L'homosexuel Pape Mbaye a New York: des sénégalais m’insultaient dans le quartier 116 mais j’attendais qu'ils me touchent pour que j’appelle 911''

Mis au parfum de l’information, votre serviteur s’est lancé dans une enquête digne d’un film policier californien pour rencontrer l’homosexuel Sénégalais(e) qui a échappé il y a quelques mois seulement à un lynchage aussi bien à Dakar qu’à Banjul.

Après quatre jours d’investigation, nous parvenons a nous procurer son numéro de portable et par un suprême hasard ce jour-la, Pape Mbaaye devait passer la nuit à New York dans le quartier de Harlem puisqu’il devait voyager le lendemain sur l’invitation d’une célèbre Drianké sénégalaise installée aux States.

Il ou (elle) accepte de me rencontrer. Auparavant Pape Mbaay me fait comprendre qu’il ou (elle) est déja au courant qu’un journaliste sénégalais cherche à le (la) rencontrer. 118e rue sur lennox avenue, dans l’appartement de la "drianké" en question, et suite à notre conversation téléphonique dans la nuit du 27 au 28 Août 2008. Il est 23h 45 quand je suis accueilli sur les lieux. Au premier coup d’œil, à l’autre extrémité du salon je reconnais Pape Mbaay du fait de ses nombreuses paritions dans la presse. Assis (e) sur le plancher, les deux jambes allongées et écartées, le buste incliné vers l’avant, il (elle) est en pleine conversation avec une "drianké". Cette dernière est une sénégalaise avec un fort accent gambien.

Je m’installe dans le fauteuil juste à l’entrée du salon. Et Pape Mbaay me lance : " c’est toi donc le journaliste sénégalais qui me cherchait partout ? "

Affirmatif ! répond votre serviteur.

Bienvenue dit-il (elle), "comme tu peux le constater je suis bien là aux Etats Unis en chaire et en os". Toutes ses paroles sont accompagnées d’une gestuelle très féminine. Il (elle) se redresse, puis se met debout et comme un mannequin sur le podium de YSL, Pape Mbaay fait quelques déhanchements avant de se rassoir lançant à qui veut l’entendre qu’il est désormais libre de tous ses mouvements." FII MOOM FREEDOM REKK !" ( ndlr : "Nous sommes ici dans un pays de liberté", en langue Wolof.) " Au Sénégal, on insulte les Goordjigueen"(homosexuels) ou on nous frappe. D’ailleurs à la 116e rue, il y avait de jeunes sénégalais qui m’insultaient mais j’attendais juste quelqu’un d’entre eux me touchent pour que j’appelle le 911( numéro de secours de la police américaine)".

Jean court moulant et un haut noir avec des bretelles frappées d’une broche argentée assortie à deux boucles d’oreilles ; les cheveux peignés vers l’arrière, Pape Mbaay est bien en "terre promise". Et comme pour justifier qu’il (elle) est dans son élément, il (elle) se confie : " tu sais, ce qui me plait le plus dans ce pays ; c’est que je suis venu rejoindre mes semblables : "DAMAA FEKSI SAMAY MOROOMOU DIEEK"

Brusquement, elle(il) se tourne vers la "drianké" à l’accent gambien pour lui demander le nom de la rue ou ils étaient trois heures avant notre entretien. " Christopher street( ndlr : Une rue située entre la 8e et 12è avenue fréquentée par les gays et autres lesbiennes de New York)", répond la bonne dame.

Comme un adolescent excité, Pape Mbaay sursaute : " Ah franchement ! J’étais aux anges quand j’ai vu mes pairs là-bas, tous les couples étaient du même sexe et à les voir marcher ensemble, tu parviens à lire le bonheur sur leur visage. Maintenant il faut que je m’occupe de mon corps et quand je serai en forme, j’irai chercher un bon et riche mari Américain".

Sidéré par ces propos, votre serviteur lui demande de passer à l’essentiel, c’est à dire l’interview et la séance de photos dans la rue à l’angle de la 118è.

"Combien tu me paies ? " demande-t-elle(il).

Je lui réponds que je n’avais rien prévu pour ça !

" Ah toi aussi, ici tu es aux States et time is money ! Toutes les interviews que j’ai accordées au Sénégal j’ai été payé". Il (elle) prend son sac à main et me montre les magazines en question qu’il (elle) par devers elle comme un trophée de guerre.

Avec un air sérieux, elle lance : " honnêtement si tu ne peux pas me payer je ne t’accorderai pas l’interview".

La "drianké" à l’accent gambien s’invite dans le débat en me demandant d’être raisonnable : " Mais toi aussi, Pape Mbaay est une star". Avec l’accent gambien, elle me dira " KII DAFFA DEFF JALOORE SENEGAAL" ( il a fait des exploits au Sénégal) ç’aurait été ici aux Etats Unis, il (elle) allait gagner beaucoup d’argent en sortant dans la presse.

" Jalloré ? ", s’exclame votre serviteur. Et puis je me résigne à marchander. " Bon combien tu demandes pour faire cette interview ?" Après une courte réflexion, Pape Mbaay me demande 2000 dollars ( environ 900 000 francs CFA).

