Regards: La beauté (fatale ?) des Sénégalaises

Nul ne peut contester ce qui est avéré. Être au Sénégal et ne pas aimer la beauté de la femme sénégalaise, cela paraît impossible au Malien que je suis. Au fait, les femmes - par leur beauté, leur parure et leur façon de prendre soin de l'homme - poussent beaucoup d'étrangers de ne plus retourner dans leur pays d'origine.

Ah oui ! Je jure sur le Saint-Coran que c'est vrai. Ils sont nombreux ces hommes étrangers qui n'ont pas résisté à la puissante arme de séduction de la femme sénégalaise.

C'est pourquoi je dédie le regard extérieur de ce matin à la beauté (fatale ?) de la femme sénégalaise afin de lui donner tous les mérites. Quelques jours avant mon départ pour le pays du président-poète Léopold Sédar Senghor, pour y faire mes études, mon père m'appelle dans son bureau et me conseille ceci : «Adama, fais attention à la femme sénégalaise». Ma réponse a été : «Ne t'inquiète pas. Je serai là-bas uniquement pour les études. Je ne penserai même pas à la femme.

Une fois les études terminées, je rentre au bercail». Ça c'était avant de fouler le sol sénégalais. Mes chers amis, une fois à Ndakarou, devinez. Je suis là depuis 2005. J'ai fini avec les études et maintenant je cherche à … épouser une femme sénégalaise. Pourtant, en venant ici, j'ai laissé derrière moi une promesse de mariage. Je me rends compte, aujourd'hui, que la réalité est tout autre.

Source: L'observateur

Aphsatou Sy: A la rencontre d'une liane perchée sur hauts talons

Les escarpins claquent sur le parquet. Le pas est efficace. Quelques enjambées suffisent à traverser la pièce qui nous sépare. Hauts talons vernis, roses et pointus. La silhouette d'Hapsatou Sy est fine. Elle aurait pu être mannequin. « Impossible, rigole-t-elle, je ne fais qu'un mètre soixante-sept ! »

Elle choisira donc une autre voie, celle de l'entreprise. Avec ses risques, ses montées d'adrénaline, ses coups durs, ses surprises et ce « grain de folie » qui lui plaît tant. A 26 ans, cette jeune femme née d'un père sénégalais, d'une mère mauritanienne n'a pas une seconde à perdre.

Une longueur d'avance: Son entreprise Ethnicia est florissante. Elle a vu le jour il y a deux ans et demi à peine. A l'époque, Hapsatou n'a qu'une centaine de milliers d'euros en poche. Et son affaire ne compte que deux personnes : elle et son associé. Mais à force de travail, son premier centre de beauté ouvre en 2005. 120 m2 au cœur de la très chic Île Saint-Louis. Aujourd'hui, la jeune femme dirige quinze employés. Son deuxième centre de soins a été inauguré fin janvier. 230 m2 dans le 15ème arrondissement de la capitale. 4000 clients, un chiffre d'affaires qui a bondi de 400%.

Son secret ? Du travail et une détermination extrême
« Au départ, j'étais quasiment seule à y croire, confie-t-elle. Mais quand on veut arriver au bout de son rêve, on est prêt à tout. Je me suis serrée la ceinture. ». Dès lors, Mademoiselle Sy ne compte plus ses heures. La jeune femme est une lève-tôt et…une couche tard. Tant mieux. Ses journées commencent généralement vers 7h00. Direction l'ordinateur. Ensuite s'enchaînent coups de téléphone, négociations avec les fournisseurs, rendez-vous. Un rythme effréné qui se termine souvent après minuit. La jeune femme se bat. Elle est passionnée. Les banquiers ne veulent pas l'aider ? Elle pioche dans ses économies. Les fournisseurs veulent être payés ? Elle négocie et obtient des délais. Le salon doit être rénové ? Elle fait elle-même la décoration. L'idée qui la motive : créer un centre de beauté multi-ethnique.

Un même espace où le cheveu raide, crépu, souple ou ondulé pourrait se côtoyer. Un concept original dans le monde de l'esthétique. Né d'un constat simple : « la France est de toutes les couleurs. La France est métisse. Trop souvent, raconte Hapsatou Sy, il m'est arrivé de pousser la porte d'un salon et on me refusait les soins. Pas du tout à cause de ma couleur de peau, mais par manque de savoir-faire. » Un voyage à New York lui donne le déclic et le petit coup de pouce pour se lancer dans l'aventure. Là-bas, elle entre dans un centre de beauté et constate que des clientes de tous horizons se font coiffer. Indifféremment. Elle en restera ébahie. « Je me suis dit, si c'est possible ici, tout est possible. » Dès son retour en France, elle démarre son projet. Mais n'allez pas croire que la bouillonnante Hapsatou met sa vie privée de côté. Sa famille et ses amis comptent énormément. « Je me donne le temps de voir les gens que j'aime, il n'y a pas de réussite sans une vie privée équilibrée, » confie-t-elle. Sportive, elle aime courir. Sa discipline préférée : la vitesse, elle déteste l'endurance…

« J'ai mis au monde un homme »
Sa recette pour mener tout de front ? Difficile à dire. Même ses parents ne se l'expliquent pas. Troisième d'une famille de huit enfants, Hapsatou s'est toujours débrouillée, enchaînant les petits boulots. Aujourd'hui, son père dit de sa fille : « j'ai mis au monde un homme. » Et elle d'ajouter d'un air amusé : « Ne vous en faites pas, c'est un compliment. Certains en Afrique disent qu'il n'y a que les hommes qui sont censés réussir. » Hapsatou fonce, et cela, dès son plus jeune âge, sans s'embarrasser des remarques sur sa façon de faire. Son baccalauréat en poche, elle poursuit son cursus avec un BTS en commerce international. Débute ensuite l'alternance chez Econocom, un grand groupe de services informatiques et télécoms. Très vite, à 22 ans, elle est nommée responsable des marchés internationaux.

