Khouman : «Le rap n’est que le reflet de la société»

Khuman est une voix autorisée. Il a vécu toutes les tendances du mouvement Hip-Hop et aujourd’hui, c’est une référence. Il explique ici comment le rap est arrivé à cette tendance.

Comment expliquez-vous l’omniprésence de Dieu dans le discours du rap ?
C’est quand même bizarre, mais c’est tout à fait normal. On est dans une société et une culture très religieuses. Cette culture se ressent forcément dans le rap. Depuis 2000, il y a de plus en plus de jeunes qui retournent vers la spiritualité. Cela se constate chaque jeudi soir, les jeunes se regroupent dans la rue pour des séances de Zikr dans toute la ville et parmi eux, il y en a qui sont dans le mouvement Hip-Hop.

Donc, ils sont obligés de relayer le message de leur guide religieux. Le rap n’est donc que le reflet de la société. Si les jeunes s’adonnaient ouvertement à l’alcool et à la drogue, cela se serait reflété dans les productions du mouvement. Ou dans la politique. Mais les jeunes se sont réfugiés dans la religion et cela se reflète dans les textes.

Pourtant, ce sont des anciens, des membres du Old school que l’on retrouve de plus en plus en dans cette spiritualité?
C’est tout le monde maintenant, il n’y a pas que les anciens. Mais je pense que cella montre qu’il y a une maturité dans les textes, une certaine maturité dans la direction artistique. L’homme est le reflet de la société. Ce n’est pas le discours qui a changé. Lorsque vous écoutez Bibson, il fait toujours du Clash et il représente toujours la rue, mais il touche un public plus large, plus âgé, à qui il faut parler de religion. Dans l’album 100 commentaires, on a parlé de religion mais essentiellement des aspects négatifs liés à sa compréhension et à sa pratique.

N’est-ce pas à ce niveau que se situe le problème ? Ne sont-ils pas en train de dénaturer l’essence du rap si l’on considère que le rap est discours engagé, remises en cause, contestations ?
C’est vrai ! On peut le voir sur cet angle, mais le Hip-Hop n’est pas que cela. C’est vrai que c’était à la base une musique de contestation, mais cela a tellement évolué que c’est devenu une musique comme toutes les autres. A la fois contestatrice et «constatatrice». Elle sert de repères à certaines personnes. Les gens qui n’achètent pas les journaux pour savoir ce qui se passe dans le pays, peuvent retrouver toutes les informations dans les albums hip hop. Dans le Hip hop tu retrouves les zikr, le théâtre, l’actualité internationale, tu peux y voir et avoir une idée ou une image de la société. (…) On ne peut continuer de parler du Hip hop comme d’une musique de gauche, il peut être une musique d’amusement, d’éducation, comme il peut être une musique spirituelle.

N’est-il pas mieux aujourd’hui, pour ne pas heurter les sensibilités, de faire la part des choses entre le rap qui est une musique et la religion ?
C’est un débat ! Personnellement, je préfère rester global dans mes chansons. Avec cela, je suis certain de toucher le plus de personnes possible. Par contre, si je me radicalise, je minimise mon champ d’action, le rayon de perception de mes messages. Je vous donne l’exemple de notre groupe. Au début, on s’appelait Pee froiss muslims, puis on a enlevé «muslims», parce qu’on s’est dit qu’il n’y a pas que les musulmans qui nous écoutent. (…)

Source: Le Quotidien

La mairie de Dakar offre un concert le 28 décembre prochain

La capitale sénégalaise vibrera le 27 décembre prochain, aux sons de plusieurs variétés musicales. Ce, grâce au maire de la capitale, qui a décidé d‘offrir à la jeunesse dakaroise un spectacle au cours duquel plus de 40 musiciens défileront sur scène. C’est le musicien Idrissa Diop qui a été choisi pour être le directeur artistique de cette manifestation.

Le stade Demba Diop vibrera le samedi 27 décembre prochain, aux sons de la quasi-totalité des musiciens sénégalais. Ce sera à partir de 17 heures, jusqu’au dimanche 28 décembre, à 2 heures du matin. En effet, c’est le maire de l’agglomération dakaroise, par ailleurs président du Sénat, qui a décidé par ce biais d’offrir à la jeunesse de la capitale, un spectacle sons et lumière à l’aune de ce qui se réalise dans les grandes capitales occidentales. A ce spectacle, participera toute la crème musicale sénégalaise. Pas moins de cinquante artistes seront conviés à jouer. De Youssou Ndour aux nouveaux talents… Déjà, des contacts sont établis avec des musiciens pour assurer une bonne présence scénique, mais aussi, pour un respect du timing.

A ce titre, Habib Faye et Youssou Ndour sont sollicités pour l’encadrement : des musiciens pour l’un, et assurer un plateau à la hauteur de l’évènement, à travers la scène, la lumière et le son, pour l’autre. Toutefois, pour la réussite de l’évènement, le maire de Dakar a fait appel à un autre musicien sénégalais, qui a l’habitude d’organiser des spectacles de ce genre. Il s’agit de Idrissa Diop, établi en France, et qui avait été le directeur artistique du festival de Montreuil. Ce dernier, qui était à Dakar pour le lancement et la promotion de sa nouvelle production au Sénégal, « Historia », déjà sorti aux Etats-Unis depuis le 06 mai dernier, promet d’apporter tout son savoir-faire déjà étalé en occident.

Son objectif est de faire de l’évènement une fête à la dimension de ce qui se fait un peu partout dans le monde. Retourné sur Paris depuis hier soir, où il doit confectionner les affiches relatives à l’évènement, Idrissa Diop reviendra dans la capitale sénégalaise la semaine prochaine, pour finaliser les contacts, avec l’aide de ses partenaires. Une fois le travail ficelé, l’auteur de « Picci mi » déroulera son programme.

Source: L'Office

Senegal: La religion infiltre le discours rap

L’heure n’est plus dans le Hip-Hop «galsen» aux contestations et aux discours incendiaires. Il y a un nouveau son dans l’air et ça chante Dieu. Les rappeurs deviennent des prêcheurs et appellent le public à retourner vers Dieu. Bill Diakhou s’impatiente. Le soleil l’accable comme l’agacent les interminables discours des progressistes qui l’ont convié ce jour à Louga pour «alléger» les travaux de la commémoration de l’appel du 16 juin.

Il attend nerveusement dans son véhicule. Le rappeur fuit apparemment ces curieux qui savent si bien s’exciter autour des célébrités pour le plaisir d’alimenter la popote devant la théière. Lui reste concentré, les mains sur le volant de la voiture immobile, ruminant sa montée imminente sur le podium. C’est qu’il a vraiment du pain sur la planche, l’ami Bill ! Le public qu’il doit bientôt réchauffer est si mou et si ignorant ! Que savent du rap ces adultes, pour la plupart des femmes, fièrement sanglées dans leurs habits colorés, promptes à réagir aux tam-tams comme on le voit dans les meetings politiques ? La foule de cette matinée politique est tellement différente du public Hip-Hop dont les jeunes, allergiques aux sonorités du mbalakh, se balancent aisément sous de gros jeans, tee-shirts méga ample et autres bling-bling.

Bil Diakhou comprend tout cela et il doit être à la hauteur. Mais pour sûr, les politiciens ne l’ont pas convié pour rien… Lui le rappeur «social», contesté par ses pairs qui font dans le hard cord, n’a aucun problème à séduire son public du jour. L’accueil est pourtant timide. Mais, il psalmodie d’entrée : «Touba ! Layén ou Tiwaoune ; Médina Baye ! Ndiassane ou Thiénaba, lève la main si tu es mouride, tidjane ou khadre !» La foule est happée, elle mort à l’hameçon et réagit en levant des mains en l’air. Toute un chacun se sent interpellé, car la fibre religieuse accroche. L’artiste insiste et entonne des textes connus du public qui reprend les refrains sans difficulté pour l’avoir sans doute maintes fois répété dans les rencontres religieuses. Ensemble, ils revisitent l’épopée des guides religieux du pays. Chacun y trouve son… marabout. Tout le monde est content. Bill est aux anges. L’assistance dans l’extase. Mais les orthodoxes du Hip-Hop rouspètent.

Les quelques fans de rap, de jeunes gens qui se sont rapprochés à l’annonce de la montée sur scène de l’artiste, sont restés, en effet, sur leur faim. Le paradoxe entre les affûtiaux du rappeur et son discours populiste plombe l’ardeur des jeunes fans. Jeans et tee-shirt amples, casquettes orientées à 9 heures comme un bon rappeur américain, le «phrasé» de Bill Diakhou et le contenu de son texte rappellent les grands chanteurs religieux.

Cette prestation de Bill Diakhou est pourtant loin d’être une improvisation pour s’accommoder aux exigences d’un public ponctuel. En réalité, le rappeur balbutie dans un style nouveau, une nouvelle tendance dans le Hip-Hop. Depuis la sortie du single du groupe Daara J, intitulé Alah en 2003, où les envolées de Nongo D sont coupées par un refrain fredonné par Faada Frady avec sa voie mélodieuse, «God is one», le discours religieux envahit le rap local.

C’est vrai que l’Underground, ce genre de rappeur consacré par le Rapadio depuis 1998, est toujours coté et prisé par nombre de jeunes débutants. Il est vrai aussi que des célébrités comme Fata, ex-membre du groupe Cbv, excellent avec succès dans l’Ego trip et le bling-bling. Il est tout autant vrai, également, que des rappeurs comme Daddy Bibson font toujours dans le clash. Mais aujourd’hui, la spiritualité obnubile les rappeurs. Le retour à la religion a pris le pas sur la contestation et la remise en cause du système. C’est comme si, de la dénonciation, ils sont passés à la résignation. Le discours virulent devient spirituel.

