Bonne et heureuse annee 2008!!

Prendre 12 mois complets.
Les nettoyer de tout ressentiment, haine et jalousie pour les rendre aussi frais et propres que possible.

Maintenant couper chaque mois en tranches de 28, 30 ou 31 morceaux, puis tout doucement, incorporer dans chaque journée un zeste de courage... une cuillère de patience... une louche de travail...

Mélanger le tout avec de généreuses portions d'espoir, de fidélité, de générosité et de douceur. Assaisonner le tout avec un soupçon de rêves et de bonne humeur et pour terminer... Décorer avec un sourire et servir avec tendresse...

Maintenant vous avez 365 jours pour la savourer avec Amour et délicatesse...

Merci a tous nos lecteurs, visiteurs et amis sans oublier les jaloux qui se reconnaitront. Merci du soutien et que cette annee soit meilleur que l'annee passee.

Bonne et Heureuse Année 2008!

La moitié des villages seront électrifiés d'ici 2012

La nouvelle politique énergétique du Sénégal repose sur l'objectif majeur d'assurer l'approvisionnement du Sénégal en énergie, "dans les meilleures conditions et au moindre coût", des ménages et l'objectif d'électrifier 50% des villages à l'horizon 2012, a-t-on appris dimanche de source officielle.

La révélation a été faite samedi à Saly Portudal (Mbour) par le ministre de l'Energie Samuel Amète Sarr qui participait à un atelier de deux jours portant sur la situation de l'énergie et celle de l'électrification élargi aux députés.

Cette politique repose, selon lui, sur le renforcement des capacités de production d'électricité, l'incitation à l'économie d'énergie et à l'efficacité énergétique, la diversification des sources de production d'électricité et la promotion des énergies nouvelles et renouvelables, avec un accent particulier sur le biocarburant. S'agissant de la réduction annoncée des coûts de la SENELEC ( société d'électricité), un programme est en cours de finition pour être appliquée en 2008, a ajouté le ministre en précisant que le projet de nouvelle grille tarifaire sera lancé en janvier 2008.

L'accélération de l'électrification rurale avec un objectif de 50% à l'horizon 2012 et l'intensification de la promotion du bassin sédimentaire, le renforcement des installations de raffinage et des capacités de stockage, la restructuration du sous- secteur de l'électricité en vue d'une "plus grande efficacité" et d'une implication judicieuse du secteur privé, figurent dans cette politique.

Source: Afrik Eco

Le "Dakar" a généré 2 millions d'euros au Sénégal en 2007, selon un organisateur

Le rallye « Le Dakar » a généré au Sénégal un flux de 2 millions d'euros, environ 13 milliard de FCFA, lors de sa 29è édition disputée en janvier 2007, a déclaré mardi, son directeur, Etienne Lavigne, lors d'une conférence de presse donnée en prélude à son départ le 5 janvier prochain à Lisbonne.

« Le Dakar c'est aussi des retombées médiatiques conséquentes », a ajouté M. Lavigne, affirmant qu'en 2007, les trois étapes au Sénégal ont généré 101 heures de diffusion dans le monde.

« La valorisation média brute mondiale d'une étape du Dakar a été estimée par Sport Marketing Surveys à 5 millions d'euros, soit 15 millions d'euros pour les étapes sénégalaises », a-t-il ajouté.

« La part de visibilité de la presse écrite dans la couverture totale du rallye est de 30%, et les articles touchent 44 pays», a t-il fait remarquer.

Le volume total d'articles réalisés sur le Rallye en 2007 par la presse écrite est de 5613 articles dont 1683 ont cité le Sénégal ou une des villes traversées.

Le directeur du Dakar a mis en avant la « forte visibilité internationale des paysages mis en valeur, qui a permis de promouvoir sensiblement le pays en termes de notoriété » grâce au rallye ''le Dakar''.

Initialement appelée le ''Paris - Dakar'' par son concepteur, Thierry Sabine, mort le 14 janvier 1986 lors du crash de l'hélicoptère qui avait percuté une dune dans une tempête de sable à Gourma, au Mali.

La 30è édition du « Dakar », longue de 9273km avec 15 étapes et 5736km de spéciales, démarre le 5 janvier à Lisbonne et finit sa course le 20 janvier à Dakar avec cette fois, une étape de 304 km partant de Saint-Louis (Nord du Sénégal).

Source: Jeune Afrique

Rétro 2007: pour le meilleur ou le pire, les sites de socialisation ont envahi le Web

Partout dans le monde, des centaines de millions d'internautes ont cédé en 2007 à la frénésie des sites de socialisation, comme MySpace ou FaceBook, une forme d'échanges ludiques qui tourne aussi aux affaires de gros sous et d'intrusion dans la vie privée.

Sur les 10 mots-clés en progression la plus rapide sur le moteur de recherche Google cette année, sept sont des sites de socialisation, dont le britannique Badoo, l'américain FaceBook et le canadien Webkinz, un site pour enfants où ils jouent avec des peluches virtuelles et contactent des "amis".

Cédant à l'envie de s'exposer sur une page personnelle, de regarder celle des autres et de se créer un réseau d'"amis" qui partagent leurs goûts, les internautes ont été plus de 110 millions à s'inscrire sur MySpace et 55 millions sur FaceBook, les deux sites les plus courus du monde, qui ont vu leur membres augmenter de respectivement 30% et 100%.

Selon Comscore, les sites de socialisation ont reçu 500 millions de visiteurs, sachant qu'un internaute en utilise souvent plusieurs.

Le phénomène touche tous les pays, où règnent non seulement les deux poids-lourds américains mais aussi des centaines de sites locaux en pleine ascension.

Le site Mixi au Japon revendique 8 millions de membres et Xiaonei en Chine 6 millions. Sans oublier en Corée le site collaboratif Cyworld, qui compte 18 millions de membres, soit 85% des internautes. Un Américain sur quatre utilise MySpace.

Mais 2007 a vu aussi se multiplier les dérives, avec des usages de plus en plus envahissants.

"Je me sers de FaceBook pour être voyeuse", raconte Caroline, une jeune Française qui vit à New York. "Je regarde ce que font mes amis (sur FaceBook, tout changement d'une page personnelle est communiquée à tous les "amis", ndlr) et je suis même tombée sur une photo de mon mari en train de s'éclater dans une soirée, mise en ligne par un de ses copains. C'est limite".

"J'ai bloqué tous les accès, je ne veux pas qu'on écrive des bêtises sur ma page, alors que je cherche un travail", a tranché Daphné, une autre française de New York, qui comme ses amies s'était d'abord laissée tentée par cette nouvelle forme de bavardage ludique.

Plusieurs affaires ont récemment défrayé la chronique aux Etats-Unis, soulignant les excès de cette mode qui pour les experts marque une nouvelle étape de l'internet mondial.

Une mère s'est inscrite sur MySpace sous le profil d'un adolescent, et a harcelé via le site une amie de sa fille, une jeune fille de 13 ans qui s'est finalement pendue. MySpace et FaceBook ont aussi attiré nombre de prédateurs sexuels.

Autre dérive, Facebook, soucieux de monnayer son succès, s'est lié à des dizaines d'entreprises, leur permettant de pister en direct les achats de ses membres et de communiquer ces informations à tous leur "amis". Une avalanche de protestations a finalement contraint Facebook à limiter ce système.

Certains Etats américains ont demandé aux sites de surveiller l'âge de leur membres, et la Commission européenne s'est inquiétée de leur intrusion dans la vie privée.

Malgré ces dérives, la croissance des sites de socialisation continue: le monde n'a vu que "la partie émergée de l'iceberg", a affirmé le responsable du développement de MySpace Amit Kapur, pour qui il s'agit de "l'évolution naturelle du Web".

Les sites de socialisation participent en effet d'un internet personnalisé, sur mesure, qu'illustrent aussi les sites où les internautes notent leur médecin, leur école ou leurs restaurants, très populaires aux Etats-Unis.

La frénésie du "social network" a gagné aussi les sphères financières: le groupe Microsoft a acheté récemment 1,6% de FaceBook pour 240 millions de dollars. A ce prix, FaceBook, qui ne gagne pas encore d'argent, vaut 15 milliards, presque autant que General Motors !

C'est presque 30 fois la valeur à laquelle avait été racheté le site MySpace en 2005 par News Corp. -- de quoi faire craindre aux Cassandre un éclatement de la bulle.

Source: Orange Info

Rappel à Dieu Du Khalife Des Mourides : Serigne Saliou Mbacké S'en Est Allé

Serigne Saliou Mbacké, khalife général des mourides, a été rappelé à Dieu ce vendredi tard dans la soirée, a-t-on appris de sources proches de la famille de Serigne Touba.

Né en 1915 à Djourbel, Serigne Saliou Mbacké est devenu khalife après le rappel à Dieu de son frère aîné Serigne Abdoul Khadre Mbacké, en 1990. Ce fils de Serigne Touba a surtout marqué différentes générations par sa simplicité, avec des activités limitées aux écoles coraniques (daara) et aux champs, dont celui célèbre de Khelcom. Serigne Saliou était un soufi (ascète) dans le vrai sens du terme et un mufti (savant), spécialiste du droit, de l'histoire et de la géographie islamique.

Arrivé à la fin de la construction de la grande mosquée de Touba, dont il a contribué à l’agrandissement, il s’est surtout illustré par la modernisation de la ville sainte de Touba, qu’il aura marquée de son empreinte indélébile. 5ème khalife de son vénéré père, il a mené à son terme le chantier de l'université islamique suspendu depuis la disparition de Serigne Abdoul Ahad en 1989. Senewebnews présente ses sincères condoléances à la communauté mouride du Sénégal et de la diaspora.

Source: seneweb

"Moom Tamit" Nouvel album d'Omar Pene: Jonction de générations en rythmes et mélodies

Les inconditionnels de l’afro feeling peuvent s’y retrouver. Cette bataille de l’identité gagnée, « Moom Tamit », dernière cassette du « Super Diamono » sur le marché, laisse une place à un mbalakh sans fioritures en même temps qu’il ouvre la porte à la génération hip-hop.