Très vite, elle avoue « avoir fait le tour. » Sûre d'une chose : la vie est courte. Angoissée par le temps qui passe : « On passerait vingt-cinq ans de sa vie à dormir » remarque-t-elle dans un souffle. Pas le temps donc, de se reposer sur ses lauriers. La jeune femme est même passée à la vitesse supérieure. Elle veut désormais voir les choses en grand et développe une nouvelle stratégie pour son entreprise. Lauréate du concours de la société de gestion immobilière Unibail-Rodamco, destiné à lancer de jeunes créateurs, elle va s'installer, en septembre dans l'un des dix-sept centres commerciaux franciliens d'Unibail-Rodamco (Forum des Halles, Parly 2, Carré Sénart), fréquentés chaque année par près de 200 millions de visiteurs. « Je vais entrer dans la cour des grands », se réjouit Hapsatou Sy. Le quartier de la Défense doit accueillir le troisième salon de la jeune entrepreneuse.

Parallèlement, elle lance une marque de maquillage, d'extension pour cheveux et développe sa propre chaîne de centre de soins sous le label Ethnicia. « J'espère arriver à cinquante salons en cinq ans, précise-t-elle. Où ? Et bien partout ! En France, en Europe. But ultime : New York. Comme un hommage à cette ville qui lui a inspiré son salon. « Là, enfin, assure la jeune femme, je n'aurais plus rien à prouver. » Difficile de croire qu'elle s'arrêtera là.

Regardez la video
Hapsatou, 25 ans, fondatrice d'Ethnicia

Source: Ferloo

Birima: You à la conquête de l'Afrique centrale

Entre un featuring avec Koffi Olimidé et le lancement du concept « Birima » au Congo, le patron du Super Etoile se lance dans la conquête de l'Afrique Centrale.

En visite chez Kabila du 12 au 13 septembre dernier, You a animé une soirée et un concert, procédé au lancement du concept « Birama » et fait une série de visites aux personnes vivant avec le Vih/Sida avec la fondation Witness de Peter Gabriel.

Après l'Europe et les Usa, le patron du Super Etoile s'est lancé à la conquête de l'Afrique Centrale. Où le Mbalax a du mal à s'imposer ou alors ce sont les musiciens qui ont du mal à imposer leur musique. Depuis quelque temps, de Dakar à Kinshassa en passant par Yaoundé, le featuring de Koffi Olimidé et du roi du Mbalax Youssou Ndour viennent fait fureur sur les ondes des radios africaines. Un tube dans lequel Koffi chante la styliste Diouma Dieng Diakhaté. Ce morceau est un l'un des titres phares du dernier album « Festival » de Koffi Olimidé. Parti récemment à Kinshasa, RD Congo, le patron du super Etoile Youssou Ndour a donné deux grands concerts les 12 et 13 septembre derniers, respectivement en dîner de gala au Grand Hôtel Kinshasa et en concert populaire au Cercle français.

Joint au téléphone, Mady Dramé le manager de Youssou Ndour a indiqué que ce déplacement de You au Congo fait suite à une invitation du ministre de l'Agriculture et du développement rural par le biais d'un promoteur privé. Koffi a chanté « Birima » avec Youssou Ndour. Il y a également J. B Mpiana qui a chanté avec Youssou Ndour « Pitchmi » ( oiseau) qui a laissé une bonne impression au public. En marge de son déplacement au Congo, Youssou Ndour a procédé à une série de visites. En compagnie de deux membres de la fondation Weathness, de Peter Gabriel, le patron du Super Etoile Youssou Ndour a rendu visite à des malades du Sida à l'hôpital général du Congo. Il a procédé également au lancement du concept « Birama » en présence du ministre d'Etat Congolais de l'Agriculture et du développement rural, Nzanga Mobutu.

Le concept Birama est tourné vers l'agriculture. Youssou Ndour va apporter l'expertise et l'expérience nécessaires aux Congolais pour que le concept Birima soit un succès comme c'est le cas au Sénégal.

Source: L'observateur

Défilé d’artistes jamaïcains cette année à Dakar

Le Sénégal est-il en train de devenir un carrefour du reggae en Afrique ? Tout porte à le croire, au vu des passages successifs en cette année 2008, de grandes têtes d’affiche du reggae mondial. De I Jah Man en passant par Morgan Héritage à Richie Spice, qui ont foulé le sol sénégalais pour redonner le ton à la musique de Marley, il semble évident que les rasta ont le vent en poupe au Sénégal, après une longue période où ils ont été caricaturés comme des « désaxés et fumeurs de l’herbe qui tue ».