Il faut voir l’accoutrement de Carlou D avec son déguisement «mouride» lors de ses prestations au Just4U, où les derniers clips de Daddy Bibson pour s’en convaincre. Du «soldat de la rue» qu’il se veut, Daddy Bibson est passé au «soldat de Baye Niass». Il vit aujourd’hui au quartier Fadia dans la banlieue dakaroise. Chez lui, une fresque du guide religieux Cheikh Ibrahima Niass décore le mur du couloir de l’appartement où se trouve également son mini studio : une minuscule pièce décorée par des affiches de son album avec Khouman, «les frères ennemis», une autre image de son marabout, un ordinateur, une table de mixage, un petit clavier… Sur le seul canapé du studio, Bibson se réajuste et écarquille les yeux quand on lui demande s’il est un rappeur ou un prêcheur. Il se défend : «Je suis plus qu’un soldat, un commando. C’est vrai qu’on connaissait Bibson plus dans la contestation, le clash…, mais aujourd’hui, j’ai une autre mission. J’appelle les jeunes à retourner vers Dieu pour essayer de mieux le connaître. Dans mes derniers albums, je parle beaucoup de Dieu et du Cheikh. C’est que je suis un missionnaire.»

Les mollahs du Hip-hop
Dans ses précédentes productions, le rappeur s’érige en «prophète» et prétend être l’envoyé du Faydou, terme qui désigne, en langage soufi, une résurgence de connaissances intarissables. Disciple de la famille tidjane de Médina Baye à Kaolack, Cheikh Coly (c’est son vrai nom) se particularise par ses appels répétés à «la connaissance de Dieu». Pour lui, «c’est un fardeau. On ne peut adorer convenablement le Bon Dieu si on ne Le connaît pas. Je montre à mes fans qu’on peut être jeune et s’adonner à Dieu au lieu de passer son temps à prendre de l’alcool ou de détruire sa vie dans la drogue ou l’agression». C’est pourquoi, il a fait de la spiritualité un créneau. Aujourd’hui, il traîne l’image du Mollah rappeur. C’est pourquoi, également, semble-t-il, les textes de Maxi Crazy sont profonds.

Amadou Aw, de son vrai nom, est une autre personnalité du Hip-Hop ayant largement contribué au beau jour de certains genres comme le Free style et l’Ego trip. Avec Bibson, il partage le micro, «l’amour de Baye Niasse» et le même maître spirituel, Cheikh Mamoun Insa qui revient souvent dans leur texte. Seulement, Maxi est moins fougueux et son propos moins engagé. Mais tous les deux revendiquent «le même combat». Dans son dernier album, le morceau fétiche intitulé Baye your side est consacré à son marabout à qui il demande la force d’exceller dans la vulgarisation du message divin. «Nous voulons vulgariser l’enseignement de Baye Niass, montrer à travers le monde l’œuvre de cet africain qui a parcouru le monde pour apporter une image positive de l’Islam fondée sur l’amour et la connaissance», dit-il avec une conviction non feinte.

Quoi qu’il en soit, le constat est là : Le rap, jadis contestataire et rebelle, épouse de plus en plus la religion. Les milieux réputés être des temples d’Epicure où les jeunes, abandonnés par des parents eux-mêmes martyrisés par la conjoncture, bravent à longueur de journée les interdits s’ils ne noient pas leur désespoir dans l’alcool ou la drogue, sont devenus des espaces d’échanges sur la religion. La nouvelle tendance dans le Hip hop ne se limite pas seulement dans les textes. «C’est un vécu quotidien dans l’acte et la pensée.» Dans tous les coins et recoins fréquentés par les rappeurs, il n’y a que Dieu dans le discours. Avec un nouveau jargon inconnu jusqu’ici dans le milieu. Un champ lexical de mosquée : on parle de Hadra pour désigner les séances de Zikr hebdomadaire, de Wazifa de Wird, etc.

Les espaces Hip-hop comme à la Mosquée
C’est le cas chez les frères rappeurs du groupe Bidew bou bess. Dans une villa quelconque du quartier Zone B, des lycéennes arrivent en même temps qu’un membre du groupe, Baidy. Ils se saluent entre Sokhna-ci»et Serigne-bi, parlent du prochain dahira et d’un ami commun qui a pris dernièrement le Zikr. Quelques instants plus tard, ils se retrouvent tous dans le hall de la villa qui sert de pré-salon. Les filles sont voilées. D’après Baïdy, elles ont toutes pris le Wird tidjane quand elles ont commencé à les fréquenter.

Pourtant, Baïdy, contrairement à Daddy Bibson, ne se sent pas investi d’une quelconque mission. Pour lui, quand il chante Allah, c’est juste une manière de lui rendre grâce en le remerciant. Tout comme quand il parle de son marabout dans ses textes. Si la plupart des rappeurs prêchent pour leur confrérie comme Carlou D qui emprunte souvent le caftan mouride quand il monte sur scène, Bill Diakhou, lui, préfère parler pour tout le monde. C’est un œcuméniste. «Je suis un Baye Fall, mes proches le savent ; mais dans mes textes, je ne fais pas de distinction entre les confréries. Je chante les mérites de tous les guides religieux, parce qu’ils appartiennent tous au Sénégal.» C’est le même cas pour Big D qui montre, dans son dernier clip, Serigne Touba, le Cardinal Thiandoum, Baye Niass, El Hadji Malick Sy, bref le «Sénégal de Dieu».

Source: Le Quotidien

Matins ensoleillés pour William Baldé

À 43 ans, le chanteur franco-guinéen fait une entrée tardive mais fracassante dans les charts hexagonaux. Son single « Rayon de soleil » est le tube du moment.

On ne se plaindra pas de l’actuel battage médiatique autour du chanteur William Baldé. Sorti en juin dernier, son tout premier album intitulé En corps étranger et produit par Warner Music France permet à cet artiste franco-guinéen de caracoler en tête du Top 5 des ventes dans l’Hexagone depuis plusieurs semaines. Porté par son single « Rayon de soleil », Baldé fait, à 43 ans, une entrée certes tardive mais fracassante dans l’industrie du disque, à la grande joie des dizaines de milliers de vacanciers en train de se déhancher au rythme épicé de ce morceau léger et grivois mais, selon lui, « le plus à même de plaire au public ».

Si cet auteur-compositeur arborant dreadlocks, barbe de deux jours et boucles d’oreilles assume pleinement le caractère « provoquant » des paroles (« Un matin suspendu / Aux fleurs de ton jardin / Ma main sur ton petit cul / Cherche le chemin… ») qui accompagnent ce qui s’annonce déjà comme le tube de l’été, les moins volages - ou les plus puristes - préféreront les autres morceaux orientés pop-folk africaine. En ce sens, « Rayon de soleil » ne saurait résumer à lui seul la tonalité de cet album plus acoustique qu’électrique qui mêle à la rondeur du son marqué par la contrebasse un esprit reggae-mandingue et une pluralité de signatures dont celle de sa femme, Catherine.

On notera en particulier « Sweet Lady », relevé par une section de cuivre façon Otis Redding, « Sayüma lagissé », l’un des deux morceaux chantés en wolof, et surtout le sublime « Sur la route de Dakar » soutenu par une ligne de guitare lancinante enrobée d’une flûte lointaine. L’amour, l’exil, le retour au pays, la mélancolie affleurante du déracinement sont les thèmes développés comme « une façon d’assumer tout ce que je suis », explique Baldé. Né en Guinée en 1965, envoyé par ses parents dans un « pays frère » - le Sénégal - à l’âge de 9 ans, Baldé se décrit comme un « exilé heureux ».

Exilé parce que ses parents ont décidé qu’il ne grandirait pas dans son pays d’origine, comme pour mieux le protéger de la dictature de Sékou Touré. Heureux car, au final, sa venue en France à 14 ans, « dictée » par un père réfugié politique, n’a pas été une prison mais au contraire une source de vie, de création, d’inspiration. Entouré de musiciens blancs dont ses fidèles complices Ilan Abou et Gil Gimenez, rencontrés il y a quinze ans, Baldé baigne dans ce triangle d’or délimité par les trois pays de son enfance et de son adolescence. Aussi atypique qu’inclassable, sa musique est à ce titre universelle.

Source:J.A

Un Nigérian sommé de divorcer 82 fois en 3 jours

Un Nigérian sommé de divorcer 82 fois en 3 jours Les autorités islamiques lui demandent de ne garder que 4 de ses 86 femmes Polygame aux 86 femmes, Mohamed Bello Abubakar a trois jours pour n’en choisir que 4. C’est la sentence que lui imposent les autorités islamiques nigérianes, qui estiment qu’il ne peut traiter équitablement les membres d’un tel harem. L’homme s’en défend et assure être « aidé » par Allah.

Loin du cliché du tombeur, Mohamed Bello Abubakar dit Baba, 84 ans, collectionne pourtant les conquêtes… Musulman convaincu, il a pris à la lettre le Coran qui autorise les hommes à avoir plusieurs épouses. Implicitement, les polygames se limitent à quatre, car il s’agit de pouvoir subvenir à leurs besoins. Mais impossible n’est pas Baba. Il se dit investi d’un « don » particulier, et estime pouvoir assurer de beaux lendemains à chacune de ses 86 femmes. Théorie qui ne semble pas être du goût des autorités musulmanes, qui l’ont sommé d’en écarter 82 pour rentrer dans la norme, et ce avant trois jours. Dans le cas contraire il encourt la peine de mort.

