Concert du Fesman à Ziguinchor : Fallou Dieng, Pacotille et Doug E-Tee font oublier aux populations les affres de la guerre

Le concert de samedi dernier à la place mythique de Gao par les organisateurs du prochain festival mondial des arts nègres (Fesman), a connu un succès éclatant. Regroupant les différents chanteurs et groupes de musiciens venus de tous les coins de la Casamance et du pays, les populations étaient nombreuses à avoir effectué le déplacement.

Mais la grande attraction aura été Fallou Dieng, avec Pacotille et Dougge-Tee, qui ont fait danser jusqu'à l'aube la jeunesse. «Ils nous font oublier les affres de la guerre», disaient ces jeunes qui en redemandaient encore.

Les manifestations organisées dans la capitale sud du pays en prélude au festival national des arts nègres prévu en décembre 2009 ont été une réussite totale. Et si elles sont restées encore dans la mémoire des populations et plus particulièrement des jeunes, «c'est parce que le concert que nous ont offert les organisateurs de cette rencontre à la place de Gao nous a permis de mieux voir les choses en face, et de comprendre qu'à travers la culture, la Casamance pourrait très vite retrouver son lustre d'antan», a laissé entendre Patrick Diatta, jeune musicien venu de Bignona. Pour Babacar Ndiaye, étudiant au Cur de Ziguinchor, «ce concert est venu à son heure.

Nous avons tous apprécié les groupes d'artistes et de musiciens qui se sont succédé sur la scène. Mais je dois vous avouer que la grande attraction aura été Fallou Dieng, Pacotille et Dougee-Tee, qui nous ont fait danser jusqu'à l'aube». Et Moustapha Fall de renchérir, «ils nous ont même fait oublier les affres de la guerre en Casamance. C'est pourquoi nous demandons à l'Etat et aux hommes de la culture de multiplier davantage ces manifestations, car elles contribuent à cette paix tant voulue et souhaitée par tous».

Et si ces jeunes ont tous dansé pour la paix, ils ne manqueront pas de demander à l'Etat de les accompagner davantage pour une prise en compte de leurs préoccupations. C'est-à-dire, selon ce responsable des jeunes du Pds, «de nous trouver des emplois pour nous sortir de ce chômage qui commence à prendre des proportions inquiétantes dans notre région».

Source : L'Observateur

1 commentaire:

Souleymane DIEYE a dit…

"La culture au service de la paix" serait on tenté de dire. Sans paix, point de développement : c'est clair, net et précis!
Bonne continuation.

 
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