Les balbutiements d’un renouveau du reggae au Sénégal
C’est à partir de 2007 que les premiers bourgeons du mouvement reggae ont commencé à éclore au Sénégal. Ce, malgré la présence depuis belle lurette de musiciens sénégalais convaincus de ce style. Mais malgré tous les efforts consentis, la musique reggae au Sénégal s’était toujours confinée dans un cadre intimiste. Aujourd’hui, le travail mené en sourdine depuis des années par Countryman jusqu’à l’avènement de Akiboulane, est en train de porter ses fruits. Présentement, deux jeunes, dynamiques et ambitieux, ayant en commun un amour sans faille pour la musique de leur cœur, le reggae, se sont lancés à l’époque, pour relever le défi. Fafady et Nubian ont ainsi décidé de conjuguer leurs efforts et d’harmoniser leurs voix pour redorer le blason à cette musique connue, mais trop souvent cataloguée comme une musique de perdition.

C’est d’ailleurs fort de ce constat, que Nubian Mady, un jeune musicien vivant aux Etats-Unis depuis près de 15 ans et Fafady très connu au Sénégal, ont décidé de lutter pour la cause de cette musique si chère à Bob Marley. Conscients que cette tâche ne sera pas de tout repos, ces deux baye-fall parce que c’est ainsi qu’ils se réclament, dévoilent leur stratégie. D’abord, ils unissent leurs forces pour mieux positiver l’image du reggae, car étant convaincus qu’au Sénégal, les rastas sont perçus d’un mauvais œil et qu’ils sont toujours assimilés à des fumeurs d’herbe. Ils se fixent par conséquent comme objectif de faire aimer cette musique aux plus jeunes et de les pousser à accorder une grande importance à un type de reggae spécifiquement sénégalais. « Croire en soi et connaître la vraie histoire de l’Afrique à travers le reggae. » Telle était leur conviction et pour ce faire, ils ont été les premiers à vouloir donner leur chance aux jeunes talents mais également de faire venir des musiciens jamaïcains au Sénégal.

Le premier acte de ce projet avait été lancé avec la sortie de l’album de Nubian Mady War is crime dont un titre est chanté en duo avec Fafady, Blaze it up. Une série de concerts s’en est suivie, histoire de mieux véhiculer le message. Le combat pour l’émergence du reggae au Sénégal est alors déclenché avec comme élément catalyseur, la tenue d’un festival de reggae devant réunir sur une même scène Nubian Mady et Morgan Héritage.

Le Djoloff reggae, ou l'accomplissement de la prophetie
C’est au mois de septembre dernier que s’est réalisé le miracle de la renaissance du reggae au Sénégal. Bien qu’on sentait ce vent souffler à petits coups à travers les prestations et les scènes de certains artistes locaux, notamment reggaemen, tout s’est précisément relancé avec le concert donné en début d’année par Trevor Sutherland dit « I Jah Man », un des ténors du reggae jamaïcain.

Ce fut lors du premier festival de reggae dénommé « Le Djolof Reggae ». Un évènement organisé par la journaliste Mame Maty Fall, plus connue sous l’appellation « Maty trois pommes » et la structure Countryman production, qui ont réussi le pari avec un modeste budget d’environ 12 millions francs Cfa. Plus de vingt artistes avait apporté leur touche pour la réussite de cette manifestation. Duggy Tee, Fafadi, le groupe Sélébayone, Iba Gaye Massar, Sister Ouly, Takanazion de la Gambie, entre autres, ont tenu en haleine les mélomanes pendant plus de quatre heures d’horloge.

Et le grand I Jah Man avait lui aussi gratifié le public de plus de 40 minutes de show. Ce qui avait fait dire aux reggaemen sénégalais que « cette initiative est une bonne chose, car elle nous permet de gagner notre place dans la musique sénégalaise ». Un avis partagé par Mansour du groupe Makaan J qui avait déclaré qu’il perçoit ce festival comme un moyen de se faire connaître du grand public. « Nous avons besoin de ce genre de manifestations qui peut mobiliser tous les mélomanes et nous permettre de gagner une place dans leur cœur », avait également soutenu « Maty trois pommes », pour qui, « l’essentiel a été justement d’avoir mobilisé le maximum de fans pour montrer la place qu’occupe le reggae au Sénégal, même s’il a tendance à être boudé par certains. » C’est ainsi que le ton fut donné pour positiver le reggae au Sénégal. Et l’année 2008 de s’illustrer comme l’année du reggae à travers la venue successive de grandes vedettes jamaïcaines.

Après I Jah Man, c’est Morgan Heritage qui pose ses valises à Dakar. Un évènement rendu possible grâce au groupe producteur Black Emotion qui en était à l’organisation de son premier évènement culturel au Sénégal. Un baptême de feu, qui fut cependant un coup de maître, puisque l’attachée de presse du groupe, Fatima Berthé avait révélé que pas moins de 100 millions ont été dégagés pour la bonne réussite de la cérémonie.

Au menu de ce séjour convivial des frères Morgan, trois dates de concert ont été alors retenues à savoir le 16 Janvier 2008 en soirée au Théâtre national Daniel Sorano, le 19 janvier 2008 en concert au Demba Diop, le 20 janvier 2008 en Sound System au Just4U. Ces trois dates ont servi d’occasion de faire plaisir à la jeunesse sénégalaise qui s’est prise d’affection pour Morgan Héritage, ce groupe jamaïcain de renommée internationale. Un premier passage en Afrique de l’Ouest à travers lequel les membres du groupe Morgan, en l’occurrence, Denroy, David, Jeff, Lukes, Memmalatel, Ray, Pater et Una ont fait savourer « le miracle » reggae, du nom de leur premier album.