Divorce à la chaîne
S’il veut sauver sa vie, cet ancien enseignant et prédicateur musulman va devoir se décider rapidement. Sa pléthorique vie familiale a été dévoilée il y a une quinzaine de jours par la presse nigériane et la BBC. Depuis, le Jamatu Nasril Islam (JNI) – l’autorité islamique – a statué sur son avenir et la sentence est tombée jeudi : Mohamed Bello Abubakar a trois jours pour se défaire de 82 de ses épouses. 82 divorces à prononcer en somme, en essayant d’épargner au mieux ses 107 enfants…

L’Etat du Niger, où vit le Don Juan, a réintroduit en 2000 les châtiments de la Charia dans la loi islamique. Des peines de mort ont déjà été prononcées à plusieurs reprises pour adultère, mais elles n’ont jamais été appliquées. Fort de cette jurisprudence, Mohamed Bello Abubakar n’a pas vraiment à craindre une réelle sanction.

Un don de d’Allah
Il a même contesté la décision des intellectuels musulmans, arguant qu’il n’y a pas de châtiment dans le Coran prévu pour les polygames qui dépassent le « quota ». Il a cependant déconseillé aux autres hommes de suivre son exemple. « Un homme avec 10 femmes s’effondrerait et mourrait, mais moi, je tiens mon pouvoir d’Allah. C’est la raison pour laquelle j’ai été en mesure d’en prendre 86 en charge », justifie-t-il.

Et en effet, Mohamed Bello Abubakar pense être doté de dons particuliers. Ses épouses auraient été attirées par ses talents de guérisseur d’une part, et Allah lui aurait donné la force de gérer un tel harem d’autre part. Et d’ajouter : « le Coran n’impose pas de limite, cela relève de ce que votre propre pouvoir, votre propre fortune et vos capacités vous permettent. »

Source:Afrik.com

Donner un Noir en pâture aux lions : un délit mineur en Afrique du Sud

Mark Scott-Crossley, un fermier blanc sud-africain qui, en 2005, avait été condamné à perpétuité pour avoir donné son employé noir à manger aux lions, vient d’être remis en liberté. Le pays condamne sa libération et dénonce le racisme toujours prégnant dans cette société post-Apartheid.

Il peut crier victoire, Mark Scott-Crossley. Ce fermier blanc de la province du Limpopo, condamné en 2005 à une peine de prison à perpétuité, vient d’être libéré, jeudi, par les autorités sud-africaines.

Accusé en 2004 d’avoir tué un de ses ex-employés noir et de l’avoir donné en pâture à des lions, il a d’abord purgé deux ans de sa peine à vie, avant que la Cour Suprême d’Appel revoie les charges en 2005 et ne le condamne plus qu’à 5 ans de rétention pour complicité. Finalement, il a été libéré cette semaine et demeure en liberté surveillée.

Dans la cage aux lions
Nelson Chisale travaillait pour Mark Scott-Crossley. Deux mois après son licenciement, il était revenu sur les lieux pour récupérer quelques effets personnels. L’enquête de la police a démontré que son ancien patron l’a fait passer à tabac par d’autres employés armés de machettes, avant de le charger dans un pick-up et de l’emmener dans une réserve animalière. Là, il sera jeté aux lions blancs, une espèce très rare. Seuls des ossements et des vêtements tâchés de sang permettront plus tard de l’identifier.

L’accusé a toujours clamé son innocence et a fait appel du jugement qui le condamnait à la prison à vie pour meurtre. Il a obtenu une réduction de peine en 2005, faute de preuves suffisantes attestant du meurtre. La Cour d’Appel a argué que rien ne prouvait que Mark Scott-Crossley ait effectivement tué son employé. Le jeter dans la cage aux lions relevait donc seulement de la complicité de meurtre. La décision finale de le libérer cette semaine est toutefois soumise à des règles d’encadrement strict. Le fermier demeure en liberté étroitement surveillée jusqu’à la fin des 5 ans prévus par la justice.

Une justice à double vitesse ?
En 2004, le crime avait fait les gros titres de la presse internationale et indigné l’opinion publique. Quatre ans plus tard, le rebondissement de l’affaire fait beaucoup parler. Les associations de défense des droits de l’Homme sont montées au front jeudi, pour dénoncer la libération abusive de Mark Scott-Crossley. Quinze ans après la fin de l’Apartheid et l’exploitation des noirs par les fermiers blancs, beaucoup dénoncent une société encore très raciste, où les droits blancs priment sur ceux des noirs.

Mais également où la richesse joue son rôle de séparateur social. « Il est clair pour la classe des travailleurs pauvres que ceux qui sont riches et blancs continuent d’être traités différemment de ceux qui sont pauvres », a déclaré, jeudi, le porte-parole du Congress of South African Trade Unions.
Source: Afrik.com

Plus de 2 millions de personnes menacées par l’insécurité alimentaire au Sénégal

Pas moins de 2,1 millions de Sénégalais sont confrontés à une situation d’insécurité alimentaire imputable aux prix élevés des denrées alimentaires et aux mauvaises récoltes de 2007, selon une évaluation interministérielle.

Plus d’un million de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire « grave », selon les définitions du rapport, et la situation risque de s’aggraver. Le Sénégal compte, au total, 11 millions d’habitants.

« La situation en matière de sécurité alimentaire et de nutrition pourrait s’aggraver davantage dans les prochains mois si la dynamique de hausse des prix ne change pas », selon le rapport.
Par conséquent, « les opérations d’urgence doivent se poursuivre et davantage de soutien doit être apporté à long terme aux populations vulnérables ».

L’étude, entreprise conjointement par les ministères de l’Agriculture et du Bétail, le Commissariat à la sécurité alimentaire, l’Agence nationale des statistiques et le centre public d’alerte précoce, couvrait 485 villages dans l’ensemble du pays.

Les plus touchés
À Sédhiou, Bignona et Oussouye, les régions les plus touchées, neuf ménages sur dix ont des difficultés à subvenir à leurs besoins alimentaires pendant la période de soudure ; huit foyers sur dix sont confrontés au même problème à Tivaouane et sept sur dix dans les régions de Rufisque, Tambacounda et Linguère, peut-on lire dans le rapport. Si les produits alimentaires circulent en quantité suffisante dans les marchés, avec la hausse des prix, la majorité des personnes interrogées ont dit avoir de moins en moins les moyens de se les procurer.

En effet, la production agricole diminue depuis quelques années, d’après le rapport, c’est pourquoi il est « de plus en plus difficile pour la population […] de couvrir ses besoins alimentaires avec sa propre production ».

Le gouvernement attribue le nombre particulièrement élevé des personnes dans le besoin, cette année, aux mauvaises récoltes de 2007 (26 pour cent moins abondantes qu’en 2006), elles-mêmes dues aux pluies brèves et sporadiques observées dans un grand nombre de régions du pays, ainsi qu’aux crues qui ont eu lieu dans les régions de Matam, Kolda et Louaga. Pas moins de 60 pour cent de la population du Sénégal vit en milieu rural et dépend de l’agriculture de subsistance et de l’élevage de bétail, deux activités qui reposent dans une bonne mesure sur l’abondance des précipitations.

Une vulnérabilité précoce
Selon Thierno Ndiaye, conseiller en moyens de subsistance chez Oxfam, une organisation non-gouvernementale (ONG), la période de soudure a débuté tôt cette année : les banques de céréales ont commencé à s’épuiser dès février, et non en juillet, à l’époque où débute habituellement la période de soudure annuelle. « Même en mars, la situation commençait à être difficile, et les gens commençaient déjà à réduire leur nombre de repas quotidiens », a-t-il expliqué. Deux foyers interrogés sur cinq ont déclaré qu’ils se contentaient désormais de deux repas par jour, selon le rapport.

Les mesures
Le gouvernement a mis de côté 23,5 millions de dollars américains pour soutenir les communautés rurales touchées par le déficit alimentaire et prévoit de distribuer 50 000 tonnes de nourriture aux comités agricoles des zones rurales sur une période de trois mois, l’objectif étant de fournir trois kilos de riz à chaque habitant. Néanmoins, bien qu’il ait publié ses conclusions, le gouvernement n’a pas déclaré l’état d’urgence.

Trois chefs de village interrogés sur dix ont dit avoir reçu une aide alimentaire, distribuée par des ONG pour les aider à faire face à leurs problèmes. « S’ils font état d’une insécurité alimentaire grave, ils ont dépassé la ligne rouge », a déclaré M. Ndiaye d’Oxfam, « mais le gouvernement ne veut pas déclarer l’état d’urgence, et cela empêche les ONG de prendre des mesures à grande échelle ».
Malgré tout, le Programme alimentaire mondial (PAM) collabore avec diverses ONG en vue de fournir de la nourriture à 30 000 enfants mal nourris âgés de moins de cinq ans, d’ici au mois de septembre. L’agence souhaite fournir une aide alimentaire à 540 000 personnes entre septembre et la fin de l’année. Selon Aliou Dia, président d’une association d’agriculteurs ruraux, les rations actuellement distribuées par le gouvernement ne suffisent pas.

