Le fantasme au masculin: Poitrine galbée, postérieurs rebondis… ? Faites vos « Je »… !

Enfouis au fond du subconscient, certains des fantasmes sont difficilement avouables… Ils surgissent, sans crier gare, dans des moments d’intimité et de détente. Ni trop étonnants, ni très affolants, pourtant ils inquiètent autant qu’ils fascinent. Nécessaires à l’équilibre au même titre que les rêves, les fantasmes emmènent sur le chemin de l’évasion. Éveillant les désirs les plus fous. Un sourire ravageur, une belle paire de jambes ou de cuisses, de charmants yeux… Toutes les parties du corps de la femme sont susceptibles de faire grimper aux rideaux le mâle! Mais, plus cocasse encore, les gros popotins, de beaux nichons, des aisselles aux poils soyeux, noirs, drus et bien parfumées… Plongée au cœur de ces fantasmes inavoués, découverte de l’envers de notre jardin secret.

Le fantasme impose sa loi à la raison. Il est souvent incontrôlable et surgit à l’improviste dans notre imagination. Ainsi, nous avons tous des fantasmes érotiques, même si nous n’en avons toujours pas conscience. Dès l’adolescence, accompagnant les premières émotions sexuelles, les fantasmes se dessinent. Au départ, les scénarios sont imprécis et flous, les fantasmes s’enrichissent au fil des expériences sexuelles. Toutefois, ils font partie de notre monde intime depuis l’âge adulte et nous accompagnent tout au long de notre vie. Et rares sont les hommes qui ne salivent pas à la vue d’une généreuse poitrine, d’une belle paire de fesses, ou encore de jambes interminables…

Une bouche sensuelle, un petit nez effilé, un regard de braise en laisseraient coi plus d’un et font émerger les pensées coupables. Eh oui, comme qui dirait à bas les dessous coquins, les bottes de cuir, les fumées enivrantes des encens et place aux parties enchanteresses du corps d’une belle nymphe ! Et là, les esprits voguent et voltigent au gré de leurs humeurs et de leurs goûts. Les femmes ne sont pas non plus exemptes de reproches. Provoquant, réveillant, stimulant et attisant même les instincts cachés de la gent masculine. Grâce à leurs postures aguichantes, valorisées par leurs tenues sexy. Quel mâle dirait non à lorgner un joli «balcon» où il y a vraiment du monde ?

Eh oui, nos hommes sont plus voyeurs que l’on ne pense et profitent du fragment charnel pour se rincer les pupilles. C’est le cas de Badara, qui est langue pendante devant une poitrine bien galbée. «Dès que je vois une fille avec de beaux seins, à travers un décolleté plongeant, je ne peux réprimer le tic-tac de mon cœur. Tous mes sens sont en éveil et je suis littéralement charmé.» lance t-il sur un air contemplatif, comme s’il était plongé dans le monde de ses pensées. Et que dire de ceux qui fantasment pour des aisselles. Pour insolite que cela puisse paraître, elles font dresser plus d’un cheveu sur la tête des mâles. Ce n’est pas Joe qui nous contredira «Si jamais ma copine se hasarde à raser les poils de ses aisselles, je jure que je la laisserais tomber.

Dès que je croise une fille qui a les aisselles poilues et bouclées, au détour d’une rue où n’importe où, je me mets à fantasmer sur elle. J’adore y plonger mon nez, sentir le parfum qui s’y dégage. Cela me fait voyager loin, au septième ciel.» À chacun ses élucubrations, à chacun ses penchants, les hommes y vont de leurs yeux…Que direz- vous d’admirer de belles rondeurs? Hum…Oui à coup sûr ! La réponse est forcément affirmative.

Ce n’est pas pour rien que les hommes sont à l’affût devant le petit écran, quand des clips de la pulpeuse Viviane Ndour qui ne cesse de chanter haut et fort son statut de «Xaritù Goor ñi» (l’amie des hommes). À côté des formes généreuses, il y a, bien entendu, les mâles inconditionnels de la taille fine, style mannequin. Le regard, les lèvres, le nez, le cou, les jambes fines, les oreilles, le ventre plat ou dodu, de jolis pieds, la liste est bien loin d’être exhaustive, la partie la plus anodine du corps féminin est susceptible de capter les sensations des hommes.

Du rêve adolescent au fantasme de l'adulte
Au moment de nos premières relations sexuelles, notre imagination travaille depuis des années déjà. Les scénarios que nous avons tournés et retournés mille fois dans notre tête nous conditionnent. Adolescent, nous nous sommes construits des histoires qui nous restent à l'esprit devenu adulte. Des scènes « impossibles » nous excitent aujourd'hui parce qu'une photo, une histoire, un roman… nous a troublés, émus, il y a des années. Dans notre esprit, la scène et l'émotion sexuelle se sont retrouvées liées. Par la suite, en évoquant la scène, nous revivons l'émotion, ce lien est ancré dans notre mémoire.

Le point de départ est donc aléatoire, et indépendant de la volonté d'un jeune adolescent encore très ignorant de la sexualité adulte, et ne maîtrisant pas bien ce qu'il vit. Moustapha, un informaticien, nous fait partager son émotion durant son enfance. Une émotion qui le poursuit jusqu’à présent. «Alors qu je n’étais encore qu’un enfant, j’ai surpris un de mes oncles, en pleins ébats avec sa copine. Celle-ci lui léchait les oreilles et il avait l’air de s’y plaire. Cette scène m’a beaucoup marqué. Je voulais à tout prix savoir ce que cela faisait. Les oreilles sont ainsi devenues mon fantasme.» Simple divagation ou comble du désir, laissons faire nos envies et veillons à ne pas y laisser nos cervelles !!!