Le public sénégalais est conquis. Puis, Sean Paul et Windel Beneto Edwards, plus connu sous le pseudo Gyptian, un autre artiste jamaïcain, en profitent pour mettre leur marque dans le mouvement et signer eux aussi, leur passage à Dakar. Puis, c’est le célèbre groupe américain Midnite Band, qui se fait par la suite, l’hôte du Sénégal. Tout porte ainsi à croire que Dakar est devenu en 2008, la relève du reggae africain. L’arrivée de Midnite Band sonne comme l’apothéose de la fête du reggae à Dakar. Car, le groupe dakarois Timshel, avait déjà contribué à populariser certains de leurs titres. La venue de ces héros du reggae pur, au message « Sélassien », a été perçue comme une bénédiction pour les adeptes du rasta. De plus, le premier spectacle que le groupe a donné le 23 juillet dernier, avait été symbolique à double titre. D’abord parce qu’il a lieu à Gorée, en terre africaine, où le Midnite a effectué son « pèlerinage rêvé », mais ensuite parce qu’il coïncide avec la date commémorative de l’anniversaire de l’ancien empereur d’Ethiopie, Hailé Sélassié I, qui symbolise pour les rastas, le représentant de Dieu sur terre.

Le descendant du roi Salomon et de la reine Shabbah est d’ailleurs très présent dans la discographie de Midnite (cf l’album Unpolished). Ce grand événement reggae a été une initiative de Deftek Production en collaboration avec Sunu Gaïndé World Wide qui, ne voulant pas déroger à la tradition, a programmé ses hôtes pour des concerts à Iba Mar Diop et au Just4U.

Des moments de communion avec la fanille rasta
Richie Spice, est pour l’instant, pour cette présente année, le dernier messager du renouveau reggae au Sénégal. Le dernier de la kyrielle d’artistes jamaïcains venus booster en 2008 le reggae en Afrique et plus particulièrement au Sénégal, c’est Richie Spice. Une manifestation qui s’est tenue le 15 août dernier, en marge de la fête de l’Assomption, grâce à Open Dream Productions et Apples qui ont été les maîtres d’œuvre d’un concert live au stade Demba Diop. Un évènement qui s’est placé dans le cadre de la première édition du festival African Diaspora.

« J’ai toujours rêvé de ces grands moments de communion avec mes frères africains », avait souligné au Kocc Bi, ce jeune musicien, par ailleurs, fer de lance de la nouvelle génération d’artistes jamaïcains. Il a en outre, comme pour faire passer le message de la « révolution reggae au Sénégal », invité les jeunes du Sénégal et d’Afrique, à « plus de conscience, pour une Afrique émergente ».

« Je pratique une musique d’engagement et je suis venu dire aux jeunes du Sénégal et au-delà, ceux de l’Afrique qu’il est temps de changer le monde. Nous devons avoir un langage d’amour et d’humilité », a laissé entendre le leader du groupe 5th Element Crew. Né en 1971 à Rock Hall, en Jamaïque, dans un environnement typiquement musical, Richie Spice est un enfant de la musique. En effet, sa famille a contribué à la création d’un pan de la musique jamaïcaine, puisqu’il est le fils d’artistes respectés de St-Andrew. D’ailleurs, ses quatre frères, Pliers bien reconnu sur la scène (en combinaison avec Chaka Demus), Spanner Banner auteur du morceau Life Goes On, ainsi que le DJ dancehall Snatcha Dog, sont eux aussi des bêtes de scène. Selon une note de presse, avant de travailler avec Clive Hunt, Richie Spice avait débuté avec le producteur Dennis « Star » Hayes et il sortit un Killing a sound, pas mauvais, mais qui ne rencontra pas le succès mérité. Mais avec Clive Hunt, il sort Time so Rough et Grooving my Girl, qui sont alors ses premiers succès.

L’artiste décide alors de partir travailler avec sa sœur Bridgett sur le label Bonner Productions Ltd appartenant à son frère Pliers, où il ressortira un premier album renommé Universal signé chez Heartbeat. Dans le courant des années 90, il part en tournée avec Spanner Banner, Chaka Demus et Pliers ainsi qu’avec Rita Marley pendant sa tournée 96-97 en Europe et aux Etats-Unis. Le 14 janvier 2005, Richie Spice sort en France chez Nocturne son second album officiel Spice in your life. Un opus encensé par la critique. Car se souvient-on, le journal New-York Times l’avait considéré comme la sortie 2004, The Los Angeles Times l’a consacré comme l’un des meilleurs albums de l’année tous styles confondus et en Jamaïque, tandis que le journal The Observer avait estimé que Richie Spice est l’artiste et le chanteur de l’année. Preuve que ce musicien s’est vraiment bonifié au bout de dix années. D’après certains artistes sénégalais qui le connaissent bien, notamment Dread Maxim, « son succès actuel était déjà envisageable à l’écoute de son ancien tube Earth a Run Red’s qui est ressorti sur l’album Universal ».

Le musicien jamaïcain y avait révélé une vision très précise de son environnement, avec un langage cru et qui rend sa chanson prophétique d’une apocalypse proche. L’auteur de Earth a Run Red’s, le top du chart jamaïcain 2004 n’était-il pas venu chanter cette même prophétie au Sénégal, à travers son concert du mois d’août dernier ? Sans aucun doute. C’est en somme, lui, Richie Spice, en maître de la relance du reggae en Jamaïque, qui, à la suite de ces pairs artistes pratiquant le reggae, est venu conclure la partition de la mobilisation pour la relance du reggae au Sénégal. D’ailleurs, Dread Maxim et Xuman, avec qui, Richie Spice n’écarte pas la possibilité de réaliser des duos, l’ont bien compris.