« Elles sont insuffisantes. Elles pourront peut-être soulager la faim des populations pendant quelques jours, mais nous avons besoin de réserves plus importantes pour passer la période de soudure ». Et le gouvernement doit commencer à s’activer, ajoute-t-il, s’il veut achever les distributions d’ici au 20 août, comme prévu.

Les ministères concernés appellent à aider davantage les foyers les plus vulnérables en leur distribuant de la nourriture, en réapprovisionnant les banques de céréales des villages, en assurant de meilleures formations agricoles, et si besoin, en lançant des programmes d’alimentation scolaire. Ils recommandent également que la situation soit régulièrement contrôlée par le système public d’alerte précoce.

De l’espoir
Le gouvernement a déjà considérablement augmenté ses investissements agricoles, selon M. Dia, puisqu’il a consacré 106 millions de dollars américains au secteur agricole en 2008, contre 58,8 millions l’année précédente. Jusqu’ici, ces fonds ont servi à acheter et à distribuer des semences, à subventionner les engrais et les pesticides, et à renforcer les programmes de crédit ruraux pour tenter de stimuler la production dans l’ensemble du pays.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus importante lancée à l’échelle du gouvernement dans son ensemble, baptisée la « Grande Offensive agricole pour la nourriture et l’abondance » (GOANA), et destinée à stimuler l’autonomie du Sénégal en matière de production alimentaire (le Sénégal importe actuellement la grande majorité du riz qu’il consomme).
Mais si la GOANA enthousiasme certains, d’autres sont plus sceptiques.

« Théoriquement, il est possible d’atteindre ces objectifs [rizicoles], mais il sera sans aucun doute difficile de passer [d’une autosuffisance à] 20 pour cent à une autosuffisance à 100 pour cent, vu la tendance des 20 dernières années, marquées par une stagnation, voire une diminution des récoltes », a notamment déclaré à IRIN un expert agricole, lorsque l’initiative a été lancée.

À en croire certains, toutefois, l’injection des fonds commence déjà à porter ses fruits. « Le gouvernement a subventionné les semences à 70 pour cent cette année et celles-ci ont été livrées à temps. Nous espérons même battre des records de production, si les pluies, qui ont commencé tôt cette année, se maintiennent à ce rythme », a indiqué M. Dia à IRIN.

En attendant, il appelle à apporter immédiatement une aide d’urgence accrue aux populations dans le besoin.

Source:Afrik.com

Septuplés en Egypte, un "miracle divin" selon l'accoucheur

Une jeune femme a accouché de septuplés à Alexandrie, dans le nord de l'Egypte, ce qui est qualifié de "miracle divin", par le médecin accoucheur, a rapporté samedi l'agence officielle Mena.

Ghazala Ibrahim Omar, 27 ans, à mis a monde sept bébés vivants: quatre garçons et trois filles, à l'issue d'une césarienne réalisée six semaines avant terme, dans un hôpital universitaire d'Alexandrie.

"Il s'agit vraiment d'un miracle divin. Elle (la mère) n'avait pris aucun fortifiant lors de son ovulation", a souligné Ahmed Salam, le médecin en charge de l'équipe qui a aidé à mettre au monde les septuplés, cité par l'agence.

Selon le directeur de l'hôpital, les bébés qui pèsent entre deux et trois kilos, ont été placés dans des couveuses.
Source:Afp

Arrivée de 130 migrants africains sur les plages des Canaries

Plus de 130 migrants africains sont arrivés mercredi à bord de deux bateaux sur les plages de Ténérife (archipel des Canaries), portant à plus de 450 le nombre de clandestins arrivés en une semaine, a annoncé la police espagnole.

Selon les services de sécurité, 61 personnes, dont cinq mineurs, sont arrivés à bord d'un premier bateau sur une plage du sud-ouest de l'île de Ténérife en début de soirée. Près d'une heure plus tard, un deuxième bateau a touché terre dans le sud-est de l'île avec 76 personnes à bord dont six mineurs. Sept personnes ont du être hospitalisées, a précisé la police.

Ces deux dernières arrivées portent à plus de 450 le nombre de clandestins, à bord de sept embarcations de fortune, détenus par les autorités canariennes depuis vendredi selon un décompte de l'AFP. Les arrivées d'immigrants clandestins africains dans l'archipel des Canaries ont augmenté ces derniers jours, coïncidant avec le coup d'Etat militaire en Mauritanie, a annoncé lundi à l'AFP un responsable des secours espagnols.

La nouvelle vague d'arrivées, succédant à une relative période d'accalmie, a débuté deux jours après le putsch militaire en Mauritanie, selon un responsable des secours espagnols. L'analyse des GPS dont se servent ceux qui pilotent ces embarcations chargées de clandestins a montré "qu'ils sont partis de Mauritanie", avait souligné ce responsable sous couvert de l'anonymat.

Source: Jeune Afrique

Hip-hop et islam en Afrique de l’Ouest

Pour des oreilles occidentales, hip-hip et islam semblent aux antipodes l’une de l’autre. Il est vrai que les musulmans orthodoxes (ou stricts) sont généralement suspicieux à l’égard de la pop culture. Mais cela est spécialement vrai avec la culture hip-hop américaine qui célèbre le matérialisme et le sexe. En dépit de cela, les croyances musulmanes et la pop culture modernes ont depuis longtemps entamé une variété de nouvelles symbioses dans de nombreux endroits du monde, particulièrement en Afrique.

L’histoire de l’Islam en Afrique de l’Ouest est unique, et à distinguer de la pratique islamique dans les pays arabes ou dans le sud-est asiatique. Depuis le 12e siècle, les enseignements du prophète Mahomet ont été répandus au Sud du Sahara par les commerçants arabes et les religieux charismatiques. Les royaumes islamiques tels que l’empire Songhaï ont résulté de là, donnant naissance à des villes comme Tombouctou, qui même au Mali moderne conserve le fantôme de sa gloire passée. Les leaders religieux connus comme « marabouts » ont fondé des confréries qui continuent aujourd’hui de jouer un rôle important dans beaucoup de pays d’Afrique de l’Ouest.

L’Afrique de l’Ouest est ainsi devenu un patchwork culturel. On retrouve des musulmans en grande majorité dans les pays comme le Mali, la Gambie ou le Sénégal, là où la religion joue souvent le rôle fondamental de mortier qui soude la société.
Dans d’autres pays comme la Côte d’Ivoire ou le Bénin, les musulmans sont juste une minorité parmi beaucoup d’autres. Pourtant même si la plupart des nations d’Afrique occidentales ont adopté des systèmes séculaires après la déclaration de leur indépendance, l’influence des groupes islamiques s’est également développée en Afrique proportionnellement aux problèmes endémiques et non résolus comme la pauvreté et le chômage.

La musique en Afrique a toujours eu de fortes imprécations avec la religion. Il n’est donc pas étonnant que beaucoup de musiciens puisent dans les thèmes religieux leur source d’inspiration, et se considèrent eux-mêmes comme des autorités morales.
Comme la salsa, le funk et le reggae qui sont apparus avant lui, le rap est simplement le plus récent phénomène musical qui a saisi le continent entier.

Son succès est au moins partiellement dû au fait que beaucoup d’Africains retrouvent les échos de leurs propres traditions dans l’art moderne du « discours engagé » du rap, et ne perçoivent pas ce style musical comme étranger. Les diffuseurs privés de radio et de télévision, dont le nombre s’est considérablement accru en Afrique de l’Ouest depuis le milieu des années 90, ont également joué un rôle important dans la propagation de l’enthousiasme envers le hip-hop.

Beaucoup de rappeurs africains tombent dans les clichés standards et les modes typiques du hip-hop portés par leurs modèles américains vu sur MTV, pantalons baggy, casquettes de baseball et baskets aux pieds. En revanche musicalement, ils se sont libérés de leurs idoles américaines, ont depuis longtemps adopté leur propre style, qui utilisent à la fois leurs propres traditions et instruments comme la kora ou le djembé. Là, le Djing (des Dj’s qui font des figures en mixant) est moins bien connu parce que peu de musiciens peuvent s’offrir de coûteux équipements comme les tables de mixage.
Le Sénégal au centre du mouvement
Le hip-hop permet aux jeunes Africains de donner de la voix. En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est au centre du mouvement. On estime qu’environ trois mille groupes de rap sont en activité dans la seule capitale sénégalaise, Dakar. Dans beaucoup de pays africains la majorité de la population a moins de vingt ans, et beaucoup de rappeurs font l’effort d’aborder des thèmes politiques sociaux dans leur musique. Le groupe Silatigui, par exemple, est impliqué dans la lutte contre le Sida et la prévention de la violence chez les jeunes dans leur pays d’origine, la Guinée.
La religion est importante pour beaucoup de jeunes musiciens africains. La croyance est une clé morale principale dans le travail des artistes aussi divers que le boys band marocain "MidNight Shems", "Les Escrocs" du Mali, et les vétérans du rap comme Dread Skeezo et Docta du Sénégal.

Les membres de Silatigui considère le rap africain, avec ses composantes spirituelles, comme plus intéressant que le rap produit aux Etats-Unis, qui s’embourbe dans la vulgarité et le matérialisme. On trouve également des approches comme celle du combo rap sénégalais Keur Gui et du Franco-Sénégalais Général Snipe frappeur, qui ont pris pour cible les autorités islamiques traditionnelles dans leur pays et employé leur musique pour critiquer durement la corruption et les abus de pouvoir parmi les personnages religieux.

