sur la condition de la femme.
Il a insisté sur le droit d’opinion. A l’en croire les violences faites aux femmes sont d’abord psychologiques, et morales avant d’être physiques. Selon ses propos, les comportements non honorables des femmes trouvent leurs fondements dans le manque d’éducation, de foi et d’intelligence. A l’en croire, « Les solutions sont d’assurer une bonne éducation aux enfants. Pour lui, l’Etat a le devoir d’éduquer la société. Il a demandé de veiller à ce que les enfants se détournent des séries télévisuelles. Car souvent ils y voient des scènes qui les incitent à la dépravation. » Citant le coran, il a fait référence à une sourate qui enseigne : « Le meilleur des hommes est celui de ses femmes ».
Source: Sud Quotidien
Une délégation conduite par la coordinatrice Fatou Binetou Thioune, accompagnée de quelques acteurs membres d’associations de la base ont tenu à passer par l’étape de Mbour.
Les points de vue d’un imam, d’une religieuse chrétienne, de la sentinelle Madame Boury Niang et de l’adjoint au préfet de Mbour ont été recueillis sur le phénomène cité plus haut. Madame Ndèye Ndiaya Ndoye, Vice-présidente du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes est revenue sur la démarche en cours. Le premier jalon a été posé à Dakar depuis novembre 2007.
Il a consisté à faire une exposition des réalisations autour du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle a retenu également les interventions faites autour du tourisme qui se développe dans un contexte de pauvreté.
L’expression de la crise des valeurs a été pointée du doigt à travers des faits de prostitution au niveau de la station balnéaire de Saly. Le manque de moyens a dévié des vertus et valeurs sociales de base certaines jeunes femmes qui ne trouvent refuge que le vieux métier du monde. Elle a aussi abordé la question de l’abandon des parents qui abdiquent devant les comportements déviant des enfants. Elle regrette que souvent on laisse tous les problèmes et difficultés sur le dos des femmes. Elle en appelle à la sensibilisation pour mieux lutter et protéger les femmes des violences qui leur sont faites.
Le porte-parole du comité a loué l’intervention d’une religieuse représentant l’église. La Sœur Cécile Dioh a défini la violence faite aux femmes comme « tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin causant ou susceptible de causer des dommages ou des souffrances physiques ». Elle a insisté sur l’importance de l’amour dans la vie de couple : « Le mari est le chef de famille et le christ le chef de l’église. C’est parce qu’il est le chef de famille qu’il doit aimer sa femme et se dévouer à elle, comme le christ s’est sacrifié pour l’église ». L’imam Habib Kane a rappelé le coran sur la condition de la femme.
Il a insisté sur le droit d’opinion. A l’en croire les violences faites aux femmes sont d’abord psychologiques, et morales avant d’être physiques. Selon ses propos, les comportements non honorables des femmes trouvent leurs fondements dans le manque d’éducation, de foi et d’intelligence. A l’en croire, « Les solutions sont d’assurer une bonne éducation aux enfants. Pour lui, l’Etat a le devoir d’éduquer la société. Il a demandé de veiller à ce que les enfants se détournent des séries télévisuelles. Car souvent ils y voient des scènes qui les incitent à la dépravation. » Citant le coran, il a fait référence à une sourate qui enseigne : « Le meilleur des hommes est celui de ses femmes ».
Source: Sud Quotidien
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