Pour eux, le reggae sénégalais est à nouveau relancé après une période difficile. « La musique reggae a pour vocation d’unir les peuples. C’est une musique qui a toujours cultivé l’union des cœurs. Elle est contre l’injustice. Elle prône l’égalité des personnes. Le reggae a toujours cette même vocation d’unification. Il a sa partition à jouer dans cette mobilisation des ressources humaines de l’Afrique. Ce genre est écouté un peu partout en Afrique. Il peut servir à faire passer les messages. Le reggae fédère toutes les autres cultures africaines. Nous avons vu que, dans le passé, ce courant musical a joué un rôle capital dans la conquête des libertés des noirs.

Aujourd’hui encore, beaucoup de gens l’écoutent en Afrique et comme dans le reste du monde », ont-ils expliqué, reconnaissant que c’est très dur de faire ce genre musical au Sénégal. « Depuis plus de quinze ans, les jeunes se donnent à fond pour l’imposer ici. On nous demande pourquoi le reggae a du mal à exploser dans notre pays. Ces personnes reconnaissent qu’on fait du bon travail. Au Sénégal, les personnes aiment beaucoup cette musique. Nous faisons de notre mieux pour la promouvoir et après le passage de tous ces artistes Jamaïcains, nous pensons pouvoir atteindre enfin nos ambitions, malgré le véritable problème de diffusion des morceaux reggae dans nos radios et télévisions », a défendu Xuman, qui plaide également pour qu’une « bonne formule soit trouvée afin de surtout satisfaire les fans du reggae ».

Source : Le Quotidien

Où sont les 200 sites ?

Le 28 et le 29 aout 2008 les artistes se souviendront ; Khéweul.com s’est fait connaitre ; les acteurs culturels ont tous salué l’initiative. Au finish, des développeurs sont primés. Les objectifs visés sont ils atteints ? Le projet a t-il été bénéfique ? Si oui pour qui ? Les développeurs ou les artistes ? Qu’en est il des sites ? Affaire à suivre....

Trop beau pour être vrai diront certains ; un site pour chaque artiste obtenu gratuitement ; tel a été l’objectif de khéweuul.com. Les artistes se sont rués vers les locaux de cette structure sise à la rue Joseph Gomis pour se joindre au projet. Baptisé My music on line, le projet a mis en compétition des web développeurs du Sénégal et par la même donné l’opportunité aux artistes sénégalais de disposer de site web pour s’accorder au rythme actuel des ntic.

Plus de 200 développeurs ont été annoncé sur ce projet pour réaliser 200 sites en deux jours. Un site avec tout ce qu’il doit contenir peut-il être réalisé en 48 heures ? En réalité, les artistes ont massivement répondu à cet appel mais le nombre de web développeurs escompté n’est pas atteint. Raison pour laquelle beaucoup d’artistes se sont retrouvés sans web développeur. Divisé en trois équipes une au campus numérique francophone de dakar (cnfd), une à l’école supérieure multinationale des télécommunications, une au centre de calcul de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ; les web développeurs en présence des artistes se sont mis au travail chacun espérant remporter le premier prix.

La plupart des artistes ont déploré le favoritisme à l’endroit des grosses pointures (Baba Maal, Titi, Yandé Codou, Samba Diabaré Samb etc...) de la musique sénégalaise au détriment des nouveaux talents. « Les développeurs pensent que s’ils ne réalisent pas le site de Baba Maal ou Titi ils ne pourront rien gagner » me dira un artiste qui s’est retrouvé sans site. Deux cent sites ou deux jours sans site ? En tout les cas essayez d’ouvrir le site de Doudou Ndiaye Coumba Rose ou de Titi qui a obtenu le premier prix vous vous rendrez compte qu’il reste beaucoup à faire. Je ne citerai que ceux là.

La cérémonie de clôture tenue au méridien président a regroupée tous les artistes participants au projets ainsi que les représentants du ministère de la culture et des structures partenaires. L’initiative est saluée de tous mais l’objectif n’est pas atteint car les deux cent sites ne sont pas tous navigables. De même du point de vue technique on constate que les réalisateurs de sites n’ont pas fait preuve de créativité dans la conception. « Le site en ligne que j’ai ouvert est celui de Titi (interro_liens_callback) et le constat que j’ai fait est que les développeurs ont utilisé des templates c’est à dire des modèles déjà élaborés, disponibles sur le net » me dit un web designer professionnel. Ce qui nous amène à poser la question de savoir si la créativité est réellement primée ? Les organisateurs me diront c’est et la technicité, et la qualité du site, et l’agencement des informations etc, etc....

Au Sénégal force est de constater que les initiatives, le savoir faire, les projets ne manquent pas. Seulement on fait tout à moitié, surtout que l’amateurisme est présent dans tous les domaines ; ouvrons les yeux et arrêtons de nous mentir. Nous devons parer au gap numérique afin de promouvoir notre musique seulement un site mal fait montre une image négative de l’artiste.

Ce n’est pas sérieux. Stop au culte de la médiocrité.

Source: Seneclash

La révolution par le bas : l’intrusion du mouvement Hip-Hop au Sénégal

Quand les jeunes donnent le la, pour qui sonne le glas. On considère souvent, à tort, que les sociétés africaines étaient des modèles achevés d’immobilisme, d’où le changement social était quasiment exclu.