Un rôle positif
Toutes ces histoires que l'on se raconte volontairement, ou qui s'imposent, ont un rôle fondamental de facilitation de l'excitation sexuelle, en coupant l'esprit des problèmes quotidiens, et en déclenchant l'émotion sexuelle selon un processus familier. Comme toutes les rêveries, les fantasmes ont aussi un rôle de compensation en comblant les imperfections du réel, en permettant de vivre dans l'imaginaire ce que le réel ne permet pas, en jouant avec ce qui fait peur ou ce qui fascine. Les fantasmes sont donc un élément très important et presque obligé de la vie sexuelle.

Source: L'Observateur

Youssou N’Dour : « prendre et donner »

"Rokku mi rokka" : " prendre et donner " , en langue toucouleur. Tel est le titre du dernier album de la star sénégalaise de la chanson, Youssou N’Dour. Nous avons rencontré Youssou, décontracté et souriant, à Paris, quelques jours avant une série de concerts donnés dans la capitale française. Il sera encore au Bataclan (Paris) le 5 novembre, avant de s’envoler pour une série de représentations en Egypte, aux Etats-Unis, et ailleurs .

Youssou N’Dour pèse toute la responsabilité qui est la sienne, de pouvoir être entendu, pour faire passer, à l’Afrique et au monde, les messages qu’il juge essentiels. Il a créé une Fondation – la Fondation Youssou N’Dour – pour apporter sa contribution à l’amélioration de son pays, et de l’Afrique. Une manière d’être, et pas seulement en mots, un artiste engagé. Il nous a parlé de ce combat et de son dernier album "Rokku mi rokka" (Warner).

Votre dernier album est beaucoup plus africain, plus "authentique" que les précédents, avec moins de "fusion" avec le rock ou la pop. Comme un retour aux racines. Sur certains titres, vous reprenez la manière de chanter traditionnelle des griots d’Afrique de l’Ouest…
Youssou N’Dour : J’ai toujours eu deux chemins dans ma musique : d’une part, je suis fils de griotte ; de l’autre, j’ai vécu dans le monde urbain moderne, et j’ai rencontré d’autres artistes et d’autres sonorités. A un moment, je suis allé très loin avec les sonorités pop. Mais un jour je me suis dit : il existe des sonorités très proches que nous n’avions pas eu l’occasion d’approcher, précisément parce qu’elles étaient très proches. Et je suis allé à la recherche des choses intéressantes qu’il y avait chez moi, dans ma région natale du nord du Sénégal, qui comprend le Pomor et le Matam. Voilà pourquoi l’album est plus "roots". C’est une région frontalière avec la Mauritanie et le Mali, et elle a sa spécificité musicale. J’ai retrouvé ce que ma mère chantait : c’est cela que j’ai voulu inscrire sur cet album.

Le titre de l’album est "Donner et prendre", mais il ne se réfère à aucune des chansons proposées…
Le titre représente un message. Le message de cet album, c’est la valorisation. Je pense que l’Afrique dans sa musique, dans sa culture, a des choses très riches, mais qui ne sont pas valorisées. Aujourd’hui, on parle beaucoup d’équilibre des échanges, de commerce équitable. La culture africaine n’est pas assez valorisée.

L’Afrique va alors prendre ailleurs – en musique par exemple - ce qu’elle pourrait trouver chez elle, alors qu’elle aurait beaucoup à donner au monde au contraire…
Youssou N’Dour : Oui, c’est ça…

Je ne peux pas comprendre les paroles de vos chansons : quels en sont les thèmes ? Les écrivez-vous vous-même?
Youssou N’Dour : J’écris la majorité de mes chansons, mais j’ai aussi un ami qui m’en écrit : Kabou Gueye. La chanson "Baay Faal" rend hommage à Cheikh Iba Fall, qui fut le premier disciple de Cheikh Amadou Bamba, le fondateur de la confrérie des Mourides, au XIX° siècle. C’est Iba Fall qui a fait connaître Cheikh Amadou Bamba au monde, et ce dernier lui avait dit : "vous êtes exempté des prières (obligatoires dans l’islam, ndlr), car vous irez directement au Paradis"… Je rends hommage au côté humanitaire des membres de la confrérie des Baay Fall, disciples actuels de Iba Fall : parce qu’on les traite souvent de mendiants, on ne les estime pas toujours – ils portent leurs cheveux en "rasta" et des longues tuniques. Mais ils sont dans le spirituel… Personnellement, je suis mouride, mais je ne suis pas Baay Fall.

Que signifie la chanson "4-4-44" ?
Youssou N’Dour : C’est un rythme que j’ai composé sur la date du 50° anniversaire de l’Indépendance du Sénégal, qui était le 4 avril 2004 : donc 4/4/04 – changé en 4/4/44…

Et la chanson "Pullo Ardo" ?
Youssou N’Dour : Elle raconte l’histoire d’un Peul. C’est selon moi l’ethnie la plus nombreuse et la plus ancienne de l’Afrique, et ils sont très présents dans le nord du Sénégal. Je leur rends hommage. Car ils vivent une vie saine et simple, ils se contentent de peu, n’ont pas toutes ces choses modernes. Tout ce dont ils ont besoin, ils le trouvent sur leur terroir. Il y a des gens qui ont besoin de peu pour être contents.