« Ablaye Ndiaye » a été à cheval entre le tempo dynamique et l’acoustique. Un dialogue réussi entre Doudou Konaré, le soliste et Pape Dembel Diop, le bassiste et arrangeur. « Kar rapit » a été un mbalakh modéré qui laisse de larges plages à l’acoustique, avec Doudou Konaré. « Lamp », sorti il y a trois ans, a été une synthèse de ces deux options même si, entre-temps, il y a eu « Myamba », un album qui célèbre le tout acoustique.

« Moom Tamit », sur le marché depuis une dizaine de jours, est l’album des synthèses dans la trajectoire artistique et humaine du « Super Diamono ». La première jonction réussie relève de la capacité de l’artiste à parler à trois générations : la génération des pères (témoins de la création de l’orchestre), celle des cadets (admiratifs des prouesses des anciens) et, enfin, celle des enfants (apôtres du nouveau cri de ralliement « Baye Pène »).

Le lead-vocal du « Super Diamono » ne s’y trompe pas, en consacrant un des six titres à ses fans. « Beuss » est un hymne à la fidélité (« vous êtes des ’’Baye Fall’’, lance Pène) après les titres ’’Fan’s’’ (1993) et ’’Afsud’’ (1997). Le chanteur décline les termes d’un hommage émouvant aux inconditionnels d’un beat. Pène ne renonce pas aux accents teintés de l’afro feeling qui caractérise son groupe. Dans cette option musicale transgénérationnelle, ’’Moom Tamit’’ fait de la place aux amateurs de hip-hop et d’un mbalakh qui se démarque des refrains et rythmiques kleenex. Autre nouveauté, la musique s’aménage des respirations mélodieuses grâce à la kora de El Hadj Noumoucounda dans le respect des mesures.

Didier Awadi fait chorus avec son aîné Pène pour un appel en faveur de l’unité africaine dans « Meuna Né ». Ils sont les continuateurs du rêve de Kwame Nkrumah et les dénonciateurs du génocide rwandais ou du drame en cours au Darfour. Dans « Enfant soldat », Khadim Guèye est au slam contre le drame des mariages précoces et des jeunes combattants dans des guerres où ils sont les derniers à comprendre l’hypothèque sur leur avenir. Seule chose à déplorer, les paroles parfois creuses de l’artiste invité qui a cherché la rime à tout prix.

L’un des mérites de ce groupe est sa capacité à innover dans le tempo typique du « Diamono » et dans des thématiques déjà explorées comme l’unité africaine, le rapport aux fans, la dilapidation des richesses, la question de la survie, etc.
Pène sait accrocher en restant dans ses convictions fortes, mais en créant un transport d’émotions grâce à sa voix, les mélodies et les chœurs assurées par Dieynaba Koité, Ndèye Bodian et Mamie Kanouté. Il sait être l’auteur d’une complainte assez touchante comme dans « Teuss Teuss » dédiée aux marchands ambulants.
Dans une autre mesure, il sait aussi devenir le sage ami qui tambourine ses conseils : « Ne jamais toucher à l’argent d’autrui et avoir des ambitions en fonction de ses propres moyens ». La direction artistique est assurée par Lappa Diagne remplacé aux drums par Bara Samba. La réalisation artistique porte la griffe de Pape Dembel Diop. Une touche qui permet au « Super Diamono » de s’appliquer cette bonne maxime : « ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre ».
Source: seneweb

Mesure- L’ambassade des Etats-Unis augmente les frais de visas : L’Oncle Sam verrouille davantage ses frontières

Il faudra vraiment casquer pour rendre visite à l’Oncle Sam. Car, les frais de demande de visa pour entrer aux Etats-Unis vont connaître une hausse substantielle à partir du 1er janvier 2008. Cette nouvelle mesure de l’ambassade américaine à Dakar concerne d’ailleurs les différents types de sésames. Ainsi, les frais de demandes de visas non-immigrants passent de 100 à 131 dollars (Ndlr, 50 000 à 65 000 FCfa).

Il faut préciser que les demandeurs, qui se sont acquittés avant le 1er janvier 2008 des anciens tarifs (100 dollars ou 45 000 francs Cfa) verront leurs dossiers traités, si leur entretien se déroule avant ce 31 décembre. Mais ceux qui vont se présenter au début du mois de janvier sont moins chanceux. Car, ils vont payer les 31 dollars (13 950 francs Cfa) supplémentaires pour se conformer à la nouvelle tarification.

Pour les immigrants, qui quêtent un hypothétique titre de séjour aux Etats-Unis, la note est plus salée. Car, elle a connu aussi une augmentation substantielle également. Les frais passent de 335 à 355 dollars (Ndlr, 167 000 à 177 000 FCfa). Cependant, les prétendants au visa ne vont pas payer la différence, même si leur demande de visa sera traitée après le 1er janvier 2008.

Mais, on peut quand même se poser certaines questions liées à cette augmentation des demandes de visa : est-ce un moyen de décourager davantage les nombreux immigrants sénégalais ? En tout cas, l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal explique que cette nouvelle mesure «permettra au département d’Etat de récupérer les coûts pour la sécurité et pour les autres améliorations apportées aux procédures de visas non-immigrant et immigrant. Les nouvelles mesures de sécurité sont à la base de la hausse significative des frais de visa».

Elle poursuit également ses justifications en précisant que «les frais de services consulaires sont basés sur les coûts actuels des services rendus aux individus et ces mêmes coûts ont augmenté depuis la dernière hausse des frais de visa en 2002». L’oncle Sam verrouille davantage ses frontières.

Source: lequotidien

Transferts d'argent : Les émigrés envoient environ 900 milliards au pays

Les sources statistiques officielles indiquent que c’est un peu plus de 500 milliards de francs Cfa qui sont rentrés au Sénégal, en provenance des compatriotes émigrés. Des spécialistes indiquent que c’est un montant légèrement inférieur qui vient également au pays, par des voies moins formelles. Tout cet argent, qui permet à de nombreuses familles de vivre, finit bien souvent dans l’achat de produits manufacturés, importés.

Les Modou-Modou et les Fatou-Fatou, vont continuer, pendant de nombreuses années certainement, d’insuffler à l’économie nationale une importante bouffée d’air frais, exprimée en argent liquide. Les transferts de ces Sénégalais de l’extérieur, du moins de ceux qui passent dans les circuits officiels, facilement identifiables, auront connu une augmentation notable au cours de cette année, et qui va s’accentuer l’année prochaine.

La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), du Ministère de l’Economie et des finances, dans son document intitulé, «Situation économique et financière en 2007 et perspectives en 2008», explique que les transferts courants auront atteint, en 2007, 510,3 milliards de francs Cfa.

Ce montant est en augmentation de 45,4 milliards de francs Cfa, par rapport à 2006. Dans ces 510,3 milliards, les transferts d’argent des Sénégalais de l’extérieur auront fait rentrer 459,1 milliards de francs Cfa. L’année d’avant, la part de ces transferts des travailleurs émigrés était évaluée à 442 milliards de francs. Le reste des 510 milliards étant constitué des transferts courants publics. Le document de la Direction de la prévision et des études économiques schématise en expliquant ces augmentations de rentrée d’argent par «l’élargissement du champ de couverture aux services de transfert rapides (Western Union, MoneyGram et Money express)».

Cette explication comprend une part de vérité, mais ne prend pas en compte, sans doute par manque de chiffres, l’augmentation des Sénégalais qui ont rejoint les rangs de l’émigration. Elle ne prend pas non plus en compte, les changements intervenus dans les situations de ces expéditeurs, et qui peuvent justifier l’augmentation régulière de leurs envois.

Par ailleurs, les statistiques officielles ne prennent pas en compte l’argent qui ne passe pas par les circuits officiels. Des estimations de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi) avancent que les montants qui entrent, au Sénégal comme dans d’autres pays africains, par les circuits parallèles, équivalent à ceux qui passent par les voies officielles.

Des spécialistes de la microfinance au Sénégal affirment que c’est environ 400 à 450 milliards de francs Cfa qui échappent aux opérateurs officiels du transfert d’argent, du fait spécialement de l’importance des frais de transfert, jugés généralement prohibitifs. Cet argent passe par divers circuits, qui vont des connaissances en voyage, à des organisations plus ou moins structurées, qui proposent des frais de transfert nettement plus bas que ceux des circuits officiels. Il n’est donc pas exagéré de penser que le Sénégal aura reçu, pour l’année qui s’achève, environ 900 milliards de francs Cfa, presque autant que ce qui vient de la coopération internationale.

Néanmoins, la majeure partie de l’argent que les Sénégalais de l’Extérieur envoient au pays, retourne à l’étranger, sous forme de produits de consommation courante. Car, les mêmes sources officielles indiquent un fort creusement du déficit de la balance commerciale. De 846,5 milliards de francs Cfa en 2006, il est passé à 937,8 milliards de francs, soit une augmentation de 91,3 milliards de francs. Globalement, les exportations du Sénégal concernent surtout des produits arachidiers ainsi que des produits manufacturés, de la chimie, des appareils et des matériels de transport, ainsi que du ciment et des produits pétroliers. Tout cela aura rapporté au pays, pour cette année, une manne de 829,8 milliards de francs Cfa.

Dans le même temps, le Sénégal dépense beaucoup d’argent à l’étranger, pour acheter divers biens manufacturés, et notamment des biens d’équipement, ainsi que divers produits intermédiaires, qui ont fait sortir du pays, pour cette année, 1767,6 milliards de francs Cfa.

Source: Lequotidien

France : Une Sénégalaise sauvée de l'expulsion par sa grossesse

Carole da Silva, qui devait être expulsée hier vers le Sénégal, n’était pas dans l’avion. Bien qu’enceinte de six mois et demi d’un futur bébé de père français, cette Sénégalaise de 27 ans en situation irrégulière aurait dû être embarquée à bord du vol de 16 h 55 pour Dakar.