On considère souvent, à tort, que les sociétés africaines étaient des modèles achevés d’immobilisme, d’où le changement social était quasiment exclu. Or, la force de ces sociétés résidait, entre autres, dans leur capacité à ménager adroitement des dispositifs d’expression de la différence et des troubles sociaux liés immanquablement à la vie de toute communauté humaine. Sous différentes formes, des sociétés africaines ont su gérer les remous sociaux.

Mais ces dispositifs sont, aujourd’hui, soit considérablement affaiblis, soit ont tout bonnement disparu. Et les sociétés africaines, en général, la société sénégalaise en particulier, éprouvent des difficultés considérables à les revitaliser face aux défis de la modernité qui pose des questions d’une grande acuité. Cette société sénégalaise a un grand mal à faire face à ces défis. Les jeunes, perdus dans cette fragilisation des institutions qui les accompagnaient dans la socialisation, tentent de combler ce vide créé par la crise, de se trouver eux-mêmes des réponses, d’être en quelque sorte des adultes avant l’âge.

Le Hip-Hop est apparu comme une de ces tentatives de réponse. D’abord, « affaire de branchés », confiné dans cette phase d’implantation primaire dans les quartiers chics (au début, c’étaient surtout les jeunes de ces quartiers qui avaient accès à la télévision câblée, aux cassettes vidéos, qui voyageaient ou qui avaient des proches qui voyageaient…), contrairement à ce qui s’est passé aux Etats-Unis d’Amérique, il s’est popularisé par la suite, se répandant dans tous les quartiers, toutes les régions du Sénégal. Même s’il est vrai qu’il n’a pas toujours été ici un mouvement engagé – il faut le reconnaître – il reste tout autant vrai qu’il est devenu, par la suite, un véritable système culturel, porteur de toute une série d’aspirations pour un Sénégal et, au-delà, un monde autres. Conscients des possibilités de réalisation, d’affirmation de soi et de représentation qu’offre cette culture, les jeunes se l’ont approprié pour en faire un mouvement engagé.

Ils ont démontré que ceux qui avaient prédit la mort prématurée du Hip-Hop, considéré alors comme une mode puérile, éphémère, soit une fad (il y a eu notamment le smurf) qui allait vite disparaître, se sont lourdement trompés. Face au malaise, à l’anomie sociaux, les bboys et bgirls (adeptes, respectivement garçons et filles, du Hip-Hop) ont réagi en développant une culture à la fois contestataire et constructive. Culture issue de la rue, le double « h » met en scène plusieurs branches dont on retient habituellement les suivantes : DJing, MCing, Street Dance, Writing (KRS 1, « The Blastmaster », a identifié jusqu’à 9 branches : « Breaking, emceeing, graffiti art, deejaying, beatboxing, street fashion, street language, street knowledge and street entrepenurialism » Cf. Hip-Hop Knowledge, 2001.

Entre la sortie de Rapper’s delight (1979) de Sugarhill Gang, et surtout celle de The message (1982, GrandMaster Flash & The Furious Five) aux Etats-Unis, de Rapattitude en France (1990), de Tebeul ma teup (1991, MC Lida), et de Bagn bagn beug (PBS, 1992) ou Boul Falé (PBS, 1993), le Hip-Hop a fait du chemin. Ainsi, le bboy sénégalais a gêné considérablement le Sénégal conformiste en manifestant son appartenance à cette culture. Les bboys ont instauré effectivement une série d’attitudes et de postures inhabituelles (avec les check down, casquette de base-ball renversée, sneakers, baggy, ...). Ils ont alors été très vite catalogués comme des égarés victimes d’une imitation de la culture noire américaine.

En réalité, le problème est bien plus complexe qu’une simple imitation ou effet de mode passagers. Invité dans le Queens (New York City) en novembre 2007, à un panel sur « Hip-Hop and Globalization » avec des heads comme Chuck D, Kool Herc…, j’ai vu que certains panélistes avaient déclaré que le Hip-Hop était, désormais, plus vivant hors des Etats-Unis (Afrique, Europe, Japon…) qu’à l’intérieur. De fait, les bboys sénégalais touchent à des préoccupations fondamentales relatives à l’orientation et aux principes d’organisation de la société sénégalaise, en s’intéressant à des domaines sensibles tels que la politique, la religion, les normes sociales, les inégalités, la solidarité, la tricherie sociale collective… Loin d’être nihiliste (le Hip-Hop propose), ni forcément sectaire (les bboys réclament leur appartenance à la société, même si celle-ci marche mal, selon eux), le moove se présente comme un système de vie qui ne se contente pas que de contester l’ordre social existant, mais qui propose parallèlement un contre-projet alternatif orienté vers une ouverture réfléchie à une « culture-monde ».

Bien sûr, le Hip-Hop, au-delà de certaines constantes qui en font bien un mouvement universel, présente aussi des spécificités locales qu’on peut, du reste, disséquer encore. Il y a des points communs, mais aussi bien des différences entre le rap d’un Pinal Gang et celui d’un Nix, entre Canabass et Dencukayou kang, Awadi et Tipe Laye, Daddy B et les MT Kro, ces dernières et les Last Klan Family…