En Afrique de l’Ouest, l’Islam et le rap font partie de la culture quotidienne qui tisse le lien social, et les deux sphères ont commencé à s’imprégner l’un l’autre. Dans sa chanson Seulebou Yoon, la rappeuse Sister Fa rapporte : « Elle (la musique) était là à l’époque du prophète. Les croyants ont été unis pendant la nuit pour chanter des hymnes de louange à Allah ». Ce qui veut dire par là qu’elle croit que la musique et l’Islam ne sont pas mutuellement exclusifs.

Source: afrik.com

Immigration : 120 clandestins en perdition au large de la Libye

Environ 120 clandestins ont affirmé jeudi au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) être en perdition depuis trois jours sans eau et sans carburant au large des côtes libyennes, a indiqué un représentant du HCR à Malte.

La capitainerie du port de Palerme (Sicile, Italie) a envoyé une corvette de la marine italienne, l'Urania, se porter à leur secours jeudi soir, a indiqué l'agence de presse italienne Ansa. Le représentant du HCR à Malte, Neil Falzon, avait auparavant indiqué que les autorités libyennes auraient accepté d'envoyer des secours.

Les clandestins avaient alerté le HCR à Malte et à Lampedusa, île située à l'extrême sud de l'Italie qui est la porte d'entrée en Europe des clandestins depuis les côtes libyennes, a indiqué le service de presse du HCR à Rome. "Ils sont paniqués", a ajouté une porte-parole, précisant que l'organisation avait requis l'intervention des secours italiens dans la crainte que celle des Libyens n'accroisse encore la panique des clandestins qui craindraient alors d'être ramenés en Libye.

L'embarcation se trouvait à environ 100 km au large des côtes libyennes, dans la zone de secours en mer des autorités libyennes, selon les déclarations des clandestins au HCR en Italie. Les boat people sont originaires d'Erythrée, de Somalie, d'Ethiopie et du Soudan, selon leurs déclarations au HCR.

Source: Afrik.com

« La drague à l’africaine » made in Paris

Les Africains sont-ils de véritables tombeurs en terre parisienne ? Pour certains hommes, cela ne fait aucun doute. Problème : bien des femmes trouvent les dragueurs africains trop agressifs, trop menteurs, trop radins... Morceaux choisis au cœur de Château d’Eau, l’un des quartiers afros de la capitale française.

« Collants, sauvages, prêts à t’agresser ». Ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit de Daphnée lorsqu’on lui parle de « drague à l’africaine ». Cette Haïtienne de 21 ans, aux yeux joliment bridés, précise : « En boite, ça m’est arrivé de danser et qu’un mec soit prêt à m’insulter parce que je l’ai rejeté. Il y a des Africains qui n’insistent pas mais d’autres, tu as beau les envoyer bouler, ils ne veulent rien savoir ».

Cette agressivité est dénoncée par plusieurs autres femmes rentrées à Château d’Eau, un quartier afro de Paris. « Quand ils vous appellent et que vous ne répondez pas, ce sont des insultes de gauche à droite. C’est comme au pays, en moins pire », se plaint Sandra, une Béninoise qui souligne n’avoir pas été draguée depuis « longtemps ».

Volée de compliments
« Les Européens disent bonjour avec politesse mais nos frères noirs ici nous disent : "Bonjour, ça va toi ?" A tel point que tu ne te sens même plus femme et que tu perds confiance », déplore Mariam. Cette coquette Ivoirienne de 50 ans, qui en fait dix de moins, ajoute qu’une femme a besoin de « se faire aimer » et qu’il faut y mettre les formes.

Problème : « Dès fois, les Africains exagèrent tellement quand ils font des compliments qu’on a l’impression qu’ils se moquent de nous, souligne Mélisa, une Martiniquaise de 29 ans. Nous, on est là, on ne se trouve pas très belle et eux ils n’arrêtent pas de faire des compliments. Alors on n’y croit pas du tout ! » Un avis que partage Laetitia, une ravissante Ivoirienne qui reproche aux Africains de « trop en faire ».

Les Africains « c’est du rapide, du cash »
Ali fait partie des adeptes de la finesse. « Les Africains ne savent pas aborder. Ils n’étudient pas avant de s’engager. Pour eux, c’est un coup de foudre, alors ils attaquent. Moi, je demande un renseignement et puis j’essaye de causer avec la fille », détaille cet Ivoirien de 30 ans. Hassan joue plutôt la carte de la sécurité. « Je suis timide, alors j’attends que la fille me donne un signe positif. A ce moment-là seulement je prends confiance et j’y vais », raconte ce Marocain de 50 ans.

D’autres privilégient la méthode sans détour. Comme Ulrich, bermuda baggy et tee-shirt large. « En général, je pense que les Africains ont la bonne approche, au bon moment. C’est du concret, du rapide, du cash. Il n’y a pas de chichis et, au moins, les choses sont claires… Les Noirs n’ont pas le temps de tourner autour du pot », assure ce Martiniquais de 25 ans.

La méthode bling bling
Sûr de lui, Ulrich poursuit qu’« il y a des femmes qui aiment » ce langage direct. Et effectivement, certaines préfèrent l’option « droit au but ». « Les Africains ne se posent pas trop de questions. Quand une fille leur plaît, ils sont juste prêts à tout, ils se lancent tout de suite », lance Miriam, une Congolaise (RDC) de 27 ans.

Autre tactique de séduction : mettre en avant le compte en banque. « Ils achètent les filles en leur disant : "Je vais te mettre bien, t’acheter tout ce que tu veux…" », s’insurge Mélisa, qui qualifie la proposition d’« insultante ». « Quand ils draguent, renchérit Laetitia, 23 ans, ils aiment montrer qu’ils ont de l’argent. Ils sont trop faroteurs [1] et on a l’impression que toutes les filles marchent à la voiture et à l’argent. »

Fortune en toc
Des Dons Juans iraient même jusqu’à s’inventer une fortune… « Les Africains sont trop menteurs ! Pour convaincre la fille, ils vont dire qu’ils habitent dans le 16e alors qu’ils habitent en banlieue, et te dire qu’ils travaillent alors qu’ils sont au chômage », raconte en riant Marie, une Camerounaise de 38 ans. Une habitude contractée au pays, d’après elle.

« Si un homme dit qu’il t’aime bien mais qu’il a un peu de moyens, la fille ne va pas accepter d’aller avec lui », résume-t-elle. Car certaines Africaines estiment que le poids des présents est proportionnel à l’intérêt que lui porte son prétendant. « Les Africains n’ont pas peur de faire des cadeaux. Ils assument et ils sont fiers de le faire. C’est pour ça que de plus en plus de Blanches vont vers les Africains ! », analyse fièrement Miriam.

Apprendre le romantisme
Un propos que Marie nuance. « Ici, il faut d’abord coucher pour avoir les cadeaux ! Les hommes attendent que tu donnes avant de donner », indique-t-elle. Elle ajoute, toujours le sourire aux lèvres : « On n’arrête pas de parler d’intégration mais, les Africains, ils ne s’adaptent qu’aux mauvaises choses : au pays, ils paient toute la note du restaurant mais, ici, ils font "chacun sa part"… comme les Blancs ! »

Comment faire pour que la « drague à l’africaine » se passe au mieux pour les hommes et les femmes ? Sita, une Ivoirienne de 36 ans, suggère que les « Africains apprennent à être romantiques ». Côté femmes, Claude mise sur une baisse de leurs exigences financières. Ce Nigérian de 35 ans juge que le processus est en bonne voie : « Ici, si la femme t’estime et que tu es sérieux, elle peut rester avec toi même si tu n’as pas trop de moyens ».

Source: Afrik.com

Sénégal: Nous vous présentons les disciplines olympiques peu ou pas connues des sénégalais.

Tactiquement parlant, cela semble aussi ridicule que de piquer un sprint sur les cinq premiers kilomètres d'un marathon, mais pour gagner une course d'aviron de 2 000 mètres, l'équipage doit en effet sprinter sur les 500 premiers mètres. Telles sont les exigences pour le sport de l'Athlète du siècle et des Oarsome Foursome.

L'aviron est une épreuve d'endurance qui finit à une vitesse dépassant les 10 mètres par seconde. Les équipages parcourent les 1 000 mètres du milieu à un rythme d'environ 40 coups d'aviron à la minute, mais, sur les 500 premiers et les 500 derniers mètres, ils passent à la vitesse supérieure donnant jusqu'à 47 coups par minute.

Le maître actuel est le Britannique Steve Redgrave, largement reconnu comme étant le plus grand rameur de tous les temps. Six fois champion du monde, il a remporté des médailles d'or lors des cinq derniers Jeux olympiques et a été largement couronné Athlète du siècle.

La compétition olympique d'aviron des Jeux Olympiques de Beijing 2008 comprendra quatorze épreuves. Les épreuves auront lieu du 9 au 17 août au parc aquatique de Shunyi à Beijing.

La position finale des concurrents sera déterminée par les éliminatoires, les repêchages (quarts de finale), les demi-finales et la finale, en fonction du nombre d'embarcations dans chaque épreuve. Les compétitions féminines d'aviron ont été ajoutées aux Jeux olympiques en 1976, et les femmes s'affrontent aujourd'hui pour six des quatorze médailles en jeu. Les courses sont divisées entre l'aviron de couple et l'aviron de pointe, selon les catégories poids lourds et poids légers.

Un rameur a un aviron dans chaque main dans l'aviron de couple et un seul aviron pour les deux mains dans l'aviron de pointe. Les bateaux comportent un, deux, quatre ou huit rameurs. A huit rameurs, un barreur est chargé de diriger le bateau et l'équipage mais, sur tous les autres bateaux, c'est un rameur qui barre l'embarcation grâce à une petite barre au pied.