Et de quoi parle "Sama Gammu" ?
Youssou N’Dour : Cette chanson est une histoire autour des cousinages entre Sérères, Peuls et Toucouleurs. Dans la tradition africaine, le cousinage est une relation importante. On est à l’aise. Là, j’interpelle un cousin, je lui dit qu’il a changé, qu’il frime, qu’il n’est pas resté authentique.

Et "Lett ma" ?
Youssou ndour: C’est une chanson d’amour : elle raconte l’histoire de quelqu’un qui est amoureux d’une personne, et tout est dans les mains de cette personne-là : "il suffit que j’aie un signe, une parole, un regard, pour espérer". Comme beaucoup de chansons d’amour dans le monde…

Vous avez créé il y a quelques années une Fondation, à votre nom, qui mène des projets au Sénégal et ailleurs en Afrique : une manière supplémentaire d’être un artiste engagé ?
Youssou N’Dour : La Fondation représente des actions que j’ai voulu mener, des réponses que l’on peut apporter. Une manière de participer à améliorer les choses. Nous avons des actions de lutte contre le paludisme ; des bourses pour les jeunes filles qui étudient à Dakar et viennent de villages, avec peu de moyens financiers ; des actions de formation de jeunes. Ce sont des modèles de développement que nous essayer de proposer. Quatre personnes travaillent dans le bureau de la Fondation à Dakar, qui est financée par une partie de mes recettes d’artiste, par des manifestations où nous levons des fonds, et par des institutions qui veulent nous aider.

Comment voyez-vous l’évolution du Sénégal depuis votre enfance ?
Youssou N’Dour : Le Sénégal évolue, l’Afrique évolue. Par exemple, au Sénégal l’éducation est devenue une priorité : 40% du budget de l’Etat lui est consacrée, et de plus en plus, on voit des jeunes filles scolarisées, alors que lorsque j’étais enfant, c’était rare. L’arrivée de Wade (le Président, ndlr) a créé un sentiment de s’approprier les choses : beaucoup de Sénégalais sont revenus chez eux, investir, réaliser leurs rêves. Les gens voulaient du changement, et ça a été comme un déclic. Ce qui a changé aussi, c’est qu’il y a beaucoup plus d’infrastructures.

En même temps, c’est contradictoire : la mentalité des gens doit encore beaucoup évoluer. Et puis, il y a aussi ces jeunes gens qui prennent les bateaux pour émigrer, et qui meurent parfois en mer. Les jeunes pensent qu’en Europe c’est l’Eldorado, mais je dis non : l’Europe ce n’est pas l’image qu’on voit à la télévision, et on peut réussir en restant chez soi.

Source: Afrik.com

Haïti soupçonnée d’avoir introduit le sida aux Etats-Unis

Une étude américaine retraçant l’arrivée du sida aux Etats-Unis estime que le virus a été introduit par un immigré haïtien vers 1969. Cette allégation, qui n’est pas nouvelle, avait inspiré dans les années 80 une chanson très critique du chanteur haïtien Ti Manno

Le patient zéro était-il haïtien ? Une nouvelle recherche américaine, parue lundi dans les Annales de l’académie nationale américaine des sciences, réaffirme la thèse que le sida est arrivé aux Etats-Unis par Haïti. L’étude explique que c’est un immigré de cette île qui a introduit le virus sur le continent à la fin des années 70, soit une dizaine d’années avant le premier diagnostic de la maladie aux Etats-Unis, en 1981. Cette allégation « disculpe » Gaétan Dugas, un homosexuel canadien soupçonné d’être le patient zéro.

« Haïti a été le tremplin pour le virus quand, depuis l’Afrique centrale, il a commencé à se propager à travers le monde », assure le Dr Michael Worobey, principal auteur de la recherche. Une affirmation que semblent confirmer le fait que de nombreux Haïtiens ont travaillé au Zaïre – l’actuelle République Démocratique du Congo – après l’indépendance de ce pays dans les années 60. Or, cet Etat fait partie de ceux où le sida était présent aux environs de 1930.

Aussi, lorsque l’épidémie a frappé les Etats-Unis au milieu des années 80, la séroprévalence des immigrés haïtiens aux Etats-unis était près de 30 fois supérieure à celle du reste de la population. Le Dr Arthur Pitchenik, co-auteur de l’étude, a d’ailleurs assuré qu’il avait vu en 1979, à Miami, des immigrés haïtiens atteint d’une maladie non diagnostiquée – qui se révélera plus tard être le sida.

Une chanson contre les allégations
La thèse selon laquelle Haïti est la source du sida aux Etats-Unis n’est pas nouvelle, et elle laisse un souvenir amer aux ressortissants insulaires. Alors qu’au début des années 80, l’épidémie se propage au pays de l’Oncle Sam et en Occident, ils sont stigmatisés et se voient exclus des programmes de dons de sang. Pour protester contre ce qu’il dénonçait comme une contre-vérité, le célèbre chanteur haïtien Ti Manno et le groupe Gemini All-stars Band a écrit la chanson « Sida ».

Sortie en 1985, elle explique : « La maladie ne choisit pas ceux qu’elle frappe selon leur apparence. On veut faire porter aux Haïtiens la responsabilité du sida, parce que c’est une maladie qui donne du fil à retordre à la science (…). Les Américains ont ce gros défaut qui consiste à mettre ses problèmes sur le dos des peuples qui sont dans le besoin ». Et l’artiste de conclure : « Toutes les études prouvent que nous, les Haïtiens, ne sommes pas responsables mais vous persistez dans vos accusations à notre égard. Babylone tient ta langue et trouve ton traitement pour le sida ».