Le Hip-Hop n’est pas non plus un système culturel parfait, ni uniforme. Il n’est pas question de le déifier. En effet, on y retrouve des oppositions ou des nuances (Capsi, i.e. la Sicap ou Town vs Royethia, i.e. Thiaroye ; ou Wayeguédia, i.e. Guédiawaye ou Kinepi, i.e. Pikine ; real/fake ; 1/2ground/commercial ; East/West…), des remises en questions de fond (le doctrinarisme de PE, le militantisme de Dead Prez, …) des « événements » externes (« l’ère Booba » en France, l’arrivée de la Crunk, le règne du Dirty South avec Lil Wayne, T.I. etc., internes (Boul ma dioylo en 1996, Ku weet xam sa bopp en 1998, Nit Doff et ses rafales de AK 47 verbales depuis 2007…) de différents types. On y voit aussi bien des partisans du bling bling (bijoux) ou des crossover (artistes transversaux) que lesdits backpackers (puristes plus ou moins) comme Buckshot de BCC, Shaheed du Sul Suly Clan ou Undaclando de Alien Zik…

Dans tous les cas, même si chacun peut avoir un avis différent sur ce qui serait le « real Hip-Hop », il convient de voir la réalité telle qu’elle est véritablement constituée : c’est-à-dire que le Hip-Hop a été, et est encore un mouvement pluriel. Néanmoins, il demeure fondamentalement un terreau de créativité et d’expression des jeunes, un espace d’engagement et d’affirmation qui introduit une certaine forme de liberté sous contrôle dans les modèles d’existence possibles, qui marque un droit à la différence. Dans un extraordinaire déploiement d’énergie des Dj, tels que Gee Bayss qui « réinventent » la musique (scratch avec Grand Wizard Theodore, beat juggling avec Steve Dee, turntablism avec Babu…), des writers comme Mizerables Graff, Graffix ou Docta, qui redéfinissent l’espace (par leurs whole car, wild style, top to bottom, perso…), d’un breaker (toprock, uprock, footrock…) tel Rodrigue et/ou du Topdancer (Locking, popping, …) qui recréent une nouvelle esthétique de la danse, du MC qui refond la narration en filmant et en racontant le monde, crûment, telle une caméra cachée, le Hip-Hop s’impose progressivement comme un système culturel avec lequel il faut compter, ailleurs comme au Galsen (Sénégal).

Extraits revus tirés principalement de 4 travaux de l’auteur (« Preaching Music and Islam : a Secular Mediation of Religious Communication ? The Case of Rap and Mbalax Music in Senegal », communication présentée à Abuja (Nigeria), juillet 2008, à Evanston et Piscataway (USA), octobre-novembre 2007 ; « Bboys : Hip-Hop culture in Dakar, Sénégal » in Nilan, P. & Feixa, C. (eds), Global Youth ? Hybrid identities, plural worlds, Routledge, 2006 ; Les jeunes « bboys » de Dakar dans un contexte de redéfinition du rapport social : étude de la production du sens, des facteurs d’insertion/intégration, selon une perspective constructiviste et une approche de la complexité (2003) ; Etude interdisciplinaire du rap à Dakar à travers une approche de la complexité : entre mouvement social et groupe primaire (2001).

Abdoulaye NIANG - octorant en sociologie chargé de cours à l’Ugb de Saint-Louis / elzoniang@hotmail.com

Source : Le Quotidien

Xalam 2 à Thiès - Souleymane Faye : « La chanson me permet de vider mon sac »

Le dernier week-end de l’entame du mois de Ramadan, Thiès a vibré avec le bon vieux temps du Xalam II. Après avoir renoué les cordes du Xalam au Quai des arts à Saint Louis du Sénégal, notre ancienne capitale, la troupe à Cheikh Tidiane Tall, Ibrahima Koundoul, Tapha Cissé, Baye Babou, Souleymane Faye, Henry Guillabert, Ablo, le remplaçant de feu Prosper Niang et Jean Rickel y ont fait un détour.

Et pour partager ce bonheur de revenir ensemble avec la ville de Thiès, le Palais des arts, chantre du groupe Waflah de Thiès, niché dans l’ancien quartier « -10e », a accueilli le groupe Xalam II au grand complet.

Joie de vivre. Toujours égal à lui-même. Souleymane Faye, un des chanteurs du Xalam II qui vient d’opérer un retour sur la scène musicale sénégalaise après « 20 ans de pause », est sorti de sa coquille.

Au cours de leur rencontre avec la presse, Souleymane Faye soutient qu’il est le produit type d’une société sénégalaise où le vécu au quotidien lui permet de confectionner ses chansons. « La chanson me permet, au quotidien, de vider mon sac » lance-t-il. Pour lui, il suffit de cocher sur papier toutes les idées qui lui viennent à l’esprit pendant une journée puis essayer d’y mettre de l’ordre pour déboucher sur un texte extraordinaire et plein de sens.

« Alors, c’est vous dire qu’on n’a pas besoin de chercher loin pour s’inspirer ; en tout cas, moi, je ne fais qu’aspirer ce qui est autour de moi et le tour est joué » explique-t-il. Et Koundoul d’ajouter « ainsi, la souffrance des gens, les acteurs politiques, bref, tout le bouillonnement de la vie à la sénégalaise nous permet de faire nos textes dans les tubes du Xalam II ».

La séparation de plusieurs années ne leur a pas empêché de maintenir le contact fraternel. Selon Henry Guillabert, cela explique qu’ils aient pu se retrouver quand ils ont senti le besoin de le faire.

Et Cheikh Tidiane Tall d’asséner « le Xalam II, c’est toute une philosophie de vie et de musique. Nous sommes heureux d’avoir inspiré des groupes de jeunes comme le Waflash, le Sénémali... ».

Source: Le Soleil

Le rappeur Kanye West arrêté après une altercation avec des paparazzi

Le rappeur américain Kanye West a été arrêté jeudi matin à l'aéroport international de Los Angeles à la suite d'une altercation avec des paparazzi pendant laquelle du matériel de prise de vues a été détruit, a-t-on appris auprès d'une porte-parole de l'aéroport.

