Quel est votre role dans le staff de Youssou Ndour?
Je suis son manager en Amérique du Nord, et suis très impliqué dans l’aspect artistique, la conception, la réalisation des albums. Il y a entre nous une relation de confiance professionnelle et c’est la raison pour laquelle je supervise beaucoup de ses projets. Youssou a subdivisé le management de ses activités en fonction des zones géographiques. Il a un manager en Afrique, un en France, un en Angleterre, et un en Amérique du nord. Je joue le rôle de superviseur pour que tous les programmes soient exécutés à travers le monde. Je veille beaucoup sur son image. Même si je suis basé à New york, je communique avec tout ce beau monde.
Vous vous plaignez beaucoup de l’évolution de la musique sénégalaise, qu’est-ce qui vous dérange?
Il y a effectivement une floraison de chanteurs. La musique sénégalaise est malade. Il y a des rêveurs. Tout le monde veut faire de la musique et c’est un milieu sélectif. Naomi Campbell a sorti un disque, Yannick Noah est un artiste plein. Eddy Murphy est un comédien, il a essayé de faire de la musique, cela n’a pas marché. On se trouve dans une situation où tout le monde veut faire de la musique pour se faire voir à la télé. Aujourd’hui, il est difficile de voir un artiste véritable. Il y a un manque de dynamisme. Cela ne marche plus comme avant et il urge qu’on filtre ce milieu. Parfois, on constate qu’il y a des clips sans cassette. Des morceaux dont on se demande qui va acheter ces cassettes. Ce sont des gens qui peinent à vendre 10 cassettes. La seule raison qui explique tout cela, c’est qu’ils veulent seulement être célèbres.
Comment cela se passe avec le label «Xippi», surtout avec les nouveaux talents ?
J’étais à l’origine de la création du label «Xippi» avec mon frère Youssou. J’ai dirigé ce label avant de le céder à mes frères qui sont en train de faire un boulot impressionnant. Il faut aimer la production et connaître ce travail pour détecter les talents. On n’amène jamais un artiste dans ce studio pour qu’il fasse n’importe quoi. Nous faisons une sélection rigoureuse.
Comment cela se passe au niveau de «Whatawhat» ?
C’est la suite logique de mon expérience avec «Jololi». A un moment, j’ai voulu innover sur le plan professionnel en créant mon label avec un style particulier. Comme je travaille avec des artistes de la trempe de Viviane, Mame Balla, je me suis dit que ce n’est pas la peine de m’aventurer avec beaucoup de musiciens. Mais je ne me suis jamais éloigné de mes frères.
Justement, parlons un peu de Viviane. On spécule toujours sur vos relations, qu’en est-il exactement?
C’est un partenariat entre elle et moi. Je ne travaille pas pour Viviane, je travaille avec elle. Nous avons mis un concept ensemble à partir de zéro et qui a évolué avec le temps. On peut dire que je suis son manager, son producteur. Je fais beaucoup de choses avec elle, sur le plan de la composition, de l’écriture et de la création. Il n’y a pas de staff, nous avons juste des gens qui nous aident de temps en temps.
On évoque surtout le vide que vous avez fait autour d’elle. Il semblerait qu’elle ne « vibre » plus sur scène?
La séparation peut laisser des séquelles mais pas à ce point. Et c’est normal si de telles choses arrivent. Je vis loin du Sénégal. Mais cela n’affecte en rien le talent et la compétence de mon ex-femme. Nous avons abattu un travail colossal de plus de 10 ans et je vous dis, à part Youssou Ndour, c’est elle qui cartonne à l’étranger. Cela fait un an qu’on a divorcé et les gens nous regardent autrement. Quand ils vont voir Viviane sur scène, ils oublient sa musique et interprètent ses moindres faits et gestes. Pourtant, elle peut monter sur scène selon ses humeurs. Les performances de Viviane ne dépendent pas de moi.
Mais on vous voit souvent ensemble ?
Je ne suis pas toujours avec elle, car je suis avec ma femme à New York. Vivi n’est pas mon ennemi. Nous avons eu deux enfants. Ce que les gens interprètent, je n’y peux rien. Elle est jeune, elle a du talent et est pleine d’avenir.
Et votre femme aux USA ?
Rien à signaler. Tout se passe bien. Elle n’est pas un personnage célèbre et surtout n’insistez pas !