Source: Afrik.com

El Hadj Diouf retourne à la Tanière

Le capitaine des Lions du Sénégal, El Hadj Ousseynou Diouf qui avait annoncé sa retraite internationale, a fait part dans un communiqué reçu mardi à l'APS de sa décision ''de retrouver'' l'équipe nationale.

"Très sensible aux différentes interpellations à propos de ma décision de suspendre mes activités au sein de l'équipe nationale de football, j'ai décidé, avec humilité, de retrouver l'équipe nationale de mon pays que j'aime profondément'', annonce notamment le joueur.

Dans plusieurs entretiens avec la presse nationale, l'attaquant de Bolton (D1 anglaise) avait annoncé son retrait motivé par la gestion peu orthodoxe du football national.

Revenant sur les raisons ayant motivé l'annonce de sa retraite internationale, El Hadj Diouf explique que c'est ''l'amour'' du Sénégal ''qui me donne parfois des larmes de tristesse et que je partage avec tout le peuple sénégalais qui m'a poussé à mettre les acteurs du football devant leurs responsabilités''.'

'Aujourd'hui, souligne-t-il, je constate que de nombreux efforts ont été consentis de la part de l'Etat, du ministère des Sports et de la Fédération sénégalaise de football, quant à la préparation des échéances à venir''.

''A tous ceux qui ont ressenti de la peine à travers mes propos, je présente mes sincères excuses'', conclut-t-il ainsi le communiqué signé de sa propre main.

Source: Aps

Air Sénégal international : les marocains quittent l'avion

La coopération entre le Sénégal et le Maroc, tant vantée dans le domaine des affaires, connaît des jours difficiles, avec le retrait de la partie marocaine, Royal Air Maroc, qui laisse les sénégalais seuls aux commandes d'Air Sénégal international.

La compagnie, dont les performances avaient été vantées par le président de Abdoulaye Wade, va vers une seconde année de pertes, alors qu’il y a seulement trois années, elle avait acquis deux nouveaux boeing 737 pour étendre sa desserte à d’autres villes d’Europe.

La direction de la compagnie, qui était tenue par les marocains, passés à 51 % des actions, a fini par échoir au Sénégal, par Maniang Faye, ancien socialiste neveu du président Abdou Diouf devenu depuis membre de la Génération du concret. Après le Willis, c’est un autre impair dans les relations jugées exemplaires, entre le royaume du Maroc, déjà très présent dans le secteur bancaire, et le Sénégal. La BMCE avait été choisie pour mener l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile au Sénégal.

Mais au filal, le fils du président de la République, Karim Wade, s’en est occupé directement, avec le fils du ministre de la Justice, Pape Ousmane Sy. Dans les milieux des affaires, d’aucuns estimaient pourtant que la licence globale devait revenir naturellement à des partenaires marocains. Elle a été attribuée à Sudatel, tenue majoritairement par des pétroliers arabes et à 21% par le gouvernement soudanais. La reprise d’Air Sénégal international intervient au lendemain de la nomination au ministère de tutelle, d’un proche du président Wade.

Farba Senghor a déclaré que "Le maintien de la gestion par la RAM ayant montré ses limites, le Sénégal décide de reprendre Air Sénégal International". Le Maroc devrait tout de même garder sa participation dans le capital d’ASI, avec 25% que lui propose le gouvernement sénégalais. Le Sénégal a par ailleurs dénoncé le contrat qui le liait à l'Asecna, après le Gabon et Madagascar.

Source: Senewebnews

Sarko fait encore des siennes

Le président français s’était rendu pour l’enregistrement de l’émission, à grand succès chez l’Oncle Sam, "60 minutes", l’émission doit être diffusée demain le 29 octobre à 01h00.

Mais d’un coup le président Nicolas Sarkozy se lève, décroche son micro et sort du plateau, en lâchant "Quel imbécile, me poser des questions là dessus !" La voix off de la chaîne américaine précise que "Le président Sarkozy quitte le plateau car ’il n’a pas aimé une question".

Cette voix off était diffusé sur la bande annonce de l’émission qui sortira sur les écrans de CBS demain.

L’émission "60 minutes" est très reconnue aux États-Unis, elle consacre ce numéro à "Sarko l’américain" comme l’équipe à choisie d’appeler l’édition de demain.

Sous titrage off : « "Sarko l’Américain" c’est ainsi que les Français appellent leur président, Nicolas Sarkozy, qui avait arrondit avec les ETATS-UNIS la politique. Lesley Stahl profile le chef énergique et parfois volatile. »

On peut voir, donc sur CBS ce dimanche la bande annonce de l’émission de demain, qui passera à 01h00 ( heure Paris), sur la séquence vidéo on voit le président français quitter le plateau en pleine interview.

Entre temps il lance "quel imbécile, me poser des questions la dessus" tout en ôtant son micro, puis de lancer " au revoir et merci à l’attention de la journaliste Lesley Stohl, cette dernière lui demande : " quelque chose fut incorrect", le président sans répondre, se lève et sortant lance "allez !".

si la question portait sur "Cécilia" il est évident que CBS descend bien bas, il paraîtrait que le président aurait fini l’interview, mais il paraîtrait… demain CBS sera beaucoup regardé du côté français.

Decidement avec Sarkozy, on a encore rien vu.

Source: Seneweb


Mbaye Dièye Faye et Youssou Ndour: «J'ai bien peur que ça soit trop tard...»

Mbaye Dièye Faye a raté sa soirée au Thiossane le jour de la korité et a fait porter le chapeau à Ndiaga, frère de son «ami» Youssou Ndour. Pire, il a craché sa colère dans la presse, prenant à témoin l'opinion.