Mais, d’après des membres de sa famille, amis et militants, présents sur place à l’aéroport de Roissy, il semble que l’avion soit parti sans elle. Cueillie à son domicile par la police, Carole da Silva avait été placée dans le centre de rétention de Rennes, où elle est restée quinze jours avant d’être transférée à Roissy en vue de son expulsion.

Parmi les personnes qui se sont rendues hier à l’aéroport pour empêcher son départ, une dizaine ont été arrêtées par la police. Toutes ont été relâchées à l’exception d’un neveu de Carole da Silva qui a été placé en garde à vue. Mercredi soir, la police avait effectué une descente dans une épicerie asiatique de Paris, arrêtant six sans-papiers dont trois ont des enfants scolarisés.

Source: Liberation

Devaluation du Franc Cfa: Abdoulaye Diop "Nous sommes couverts pour 4 à 5 ans au minimum"

Le débat sur la dévaluation ou non du franc Cfa continue de plus belle. Si le risque est réel, ce n’est pas par rapport à la situation économique au sein de l’Uemoa, mais plutôt par rapport à l’euro, la monnaie de référence du Cfa qui a tendance à trop s’apprécier face aux autres devises comme le dollar. Le ministre des Finances Abdoulaye Diop rejette tout projet immédiat de dévaluation et estime que les partenaires sont édifiés sur la question, rapporte Sud Fm.

« A notre avis, nous n’avons pas de raison de dévaluer le franc Cfa. Mais, lorsque les intellectuels ou les universitaires sont saisis du problème et ont commencé à en parler, j’avais d’ailleurs demandé à la Direction de la statistique de faire une étude. Ils m’ont fait une étude sur le Sénégal, je leur ai demandé de la compléter avec une étude sur la Côte d’Ivoire, parce que ce sont les deux économies les plus fortes de la sous-région de l’Uemoa - il faudra revenir sur ces études », renseigne le ministre d’Etat Abdoulaye Diop, ministre de l’Economie et des Finances.

Le grand argentier de l’Etat de poursuivre : « A la fin des études, nous avons vu qu’il n’y avait aucune nécessité de dévaluer et que nous n’avions pas à nous inquiéter. Certains de nos partenaires qui même s’interrogeaient et commençaient à y réfléchir nous ont contactés ; on a mis à leur disposition ses études qui les ont apparemment convaincus et on n’en a plus reparlé. Vous savez, on en a parlé il y a peut-être cinq ou six mois, personne n’en parle plus lorsqu’on leur a transmis les études. Ce sont des choses que nous ne faisons pas sur la place publique. Nous leur avons envoyé les études et nous leur avons montré qu’une dévaluation serait injustifiée, à l’heure actuelle, dans la zone Uemoa ».

Pour le ministre de l’Economie et des Finances une dévaluation du franc Cfa est impensable. « Aucun chef d’Etat n’est prêt actuellement et je pense que nous sommes couverts pour 4 à 5 ans au moins. Nous pouvons dire que pendant les 4 prochaines années, si tout se passe bien, au rythme actuel, il ne peut pas y avoir de dévaluation », de l’avis du ministre d’Etat Abdoulaye Diop.

Pr Ali Mbaye : « le taux de change est juste un élément de la compétitivité »
Le professeur Ali Mbaye, économiste, confirme. Les conditions ne sont pas réunies pour envisager une seconde dévaluation du franc Cfa. « Il est vrai que depuis un certain temps on a noté une appréciation de l’euro par rapport au dollar. Puisque le Sénégal et les autres pays membres de l’Uemoa ont une monnaie qui est arrimée à l’euro, ceci entraîne automatiquement une appréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar. Si on compare le taux de change dollar/Cfa en 2002 et le niveau actuel, on se rend compte qu’il y a eu une appréciation extrêmement importante, parce qu’en 2002, on avait à peu près 1 dollar pour 800 F Cfa et maintenant on en est à 1 dollar pour à peu près 400 F Cfa. Donc il y a une réelle appréciation de la monnaie nationale.

Mais, ce qu’il faut comprendre, c’est que le taux de change est juste un élément de la compétitivité », entame le Pr Ali Mbaye. L’économiste d’ajouter : « Pour penser à une dévaluation, il faut considérer bien sûr le taux de change, mais il y a autre chose qu’il faut considérer : comment est-ce que les salaires ont évolué pour les différents pays de L’Uemoa et les autres pays concurrents, sur les marchés internationaux ? Il faut aussi regarder comment est-ce que les productivités ont évolué, entre autres. Je crois qu’on ne peut pas simplement se fonder sur une simple appréciation du taux de change officiel pour décider qu’il faut dévaluer ou non. Je crois que le contexte n’est pas du tout pareil à ce qu’on avait observé en 1993, c’est-à-dire à la veille de la dévaluation 1994.

On avait des règles de change qui fondaient, des anticipations des agents économiques qui pensaient que la situation n’était pas tenable et devait conduire à une dévaluation. Et donc les gens exportaient leur monnaie nationale en contrepartie de devises ». A en croire le professeur Ali Mbaye, « on n’en est pas à cette situation. Les règles de change de la Bceao sont assez appréciables et je ne crois pas que la situation de façon générale soit la même qu’en 1993 ».

Empêcher l’envolée incontrôlée de l’euro
Le danger n’est pourtant pas totalement écarté. Les risques de décrochage du franc Cfa par rapport à l’euro sont réels, une coopération entre les Banques centrales est nécessaire pour empêcher l’envolée incontrôlée de l’euro, selon l’avis du professeur Dominique Pluon, économiste, enseignant à l’Université Paris Nord. « Il y a risque en effet de décrochage du franc Cfa par rapport à l’euro, parce que l’euro s’envole trop et donc ce qu’il faut, tant pour les Européens que pour les Africains, c’est que les Banques centrales interviennent pour empêcher cette envolée de l’euro, parce que là il y a un vrai problème. Je pense que le risque est réel, donc le seul moyen de lutter contre ce risque, ce serait une coopération entre les Banques centrales pour arrêter l’appréciation excessive de l’euro », renseigne le Pr Pluon.

L’économiste français poursuit : « Aujourd’hui, c’est qu’on est dans un monde très bizarre. D’un côté, la Banque centrale européenne laisse l’euro monter, n’intervient pas et en face, on a des pays comme la Chine qui, au contraire, interviennent massivement pour empêcher leur monnaie de s’apprécier par rapport au dollar alors qu’elle devrait s’apprécier. Donc il y a des déséquilibres monétaires qui se produisent aujourd’hui, avec des Banques centrales qui n’ont pas de bonnes politiques. C’est-à-dire que la Banque de Chine devrait laisser sa monnaie s’apprécier un peu et, symétriquement, la Bce devrait intervenir pour empêcher que l’euro ne s’apprécie trop ».

Source: Nettali

Senegal: Lancement d'une campagne de sensibilisation contre l'émigration clandestine

Une vaste campagne de sensibilisation contre l'émigration clandestine sera lancée dimanche à Louga (nord), annonce un communiqué reçu à l'APS.Initiée par le ministère des sénégalais de l'Extérieur et du Tourisme, la campagne est prévue à l'occasion de la deuxième édition du Forum avec les émigrés qui se déroulera dimanche et lundi au centre culturel de Louga.

La cérémonie sera présidée par Aminata Lô, ministre des Sénégalais de l'Extérieur et du Tourisme, indique la même source qui renseigne que lors de la manifestation, des projets ou des idées de projets conçus par des émigrés seront présentés aux bailleurs de fonds.Le forum ''permettra de discuter de la nécessité d'orienter et d'encadrer l'investissement des émigrés en vue de le drainer vers des secteurs à forte valeur ajoutée'', ajoute le communiqué.Cela, en vue de la ''création d'emplois dans les régions d'origine des migrants'', et du ''maintien des jeunes dans leur terroir''.

La région de Louga demeure ''une localité à fort taux de d'émigration, d'où l'intérêt attaché au lancement dans cette zone de notre pays d'une campagne de lutte contre l'émigration clandestine avec son cortège de désolations'', explique le communiqué.En marge du forum avec les émigrés, Aminata Lô Dieng inaugurera l'antenne régionale du Bureau d'accueil d'orientation et de suivi des Sénégalais de l'extérieur (BAOS).Cet instrument est destiné à ''mieux se rapprocher de sa cible que sont les Sénégalais de l'extérieur et de leurs préoccupations à la fois sociales, sanitaires, culturelles et économiques'', note la même source.

Source: Aps

Kadhafi mécontent de sa visite en France

Le "guide" libyen Mouammar Kadhafi a quitté la France de fort mauvaise humeur selon "Le Canard Enchaîné" (19/12/07). L'hebdomadaire satyrique affirme que ce dernier s'en est ouvert au député UMP Patrick Ollier : "Quand on décide de recevoir quelqu'un, on le reçoit bien, et on oublie les querelles. C'est ça l'hospitalité arabe". a t-il dit à ce dernier.

Kadhafi aurait également dit à Nicolas Sarkozy lors d'un dîner avec lui que "les réactions suscitées par sa visite étaient en fait des réactions à l'égard de Nicolas Sarkozy," et que ce n'est pas lui qui était critiqué, mais le président français.Enfin, en signe de représailles, il aurait maintenu le flou artistique sur une grosse partie des contrats (blindés, hélicoptères, gestion de l'eau de Tripoli, extension de l'aéroport etc) pourtant annoncés comme conclus la semaine dernière par Nicolas Sarkozy.

Le manque à gagner devrait se chiffrer à plusieurs milliards d'euros...Par ailleurs, toujours selon "Le Canard", Kadhafi se serait étonné des propos de Rama Yade et de Bernard Kouchner à son égard. Le "guide" aurait affirmé ne pas comprendre comment alors qu'un ministre en France est sous l'autorité du président, les deux ministres aient pu critiquer la visite qu'il effectuait et par ricochet la politique du président de la république.Lequel président de la république a reconnu en privé que les cinq jours de visite de Kadhafi à Paris avaient été bien longs, d'autant qu'il ne s'attendait pas à ce que le dirigeant libyen le contredise "avec autant d'aplomb" (sur les droits de l'homme Ndlr).