Hommes et femmes ont chacun des épreuves en couple et en pointe: un rameur en couple, deux et quatre de couple, deux de couple poids léger, huit de pointe avec barreur et deux de pointe sans barreur. Les hommes disposent d'épreuves supplémentaires qui sont le quatre de pointe sans barreur ainsi que le quatre de pointe sans barreur poids léger.

Tous les bateaux s'opposent au cours d'éliminatoires, les premiers passant directement en demi-finales ou en finale à six bateaux. Les autres disposent d'une seconde chance, les premiers bateaux pouvant de nouveau se qualifier.

Le système de progression, et toute demi-finale, dépend du nombre de bateaux participant à chaque épreuve.

Source: Allafrica

Le Bethio: Le petit pagne de la séduction

Le bethio, plus couramment appelé Petit Pagne, est un élément clef de la séduction chez les femmes africaines. Quatre artistes sénégalais racontent et mettent en scène sur Internet l’histoire du bethio à leur manière. L’occasion d’évoquer la sensualité des relations homme-femme dans leur pays.

"Bekou-soukar", "tame thiere", "keyitoukeur gui". Toutes ces expressions évoquent, à celui qui maîtrise le wolof, les noms poétiques des petits pagnes. Aussi appelé bethio, cette petite étoffe est un élément essentiel de la séduction chez les femmes africaines. Trois artistes plasticiens, Racky Diankha, Assane Gning, Pape Teigne Diouf, et un musicien sénégalais Vieux Mac Faye, en racontent l’histoire sur Internet et sous une forme originale.

A partir d’un petit lexique wolof, le visiteur découvre les principaux éléments de la séduction. Une trentaine de mots et expressions populaires sont définis par une courte phrase. On apprend ainsi que l’expression « nay degueur » signifie « faut que ça swing ! », ou que le dial dialy est un collier de perles porté par les femmes sur les hanches, différent du bine bine porté par les jeunes filles. Certains mots du lexique font le lien vers de courts poèmes et des histoires qui racontent les cérémonies et la mise en scène de la séduction entre hommes et femmes.

La diversité du bethio
Des photographies de petits pagnes retravaillées par les artistes illustrent les textes. On y découvre les différences subtiles de matières, de couleurs, qui ont toutes leur importance dans la danse nuptiale. Le tame thiere par exemple est un pagne qui porte le même nom que le tamis pour filtrer le couscous en raison de la finesse de ses mailles. Chaque bethio est ensuite mis en scène, porté par des jeunes femmes dans une dernière interface animée.

Très simple et sans fioritures, à la fois drôle et poétique, le site dévoile l’importance des rituels de séduction au Sénégal. Petit pagne, Bine-bine, parfums d’encens et produits exotiques sont autant d’ingrédients nécessaires pour attirer l’homme. On regrette toutefois la défaillance technique qui empêche d’écouter la musique qui accompagne la visite.

Source: Beaute d'Afrik

«Dakar l’insoumise», Plongée dans le livre du journaliste Fabrice Hervieu-Wane

Pour découvrir la capitale sénégalaise avec un œil neuf… celui du journaliste Fabrice Hervieu-Wane, Dakarois d’adoption, il faut se plonger dans son livre « Dakar l’insoumise ». Il nous fait découvrir une ville à mille lieux des clichés habituels.

Bienvenue à Dakar ! Une ville en mouvement, comme nous le prouve dans Dakar l’insoumise le journaliste Fabrice Hervieu-Wane, installé au Sénégal depuis de nombreuses années. Son but : emmener le lecteur au-delà des clichés. Bien sûr, Dakar, c’est l’« empire de la débrouillardise tout-terrain », la circulation impossible dans la chaleur, les petits talibés qui font la manche. Le délabrement, la pauvreté, les délestages. Mais c’est aussi une somme « de millions de sourires volés chaque jour à la vie.

Des milliards de gestes, de facilités, de services, de sacrifices offerts à l’autre au quotidien. Tous réunis, ils font société. Ils fabriquent le Sénégal de 2008. S’il y a une inventivité des Sénégalais, elle est bien là. Face au réel », écrit Fabrice Hervieu-Wane, qui livre un portrait sans concession de sa ville, porté par de très belles photos en noir et blanc d’Eric Maulavé, qui savent capturer des moments furtifs, mais représentatifs de toute une vie.

Dakar, aujourd’hui, c’est un vivier de modèles positifs, un laboratoire du microcrédit, de la lutte contre l’excision et pour la modernisation de l’islam, de la danse contemporaine et du rap d’avant-garde, de la capitalisation des investissements de la diaspora, des call centers et de l’éducation des filles. C’est une ville cosmopolite, qui accueille les 21 ethnies du Sénégal mais aussi des Capverdiens, des Maliens, des Mauritaniens, des Libanais, des Guinéens, des Français. C’est une capitale où des personnalités impriment un mouvement, un « en-avant » formidable. Fabrice Hervieu-Wane en a choisi vingt-six, précisant que chacun d’entre eux est représentatif de ses compatriotes.

De l’autre côté du miroir
Il y a ceux qui ont « opté pour leurs rêves », les « allumeurs de réverbères », comme la romancière Ken Bugul ou le plasticien Ousmane Sow. Il y a « les pédagogues », comme la célèbre chorégraphe Germaine Acogny, Souleymane Mboup, le microbiologiste, codécouvreur du VIH-2 ou encore Amadou Diaw, le directeur de l’Institut supérieur de management. Il y a les « serviteurs du public », de l’imam Mouhamadou Bamba Sall au romancier Abasse Ndione, en passant par le tradipraticien Ahmeth Diaw. Et les « avant-gardistes » : Massemba Diop, président de SOS Médecin, Ndeye Ndiaye Tyson, promotrice de lutte traditionnelle, ou Mouhamet Diop, fondateur de kheuweul.com. Et, enfin, il y a les « empêcheurs de penser en rond » : le sociologue Jacques Faye, l’écrivain Boubacar Boris Diop… Leurs portraits sont autant d’exemples de cette Afrique qui bouge et n’est pas prête de s’arrêter. C’est un bonheur de les lire. « Un peu à la manière de l’Alice de Lewis Carroll, il faut donc enfin regarder de l’autre côté du miroir sénégalais », conseille Fabrice Hervieu-Wane. Bienvenue à Dakar, de l’autre côté du miroir !

Commander le livre Dakar l’insoumise de Fabrice Hervieu-Wane et Eric Maulavé (photos), édition Autrement, 224 pages, 20 euros

Source: Afrik.com

Baaba Maal dédie le succès de son dernier album au défunt koriste Kawding Cissokho

Baaba Maal a dédié sa première place de son album ’’On The Road’’ dans le dernier TOP 10 du quotidien anglais ’’The Independent’’ à son défunt joueur de Kora Kawding Cissokho qui a pris une part active à tous les concerts dont les compilations ont servi à la réalisation du disque.

‘’Je dédie cette distincition à quelqu’un qui m’est cher et qui nous a quitté, Kawding Cissokho qui a joué durant tous les concerts’’, a déclaré l’artiste interrogé en marge de la célébration de la Journée mondiale dédiée à l’allaitement maternel.

Baaba Maal, ambassadeur du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a été choisi comme parrain pour cette manifestation organisée dans sa ville natale.

Le leader du Dandé Lénol s’est dit ’’très surpris’’ par cette première place, mais il a ajouté qu’il s’y attendait ’’un peu’’ avec l’audience gagnée par la musique acoustique qui a vu beaucoup d’artistes après lui comme Salif Keita lui consacrer des albums.

L’album live ‘’On The Road’’ du chanteur Baaba Maal, édité en juin dernier chez Palm Pictures, est en tête du classement des 10 meilleurs albums World Music établi le 30 juillet dernier par le quotidien anglais The Independent.

Il a ajouté qu’il s’y attendait aussi à la lecture de l’expérience que le public a de ses différentes tournées organisée à travers le monde où les professionnels de ce genre musical (l’acoustique) l’ont suivi.

L’artiste a également annoncé pour bientôt un album qui va accompagner ce produit sacré pour permettre aux adeptes des différents genres traditionnel et moderne de faire leur choix.

Enregistré au cours des concerts que le musicien à livrés dans différentes parties du monde, ces dix dernières années, ‘’On The Road’’ compte huit titres sur lesquels joue le défunt koriste Kawding Cissokho : ‘’Koni’’, ‘’Baayo’’, ‘’Farba’’, ‘’Fanta’’, ‘’Africans Unite (Yolela)’’, ‘’Iyango’’, ‘’Chérie’’ et ‘’Bamba’’.

L’album de Baaba Maal devance dans ce classement ‘’Segu Blue’’ du Malien Bassekou - Kouyate & Ngoni ba, ‘’Cansei De Ser Sexy’’ de CSS (Brésil), ‘’Music Hole’’ de Camille (France), ‘’Many Things’’ de Seun Kuti and Fela’s Egypt 80 (Nigeria), la compilation de musique nigériane ‘’Nigeria Special’’, ‘’Venus on Earth’’ de Dengue Fever (Cambodge), ‘’The Very Best of Ethiopiques’’ (Ethiopie), ‘’La Radiolina’’ de Manu Chao (France), ‘’Alive’’ de Sa Dingding (Chine).

Etabli tous les mois, le classement du journal ‘’The Independent’’ tient compte des ventes d’albums, des appréciations de la critique et des mélomanes.