Depuis, les deux hommes ne se sont pas parlés. Mais des amis et membres du Super Etoile s'activent en coulisses pour rapprocher les deux potes qu'un «petit rien» semble aujourd'hui divisés. Weekend a tendu l'oreille pour déceler les fausses notes entre les deux (ex) complices.

L'amitié a duré 30 ans. Elle était chantée sur tous les toits, magnifiée sur toutes les scènes. Elle était vraie et semblait inaltérable, promise à enjoliver la légende du success story de ses brillants enfants de la Médina. Mais voilà : aujourd'hui, elle laisse place nette à une drôle de cacophonie, tant les fausses notes se multiplient entre Mbaye Dièye Faye et son faux jumeau, Youssou Ndour.

Et la chronique, qui portait naguère cette quasi-gémellité, compte désormais les coups entre le petit-fils de Sing-Sing Faye et la famille du Roi du Mbalax. Comme si les réalités et aspirations du moment ont fini de craqueler le vernis d'un compagnonnage au long cours.

L'amitié entre l'émérite chanteur et le brillant percussionniste n'a pas cédé la place à une quelconque inimitié, mais le «bœuf» entre les deux (ex ?) complices du Super Etoile ne passe plus. Depuis l'incident du Thiossane,-- une soirée de Mbaye Dièye Faye avortée, le jour de la korité, faute de sonorisation que devrait fournir Ndiaga Ndour, le frère de Youssou--, les «vieux potes», naguère inséparables, ne se parlent plus que par intermédiaires interposés. Et autour de ces amis de 30 ans, joyeux drilles de la Médina qui ont mangé leur «pain noir» et gravi les sommets du succès ensemble, tout le monde craint le pire.

«Le succès lui est monté à la tête »
Une attitude, confient des proches de You, qui a envenimé la situation : « Mbaye, a regretté Youssou Ndour, n'a pas été responsable en s'épanchant dans les journaux comme il l'a fait »

Passionnés, les fans de Sing -Sing Rythmes, eux, crachent toujours le feu sur le patron du Super Etoile et sur son frangin pour avoir gâché une soirée de Korité qui s'est terminée en eau de boudin. Ils accusent : «C'est pour briser les ailes de Mbaye et porter un coup à son succès, puisque Mbaye Dièye Faye n'a jamais été produit par Jololi. C'est de la méchanceté.» CQFD. Pape Oumar Ngom, membre du Super Etoile et médiateur respecté du groupe, soutient que tout le monde est en train de faire fausse route sur cette affaire.

Et, rappelle-t-il, Ndiaga Ndour a toujours aidé Mbaye Dièye Faye dans la confection de ses cassettes. Pape Oumar relativise : «II ne peut pas y avoir de jalousie entre Jololi et le Sing-Sing rythmes. Dans notre groupe, chacun est libre de s'occuper de ses propres affaires, comme il l'entend. Depuis sa cassette Songoma, Mbaye a toujours été «assisté» par Ndiaga Ndour qui l'épaule comme il peut; si nécessaire. Jololi, ce n'est pas Ndiaga, c'est Ibou Ndour et Ngoné Ndour, à la rigueur Youssou à qui l'on rend compte. Ndiaga est une tierce personne, il n'a rien à voir avec les contrats ni les décisions. »

Mais il est toujours des gens, proches de You et furieux de l'attitude discourtoise de son faux jumeau : «C'est le succès qui lui monte à la tête, dégainent- ils. C'est malheureux mais c'est juste cela. II fallait le voir le jour de la Korité, sur ses grands chevaux pour comprendre que Mbaye avait changé.

Rien que pour une absence de sonorisation, il s'était mis à dos tous les gens qui essayaient de le calmer, il était comme un chef dans sa tribu. A l'intérieur de sa voiture, il était entouré d'un bon nombre d'individus qui le gonflaient à bloc et ils faisaient tous la gueule, alors qu'avec un peu de lucidité et de sérénité, le problème aurait été réglé. Dommage!»

Aujourd'hui, après que le soufflé de la Korité soit retombé, l'affaire se mue en un silencieux face-à-face de deux ego d'artistes. Un ami: «Depuis l'incident de la Korité, Mbaye Dièye Faye et Youssou Ndour ne se sont pas expliqués sur l'incident. Mbaye Dièye, gonflé à bloc par ses proches, est arrivé à un niveau où il ne peut plus reculer. Et Youssou aussi regrette que Mbaye Dièye Faye n'ait pas lavé le linge sale en famille. Ce qui fait que cet incident si l'on y prend garde risque de gâter les relations entre les deux amis.» Deux vieux complices de la Médina. Mais qui pour briser la glace?

L'affaire inquiète au plus haut sommet du Super Etoile, et les amis ou proches des deux artistes s'activent pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être. Parmi eux, Pape Oumar Ngom, le chef d'orchestre du Super Etoile. L'homme que les membres du Super Etoile ont fini de surnommer «médiateur» prêche la bonne parole : «Cet incident entre Mbaye Dièye Faye et Ndiaga Ndour ne peut pas gâcher les relations entre les deux hommes (You et Mbaye Dièye), il ne peut aucunement déteindre sur l'ambiance au sein de l'orchestre. Je veux que tous les Sénégalais se rassurent», apaise-t-il.

