Pourquoi veulent-elles presque toutes être des mannequins ? Les filles sénégalaises friandes, de paillettes et de lambris dorés, ne rêvent que de ça. II est un vrai que c'est un métier qui peut rapporter très gros, mais sous d'autres cieux. Par contre, pour la majo rité, cela constituerait uniquement un tremplin pour entrer dans la jet-set. Voire plus si affinités.
Davantage l'apanage du sexe dit fai ble, ce milieu se démocratise avec de plus en plus la percée des hommes . Comme ces derniers qui sont souven t étiquetés, les filles d'aujourd'hui ne s'en cachent plus. Etre mannequin ou mourir. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Il est vrai que le droit de cuissage existe partout mais là le chantage n'a pas sa raison d'être. Ce sont elles qui s'offrent pour pouvoir tout juste monter sur un podium. C'est pour cela que le métier est parfois mal vu.
Etre mannequin à Dakar n'est point chose aisée. Les stylistes et designers ont impose depuis belle lurette leurs griffes. Néanmoins, ce sont les corps filiformes qui donnent vie aux modèles proposés. Et pour cela, les mannequins deviennent indispensable. Et pour les trouver seules la pre mière costumière africaine Oumou Sy et Sadya Guèye disposent d'agence et d'éco le d'une certaine renommée. Reconnaissons malgré tout que cela bouge dans ce domaine. Tout le contraire de l'Association des mannequins du Sénégal qui est dans une très profonde léthargie, sinon en apnée prolongée. Point de statut, les prix se négocient suivant la taille du défilé, les côtes du styliste et du manne quin. Pour un défilé, les rémunérations vont de 100 000 à 250 000 F ou 300 000 F pour une séance de photos publicitaires.
Mais parfois les sentiments prennent le des sus, et ce sont des cachets très dérisoires qui leurs sont octroyées. Pire, certaines filles défilent gratuitement. Pour être vues.
Vicieuses pour être célèbres
« Une profession de mœurs légère ». Voilà ! Le mot est lâché, Nombre de filles font ce métier tout juste pour qu'il leur serve de couverture. On les rencontre après chaque défilé donnant par-ci une adresse, par-là un numéro de téléphone, la tête dans les étoi les. Elles se pavanent dans les boîtes de nuit branchées du moment, maquillées comme des voitures volées, la cigarette entre deux doigts, puant et sirotant l'alcool, à la recherche de l'oiseau rare pour une partie de gymnastique bien rémunérée. Carte de visite oblige. Le mannequinât est devenu pour beaucoup d'adolescentes une forme de prostitution, déguisée.
C'est pour cela que la Miss Oscar 2007 affirmait avec certitude que ce milieu pouvait être pourri. Elle pré cisera que certaines propositions étaient à la limite de l'indécence. Selon cet ex-manne quin reconverti dans la vente de fringues, «le mbaran a investi le milieu. Et comme les hommes connaissent la relation de la jeune fille sénégalaise avec l'argent, le mal est vite fait. Je ne sais pas si vous l'avez déjà remarqué, le public est pratiquement composé que de mâles lors des défilés. Certains y assistent juste pour pouvoir faire leur chasse... ».
Communément appelés «annequins » dans le milieu, ces filles qui n'ont rien à y faire, sont devenues plus nombreuses que les véritables professionnelles. Sous le couvert de cet art. elles vont directement à la dérive. Leurs prestations se rencontrent parfois sur la Toile. D'ailleurs, elles passent leurs heures perdues sur Internet pour débusquer de vieux blancs en mal de sensations fortes. Certaines «pose raient même pour certains sites et films por nographiques» affirme toujours notre inter locutrice.