Source: APS

Le Xalam2 se reconstruit a St Louis

Ils étaient partis, mais ils sont revenus. Ensemble, comme au bon vieux temps, les membres du Xalam 2 ont voulu donner un souffle nouveau à une formation musicale peu commune. C’est à Saint-Louis qu’ils remodèlent cette reconquête de la scène sénégalaise, en toute confiance et sérénité…

La dernière fois, c’était il y a bien longtemps déjà, lorsqu’en 1997, les membres du groupe Xalam 2 se produisaient ensemble au Centre culturel français de Dakar, aujourd’hui l’Institut français de Dakar. C’était bien le dernier rendez-vous dakarois d’un groupe qui aura fait rêver bien des générations. Ailleurs, il y a bien eu l’Espagne, en 2004.

Et c’est ensemble qu’ils ont voulu revenir, comme avant, dirait-on, avec la conviction qu’entre-temps, rien n’a changé. Ni l’envie de se faire plaisir, ni celle de donner un peu de soi à un public qui en veut. Lorsqu’il l’évoque, Henry Guillabert parle de ce retour comme de quelque chose qui devait se faire. En vérité, les retrouvailles s’imposaient au temps et il fallait surtout songer au public. Dans l’air, il souffle comme un vent de nostalgie, et c’est peut-être comme cela qu’il faut le prendre, de façon toute simple. Nostalgie du public quand, sur de nombreuses fréquences radiophoniques, les membres du groupe savent reconnaître quelques-uns de leurs titres, quelques-unes de leurs notes. Mais l’aventure va bien au-delà du sentimental car il s’agit d’un projet qu’il faut savoir mettre en forme.

Cheikh Tidiane Tall parle bien de « concertation et de concrétisation ». Pour cela, ils ont choisi de se retrouver à Saint-Louis où ils sont actuellement et où ils séjourneront le temps d’une semaine et dans une même maison. L’enjeu de ce voyage, c’est bien de se « retremper dans une même ambiance, un même esprit ». Ces quelques jours, ils les mettront à profit pour œuvrer dans le même sens, travailler et revisiter le répertoire d’un Xalam 2 que le jeune public connaît un peu moins, « que les jeunes générations écoutent sans connaître ».

Mais de ce point de vue, pas la moindre inquiétude pour les membres du groupe. Ce qui les rend si sereins, c’est qu’ils sont « restés musiciens », connaissent leurs instruments, leur répertoire et la musique. Et c’est sans doute tellement vrai qu’ils allieront « travail et plaisir, dans une ambiance détendue » même si le travail sera toujours premier. C’est aussi pour cela qu’ils ont choisi Saint-Louis, l’idéal pour se recréer, loin de tout.

Quand on y pense, c’est un peu comme si toutes les conditions étaient réunies pour que cela se fasse. C’était le moment, et il en est convaincu, Henry Guillabert : « la bonne période, un peu comme s’il fallait juste fixer une date, de faciles retrouvailles, normalement, naturellement, la joie d’être ensemble ». Aujourd’hui, ils sont « sur la même longueur d’onde, chacun avec ses engagements pris ailleurs » mais avec une faveur pour « Xalam 2 qui sera toujours prioritaire ».

Grâce au grand frère
Si les membres du groupe sont de nouveau réunis, c’est à Cheikh Tidiane Tall qu’ils le doivent, leur « grand frère » comme ils disent. C’est lui qui a entrepris la démarche et donné vie à un projet commun.

Pas question pour eux de parler de rupture ou de séparation, c’était juste « une pause » qui a peut-être duré trop longtemps, « la machine était en veilleuse », soutient Cheikh Tidiane Tall, refusant obstinément d’évoquer le passé, le regard résolument tourné vers l’avenir. Pour Henry Guillabert, « il devait juste y avoir un peu de routine, les membres du groupe devaient être saturés ».

Le retour sur la scène sénégalaise n’a pour eux rien d’affolant : « Les autres sauront apprécier, nous savons comment nous exprimer ». Pour cela, ils peuvent compter sur quelque chose qui leur tient à cœur : « Notre musique n’a pas de frontières, elle n’est pas figée et nous avons toujours pensé en termes de diversité culturelle. La force de notre musique c’est qu’elle n’est pas commerciale, elle est expérimentale ». Un style, une option, qui se réclament toujours de « l’envie de bien faire », au prix de sacrifices : « une réflexion soutenue et l’exigence dans le travail ».

Le 14 août, c’est au public de Saint-Louis qu’ils dévoileront leurs mille et une recettes. Ce sera au Quai des Arts, puis cap sur Dakar les jours suivants : les 15 et 16 août, ils seront au Just for you. On prend les mêmes …ou presque et on recommence : Souleymane Faye, Henry Guillabert et Cheikh Tidiane Tall aux côtés d’Ibrahima Coundoul, Moustapha Cissé, Pape Moussa Babou et Jean Philippe Rykiel. Le défunt batteur du groupe, Prosper Niang sera remplacé par le burkinabé Abdoulaye Zon, mais « l’âme du Xalam restera ».

Source: Sud Quotidien

Idrissa Diop et Carlos Santana choisis pour ouvrir le Mondial 2010 en Afrique du Sud

Après Youssou Ndour en France 98 et Baaba Maal en Coree-Japon 2002, c’est un autre chanteur sénégalais qui a été choisi pour chanter à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football, organisée pour la première en terre africaine.

Face à la presse pour les besoins de la sortie de son nouvel album "Historia" au Sénégal, Idrissa Diop a déclaré que le Sénégal sera de la Coupe du monde de 2010 qui se tiendra pour la première fois sur le continent noir, en Afrique du Sud. Puisque, ce n’est personne d’autre que lui et son duettiste, Carlos Santana, qui auront l’honneur d’ouvrir les festivités mondiales du football.

"Ce sont Carlos Santana et moi qui allons ouvrir la Coupe du monde football en Afrique du Sud", annonce Idrissa Diop qui a dédié son album "Historia" au Sud africain, Desmond Tutu. Revenant de long en large sur le contenu de "Historia", Idrissa Diop reste toujours attaché à "sa" musique dite "fusion".

Source: Ferloo

ETES VOUS UN BOY TOWN?

“Je suis un Boy Town… Ki Boy Town la!! On est des Boy Town… etc…

Lorsqu’il est apparu dans le langage courant des jeunes Sénégalais il y’a à peu pres une quinzaine d’années, le térme Boy Town marquait l’époque de toute une génération qui venait de subir les premiers soubressauts de la globalisation a travers la vulgarisation de la videothéque et de la telephonie, l'arrivée des programmes par satellite grace a Canal Horizons qui ouvre ses bureaux en plein coeur de la capitale et bien entendu le lancement de la premiére radio fm "Sud Fm Sen radio" le 1er juillet 1994.

Aujourd’hui le surnom Boy Town est devenu un mot assez familier qui est toujours frequemment utilisé mais avec cependant une connotation tres differente. Boy Town ne doit pas seulement se limiter a une appéllation ou a un nom. Il doit representer un mouvement d'excéllence, une force de changement et de developpement.

1- Etre Boy Town, c'est tout d'abord etre PATRIOTE.

2- Etre Boy Town, c'est de se soucier du DEVENIR de la nation Sénégalaise tout en oeuvrant activement pour le DEVENIR de la génération prochaine.

3- Etre Boy Town, c'est de jouir pleinement de ses DROITS de citoyen Sénégalais mais egalement d'etre totalement conscient de ses DEVOIRS de citoyen Sénégalais .

4- Etre Boy Town, c’est de participer ACTIVEMENT ou au moins PASSIVEMENT aux differentes actions communautaires engagées.

5- Etre Boy Town, c’est de REFLECHIR ensemble et unis pour aider a sortir notre pays du gouffre dans lequel il est plongé.

6- Etre Boy Town c’est d’agir pour RESTAURER et INCULQUER aux jeunes Sénégalais d'aujourd'hui ces valeurs, ces vertus et ce djome dont nous etions si fiers antan.

8- Etre Boy Town, c’est d’OEUVRER pour l’éducation et la formation de nos enfants pour leur assurer un futur meilleur et pour qu'ils puissent demain porter le flambeau de notre nation.

9- Etre Boy Town, c’est d'AGIR pour un meilleur devenir de notre nation.

10- Bref etre Boy Town, c'est d''ETRE Sénégalais et non pas de PARAITRE Sénégalais.

Alors en etes vous un??????

"Hold My Hand", extrait du prochain album d'Akon avec le "King of pop" victime de fuites sur le web

Le troisième album d'Akon, "Acquitted", devrait sortir dans le courant de l'année. Un avant-goût de ce disque vient d'être dévoilé sur Internet.

Son duo attendu avec Michael Jackson, "Hold My Hand", s'est retrouvé sur le web sans l'autorisation du chanteur.

Ce morceau s'apparente à une ballade pop avec une mélodie au piano. C'est le "King of Pop" qui débute la chanson avant qu'Akon ne prenne le relais. Quelques paroles ont été dévoilées : "Il vaut mieux être plus fort ensemble que triste et seul" ou encore "rien ne peut venir nous séparer si tu prends ma main".