A l'Elysée, on reconnaît de façon à peine voilée que la visite de Kadhafi fut un fiasco en matière de communication, d'autant que comme le dit un proche de Sarkozy, "c'est la première fois que ce dernier n'a pas donné le sentiment de maîtriser la situation. C'est l'autre qui menait le jeu. C'est nous qui dansions et c'est Kadhafi qui claquait des doigts et donnait le rythme".

Source: Grioo

Elu Meilleur footballeur de 2007 : Mamadou Niang enfin prophète chez lui !

Elu jeudi par l'ANPS meilleur footballeur de 2007, Mamadou Niang a enfin vu son talent reconnu par la presse sportive locale qui lui a fait un véritable plébiscite lors de sa traditionnelle élection des meilleurs sportifs de l'année.

Dans un passé pas très récent, l'attaquant sénégalais de l'Olympique de Marseille (D1 française), avait du mal à convaincre, pas seulement la presse spécialisée mais aussi le public sénégalais.Ce dernier accusait le garçon d'être moins engagé lors des matches de sélection contrairement à ses sorties dans ses différents clubs de l'Hexagone où il joue presque les premiers rôles.

Il est vrai que l'histoire de Mamadou Niang et l'équipe nationale du Sénégal n'a jamais été un long fleuve tranquille, l'attaquant olympien ayant toujours vécu à l'ombre des autres stars de la Tanière, El Hadj Diouf, Henri Camara et/ou Khalilou Fadiga.Arrivé sur le tard en sélection, Mamadou Niang a raté le wagon de la Coupe du monde 2002 où le Sénégal a émerveillé le monde du football grâce à un parcours mémorable qui s'est arrêté en quart de finale.Alors attaquant de Troyes, il n'avait eu à participer qu'à un match amical contre la Bolivie à Dakar. Si ce soir-là, il avait marqué le but de la victoire, Mamadou n'avait toutefois pas réussi à convaincre Bruno Metsu de le retenir parmi les 23 sélectionnés.

Après cette période faste, le football sénégalais a commencé à décliner dans la bourse des valeurs alors que Mamadou Niang brillait de mille feux au FC Metz, puis au RC Strasbourg et depuis deux saisons à l'OM. Non seulement, il est le buteur providentiel du club phocéen, mais souvent le capitaine comme le désire le coach belge de Marseille, Eric Gerets.Ce dernier qui a trouvé en lui le leader de son attaque n'hésite plus à lui confier le brassard de capitaine lors des absences de Lorik Cana.Le contraire aurait été surprenant au vu de l'influence de Mamadou Niang dans les performances olympiennes aussi bien en ligue 1 française qu'en compétition européenne.

A 28 ans, l'enfant de Thiemping (Matam, nord) a poussé l'ancien attaquant, Djibril Cissé sur le banc des remplaçants et du côté sénégalais, on attend que cette réussite olympienne le suive sur les terrains ghanéens lors de la 26-ème CAN.Une hirondelle n'a jamais fait le printemps mais l'actuelle réussite de Mamadou Niang (10 buts en championnat et deux en ligue des champions) pourrait être un atout de taille pour le sélectionneur national, Henri Kasperczak à un moment où les autres attaquants sénégalais sont à la peine dans leurs clubs respectifs.

Source: Seneweb

Campagne Anti-Ape: Le Rappeur Awadi sort " On Ne Signe Pas " Pour Dénoncer Des " Accords De La Mort "

Didier Awadi en croisade contre le Accords de partenariat économique (Ape). Le Rappeur connu pour son engagement pour la défense de la démocratie reprend le micro pour dénoncer des "accords de la mort". En collaboration avec le jeune rappeur "Kirikou" (Boubacar Mendy), il vient de sortir un single, "on ne signera pas" qui est déjà en ligne sur le site du rappeur.

Pour Didier Awadi, "APE" signifie "Arnaques et Pillages Esclavagistes". "On ne signera pas" dont le clip est déjà en ligne, sur internet, est un appel au refus. ""Dara la gnou signewul ! On signe rien !". Et un clin d’oeil à l’émigration clandestine : "on nous demande de rester chez nous et ils veulent détruire nos pays", chantent en choeur les deux artistes qui alternent avec le Français, l’Anglais et le wolof.

Dénonçant un nouvel esclavage, ils puisent des images dans le mouvement alter-mondialistes pour dénoncer la politique de la force imposée par l’Europe. "C’est hyprocrite que tu restes chez toi et que tu réclames le marché qu’on a chez nous".

Les deux artistes chantent aussi les effets néfastes que la signature des Ape va engendrer au niveau des économies africaines. Avec les Ape, "nous prendrons tous la pirogue... les paysans, les éleveurs, les pêcheurs vont mourir...", chantent-ils. C’est aussi "la mort de l’Industrie, du Commerce...". Conséquence : "nous prendrons tous la pirogue".

Depuis quelques semaines, le Président Wade a engagé une campagne contre la signature des Accords de partenariat économique (Ape). Il a lancé un appel pour une mobilisation de l’intelligentsia. Plusieurs universitaires à Dakar ont répondu positivement à l’appel. L’opposition dénonce des manoeuvres politiques dans le but de torpiller les Assises nationales.

Source: nettali

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Évaluation des 5 ansdu Fnpj: Entre «impunité» et gestion «pernicieuse»

La promotion de l’insertion des jeunes risque de prendre un sale coup. Une évaluation faite par Rosnert Ludovic Alloussini du cabinet Groupe de recherche d’étude et formation (Gref) sur la gestion de 2001 à 2006 du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj), révèle des « dysfonctionnements néfastes » et des « irrégularités criardes » qui l’ont mis dans un état désastreux. A l’origine, les politiciens qui ont utilisé le fonds comme instrument de propagande politique.

« Impunité et pernicieux ». Deux mots qui résument les cinq dernières années de gestion du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). Le résultat « provisoire » d’une étude portant sur l’évaluation du Fonds et qui a été restitué ce mercredi 26 décembre à Dakar, soulève les signes d’une gestion gabégique accentuée par un amateurisme et un clientélisme sans som. Le consultant, Rosnert Ludovic Alloussitin du cabinet Groupe de recherche d’étude et formation (Gref) qui a fait l’étude a conclu que : « pendant cinq ans, le Fnpj a été soumis à des dysfonctionnements néfastes et à des irrégularités aussi criards qu’impunis ». A son avis, malgré sa pertinence avérée, « le Fnpj a une efficacité mitigée ». Ce qui, d’après lui, fait que la pérennité était compromise au départ avec un impact difficile à situer et une dimension genre insuffisamment prise en compte.

Le diagnostic fait sur les cinq années d’exercice du Fnpj se résume par six milliards de FCfa d’investissement, 2300 projets financés et 13 mille emplois créés. Le taux de recouvrement de mutuelles vers Fnpj tourne aux environs de 25 % alors que le remboursement des promoteurs vers les mutuelles était à 45 %. Un bilan qui, d’après le ministre de la Jeunesse, « est important mais insuffisant compte tenu de la demande nationale. » Pour les cinq premières années, l’étude révèle que les secteurs les plus sollicités sont le commerce, les services et l’agriculture. La répartition régionale des bénéficiaires met Dakar en pôle position, suivie de Ziguinchor et Kolda. L’étude montre que la dimension-genre n’a pas été prise en compte dans l’allocation des ressources parce qu’il y a eu plus de bénéficiaires garçons que de fille. A cela, l’étude ajoute qu’il y a des jeunes de moins de 18 ans ainsi que des vieillards qui ont eu à bénéficier des jeunes.

« Impunité suspecte de l’État »
Ainsi, la décadence du fonds est ainsi scindée en trois étapes. L’étude révèle que de 2001 à 2004, il y a eu un volontarisme excessif avec des financements qui ont été accordés sans tenir compte des mécanismes de suivi et recouvrement. Selon le consultant, « les gens étaient beaucoup plus préoccupés par la tenue de promesses électorales que de gestion de deniers publics. La période 2004-2006, est conçue comme celle de la désinvolture ». Rosnert Ludovic Alloussitin estime que c’est la période qui a enregistré des dysfonctionnements graves qui ont détourné le Fnpj de son objectif. Ce postulat du consultant contredit les affirmations du ministre de la Jeunesse, Mamadou Lamine Keïta qui, en marge de l’ouverture de l’atelier de restitution, a nié l’influence de la politique dans les financements du Fnpj.

Mamadou Lamine Keïta faisait croire que « les jeunes du parti (Nrlr : PDS (Parti démocratique sénégalais) nous reprochent qu’ils sont lésés parc qu’il y a peu d’entre eux qui ont bénéficié du Fnpj ». M. Keïta défend que : « le Fonds est là pour toute la jeunesse. Nous sommes à la disposition de tout journaliste qui veuille faire cette vérification. On lui donne la liste des bénéficiaires pour qu’il aille vérifier leur identité’’. Seulement, le consultant, dans son exposé, n’abonde pas dans le même sens que le ministre de la Jeunesse. Selon Rosnert Ludovic Alloussitin, l’étude montre l’irruption de la politique politicienne dans le champ du Fnpj. »Des politiciens ont effectivement protégé des promoteurs qui ont refusé de payer.

Beaucoup de jeunes qui ont été financés pensaient que le Fnpj est un instrument de propagande politique. A cela, il a ajouté que la tutelle qu’est le ministère de la Jeunesse n’avait pas laissé beaucoup d’autonomie au fonds. Le cabinet évaluateur a, par ailleurs, dénoncé ce qu’il appelle une « impunité suspecte » de l’Etat. »Il y avait une impunité suspecte avec l’Etat qui n’avait pas réagi à temps alors qu’en 2004, la Cour des Comptes parlait déjà d’une gestion défaillante, de mauvaise tenue de la trésorerie". A l’en croire, les gens n’étaient pas sanctionnés et c’est pour cela qu’ils ont continué à faire ce que bon leur semblait.