« L'entourage de Youssou Ndour fait du zèle »
Seulement, tous ne dansent pas sous la mélodie rythmique de Pape Oumar. Car, au-delà du rendez-vous manqué de la korité au Thiossane, «Mbaye Dièye Faye a longtemps subi des misères au sein du Super Etoile sans broncher, il est temps que les affidés de You cessent de s'immiscer dans une histoire qui ne les regarde pas». Mais quelles sortes de misères Mbaye Dièye Faye toujours percutant sur scène lors des prestations du Super Etoile aurait-il subi ?

Un proche du leader du Sing- Sing Rythme pointe un doigt accusateur sur la nouvelle gérance du Thiossane: «Lors des prestations du Super Etoile au Thiossane, l'on refuse à certains proches de Mbaye l'entrée sur les lieux, prétextant qu'il doit se conformer à des décisions. Alors que c'est l'entourage de Youssou Ndour qui fait preuve d'excès de zèle pour interdire l'accès à certains membres du Sing-Sing Rythme qui pourtant participent de manière bénévole aux spectacles du Super Etoile. Je trouve que ce n'est pas courtois de jouer de pareils tours à son ami.»

Des accusations balayées d'un revers de la main par un membre influent de l'orchestre de You. «Avec la nouvelle gérance du Thiossane, chaque membre du Super Etoile n'a droit qu'à deux entrées. Mais, il se trouve qu'à chaque fois, Mbaye vient avec sa femme, sa fille, un ami et sa femme, en plus de deux autres invités. Ce qui fait un total de six personnes. Et, là, certains responsables de Thiossane ne ferment pas les yeux sur cet excès. Ce qui crée des frustrations chez lui. Parfois, c'est Youssou Ndour en personne qui intervient pour dire aux gérants de laisser passer, par ce que c'est Mbaye Dièye», explique-t-il.

« Entre Mbaye et Ndiaga, c'est un pro blème d'argent »
Un qui semble avoir tourné la page, c'est le flegmatique Ndiaga Ndour. Ouvertement accusé par Mbaye Dièye Faye d'avoir foiré sa soirée de la Korité, l'impassible frangin de You avoue qu'il n'a rien compris de tout ce bruit. Pis, il refuse de s'attarder sur une dispute de lingères : «Je suis en train de faire mon travail et ce n'est pas ce qui se dit sur cette soirée qui va me déconcentrer, clame-t- il au bout du fil. Je ne suis pas disposé à en parler, j'ai d'autres choses plus importantes et plus intéressantes à faire.»

N'empêche, le mystère demeure épais : pourquoi Ndiaga Ndour n'a-t-il pas fourni du matériel de sonorisation à Mbaye Dièye Faye ? Un ami commun à Mbaye Dièye Faye et Youssou Ndour révèle un problème d'argent : «Pour dire vrai, c'est un problème d'argent qui a opposé Ndiaga Ndour à Mbaye Dièye Faye. Ndiaga avait demandé à Mbaye de lui donner l'argent pour la location du matériel de sonorisation. Car, aussi bien pour Youssou Ndour qu'un autre, Ndiaga s'adresse à Cheikh Niane de Yengoulène ou à Demba Dia pour le «matos». Ne lui ayant rien donné, Ndiaga n'a pas pu s'adresser à ces gens. C'est cela le fond du problème. Ndiaga n'a pas voulu risquer de prendre le matériel d'autrui sans payer à l'avance.»

Malgré toutes ces petites «incompréhensions», il y a encore des gens qui croient à un simple malentendu. Pape Oumar Ngom : «Ce n'est qu'un petit problème et il ne faudrait pas que les gens en rajoutent. Car, ce qui unit Mbaye Dièye et Youssou est si fort qu'il en faudrait beaucoup plus pour les diviser. Et au sein du Super Etoile, Dieu a fait que sil y a quelque part des bisbilles, je suis le premier à intervenir pour remettre les pendules à l'heure. Ce n'est pas très compliqué, je suis plutôt un médiateur», rassure Pape Oumar, soucieux de sauver une relation vieille de 30 ans et qu'une série de malentendus risque de ternir.

Pourtant, lui-même est même conscient qu'il urge de prendre langue avec You et Mbaye. Confirmation d'un proche des deux, soucieux de s'attaquer déjà au feu qui couve sous la cendre : «Autant qu'ils sont les musiciens du Super Etoile sont tous mes amis. Mais là, Mbaye et Youssou ont tous les deux, tort. A force de se retenir et de se contenir, en campant chacun sur sa position, ils finiront par créer une situation malheureuse. Et même sans se disputer directement, leur relation risque désormais d'être toujours tendue. J'ai bien peur que ça soit trop tard, quand ils décideront d'accorder leurs violons.»

Source: Weekend Magazine

Utilisation des produits cosmétiques : Les coiffeuses sénégalaises à l'école américaine

Fabricant de produits de beauté, la firme Colomer, basée au pays de l'oncle Sam, investit le marché de l'Afrique francophone avec un premier pas posé au Sénégal. Et dans l'optique d'assurer une utilisation efficace des produits offerts aux consommateurs, les Américains ont animé un séminaire de formation sur les techniques esthétiques.

Initiée en partenariat avec les promoteurs des surfaces, Promo Import (désigné représentant officiel de Colomer en Afrique francophone), cette session de formation s'est tenue au profit d'une trentaine de salons (à raison de deux représentants par salon).

Les échanges auront permis, souligne-t-on, de ‘mieux outiller les gérants de salons pour une utilisation rationnelle de ses produits'.

