Dia ? Sèye ? Bâ ? Ces noms de famille ont dû faire tilt dans la tête de Stéphane Roche, le commandant de bord qui convoyait hier matin le vol AF 718 de la compagnie Air France reliant Hambourg à Paris. La liste des passagers par dévers lui, il a, dès fermeture de l'appareil, fait un mouvement vers le ministre Lamine Bâ, le professeur de Philosophie Hamidou Dia et votre serviteur en se fendant d'un grand «né ka nguène def» (comment allez-vous ?) Autant dire tout de suite que toute notre conversation s'est déroulée dans la langue de Kocc.
Stéphane nous signifiera qu'il est le fils du docteur Roche, actuellement établi à Saint-Louis et que lui-même a passé son enfance à Rufisque, quartier « Keuri Souf ». Manifestement, le commandant de bord était tout heureux de retrouver des compatriotes.
Son co-pilote, un jeune de 23 ans, qui vient tout juste de faire quatre mois de navigation, entreprit de prendre en photo votre serviteur avec le commandant Stéphanie dans la cabine de l'avion. 1 heure 30 pour rallier Hambourg à Paris, ce n'était pas beaucoup. Le commandant de bord « sénégalo-français » nous demandera si Karim Wade allait bien, tout en nous informant que le président de l'Anoci est un camarade de promotion de sa petite sœur et qu'il l'a eu comme passager plusieurs fois dans ses multiples vols. Mais le plus intéressant était à venir. Parce que le commandant de bord m'invitera à assister à l'atterrissage en cabine. La communication avec la tour de contrôle était ininterrompue.
Le temps n'était pas du tout bon avec la brume et des nuages que nous devions transpercer nécessairement. Le problème, c'est que la piste faisait un peu des siennes en jouant à cache-cache avec nous. Or à sept mètres du tarmac, il fallait, en une demi-seconde, se décider s'il fallait se poser ou alors opérer une autre manœuvre. Nous finirons par nous poser sans difficulté. Je n'ai jamais été « ceinturé » de ma vie et je le confesse, je n'ai pas manqué de psalmodier. Et j'ai pu donner un contenu précis aux applaudissements qui ponctuent chaque atterrissage. Les pilotes ? De grands seigneurs !
Source: le Soleil
Stéphane nous signifiera qu'il est le fils du docteur Roche, actuellement établi à Saint-Louis et que lui-même a passé son enfance à Rufisque, quartier « Keuri Souf ». Manifestement, le commandant de bord était tout heureux de retrouver des compatriotes.
Son co-pilote, un jeune de 23 ans, qui vient tout juste de faire quatre mois de navigation, entreprit de prendre en photo votre serviteur avec le commandant Stéphanie dans la cabine de l'avion. 1 heure 30 pour rallier Hambourg à Paris, ce n'était pas beaucoup. Le commandant de bord « sénégalo-français » nous demandera si Karim Wade allait bien, tout en nous informant que le président de l'Anoci est un camarade de promotion de sa petite sœur et qu'il l'a eu comme passager plusieurs fois dans ses multiples vols. Mais le plus intéressant était à venir. Parce que le commandant de bord m'invitera à assister à l'atterrissage en cabine. La communication avec la tour de contrôle était ininterrompue.
Le temps n'était pas du tout bon avec la brume et des nuages que nous devions transpercer nécessairement. Le problème, c'est que la piste faisait un peu des siennes en jouant à cache-cache avec nous. Or à sept mètres du tarmac, il fallait, en une demi-seconde, se décider s'il fallait se poser ou alors opérer une autre manœuvre. Nous finirons par nous poser sans difficulté. Je n'ai jamais été « ceinturé » de ma vie et je le confesse, je n'ai pas manqué de psalmodier. Et j'ai pu donner un contenu précis aux applaudissements qui ponctuent chaque atterrissage. Les pilotes ? De grands seigneurs !
Source: le Soleil
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