Les mutuelles débitrices sur le banc des accusés
Le comportement des mutuelles de crédit qui étaient au milieu du dispositif Fnpj-Promoteures, a été très contesté aussi bien par les autorités que par le consultant. Le schéma qui était dessiné conférait aux mutuelles le rôle de collecter les demandes pour les faire parvenir au Fnpj et elles servaient également de banque pour les promoteurs. Donc, c’était à elle de distribuer et de recouvrir les fonds que le Fnpj destinait aux promoteurs. Une tache qui, selon certains observateurs, n’a pas été respectée. Selon le ministre de la Jeunesse, le maillon faible du fonds a été le recouvrement du moment que les remboursements devaient servir au financement des autres projets en attentes.

A en croire Mamadou Lamine Keïta, auprès de certaines mutuelles, il est constaté que la démarche adoptée n’est pas conforme à ce qui est arrêté. « Certaines mutuelles retardent le versement des remboursements entraînant ainsi la mise en œuvre des projets des jeunes promoteurs ». Le ministre de la Jeunesse d’ajouter que : « certaines mutuelles utilisent l’argent destiné aux promoteurs à d’autres fins ». Le consultant Rosnert Ludovic Alloussitin qui a confirmé la faiblesse du taux de recouvrement a avancé qu’il y a même des fonds alloués à des mutuelles et dont on a perdu la trace.

Il impute cet état de fait à une défaillance du service chargé du porte-feuille Une observation qui, aux yeux du consultant, confirme l’amateurisme qui a caractérisé la gestion administrative du Fnpj. Selon lui, "de 2004 à 2006, le fonds a fonctionné de façon « bourgeoise » avec un service au ralenti. Pour Rosnert Ludovic Alloussitin, l’échec du Fnpj s’explique en parti par l’inadéquation du profil d’administrateur choisi sans tenir compte des compétences requises.

La relance par le petit crédit
L’heure est maintenant au nouveau départ. Selon le consultant, de juin à juillet 2006, une phase du redressement a été enclenchée. Il a ainsi félicité l’actuelle équipe qui, d’après lui, a mis une administration performante avec la reprise des réunions du comité de gestion et des missions de suivi qui ont repris du service. Entre autres actions menées dans cette dynamique, Rosnert Ludovic Alloussitin, évoque la reconstitution des États financiers et une forte pression menée sur les mutuelles débitrices. Sur ce sujet, il annonce que le procureur de la République a été saisi et des huissiers de justice mobilisés pour le recouvrement. Mamadou Lamine Keïta a fait savoir qu’il a instruit l’ordre de rayer les mutuelles tortueuses de la liste et même de porter plainte. « Nos avocats ont entamé une procédure dans ce sens ».

Le consultant fait savoir que « cette opération a permis le recouvrement de 200 millions de FCfa en une année ». Dans la politique de relance, les responsables du fonds ont changé de fusil d’épaule. Ils ont décidé de miser sur le petit crédit afin de toucher le maximum de jeunes avec des taux très faibles. A en croire, le consultant, la mobilisation du fonds de garantie a été effective dans le but de permettre aux jeunes d’accéder à d’autres financements. Pour M. Alloussitin, la relance doit être assise sur des principes dynamiques établis sur la culture du résultat, le retour à l’orthodoxie financière, le suivi systématique, l’évaluation externe annuelle, la culture du moindre risque, la sanction des irrégularités, la décentralisation…

Il pense que les acteurs de cette relance doivent être l’État, les banques et autres réseaux de mutuelles, le Fnpj, les promoteurs. Pour régler le problème du recouvrement, il appelle à un abandon des Structures de micro-finance (Sfd) qui, selo, lui, sont « moribondes ». A son avis, il est temps de créer une mutuelle des jeunes avec des gens imprégnés et préoccupés par les difficultés des jeunes. M. Alloussitin pense ainsi que le dispositif de la relance doit reposer sur le partenariat avec les Sfd classiques, le recours aux banques et aux grands réseaux de mutuelles dotée de capacités financières et techniques.

Source: seneweb

Classement Jeune Afrique De L’annee 2007: Ces Sénégalais Parmi « Les 100 Personnalités Qui Font L’afrique »

Le magazine jeune Afrique a sorti son classement « les 100 personnalités qui font l’Afrique ». Dans le lot, 11 Sénégalais : Karim Wade, Abass Jaber, Cheikh Tidiane Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Diouf, Serigne Saliou Mbacké, Théodore Adrien Sarr, Serigne Mansour Sy, Germaine Acogny, Youssou Ndour, Ousmane Sow.

« Ils sont puissants, talentueux, influents ou riches », les 100 personnalités qui, selon la Rédaction de Jeune Afrique, font bouger l’Afrique à travers un prisme de 5 catégories : « au cœur du pouvoir », « business et fortune », « porte-voix », « conscience et résistance » et « stars ». Dans toutes ces cinq catégories, des Sénégalais sont présents. Parmi les personnalités qui font l’Afrique et qui se trouvent « au cœur du pourvoir », Karim Wade, 39 ans.

Voilà ce qu’en dit le journal : « Son (pré)nom est sur toutes les lèvres sénégalaises. Ses compatriotes avaient découvert un géant - il mesure 1,90 m – timide aux côtés de son père fraîchement élu en mars 2000. Sept ans plus tard, le président du Conseil de surveillance de la toute-puissante Anoci ne laisse guère indifférent. Très introduit dans les milieux d’affaires, familier des pays du Golfe qui investissent au Sénégal, Karim Wade est soupçonné par ses adversaires de vouloir à tout prix succéder à son père (…) Si l’aîné des enfants Wade veut se lancer dans la course à la présidentielle, il lui faudra d’autres arguments que son nom de famille. Le Sénégal n’est pas la Syrie, l’Egypte ou la Libye. Et il le sait ».

Dans la catégorie « business et fortune », Abass Jaber, 49 ans, Pdg d’Advens-Suneor : « après une quinzaine d’années dans le négoce des céréales en Afrique de l’Ouest, ce Franco-sénégalais d’origine libanaise vise plus haut avec sa société Advens, basée à Paris. La première étape en 2005 a consisté à racheter la moribonde Sonacos rebaptisée Suneor (…) La deuxième étape a été la reprise, en 2007, de Transrail, la société concessionnaire du chemin de fer Dakar-Bamako ». A la même enseigne, Cheikh Tidiane Mbaye, 51 ans, Directeur général de la Sonatel : « Avec plus de 300 millions de dollars de bénéfices prévus pour 2007, l’homme est assis sur un tas d’or. Directeur général de la Sonatel depuis près de vingt ans, il a fait de la filiale du groupe France Telecom le leader de la téléphonie mobile au Mali et au Sénégal ».

Au registre « conscience et résistance », Mamadou Diouf, 55 ans, enseignant chercheur : « intellectuel réputé pour ses analyses et ses prises de position à contre-courant, Mamadou Diouf est aujourd’hui, considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’histoire et des sociétés du continent (…) Il dirige depuis le 1er juillet 2007 l’Institut d’études africaines de l’université de Columbia (New York) ». Il y a aussi Souleymane Bachir Diagne, 52 ans, « considéré comme l’un des vingt-cinq plus grand penseurs de la planète par le magazine français ‘Le Nouvel Observateur’ ». Dans ce lot, figure également le Cardinal Théodore Adrien Sarr, 71 ans : « En accédant à l’une des plus hautes fonctions de l’Eglise catholique, Mgr Sarr a hérité d’une tâche tout aussi lourde dans son pays, porter haut la voix de ses ouailles dans un Sénégal musulman à plus de 94% ».
Serigne Saliou, Mbacké, 92 ans, Khalife général des Mourides et Serigne Mansour Sy, 82 ans, Khalife général des Tidianes, émargent également dans ce registre du classement des personnalités qui font l’Afrique. « Guides des deux principales confréries musulmanes du Sénégal, Serigne Mansour Sy, Khalife général des Tidianes, et Serigne Saliou Mbacké son alter ego chez les Mourides font partie des personnalités les plus influentes du pays (…) Exploitants de grands domaines agricoles, propriétaires immobiliers, ces hommes, particulièrement écoutés, comptent des millions d’adeptes qui obéissent sans sourciller à leurs ‘ndigëls’ (injonctions en wolof), y compris lors des élections. Garants de l’équilibre du pays, les deux Khalifes sont fréquemment consultés et n’hésitent pas à intervenir en cas de crise politique. A la veille de la présidentielle du 25 février 2007, ils ont parrainé la réconciliation entre Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck ».

S’agissant des « stars et paillettes », Germaine Acogny, 63 ans, danseuse-chorégraphe : « pendant une quarantaine d’années, elle n’a cessé depuis Mudra Afrique, créé à Dakar par Léopold Sédar Senghor et Maurice Béjart, de porter la danse vers les sommets ». Ousmane Sow aussi, du haut de ses 72 ans : « sans aucun doute le sculpteur africain le plus célèbre ». Et Youssou Ndour, 48 ans, musicien : « artiste engagé de renommée internationale, homme d’affaires à qui tout réussit, il aurait, dit-on des ambitions politiques ».
Source: Nettali

Veronique Boubane"Miss Body" en Belgique : Kédougou se prépare à l’accueil

Kédougou et le Sénégal sont fiers de l’élection de Véronique Boubane, une jeune bassari bon teint, comme « Miss body 2008 » en Belgique. Aujourd’hui parents et proches s’impatientent et lui réservent un accueil chaleureux, elle et sa maman, installées en Belgique depuis de longues années.