A propos de cette collaboration avec Michael Jackson, Akon a indiqué que cela avait été un véritable rêve de travailler avec lui. "Il a une aura incroyable. Nous voulons bouger le monde tous les deux (...). La manière dont il pense, je l'admire vraiment... Certains réfléchissent à l'échelle régionale, d'autres nationale, je pensais international avec ce duo. Lui, il pense à l'échelon planétaire, c'est un tout autre niveau", a-t-il indiqué à la presse américaine

Awadi invite les rappeurs africains à résister au hip hop étranger

Didier Awadi, a invité ses confrères africains à ne pas se laisser influencer par les mélodies venues de l'extérieur, mais à en «prendre le meilleur et le tropicaliser », au cours d'un entretien avec APA, à Niamey, la capitale nigérienne.

«Du mouvement hip hop extérieur, il faut prendre le meilleur, la qualité du son, de la vidéo, l'organisation marketing. Il nous faut le tropicaliser, prendre nous-même ce qu'il y a de bien », a soutenu le fondateur du studio « Sankara ».

Le musicien sénégalais, qui se veut plutôt panafricaniste, a exhorté les jeunes rappeurs de son continent à ne pas se fondre dans les effets de monde, et à «travailler pour établir une critique sociale et formuler des alternatives » ».

Le signal est très fort, a-t-il souligné, ajoutant que le nombre d'artistes qui sont dans le rap fait de lui la musique numéro 1 en Afrique, un mouvement social, qui apporte une critique sociale et objective de la société et qui fait avancer.

Le hip hop africain est un mouvement de musique urbaine au service de la formulation de propositions, annonciateur de débat, et d'alternatives, a-t-il expliqué.

Selon lui, le rap dont il est l'un des précurseurs en Afrique, « c'est juste un rythme, on peut lui coller n'importe quel mélodie, n'importe quelle voix, tout mariage est possible ».

Parlant de l'apport de l'Afrique dans le mouvement hip hop mondial, Awadi a indiqué que celui-ci apporte « plus de critique sociale, objective de notre société et cela nous fait avancer. Notre rap peut même amener l'alternance dans certains pays comme au Kenya, au Sénégal ou au Mali ».

L'artiste constate heureusement que dans la plupart des pays africains, les artistes du rap sont organisés, possédant pour certains des studios, ce qui « contribue à donner un coup de fouet à la lutte contre le chômage ».

Fondateur en 1989 du « Positive Black Soul », un des premiers groupes de rap en Afrique francophone, Awadi pense que ce mouvement « est l'un des plus organisés » contrairement aux premiers musiciens modernes du continent « qui n'ont pas eu cette organisation ».

« Notre rap c'est juste un rythme, on peut lui coller n'importe quel rythme, n'importe quelle voix, tout mariage est possible en Afrique. J'ai travaillé avec des griots traditionnels, avec des musiciens modernes », a estimé le musicien sénégalais.

Figure de proue de la musique moderne africaine, Awadi est également sur plusieurs fronts tels que les droits de l'enfant, le Sida et l'immigration, des « causes tout à fait nobles », selon lui.

Pour lui, « quand il y a des causes qui valent la peine, il ne faut pas laisser les autres venir s'approprier nos problèmes et en faire un fond de commerce. Nous sommes assez intelligents et assez mûrs pour connaître nos problèmes et proposer des solutions ».

Didier Awadi qui sort en fin 2008 son troisième album intitulé « Présidents d'Afrique » entend également jouer son rôle de leader sur le continent en participant à «tout combat, lorsqu'il y a des causes nobles, qui ne soient politisées ».

« Beaucoup de gens m'ont aidé. J'essaie à mon tour de faire un relais, de passer l'ascenseur à d'autres, c'est un devoir pour moi de renvoyer l'ascenseur dans mon pays et à l'extérieur. C'est pourquoi je crée des réseaux et produis des jeunes artistes », a ?t-il expliqué.

Source: Jeune Afrique

Alioune Mbaye Nder sensibilise sur les dangers de l’émigrataion clandestine

Entre deux morceaux, le chanteur Alioune Mbaye Nder s’est livré à une séance de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine des jeunes vers les côtes espagnoles dont la ville de Saint-Louis est un point de départ.

Le chanteur, qui animait samedi la soirée de gala du Centre régional des oeuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), a demandé aux jeunes qui entretiennent encore le mythe de l’Europe de ne voyager que dans des conditions réglementaires en avion notamment avec un passeport et un visa officiellement délivré par les autorités du pays d’accueil.

‘’Quand on est jeune à la fleur de l’âge, c’est trop risqué de s’embarquer dans une pirogue pour un voyage incertain’’, a dit ‘’Nder Boy’’, signalant à ces aventuriers qu’arrivés à bon port se posera le problème des papiers.

‘’Ainsi si tu laisses des parents âgés, tu risques de vivre dans la clandestinité et de rester 7 à 8 ans avant de pouvoir venir avec les risques de ne pas les revoir vivants’’, a déclaré le chanteur suivi par un public constitué pour la circonstance de beaucoup de jeunes.

Il a dit sa reconnaissance aux autorités de l’Université Gaston Berger (UGB) représentée par le secrétaire général du Rectorat, Amadou Ndiaye, et le Directeur du CROUS, Karim Cissé, leur disant sa fierté de fouler une énième fois le sol saint-louisien où il compte beaucoup d’admirateurs.

Le chanteur, dont la prestation a tardé à commencer, a gratifié le public d’un beau spectacle en passant en revue son répertoire de mbalakh pur qui a fait danser durant toute la soirée ses fans.

A part lui, l’orchestre Teranga de Saint-Louis, Oumou Sow la danseuse,Thiamas animateur et danseur et un jeune prodige au talent avéré Mansour Sall, natif de la vieille ville et dont le produit est actuellement en promotion, ont égayé le public pour cette soirée destinée à renflouer les caisses des œuvres sociales de l’UGB.

Source: APS

L’appauvrissement des textes des chanteurs

Depuis quelques années, tout le monde se lance dans la chanson, sans se soucier de la beauté et de la justesse de sa voix, de la richesse de ses textes ni de sa connaissance des règles de la musique. Chante-t-on faux ? Heurte-t-on l’esprit des mélomanes ou l’éducation des enfants ? Certains n’en ont cure. L’essentiel pour eux, c’est de se faire rapidement de l’argent et de la notoriété.

« Une chanson qui n’oriente pas son auditeur, ne l’éduque pas, ne lui prodigue pas de conseils, n’est plus ne chanson, mais une grande duperie ». Ainsi s’exprimait Thione Seck dans un de ses célèbres morceaux. Car, celui qu’on peut considérer comme un visionnaire de la chanson sénégalaise pense qu’un chanteur doit toujours avertir, prévenir, servir de guide et d’éducateur à son peuple. Mais aussi son porte-parole. C’est ainsi que certains sont désignés sous le qualificatif de « chanteurs engagés », quitte à être mis au banc des pouvoirs politiques et autres, à l’image du musicien Ousmane Diallo alias Ouza qui, au bout de plus de quarante ans de carrière, n’arrive toujours pas à vivre de son art.

Des musiciens de cette trempe, le Sénégal en a connus, et en connaît encore, même si on les compte sur les doigts de la main : de feu Laye Mboup à feu Ndiaga Mbaye, en passant par Thione Seck, Ouza, Ismaël Lô, Baaba Maal, Youssou Ndour, Oumar Pène, Abdou Guité Seck, Mada Bâ, etc. En plus des rappeurs qui rivalisent de verve et de pertinence dans leur langage.

Mais actuellement, par souci de se faire facilement un nom et une assise financière, nombre d’artistes sénégalais (ceux du mbalax surtout, aidés en cela par leurs producteurs et les médias audiovisuels), versent dans la futilité et la perversité, dévoyant du coup, par leurs paroles, leurs danses obscènes, leurs mimiques et leurs tics, l’éducation des enfants. Si les thèmes sur l’amour et les guides religieux ne reviennent pas comme une ritournelle, à longueur de tubes.

D’autres, par crainte de représailles, certainement, passent tout leur temps à caresser le Prince dans le sens du poil. Espérant, en même temps, des récompenses qui les mettraient à l’abri du besoin. Certains, en mimant l’acte sexuel, exhortent les danseuses : « Accroche-toi bien à mon épaule ; pose bien ta main » (Jafandul, tegal fi sa loxo). D’autres ordonnent : « Laisse-moi voir ce que tu as en-dessous » (Ma yër li nga yor). D’autres encore lancent : « Soulève pour que je vois ta pointure » (Yëkkatil ma xool sa pointure ». Pour certains, « il faut tout mesurer » (Dee ko nàtt). Et pour d’autres, « une femme doit avoir l’entre-jambe bien plein ».

Par ailleurs, on entend des chanteurs reprendre des paroles dont ils ne comprennent pas la gravité du sens. Par exemple, Coumba Gawlo a remis au goût du jour la phrase de Pape Mboup : « Li mayo fàdd na kañax gune yi » (Mon sexe est très apte à ouvrir celui des jeunes filles). Quant à Viviane Chidid, il y a son fameux « Sa nunux nanax neex… ». Un couplet qu’elle n’a pas terminé, et qui, en réalité, est chanté par les nouvelles mariées qui, après avoir passé leur première nuit de noce avec leur époux, exultent en ces termes : « Sanunux nanax neexna ci sama xappaandëri ! » (Ton sexe a été très agréable dans le mien). A côté des futilités comme « Mo ko yor » (cela fait l’affaire), « Yaay bañ » (Tout dépend de toi), « Defar ba mu baax », etc., il y a les chansons laudatives qui n’ont aucun sens éducatif ou autre. Toutes ces sorties ont l’heur de heurter les chastes oreilles des religieux, des paroliers et autres observateurs soucieux de la bonne marche du peuple.

Source: L'Obs

 
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