Représentant de la firme américaine, Colomer, Yves Llunga du Head of Academy (un institut de beauté, basé aux Etats-Unis) a, lors de la cérémonie de clôture, tenue vendredi dernier, dispensé un véritable cours sur l'utilisation des produits esthétiques, ‘dont certains créateurs ne comprennent pas le mode d'emploi', note-t-il. Selon lui, ce processus demande une meilleure connaissance de l'utilisation des produits. Parce qu'un processus faussé entraîne des conséquences fâcheuses pour son utilisatrice. ‘Les femmes africaines, soutient Yves Llunga, ont la particularité d'avoir des cheveux crépus. C'est pourquoi, elles doivent connaître les méthodes d'utilisation de tous ces produits en amont comme en aval'.

En outre, l'événement a été marqué par de belles prestations des mannequins de la capitale, habillés par entre autres stylistes, Collé Ardo Sow. La diva sénégalaise, Fatou Guéwel Diouf, a pour sa part fait vibrer plus d'un mélomane.

Source: Walfadjri

Thione Seck et Youssou Ndour vont ils fumer le calumet de la paix?

Il était de notoriété publique, qu’entre le lead vocal du «Raam-Daam» Thione Balago Seck et celui du Super Etoile Youssou Madjiguène Ndour, ce n’était pas le grand amour. Des rumeurs ont été entretenues, alimentées et parfois même amplifiées sur leurs relations.

A tel point que quand on évoque le nom de l’un devant l’autre, on s’attend à des piques. Mais tout cela semble être de l’histoire ancienne. Selon Thione Seck qui était l’invité de Walf/Tv vendredi dernier. Et Aby Ndour est pour beaucoup dans ce dégel des relations entre You et Thione.

Invité vendredi soir de l'émission "Attaya" sur Walf Tv, Thione Seck a fait preuve d'une grande élégance d'esprit. Alors que manifestement, les animateurs de cette émission autour de lui voulaient vaille que vaille le "braquer" tel un "Rottweiller" contre You', son homologue artiste musicien, Thione Seck, l’auteur de Maathiou «amoone na temps», (cela a fait du tabac), a eu une réponse on ne peut plus courtoise et pleine d’humilité à l’endroit de You. Reconnaître le mérite de l’autre dit-on, c’est faire preuve d’humilité, Thione s’est montré humble : «Si toutefois c’est You qui est derrière ces propos (il insiste bien), il ne devait pas agir ainsi.

Car il faut le reconnaître, You est à un niveau où je ne suis pas. S’il est à 1000 pays j’en suis à 600. Cela je le lui concède, je n’y peux rien. C’est un don de Dieu. Si j’étais à sa place, j’allais œuvrer pour avoir de très bons rapports avec tout le monde». Et d’ajouter que même si You lui faisait du mal, il mettra toujours pédale douce. Cela, grâce à Aby Ndour. Qui est venue me voir pour me dire que je suis son grand frère et son idole et que tout ce qui peut se passer entre lui et sa famille, qu’il n’en tienne pas rigueur. Pour cette estime et cet amour que la sœur de You a vis-à-vis de lui, il ne ménagera aucun effort pour maintenir la paix avec Youssou Ndour. Une réaction qui a surpris bon nombre de fans et de mélomanes.

Alors que tout le monde s’attendait à des déballages en cascades et autres insanités, l’artiste a surpris et séduit son monde. Décrit comme à tort ou à raison comme un coléreux, un rancunier, Thione Seck a su prendre de la hauteur et de la grandeur dans tout ce qui a été dit çà et là au sujet de ses rapports avec Youssou Ndour. Reste maintenant au patron du Super Etoile à se situer au-dessus de la mêlée et de tirer dans le même sens que son grand frère Thione ; pour le bonheur des fans et autres mélomanes. Et pour quoi pas, un duo You-Thione ou un trio You-Thione-Aby ? Imaginez ce que cela va donner. Nous avons déjà les fourmis aux pieds !!!

Source: L'Obs

Miss Africa USA Pageant 2007: Votez pour Coumba Diop

Le Blog du Boy Town vous presente Coumba Diop, actuelle detentrice du titre de Miss Senegal USA. Le 3 Novembre prochain, l'election Miss Africa Pageant Usa se tiendra a Norcross, dans l'etat de la Georgie et la belle Coumba fera face a 17 autres pretendantes a la couronne. Decouvertes

La belle Coumba Diop est une assistante medicale confirmee et selon elle, elle a choisi ce metier pour la simple raison qu'elle est une personne qui aime aider son prochain, specialement les personnes qui sont dans le besoin.

Coumba Diop desire etre Miss Africa USA parce qu'elle veut participer au grand combat que menent les panafricanistes pour faire de l'Afrique un continent digne et respecte.

Son plus grand desir, selon Coumba, serait d'introduire et de promouvoir la diversite de la culture Africaine a travers le monde.

Coumba Diop declare qu'elle est une fille tres ambitieuse en plus d'etre genereuse. En plus, elle est reputee d'etre marrante et tres sociable. Selon ses dires, elle adore le mannequinat, le cinema, chanter sous la douche et surtout danser .

La lecture est aussi un de ses dadas preferes mais elle trouve toujours le temps de passer du temps avec ses amis.