Ce n’est pas la première fois qu’un sénégalais ou une sénégalaise se distingue ou fait la fierté de son pays en dehors de ses frontières surtout dans l’hexagone. Aujourd’hui après avoir participé à l’élection de miss Belgique, Véronique Boubane, une jeune bassari du terroir de Kédougou vient de ravir la vedette devant 377 filles dont elle faisait partie dans sa province à Anvers.

Avant cette élection Véro, comme l’appellent sa maman, ses proches et toutes les autres filles de leur province, ont rivalisé d’ardeur, de prestance et de beauté pour être la plus belle fille de la Belgique. Mais avant, il est aussi bon de préciser, comme l’a indiqué nos sources présentes lors du concours, que 377 filles pour dix provinces se sont présentées sans cependant oublier les filles de la capitale Bruxelles. Ce qui fait environ 4000 beautés parmi lesquelles il fallait choisir les vingt premières qui remplissaient les critères qu’attendaient les membres du jury. « L’avantage et la chance de Véronique c’est d’abord son teint naturel et bien sûr sa beauté africaine pour ne pas dire sénégalaise » a indiqué sa maman Marie Christine Biès jointe au téléphone.

Dans le même ordre d’idées Mme Marie Christine Biès reconnaissait que le seul handicap de Véro aurait pu être sa timidité. Après s’être classée parmi les vingt premières, cette dernière a décroché le titre « Miss body 2008 » avant de s’envoler pour l’Egypte où elle a été décorée. Jointe au téléphone avant-hier, la nouvelle « Miss body » se dit « très fière d’être sénégalaise » et « remercie » tous ceux qui l’ont soutenue de près ou de loin. Mais elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Je me prépare à retourner au Sénégal pour rencontrer mes soeurs qui sont là-bas pour leur dire qu’elles n’ont qu’à croire en elles et en leurs talents ; parce que les sénégalaises sont belles, oui, mais le plus important est de rester naturel », nous indiquait Véronique Boubane avec un accent flamand.

Interpellé sur l’élection de sa fille comme « Miss Body 2008 » en Belgique, son père, Jean Pierre Boubane, qui se trouve à Kédougou, se dit « satisfait de cette distinction » mais « recommande à tout sénégalais et à toute sénégalaise de se battre car (ils) peuvent tous exceller dans leurs domaines de prédilection ». Présentement, toute la communauté bassari, pour ne pas dire la ville de Kédougou, est fin prête pour accueillir cette nouvelle perle qui fait la fierté du terroir.

Source: seneweb

Etats Unis: Barrage de foi contre Barack Obama

Ses opposants comptent sur de fausses rumeurs religieuses pour arrêter son ascension Selon un sondage réalisé cette semaine par la chaîne de télévision NBC et le Wall Street Journal, 8% des Américains pensent que le sénateur noir d’origine kényane Barack Obama, candidat aux élections primaires du parti démocrate, est un Musulman. Et plus de 80% des Américains ne savent pas qu’il est chrétien protestant malgré un an d’intense campagne politique pour une place de candidat à l’investiture pour la Maison Blanche.

Les élections primaires des deux grands partis politiques (Démocrate et Républicain) démarrent le 3 janvier dans le petit Etat d’Iowa et le 8 janvier dans le New Hampshire. Elles prendront fin en juin après le tour complet des 50 Etats du pays. Depuis qu’il a lancé sa candidature, il ya presqu’un an, le sénateur de l’Illinois Barack Obama a vu sa campagne régulièrement empoisonnée par des rumeurs insistantes dans les medias mais surtout sur Internet soutenant qu’il est musulman.

Obama, Noir Américain, est chrétien protestant mais de père kényan (pays musulman et chrétien) et de mère chrétienne blanche du Kansas. Apres le divorce de ses parents, Obama avait vécu entre l’âge de 6 et 10 ans en Indonésie, le plus grand pays musulman au monde où sa mère s’était remariée. La rumeur s’est répandue quand Foxnews television, la chaîne des conservateurs républicains, a affirmé mi-janvier 2007 qu’Obama avait étudié en Indonésie dans une Madrasa (école coranique) où il aurait suivi un enseignement d’"Islamisme radical". Cette information avait été démentie a l’époque par le directeur actuel de la dite école interviewé par CNN. En fait, en Indonésie, le jeune Obama a fréquenté une école publique (ouverte à toute confession) et une école catholique.

Mais cela n’a pas empêché la fausse rumeur de se répendre sur internet où Obama est souvent traité par certains Bloggeurs comme « un infiltré des islamistes radicaux qui veulent prendre le contrôle des Etats Unis ». « Comme il est plus convenant d’être un chrétien lorsqu’on recherche un poste d’élu politique aux Etats Unis, Obama a adhéré à l’Eglise Unie du Christ pour bien camoufler le fait qu’il est toujours musulman », peut-on lire dans certains des emails distribués en chaîne. Certains auteurs de ces messages n’hésitent pas à mettre leurs compatriotes en garde et jurent que « si Obama est élu, il prêtera serment sur le Coran » et non la Bible, comme c’est la tradition aux Etats Unis.

Une très grande méfiance vis-à-vis des musulmans
Mais après un an, cette campagne de dénigrement ne semble pas avoir freiné la popularité de M. Obama. Considéré comme le premier Noir avec une réelle chance d’être élu a la Maison Blanche, Barack Obama a refait son retard ces dernières semaines dans les sondages, battant souvent Hillary Clinton, la grande favorite, dans les premiers Etats d’Iowa, de New Hampshire et de la Caroline du Sud. Face a une telle menace imprévue venant d’un politicien inconnu, il y a trois ans ( Obama était un élu local dans l’Illinois), les stratégistes de Hillary Clinton, ont trouvé des moyens détournés pour raviver ces rumeurs sur l’islam à deux semaines des premiers votes. Récemment, deux employés de la campagne de l’ancienne Première dame ont été forcés de démissionner après avoir été dénoncés dans la presse pour avoir distribué des emails en chaîne suggérant qu’Obama est musulman.

Et la semaine passée, Bob Kerrey, un ancien sénateur du Nebraska, également membre de la direction de la campagne de Mme Clinton, a présenté ses excuses dans une lettre à Obama après avoir été vivement critiqué par les medias pour avoir évoqué a dessein les origines musulmanes du sénateur Noir. Dans le Washington Post et sur CNN le 17 décembre dernier, il avait déclaré au sujet de Obama que « j’aime bien le fait que son nom est Barack Hussein Obama, que son père était musulman et que sa grande mère paternelle est musulmane. » Des vérités de la palisse dans lesquelles les critiques on cru déceler une façon insinueuse de rappeler aux Américains les origines musulmanes de Obama au moment ou beaucoup d’Américains ont de plus en plus de ressentiment envers l’islam après les attentats du 11 septembre.

Aux Etats Unis la religion est un élément fondamental pour le choix du président de la République. Plus de 20% des Américains disent qu’ils ne voteront jamais pour un Mormon (ce qui est le cas du candidat Républicain Mitt Romny). Il y a environ 6 millions de musulmans aux Etats Unis. Et selon les experts, un musulman n’a presque pas de chance d’être élu à la Maison Blanche. En faisant circuler de fausses rumeurs, les opposants politiques d’Obama espèrent stopper son ascension dans les sondages. Et cette tactique semble produire ses effets. En campagne ce samedi dans l’Iowa, Obama a été vivement interpellé par Becky Micheal, une dame de 58 ans qui voulait savoir comment son héritage musulman va affecter sa présidence s’il est élu a la Maison Blanche. « J’ai toujours été un chrétien », a répondu le candidat .

Alors « définissez qu’est ce qu’être un chrétien » a lancé Mme Michael apparemment septique. C’est « quelqu’un qui croit en Jésus Christ comme notre Seigneur et sauveur », a repondu M. Obama. « Ce n’est pas très important qu’il soit chrétien, même si je suis ravie qu’il l’est », a expliqué Mme Michael plus tard aux journalistes. « Mais c’est très important qu’il n’est pas musulman », a-t-elle souligné...

Source: Afrik.com

Maroc – Senegal : Domestiques sénégalaises, la nouvelle mode dans la bourgeoisie marocaine

Elle s’appelle Nabou (diminutif du prénom Zainabou), elle a 23 ans, et elle est sénégalaise. Son histoire avec le Maroc remonte à 2005, lorsqu’un étudiant marocain à Dakar lui fit une proposition qui allait la séduire : elle l’accompagnerait à Casablanca où il lui trouverait un job : un rêve qu’elle avait longtemps caressé. Le travail ?

Nourrice dans une maison, chez un directeur de banque. L’étudiant, qui n’est autre que le fils du futur patron, lui paya alors un billet d’avion et lui promit un salaire de 600 DH par mois, nourrie et logée. La proposition lui sembla correcte. Il lui promit également d’entreprendre les démarches nécessaires pour régulariser sa situation une fois qu’elle serait au Maroc. Nabou était folle de joie : enfin la liberté, l’indépendance ! Et puis qui sait, se disait-elle, le Maroc est la porte de l’Europe, avec un peu de chance, elle pourrait, comme beaucoup de Subsahariens, tenter sa chance et partir en Espagne ou en France (50% des Sénégalais résidant en Espagne y ont émigré via le Maroc).

On ne peut que faire le rapprochement avec les pratiques de l’esclavage
La jeune femme ne savait pas que son séjour à Casablanca allait tourner au cauchemar, du moins pendant les six premiers mois. Chez la famille marocaine qui avait fait appel à elle par le truchement du fils étudiant, son travail n’allait pas consister à s’occuper, comme on le lui avait promis, de deux enfants mais de toute la famille, et en tant que femme de ménage. Si ce n’est de l’esclavage, le traitement qu’on lui réserve y ressemble beaucoup. Elle travaille comme une bête de somme : de six heures du matin à minuit passé. Elle fait tout le travail ménager et, horreur, la patronne lui confisque son passeport et lui interdit de sortir de la maison. Une véritable séquestration selon Nabou.