Pour pratiquer ce métier, il faudrait avoir d'abord une bonne éducation de base, mais surtout avoir les pieds sur terre, savoir ce que l'on veut et ce que l'on vaut. La star, c'est le styliste qui la rend belle, qui l'ha bille. Même si le mannequin apporte sa tou che gracile et gracieuse. Vivre comme les Naomi Campbell ou Alek Wek au Sénégal, où ce genre est incompris, ne fera qu'exa cerber les problèmes ténus auxquels le mannequinât est confronté. Tous les man nequins n'ont pas la chance de Carla Bruni (ex-top model et amie de coeur de Nicolas Sarkozy). Malgré tout, avec sérieux; on peut vivre honnêtement de ce métier sans tambour, ni trompette. Surtout que c'est un boulot très, très éphémère.
Source: Pic hebdo
Etre mannequin à Dakar n'est point chose aisée. Les stylistes et designers ont impose depuis belle lurette leurs griffes. Néanmoins, ce sont les corps filiformes qui donnent vie aux modèles proposés. Et pour cela, les mannequins deviennent indispensable. Et pour les trouver seules la pre mière costumière africaine Oumou Sy et Sadya Guèye disposent d'agence et d'éco le d'une certaine renommée. Reconnaissons malgré tout que cela bouge dans ce domaine. Tout le contraire de l'Association des mannequins du Sénégal qui est dans une très profonde léthargie, sinon en apnée prolongée. Point de statut, les prix se négocient suivant la taille du défilé, les côtes du styliste et du manne quin. Pour un défilé, les rémunérations vont de 100 000 à 250 000 F ou 300 000 F pour une séance de photos publicitaires.
Mais parfois les sentiments prennent le des sus, et ce sont des cachets très dérisoires qui leurs sont octroyées. Pire, certaines filles défilent gratuitement. Pour être vues.
Vicieuses pour être célèbres
« Une profession de mœurs légère ». Voilà ! Le mot est lâché, Nombre de filles font ce métier tout juste pour qu'il leur serve de couverture. On les rencontre après chaque défilé donnant par-ci une adresse, par-là un numéro de téléphone, la tête dans les étoi les. Elles se pavanent dans les boîtes de nuit branchées du moment, maquillées comme des voitures volées, la cigarette entre deux doigts, puant et sirotant l'alcool, à la recherche de l'oiseau rare pour une partie de gymnastique bien rémunérée. Carte de visite oblige. Le mannequinât est devenu pour beaucoup d'adolescentes une forme de prostitution, déguisée.
C'est pour cela que la Miss Oscar 2007 affirmait avec certitude que ce milieu pouvait être pourri. Elle pré cisera que certaines propositions étaient à la limite de l'indécence. Selon cet ex-manne quin reconverti dans la vente de fringues, «le mbaran a investi le milieu. Et comme les hommes connaissent la relation de la jeune fille sénégalaise avec l'argent, le mal est vite fait. Je ne sais pas si vous l'avez déjà remarqué, le public est pratiquement composé que de mâles lors des défilés. Certains y assistent juste pour pouvoir faire leur chasse... ».
Communément appelés «annequins » dans le milieu, ces filles qui n'ont rien à y faire, sont devenues plus nombreuses que les véritables professionnelles. Sous le couvert de cet art. elles vont directement à la dérive. Leurs prestations se rencontrent parfois sur la Toile. D'ailleurs, elles passent leurs heures perdues sur Internet pour débusquer de vieux blancs en mal de sensations fortes. Certaines «pose raient même pour certains sites et films por nographiques» affirme toujours notre inter locutrice.
Pour pratiquer ce métier, il faudrait avoir d'abord une bonne éducation de base, mais surtout avoir les pieds sur terre, savoir ce que l'on veut et ce que l'on vaut. La star, c'est le styliste qui la rend belle, qui l'ha bille. Même si le mannequin apporte sa tou che gracile et gracieuse. Vivre comme les Naomi Campbell ou Alek Wek au Sénégal, où ce genre est incompris, ne fera qu'exa cerber les problèmes ténus auxquels le mannequinât est confronté. Tous les man nequins n'ont pas la chance de Carla Bruni (ex-top model et amie de coeur de Nicolas Sarkozy). Malgré tout, avec sérieux; on peut vivre honnêtement de ce métier sans tambour, ni trompette. Surtout que c'est un boulot très, très éphémère.
Source: Pic hebdo
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