Source: APS
Je suis son manager en Amérique du Nord, et suis très impliqué dans l’aspect artistique, la conception, la réalisation des albums. Il y a entre nous une relation de confiance professionnelle et c’est la raison pour laquelle je supervise beaucoup de ses projets. Youssou a subdivisé le management de ses activités en fonction des zones géographiques. Il a un manager en Afrique, un en France, un en Angleterre, et un en Amérique du nord. Je joue le rôle de superviseur pour que tous les programmes soient exécutés à travers le monde. Je veille beaucoup sur son image. Même si je suis basé à New york, je communique avec tout ce beau monde.
Vous vous plaignez beaucoup de l’évolution de la musique sénégalaise, qu’est-ce qui vous dérange?
Il y a effectivement une floraison de chanteurs. La musique sénégalaise est malade. Il y a des rêveurs. Tout le monde veut faire de la musique et c’est un milieu sélectif. Naomi Campbell a sorti un disque, Yannick Noah est un artiste plein. Eddy Murphy est un comédien, il a essayé de faire de la musique, cela n’a pas marché. On se trouve dans une situation où tout le monde veut faire de la musique pour se faire voir à la télé. Aujourd’hui, il est difficile de voir un artiste véritable. Il y a un manque de dynamisme. Cela ne marche plus comme avant et il urge qu’on filtre ce milieu. Parfois, on constate qu’il y a des clips sans cassette. Des morceaux dont on se demande qui va acheter ces cassettes. Ce sont des gens qui peinent à vendre 10 cassettes. La seule raison qui explique tout cela, c’est qu’ils veulent seulement être célèbres.
Comment cela se passe avec le label «Xippi», surtout avec les nouveaux talents ?
J’étais à l’origine de la création du label «Xippi» avec mon frère Youssou. J’ai dirigé ce label avant de le céder à mes frères qui sont en train de faire un boulot impressionnant. Il faut aimer la production et connaître ce travail pour détecter les talents. On n’amène jamais un artiste dans ce studio pour qu’il fasse n’importe quoi. Nous faisons une sélection rigoureuse.
Comment cela se passe au niveau de «Whatawhat» ?
C’est la suite logique de mon expérience avec «Jololi». A un moment, j’ai voulu innover sur le plan professionnel en créant mon label avec un style particulier. Comme je travaille avec des artistes de la trempe de Viviane, Mame Balla, je me suis dit que ce n’est pas la peine de m’aventurer avec beaucoup de musiciens. Mais je ne me suis jamais éloigné de mes frères.
Justement, parlons un peu de Viviane. On spécule toujours sur vos relations, qu’en est-il exactement?
C’est un partenariat entre elle et moi. Je ne travaille pas pour Viviane, je travaille avec elle. Nous avons mis un concept ensemble à partir de zéro et qui a évolué avec le temps. On peut dire que je suis son manager, son producteur. Je fais beaucoup de choses avec elle, sur le plan de la composition, de l’écriture et de la création. Il n’y a pas de staff, nous avons juste des gens qui nous aident de temps en temps.
On évoque surtout le vide que vous avez fait autour d’elle. Il semblerait qu’elle ne « vibre » plus sur scène?
La séparation peut laisser des séquelles mais pas à ce point. Et c’est normal si de telles choses arrivent. Je vis loin du Sénégal. Mais cela n’affecte en rien le talent et la compétence de mon ex-femme. Nous avons abattu un travail colossal de plus de 10 ans et je vous dis, à part Youssou Ndour, c’est elle qui cartonne à l’étranger. Cela fait un an qu’on a divorcé et les gens nous regardent autrement. Quand ils vont voir Viviane sur scène, ils oublient sa musique et interprètent ses moindres faits et gestes. Pourtant, elle peut monter sur scène selon ses humeurs. Les performances de Viviane ne dépendent pas de moi.
Mais on vous voit souvent ensemble ?
Je ne suis pas toujours avec elle, car je suis avec ma femme à New York. Vivi n’est pas mon ennemi. Nous avons eu deux enfants. Ce que les gens interprètent, je n’y peux rien. Elle est jeune, elle a du talent et est pleine d’avenir.
Et votre femme aux USA ?
Rien à signaler. Tout se passe bien. Elle n’est pas un personnage célèbre et surtout n’insistez pas !
Source: APS
1 commentaire:
Bonjour je suis un artist debutant et je veux un manager
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