Et le salaire ? Et la régularisation de sa situation ? « Je n’ai jamais touché le moindre centime, aucune démarche n’a été faite pour avoir ma carte de séjour », répond-elle. Subissait-elle des sévices corporels ? « Non, mais on m’insultait et on me crachait dessus comme si j’étais moins qu’un être humain ». A bout de patience, la séquestrée subtilisa un jour la clé de la maison, ramassa ses affaires et s’enfuit. Des voisins sénégalais qu’elle avait pu repérer l’accueillirent. Ensuite, l’Association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSRM) intervient pour la faire embaucher chez des compatriotes, à 2 000 DH par mois, et exerça des pressions sur la famille marocaine pour qu’elle lui restitue son document de voyage. Nabou travaille actuellement chez des Français, touche un salaire de 2 500 DH. Elle partage un appartement et un loyer de 4 000 DH avec six colocataires, sénégalaises également, toutes employées de maison.

On croyait révolue l’époque où les Marocains fortunés, les notables des grandes villes notamment, engageaient chez eux des dada pour les servir jour et nuit comme les esclaves servaient leurs maîtres. Ce n’est pas sûr. En tout cas, au vu de l’histoire de Nabou avec cette famille marocaine, on ne peut manquer de faire le rapprochement. Cas isolé ? Les Sénégalaises recrutées comme domestiques ne connaissent heureusement pas toutes le même sort.

Ce qui est sûr, c’est que les Marocains sont de plus en plus nombreux à rechercher des femmes de ménage étrangères, avec une prédilection pour les Sénégalaises, en raison de la proximité géographique, mais aussi, pour les plus fortunés, pour les Asiatiques, notamment les Philippines. Pas d’agences de recrutement officielles, mais des filières informelles.

Le bouche à oreille fonctionne à plein. Avec les Asiatiques, l’expérience n’a pas toujours été concluante. Ainsi, cette dame de la bourgeoisie se plaint d’une Philippine qu’elle avait fait venir en 2004, lui payant un billet d’avion à 12 000 DH, pour la voir se volatiliser au bout de trois mois. Elle la retrouvera à Meknès, quelques semaines plus tard, à travailler dans un salon de coiffure. Pour elle, « difficile d’avoir confiance en elles, une fois au Maroc avec un contrat de travail et une carte de séjour, elles cherchent ailleurs des boulots plus rentables, certaines se tournant carrément vers la prostitution. »

Mais toutes les expériences ne se ressemblent pas et certaines familles ont réussi l’expérience avec leurs recrues asiatiques. C’est le cas de cet ancien ambassadeur marocain dans un pays du Golfe qui a ramené avec lui, en rentrant au pays, Baty, une Philippine qui avait travaillé chez lui pendant six ans. Avec elle, les choses se sont plutôt bien passées, la dame jouit de tous ses droits comme salariée domestique, et n’envisage pas le moins du monde à repartir chez elle, même pour les vacances.

On leur applique le même traitement qu’aux jeunes bonnes marocaines. Même avec les Sénégalaises, « ça ne passe pas toujours mal », reconnaît Abdou Souley Diop, président de l’ ARSRM, expert-comptable, lui-même fils d’un ex-ambassadeur du Sénégal à Rabat. Pour lui, ce n’est pas parce que Nabou est sénégalaise qu’elle a vécu le calvaire, mais parce que nombre de patrons traitent leurs « bonnes » marocaines de la même manière. « La seule différence, c’est que la jeune Marocaine a une famille qu’elle peut éventuellement faire intervenir, et n’a pas besoin de carte de séjour. La jeune Sénégalaise, en revanche, pour peu qu’elle n’ait pas son titre de séjour en règle, vit une situation intenable car elle est en permanence sous la menace d’une expulsion, et certains patrons en abusent. »

Peut-on mesurer l’ampleur du phénomène ?
Il n’y a pas de statistiques concernant le nombre de ces domestiques employées au Maroc. Ni l’ambassade du Sénégal au Maroc ni l’ARSRM n’ont fait d’enquête pour les recenser, la raison d’être de cette dernière, explique son vice-président, Badou Ba, étant de venir en aide à l’ensemble des ressortissants sénégalais en situation difficile au Maroc. Il pourrait, selon lui, y avoir entre 250 et 300 employées de maison, âgées de 20 à 30 ans, entre Casablanca et Rabat. Du côté de la direction de l’emploi, impossible d’avoir la moindre information sur cette catégorie de travailleurs pour la simple raison qu’« il n’existe aucune loi réglementant le secteur. Et l’inspection du travail ne peut franchir le seuil des maisons pour savoir ce qui s’y passe.

A fortiori pour les employées de maison étrangères ». On sait toutefois qu’une loi sur les employés de maison (qui ne concerne pas uniquement les femmes de ménage mais aussi les jardiniers, les gardiens, etc.) est fin prête au Secrétariat général du gouvernement, mais elle ne mentionne pas le personnel de maison non marocain.

Pourquoi les Sénégalaises choisissent-t-elles de venir travailler au Maroc comme femmes de ménage ? Selon les responsables de l’ARSRM, il y a, bien sûr, la proximité géographique, les relations très anciennes de confiance entre les populations des deux pays, et le souci de ces femmes de se faire un peu d’argent (voir encadré). Et M. Diop de donner l’exemple de cette jeune Sénégalaise séquestrée chez ses patrons marocains mais qui préfère continuer à travailler chez eux pour un salaire mensuel de 700 DH plutôt que de rentrer à Dakar, sachant que cela lui permettra de ramasser un petit pécule.

Comment sont-elles parvenues au Maroc ?
Certaines ont été recrutées par le biais d’un réseau, mais Badou Ba ne sait pas exactement comment les employeurs opèrent pour les faire venir puisqu’elles travaillent dans l’informel. Ce dont il est sûr, c’est que ces filles commencent à s’organiser, qu’elles se rencontrent le dimanche pour se concerter quant à leurs « revendications » et se raconter leurs vies.

Elles commencent à se rencontrer le dimanche et à s’organiser M. Diop parle, lui, de trois catégories de femmes de ménage sénégalaises. Il y a d’abord celles que des étudiants marocains au Sénégal ramènent avec eux quand ils rentrent au pays pour les faire travailler dans leur famille.
Autre phénomène : à partir des années 1990, il y a eu des retours de plus en plus importants de la troisième génération de Sénégalais avec un nom marocain, les Boughaleb, les Berrada, les Laraki, les Benjelloun... Il s’agit de quelques grandes familles longtemps installées au Sénégal, qui, en raison de difficultés professionnelles, ou après la retraite, préfèrent revenir au Maroc, ramenant avec elles ces femmes qui avaient longtemps travaillé pour elles. Les Sénégalaises de ce groupe sont, selon M. Diop, le plus souvent embauchées de façon régulière, avec une carte de séjour. Leur relation avec ces familles est forte, elles ont droit à un congé annuel qu’elles vont passer chez elles au Sénégal.

La troisième catégorie se recrute parmi les naufragées de l’immigration clandestine. A court de moyens, elles se mettent à la recherche de travail dans les maisons, et comme il y a une forte demande sur place, nombre de familles les recrutent. Aujourd’hui, des Marocains se mettent eux-mêmes en quête de filles à ramener du Sénégal, et des filières informelles se constituent. Et c’est dans ce dernier groupe qu’il y a souvent « des dérives malsaines », s’indigne Abdou Diop. On exploite la fragilité de ces filles non immatriculées auprès de leur consulat et ne disposant d’aucun titre de séjour. L’association a quotidiennement affaire à des filles en situation de détresse.

Source: Nettali

Les nominations des Grammy Awards 2008 ont ete recemment annoncees. Ci dessous est la liste des talenteux Africains nomines cette annee et qui continuent d'influencer les cultures populaires africaines. La ceremonie des Grammy awards aura lieu le 10 fevrier 2008 et sera en direct sur CBS a partir de 8pm/pt(US Time).


Meilleur Pop Vocal Performance Homme 1- Everything - Michael Bublé
2- Belief - John Mayer
3- Dance Tonight - Paul McCartney
4- Amazing - Seal

5- What Goes Around…Comes Around - Justin Timberlake

Meilleur Pop Collaboration Vocals
1- Steppin’ Out - Tony Bennett & Christina Aguilera
2- Beautiful Liar - Beyoncé & Shakira
3- Gone Gone Gone (Done Moved On) - Robert Plant & Alison Krauss
4- The Sweet Escape - Gwen Stefani & Akon

5- Give It To Me - Timbaland Featuring Nelly Furtado & Justin Timberlake


Meilleur R&B Performance par un Duo ou Group Vocals
1- Same Girl - R. Kelly Featuring Usher2
2- Disrespectful - Chaka Khan Featuring Mary J. Blige
3- Hate That I Love You - Rihanna Featuring Ne-Y0
4- Baby - Angie Stone Featuring Betty Wright
5- Bartender - T-Pain Featuring Akon

Meilleur R&B Album contemporain
1- Konvicted - Akon

2- Just Like You - Keyshia Cole
3- Fantasia - Fantasia
4- East Side Story - Emily King
5- Because Of You - Ne-Yo

Meilleur Rap/Sung Collaboration
1- I Wanna Love You - Akon Featuring Snoop Dogg

2- Kiss, Kiss - Chris Brown & T-Pain
3- Let It Go - Keyshia Cole Featuring Missy Elliott & Lil’ Kim
4- Umbrella - Rihanna Featuring Jay-Z
5- Good Life - Kanye West Featuring T-Pain

Meilleur traditionnel World Music Album
1- When The Soul Is Settled: Music Of Iraq - Rahim Al Haj With Souhail Kaspar
2- From Mali To America - Cheick Hamala Diabate & Bob Carlin

3- Live At Couleur Café - Konono Nº1

4- African Spirit - Soweto Gospel Choir

5- Singing For Life: Songs Of Hope, Healing, And HIV/AIDS In Uganda - Various Artists

Meilleur World Music Album contemporain
1- Céu - Céu
2- Gil Luminoso - Gilberto Gil
3- Momento - Bebel Gilberto
4- Djin Djin - Angelique Kidjo

5- An Ancient Muse - Loreena McKennitt

Que le meilleur gagne.