Un montant que je trouve trop excessif. Je lui en propose mille qu’il refuse. C’est le moment choisie par la maitresse des lieux( celle qui m’avait ouvert la porte) pour y jeter son grain de sel. " 1000 dollars moom daffa touti"( 1000 dollars c’est trop peu).

Puis Pape Mbaay reprend la parole : " Si tu me paies 2000, je te dirai comment je suis arrivé aux Etats Unis et puis beaucoup d’autres choses. Le Sénégal est peuplé de Gordjigueen, je te dirai qui est qui ? "

Pour recadrer le débat, je fais comprendre à Pape Mbaay que j’ai déjà beaucoup d’informations sur comment il(elle) est arrivé(e) aux Etats Unis, les pays par lesquels il(elle) a transité et surtout qu’il(elle) a changé de prénom et que désormais elle(il) s’appelle Steffany. Du coup, durant tout le reste de la conversation, je ne l’appelais que que par son prénom. Ce qui ne dérangeait aucunement Pape Mbaay(Steffany) qui marqua une pause avant de me demander ma source. Cette requête se heurte à mon refus catégorique. Il(elle) réfléchit un moment avant de me dire " je sais qui t’a donné ces infos".

Ne voulant pas continuer sur ce terrain très sensible, je décide encore de continuer le marchandage.

Quelques minutes plus tard, n’ayant plus le choix, puisque sachant que je dispose de bonnes informations sur son périple, Steffany accepte l’interview à 1000 dollars.

Ne disposant pas d’assez de cash(argent) sur moi, je prends mon téléphone, appelle le taximan qui m’attendait dans la rue pour lui demander de me prêter la somme.

Ce qui fut fait quelques minutes plus tard.

Mais à ma grande surprise, le travesti change d’avis " je ne pourrai pas faire de photos en ce moment" me dira-t-elle(il) !

Pourtant, j’avais déjà fini de faire la mise au point de l’appareil photo. Cependant malgré la déception, je voulais savoir quand même ce qui lui a fait changé d’avis aussi brusquement.

Pape Steffany Mbaay dira : " en ce moment la mine que j’ai ne reflète pas le vrai visage de Pape Mbaay. Je viens de débarquer aux Etats Unis et je dois reprendre soin de mon corps. Lorsque je serai bien installé avec villa et voiture, mes papiers américains en main, je t’enverrai de belles photos. I don’t care"

Mais tu parle anglais maintenant ? lui demande votre serviteur.

" En tout cas j’arrive à dire ce que je veux" répond Pape Mbaay(Steffany).

Je décide de revenir à la charge : " pour que je te paies, il me faut vraiment les photos parce que je sais déjà l’essentiel de ce que tu dois me dire".

" Oui mais il y a encore des choses que tu ignores" renchérit mon interlocuteur(trice).

Il(elle) reprend son sac à main, y sort plusieurs photos prises en Afrique du Sud et à Dakar, me les tend tout en prenant le soin de me prévenir que je ne pourrai pas les trouver à Dakar parce qu’elles sont uniques.

Après une dizaine de minutes de discussion, Pape Steffany Mbaay campe toujours sur sa position. Ok pour l’interview mais sans photos prises à New York.

C’est en ce moment que j’ai choisi de lui dire que cette rencontre sera relatée dans les colonnes de votre magazine.

" Mais çà, tu n’a pas le droit " répliqua la "drianké" à l’accent gambien. Et il faut que Pape Mbaay ( Steffany) soit d’accord. Et Steffany de me dire : " si tu publie cette conversation, saches que tu n’as pas mon consentement. Et le jour du jugement du jugement dernier, on le réglera devant Dieu".

C’est le moment choisi par votre serviteur pour prendre congé de Pape Mbaay, Oh pardon, de...Steffany !

NB : Certainement il a du emprunter le nom de Steffany en Afrique du SUD, ce qui lui a permis d’avoir un passeport et un visa afin de se rendre aux Usa. Une piste a emprunter par les journalistes investigateurs.

Source: Dakar Life Magazine

2 commentaires:

chatnoir a dit…

t'as un probleme avec l'accent Gambien. t'as du le repeter au moins 18 fois dans l'article , on en a presque le vertige.

Anonyme a dit…

Et bien mon cher je suis un peu inquiet pour ton journal quand je vois le prix que tu es prêt à lâcher pour un article alors que tes qualité de journaliste laissent à penser que tu a apri le métier dans une loge de concierge en France, ou dans des rassemblements de femmes au Sénégal. Tu écris comme une vraie concierge, ou une vraie poissonière. Franchement t'es grave!!! Faut te mettre au travail mon grand. J'en profite pour présenter mes excuses au femmes que je cite en référence et souligner qu'elles sont probablement plus courageuses que toi. Au fait tu le prend où ton fric pour être si généreux. Je trouve cela louche personnellement. J'ai également rencontré Pape Mbaaye à New-York et il ne m'a pas traité comme toi. Il est vrai que je n'ai pas songé à lui manquer de respect. Il a du me le rendre.

Je ne suis pas complètement anonyme:
tonangelapin@hotmail.com

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.