
En effet, c’est depuis 9 ans qu’ils courent pour entrer dans leurs droits, conformément à la décision de la Cour des Comptes. Il s’agit de 19 mois de salaires minimum après la dissolution de la société en 1998, 81 mois de salaires différentiels et des dommages et intérêts à la suite de la liquidation qui ne devait pas excéder trois ans, mais qui, aujourd’hui, en est à sa neuvième année. Depuis lors, ces travailleurs vivent dans des conditions difficiles. «Dans notre dernier recensement, il y a 473 de nos camarades qui sont décédés. Il y a 67 qui sont devenues fous et 800 familles qui se sont disloquées», annonce le porte-parole du Collectif des agents de l’ex-Sotrac, Babacar Ndir.
Au moment de sa dissolution, la société regroupait 2 400 travailleurs. Oumar Bâ, un des responsables du collectif, ajoute que «la conclusion de la liquidation n’a toujours pas été officialisé et nous pensons qu’elle n’a pas tenu compte des intérêts des travailleurs et ça, nous le dénonçons». Ce qui, pour lui, donne droit à une indemnisation pour le préjudice subi. Aussi, il demande à l’Etat de respecter la décision délivrée par la Cour des Comptes.
Source: Le Quotidien
Au moment de sa dissolution, la société regroupait 2 400 travailleurs. Oumar Bâ, un des responsables du collectif, ajoute que «la conclusion de la liquidation n’a toujours pas été officialisé et nous pensons qu’elle n’a pas tenu compte des intérêts des travailleurs et ça, nous le dénonçons». Ce qui, pour lui, donne droit à une indemnisation pour le préjudice subi. Aussi, il demande à l’Etat de respecter la décision délivrée par la Cour des Comptes.
Source: Le Quotidien
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