Tiken Jah: En permanence sur le front de la résistance et de la critique

Figure de la nouvelle scène reggae ivoirienne, Tiken Jah Fakoly est aussi un des porte-parole de la jeune génération de son pays et de l’Afrique face aux difficultés politiques et sociales.

Troisième enfant de la famille, Doumbia Moussa Fakoly naît le 23 juin 1968 à Odienné au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire. Issu de l’ethnie malinké, il est le descendant d’un chef guerrier, Fakoly Koumba Fakoly Daaba, et membre d’une famille de griots, ces dépositaires de la tradition orale contant Histoire et légendes d’un peuple, d’un pays, mais aussi l’histoire des familles Avec du sang guerrier et griot dans les veines, Tiken Jah est, avant même de voir le jour, prédestiné au front.

Auteur-compositeur, Tiken fait vite un malheur en Côte d’Ivoire. En 94, son groupe, Djelys, qu’il a formé en 1987 avec Joffrey, son ami ghanéen, est en tournée et sort leur deuxième album « Missiri ». A cette époque, les premières élections qui ont lieu après la mort d’Houphouët-Boigny en 1993 donnent lieu à de violentes manifestations. C’est là que Tiken Jah Fakoly écrit ses premiers titres sur la situation politique pour en dénoncer les excès. Il en tirera une grande popularité auprès de la jeunesse. Il est également invité dans quelques meetings politiques.

Le plus célèbre de ces titres, sorti en 1996, est « Mangercratie » qui le fait connaître dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il y évoque la revendication des Africains de vouloir avant tout un régime (sans jeu de mots…) où l’on mange, et non des régimes politiques, des « craties » en tout genre, qui les privent de leurs droits y compris celui de manger, « le droit de tous à la soupe ». Ce disque, en dépit de quelques censures de la part des médias officiels, reste classé pendant cinq mois en Côte d’Ivoire et est à la source de son immense succès - désormais en solo - à partir de 1997. Cette année-là, on le voit jouer dans des stades face à 20.000 personnes. Il est invité de tous les festivals ivoiriens.

Abidjan-Paris-New York
En mai, l’album « Mangercratie » sort en France sous un pressage spécial. C’est à cette occasion qu’il retrouve le groupe Sinsemilia qui l’engage pour toute sa tournée, été et automne. C’est ainsi qu’il se retrouve sur les scènes de grands festivals estivaux tels celui de Fourvière à Lyon ou des Francofolies de La Rochelle.

Mixé en Jamaïque, son nouvel album « Cours d’Histoire » sort à la fin de l’année en Côte d’Ivoire, et connaît une nouvelle fois un fort succès critique et commercial dans tout l’Ouest africain. L’artiste aborde toujours des thèmes de société mais aussi son rapport à la tradition et aux ancêtres (« Descendant »). Peu de temps après le putsch mené par le général Gueï en décembre 1999, Tiken retourne en studio en Côte d’Ivoire pour enregistrer de nouvelles chansons destinées à rappeler au nouveau chef d’État les promesses qu’il avait faites.

L’album « Le Caméléon » sort en 2000 uniquement sur le marché ivoirien, alors qu’à la même époque « Cours d’Histoire » sort en France. Quelques mois plus tard, son pays est en proie à de violents heurts internes à la suite à d’élections houleuses. Là, plus que jamais, Tiken Jah Fakoly se révèle l’emblème de la jeunesse, portant haut une parole de résistance et de critique face aux événements et aux politiciens.

« Françafrique »
Devenu une vraie figure du paysage musical ouest-africain, Tiken entre dans l’écurie Barclay qui lui donne un budget d’enregistrement beaucoup plus important que sa maison de disques précédente. Il faut dire qu’en Afrique, Tiken a vendu plus de 500.000 exemplaires de « Mangercratie » et l’on ne peut dénombrer toutes les copies pirates de l’album.

En février 2002, il sort un disque intitulé « Françafrique » enregistré en Jamaïque dans les mythiques studios Tuff Gong avec les célèbres Sly et Robbie (basse et batterie), le guitariste Earl Smith et Tyrone Downie, au clavier et à la production. On compte aussi deux invités prestigieux, U Roy (sur « Justice ») et Anthony B. En fait, « Françafrique » reprend des anciens succès de Tiken comme « Le pays va mal » ou « Y’en a marre » et propose au public international un florilège de ses meilleurs morceaux chantés tour à tour en français, anglais et dioula. Pour défendre ce disque, il part en tournée française et se produit notamment à Paris à l’Elysée-Montmartre le 28 février.

Le temps de la reconnaissance
Tiken Jah participe à tous les grands festivals de l’été 2002 (des Vieilles Charrues à Carhaix en Bretagne jusqu’à la Fête de l’Humanité) avant de reprendre sa tournée française fin septembre. Les événements politiques en Côte d’Ivoire l’empêchent de retourner dans son pays, son nom se trouvant sur une liste des hommes à éliminer. Il est contraint à l’exil entre Bamako et Paris et doit annuler la tournée qu’il avait programmé courant décembre dans son pays. Il participe à la compilation « Drop the Debt » (Annulons la dette) qui sort fin janvier 2003 avec Césaria Evora, Sally Nyolo, Massilia Sound System et une quinzaine d’autres artistes.

Le 15 février 2003, Tiken Jah Fakoly est primé aux « Victoires de la musique » française pour son album « Françafrique » comme meilleur album Reggae/Ragga/World de l’année, ex-aequo avec le groupe corse I Muvrini. Fidèle à ses convictions, Tiken Jah profite de cette cérémonie pour réclamer l’indépendance de l’Afrique. Trois jours plus tard, il participe au concert d’ouverture d’ « Un autre sommet pour l’Afrique », plateforme des opposants au sommet France-Afrique qui se déroule la même semaine dans la capitale française.

« Coup de gueule »
Le reggaeman ivoirien repart pour Kingston en Jamaïque pour enregistrer un nouvel album aux studios Tuff Gong. Il fait de nouveau appel à Tyrone Downie pour la réalisation, à Sly Dunbar et Robbie Shakespeare pour la section rythmique. « Coup de gueule » sort en septembre 2004 et porte toujours le message qui tient à coeur de l’artiste exilé, celui de la lutte pour le continent africain, pour la cause altermondialiste, contre la corruption, etc.

Plusieurs invités contribuent à l’ouverture de la musique de Tiken vers d’autres horizons : Didier Awadi de Positive Black Soul sur « Quitte le pouvoir », les frères Amokrane de Zebda sur « Où veux-tu que j’aille » et Magyd Cherfi qui co-écrit « Tonton d’America ».

Le 2 octobre alors que Tiken Jah Fakoly aurait souhaité lancer cet album en Côte d’Ivoire, c’est en réalité au stade Modibo Keïta de Bamako que près de 20.000 personnes se déplacent pour écouter les chansons de son nouvel album.

Véritable showman, c’est sur scène qu’il révèle son grand talent. Les deux années suivantes sont consacrées aux concerts. On peut aussi l’entendre sur les albums de ses collègues puisqu’il assure de nombreux featurings : sur le titre « Stoppez les criminels » (« Un autre monde est possible ») de Didier Awadi en 2005, sur « Africa » et « On veut se marier » (« Electric griot land ») de Ba Cissoko en 2006, sur « Si si » (« Je blesserai personne ») de Pierpoljak en 2006 et sur « Africa Taferka » (« La France des couleurs ») de Idir en 2007. Profitant de sa notoriété et de sa position de leader du reggae africain, Tiken Jah Fakoly organise en janvier 2006, l’ « African Reggae Festival » à Bamako au stade Modibo Keita. Il invite de nombreux artistes et pour un certain nombre d’entre eux, les prend sous son aile pour la production de leur album dans ses studios installés dans la capitale malienne. C’est ainsi que l’opus de son ami Beta Simon « Kraity Payan Guez », est la première sortie du label Fakoly Production.

« L’Africain »
Au début de l’année 2007, le reggaeman se produit au Mali, il enchaîne des dates en Europe jusqu’à l’été. On le retrouve dans de grands festivals comme en juillet, à Dour en Belgique, au festival d’été de Québec ou au Sziget de Budapest en Hongrie pendant le mois d’août.

En septembre sort sur le marché français le nouvel opus de Tiken « L’Africain » enregistré à Bamako au Mali. En intitulant ainsi son nouvel opus, le reggaeman en appelle à l’unité du Continent. On retrouve dans cet album, le thème de l’inégalité avec notamment « Ouvrez les frontières », écrit avec Magyd Cherfi, qui stigmatise la conduite des pays du Nord refusant d’ouvrir leurs frontières alors que leurs ressortissants n’ont aucune difficulté à se rendre en Afrique.

Cherfi écrit aussi avec Tiken une adaptation en français du titre de Sting « An englishman in New York » devenu à cette occasion « Un Africain à Paris ». Tiken dénonce encore et toujours l’incurie du pouvoir (« Gauche droite »), et écrit même un titre sur la situation de son pays natal, chanté avec son compatriote Beta Simon (« Ma Côte d’Ivoire »).

Il est en concert à Paris à l’Olympia le 15 octobre, une des dates de la tournée française. Le 29 novembre, il entame une tournée africaine. En fait, pour la première fois depuis cinq ans, il revient en Côte d’Ivoire. Après la signature du traité de réconciliation nationale à Ouagadougou (Burkina Faso) en mars, le musicien peut enfin rentrer dans son pays à la faveur d’une situation politique moins tendue. Le 8 décembre, il se produit à Abidjan au parc des sports de Treichville devant de nombreux fans pour un concert de la « réconciliation ». Il partage d’ailleurs l’affiche avec d’autres artistes ivoiriens dont Ismaël Isaac et Serge Kassi. Son concert prévu le 15 décembre à Bouaké a été reporté.

Source: Rfi.fr

 
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