Dans le Fouta, une étude de l’institut santé et développement a révélé que pendant ces deux dernières années, 52 % des femmes -parmi lesquelles 42 % de veuves et 44 % de mariées- sont infectés par le virus du sida.
L’enquête faite par le médecin chef de l’hôpital régional de Ndioum, Ababacar Mbaye révèle que la plupart des personnes infectées sont des émigrés venant d’Afrique centrale.
Dans le département de Podor, les résultats d’une enquête médicale de l’institut santé et développement, ont montré que la tranche d’âge atteinte du virus, est de 36 ans et elle touche 59,49 % suivie de celle de 25 à 35 ans avec (31,64 %). Pour ce qui est du genre, on note une prédominance des femmes avec 66 % parmi les personnes atteintes. Par ailleurs, 44 % de ces femmes sont mariées alors que 40 % sont des veuves. Les résultats ont, toutefois, montré que la majorité des patients suivis viennent des villages. Et pour ce qui est de l’origine de la référence, l’étude révèle que 15 % des personnes suivies ont été référées par un guérisseur formé sur les signes cliniques de la maladie.
La prévalence du Vih au Sénégal reste faible avec 0,7 %. La région de Saint-louis enregistre le même taux. Elle est présente de 15 à 30 % chez les travailleurs qui sont de sexe masculin, de 14 % chez les hommes ayant des relations sexuelles non protégées. Le département de Podor étant une zone de très forte émigration, elle est, par ce fait également, une zone à haut risque. C’est pourquoi, indique l’étude, des stratégies adaptées doivent être définies afin d’apporter une riposte appropriée à cette épidémie au niveau des localités.
Selon l’étude de l’institut santé et développement de l’Université de Dakar faite par le Médecin-chef Ababacar Mbaye responsable de la prise en charge médicale des personnes vivant avec le Vih à l’hôpital régional de Ndioum, 67 % des personnes qui sont infectés par le virus viennent des villages dont 24 % des communautés rurales et 90 % viennent des communes. Et cette étude a révélé que 50 % des décès observés sont des personnes qui sont pour le moment inconnues. Alors que 25 % ont une septicémie. Toutefois, la population jeune est la moins touchée contrairement à la population âgée de plus de 35 ans qui est sexuellement plus active. L’étude a aussi révélé une prédominance des femmes séropositives qui représentent 65,82 % de l’ensemble des personnes vivant avec le Vih. Ce qui confirme une tendance à la féminisation de la pandémie. Une situation qui peut être dangereuse, selon le médecin-chef Ababacar Mbaye de l’hôpital de Ndioum. Selon qui, très souvent, en cas de décès de leurs conjoints, ces femmes peuvent être remariées par les frères de leurs époux disparus.
L’étude révèle, par ailleurs, que la situation est beaucoup plus dramatique dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Ainsi, 53 % des personnes qui sont suivies proviendraient des villages dont 7,7 % du village de Méri, 5,8 %pour chacun des villages de Thiaklé, Yaré Lao et Sédo dans le département de Matam. Les 74,9 % restants viennent des 35 autres villages. L’enquête a révélé que le taux de décès enregistré est de 4 personnes sur les 74 personnes qui étaient en suivi médical. Une est décédée de septicémie, 1’autre d’hépatite aiguë alors que pour les deux autres, la cause de leur décès reste encore indéterminée.
Selon toujours l’étude, pour ces deux dernières années, les personnes qui ont été consultées pour cette maladie viennent, pour la plupart, de l’Afrique centrale. .
Pour l’heure, Ndioum est la seule localité à disposer d’un centre de prise en charge médicale. Podor ne dispose, par contre, que d’un service de dépistage volontaire. Ainsi, tous les malades du district sont renvoyés à l’hôpital de Ndioum pour leur prise en charge.
Source: Walf Fadjri
Dans le département de Podor, les résultats d’une enquête médicale de l’institut santé et développement, ont montré que la tranche d’âge atteinte du virus, est de 36 ans et elle touche 59,49 % suivie de celle de 25 à 35 ans avec (31,64 %). Pour ce qui est du genre, on note une prédominance des femmes avec 66 % parmi les personnes atteintes. Par ailleurs, 44 % de ces femmes sont mariées alors que 40 % sont des veuves. Les résultats ont, toutefois, montré que la majorité des patients suivis viennent des villages. Et pour ce qui est de l’origine de la référence, l’étude révèle que 15 % des personnes suivies ont été référées par un guérisseur formé sur les signes cliniques de la maladie.
La prévalence du Vih au Sénégal reste faible avec 0,7 %. La région de Saint-louis enregistre le même taux. Elle est présente de 15 à 30 % chez les travailleurs qui sont de sexe masculin, de 14 % chez les hommes ayant des relations sexuelles non protégées. Le département de Podor étant une zone de très forte émigration, elle est, par ce fait également, une zone à haut risque. C’est pourquoi, indique l’étude, des stratégies adaptées doivent être définies afin d’apporter une riposte appropriée à cette épidémie au niveau des localités.
Selon l’étude de l’institut santé et développement de l’Université de Dakar faite par le Médecin-chef Ababacar Mbaye responsable de la prise en charge médicale des personnes vivant avec le Vih à l’hôpital régional de Ndioum, 67 % des personnes qui sont infectés par le virus viennent des villages dont 24 % des communautés rurales et 90 % viennent des communes. Et cette étude a révélé que 50 % des décès observés sont des personnes qui sont pour le moment inconnues. Alors que 25 % ont une septicémie. Toutefois, la population jeune est la moins touchée contrairement à la population âgée de plus de 35 ans qui est sexuellement plus active. L’étude a aussi révélé une prédominance des femmes séropositives qui représentent 65,82 % de l’ensemble des personnes vivant avec le Vih. Ce qui confirme une tendance à la féminisation de la pandémie. Une situation qui peut être dangereuse, selon le médecin-chef Ababacar Mbaye de l’hôpital de Ndioum. Selon qui, très souvent, en cas de décès de leurs conjoints, ces femmes peuvent être remariées par les frères de leurs époux disparus.
L’étude révèle, par ailleurs, que la situation est beaucoup plus dramatique dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Ainsi, 53 % des personnes qui sont suivies proviendraient des villages dont 7,7 % du village de Méri, 5,8 %pour chacun des villages de Thiaklé, Yaré Lao et Sédo dans le département de Matam. Les 74,9 % restants viennent des 35 autres villages. L’enquête a révélé que le taux de décès enregistré est de 4 personnes sur les 74 personnes qui étaient en suivi médical. Une est décédée de septicémie, 1’autre d’hépatite aiguë alors que pour les deux autres, la cause de leur décès reste encore indéterminée.
Selon toujours l’étude, pour ces deux dernières années, les personnes qui ont été consultées pour cette maladie viennent, pour la plupart, de l’Afrique centrale. .
Pour l’heure, Ndioum est la seule localité à disposer d’un centre de prise en charge médicale. Podor ne dispose, par contre, que d’un service de dépistage volontaire. Ainsi, tous les malades du district sont renvoyés à l’hôpital de Ndioum pour leur prise en charge.
Source: Walf Fadjri
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