L'incident s'est produit jeudi à 08H00 (15H00 GMT) alors que Kanye West s'apprêtait à prendre un avion, accompagné d'un garde du corps. Une altercation a éclaté entre les deux hommes et des paparazzi, et du matériel a été cassé, selon Nancy Castles.

"Selon de premières informations, (cet incident) a impliqué un photographe, des paparazzi et une caméra d'une valeur de plus de 10.000 dollars", a précisé Mme Castles.

Kanye West et son garde du corps ont été interpellés par la police soupçonnés de "vandalisme criminel", a précisé la porte-parole. La police n'a pas confirmé ces informations dans l'immédiat.
Selon le site internet spécialisé dans les célébrités TMZ.com, l'un de ses journalistes a été agressé par le garde du corps du rappeur, qui a détruit sa caméra. Un appareil photo d'un autre paparazzo a été cassé par Kanye West, selon TMZ.

Kanye West, 31 ans, a vendu 21 millions d'exemplaires au total de ses trois albums "The college dropout" (2004), "Late registration" (2005) et "Graduation" (2007). Il a été été récompensé par neuf Grammy Awards.

Source: TMZ.com

Le Sénégal parmis les trois Etats africains dans le top 10 des pays où il fait bon investir

Doing Business 2009, le rapport qui classe chaque année, depuis six ans, les pays où il fait bon d’investir indique que l’Afrique en général a réalisé une année record en matière de réformes de l’environnement des affaires.

Le Sénégal, le Burkina Faso, et le Botswana figurent parmi les dix premiers pays au monde, qui ont mené le plus de réformes pour faciliter la pratique des affaires sur leurs propres territoires. Doing Business 2009, sixième édition du rapport publié chaque année par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI), parue hier, indique que les réformes des réglementations des affaires se multiplient dans le monde et ont atteint un nombre record entre juin 2007 et juin 2008. Au total, 239 réformes ont été adoptées dans 113 pays pour faciliter.

En Afrique, jamais réformes n’ont été autant menées. Plus que toutes les autres années, indique un communiqué de la Banque Mondiale publiée hier. 28 pays africains ont adopté 58 réformes permettant d’améliorer le climat des affaires. Conséquences : trois d’entre eux se voient ainsi propulser dans le top 10 des réformateurs. Dans l’ordre décroissant, ces dix premiers sont : l’Azerbaïdjan, l’Albanie, la République kirghize, le Bélarus, le Sénégal, le Burkina Faso, le Botswana, la Colombie, la République dominicaine et l’Égypte.
Des critères pas toujours compréhensibles

Le classement de Doing Business prend en compte dix indicateurs de la réglementation des affaires. Il s’agit, notamment, des délais et des coûts d’application de la réglementation nationale relative à la création, l’exploitation et la fermeture d’une entreprise, du commerce transfrontalier et de la fiscalité des entreprises. S’il est compréhensible que ce classement ne prenne pas en compte la politique macroéconomique, la perception des investisseurs et la volatilité des taux de change, il paraît toutefois étonnant qu’il ne considère pas non plus la qualité des infrastructures et les taux de criminalité.

A ce sujet, Sabine Hertveldt de la Société Financière Internationale, interrogée par Afrik.com, signale que de nouveaux critères de classement sont à l’étude. "Dès l’année prochaine, affirme-t-elle, nous envisageons de considérer la qualité des infrastructures parmi les critères déjà existants, notamment les conditions d’accès à l’électricité." Voila, une nouvelle qui poussera, sans doute, les pays africains à developper leurs réseaux d’electricité, s’ils veulent progresser dans les prochains classements de Doing Business.

Source: Afrik.com

13 clandestins morts dans une embarcation aux Canaries

Treize immigrants clandestins africains ont été retrouvés morts mercredi matin dans leur embarcation de fortune arrivée au port d'Arguineguin dans l'archipel espagnol des Canaries, avec 46 autres clandestins vivants, a-t-on appris auprès de la sous-préfecture.

"Le cayuco (embarcation de pêche africaine) a été repéré ce matin par une patrouille de la garde civile. Il y a treize morts et 46 survivants", a déclaré un porte-parole de la sous-préfecture. "Ils ont eu une traversée assez difficile, avec entre huit et douze jours de navigation, ils se sont perdus plusieurs fois et ont subi des avaries de moteur et ont passé beaucoup de temps à la dérive (...) beaucoup sont morts d'hypothermie", a expliqué le chef de la Croix-Rouge à Las Palmas, José Antonio Corujo, sur la radio espagnole.

Les arrivées de clandestins africains se multiplient depuis environ trois mois sur l'archipel des Canaries et sur la côte sud de l'Espagne. Ces traversées périlleuses sur des embarcations de fortune se transforment souvent en drame. Au début de juillet, quatre cadavres ont été découverts à bord d'une embarcation transportant 55 personnes très affaiblies sur l'île de La Gomera, aux Canaries. Deux d'entre elles décèderont peu après.

Peu avant, une trentaine d'immigrants africains, dont neuf enfants en bas âge voyageant avec leur mère, sont morts en Méditerranée à cause du mauvais temps alors qu'ils tentaient de gagner la Costa del Sol depuis le Maroc. Fin août, une vingtaine de clandestins seraient morts en mer à bord d'une embarcation en méditerranée, selon les témoignages de rescapés.

Source: J A

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.