Clicker ici pour voter pour Coumba Diop

Galsen Gal, da Official

Tournee Americaine de Youssou Ndour

DATE CITY VENUE
11/15/07 New Orleans, LA House of Blues
11/16/07 Miami, FL Gusman Center for the Performing Arts
11/18/07 Kingston, NY Ulster Performing Arts Center
11/19/07 Washington DC Kennedy Center Concert Hall
11/20/07 Philadelphia, PA Kimmel Center
11/21/07 New York City, NY Nokia Theatre
11/22/07 New York City, NY Nokia Theatre
11/23/07 Montreal, CANADA L’Olympica de Montreal
11/28/07 Santa Cruz, CA Rio Theatre
11/29/07 Chico, CA Laxson Auditorium - Cal State University
11/30/07 San Francisco, CA Nob Hill Masonic Center
12/1/07 Los Angeles, CA Royce Hall/UCLA Center For The Arts
12/2/07 Boulder, CO Boulder Theatre
12/3/07 Aspen, CO Belly Up
12/6/07 Madison, WI Wisconsin Union Theatre - Univ. of Wisconsin

Plaidoyer pour une subvention à la musique traditionnelle

Ibrahima Wane, enseignant à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a invité l'Etat et les acteurs socioculturels à aider et promouvoir la musique traditionnelle.

Insistant sur la valorisation de ce patrimoine, Dr Wane a estimé que ce domaine a besoin de subventions même s'il peut ne pas être porteur du point de vue économique et financière, a-t-il expliqué lors d'un colloque qu'il a animé samedi à Diourbel.

‘'La musique traditionnelle a besoin d'être soutenu. Qu'elle soit commerciale ou pas ? Il s'agit d'une question d'identité, d'enjeu culturel fondamental''. La rencontre organisée dans le cadre du 7ème Festival de musique traditionnelle (FESMUT) de Diourbel.

Ibrahima Wane a fait un exposé pour montrer la façon dont la musique traditionnelle reflète l'organisation de la société, ses modes de production et son évolution.

‘'La richesse de cette musique, liée à sa diversité, à toute cette mosaïque culturelle, repose sur l'exploitation de ce patrimoine qui le socle de notre culture'', a-t-il indiqué.

Source: APS

Evolution spectaculaire de l'urbanisation au Sénégal

Un géographe a fait part vendredi de ‘'l'évolution spectaculaire'' des villes sénégalaises des années d'indépendances aujourd'hui, faisant ainsi du Sénégal ‘'un des pays les plus urbanisés'' en Afrique.

Selon Cheikh Samba Wade, géographe et urbaniste à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, les villes regorgent 49% de la population nationale, soit un Sénégalais sur deux qui vit dans les centres urbains.

Le Fonds des Nations unies pour la population a rendu public son rapport 2007 sur l'état de la population mondiale qui fait ressortir que plus de la moitié du globe, soit 3, 3 milliards d'habitants, vivra en milieu urbain en 2008 et que d'ici 2030, ce chiffre devrait avoisiner les 5 milliards.

S'agissant de l'exemple sénégalais, aujourd'hui, on dénombre plus de 50 villes de plus 10.000 habitants, a relevé M Wade. A l'origine de cette urbanisation, se trouve le phénomène migratoire avec l'exode rurale, a expliqué le géographe.

Il a également cité des phénomènes qui ne sont plus visibles en campagnes, mais que l'on retrouve en ville. C'est notamment la ‘'forte natalité'' et la polygamie. Selon lui, la polygamie n'est plus seulement rurale, il est également un fait urbain.

Toutefois, cette forte urbanisation s'accompagne de ‘'nombreux dysfonctionnements'', a indiqué M. Wade qui a cité la crise du logement, le problème dans les transports, la résurgence de maladies comme le choléra et le problème d'accès aux services sociaux de base.

Pour trouver des solutions à ce problème, M. Wade estime qu'il faut rendre ‘'effectif'' le droit au logement. Ce droit ‘'reste théorique'' au regard des ‘'difficultés'' dans lesquelles se trouvent les populations.

Il a également souligné la ‘'nécessité'' de renforcer le processus de décentralisation en accentuant le transfert des compétences au profit des collectivités locales.

Source: Jeune Afrique

Classes sociales au Senegal: des inegalites criantes selon le FNUAP

Le représentant du FNUAP au Sénégal a fait état vendredi des ‘'inégalités criantes'' entres les classes sociales au Sénégal, en dépit des résultats enregistrés dans la lutte contre la pauvreté.

‘'En dépit des progrès enregistrés par le Sénégal en matière de lutte contre la pauvreté et des avantages qu'offre la ville, des inégalités criantes se creusent entre pauvres et non pauvres en matière d'accès aux services sociaux de base'', a notamment dit Suzanne Maïga Konaté lors de la cérémonie de lancement du rapport mondial 2007 sur la population.

Le Fonds des Nations unies pour la population a rendu public son rapport 2007 sur l'état de la population mondiale qui fait ressortir que plus de la moitié du globe, soit 3,3 milliards d'habitants, vivra en milieu urbain en 2008 et que d'ici 2030, ce chiffre devrait avoisiner les 5 milliards.

Citant l'enquête démographique et de santé (2005), Mme Konaté a souligné ‘'le risque pour un enfant de mourir avant l'âge de cinq ans (qui) varie de 183 à 64 pour mille selon que le ménage appartient aux couches sociales les plus démunies ou les plus aisées''.

Le taux net de scolarisation varie de 42,2 % à 80,7%, a-t-elle ajouté.

Le géographe Cheikh Samba Wade a pour sa part relevé ‘'l'évolution spectaculaire'' des villes sénégalaises des années d'indépendances à nos jours, faisant ainsi du Sénégal ‘'un des pays les plus urbanisés'' en Afrique.

Toutefois, cette forte urbanisation s'accompagne de ‘'nombreux dysfonctionnements'', a indiqué M. Wade qui a cité la crise du logement, le problème dans les transports, la résurgence de maladies comme le choléra et le problème d'accès aux services sociaux de base.

Source: APS

Cholera: 33 nouveaux cas enregistrés jeudi

L’épidémie de choléra continue à se propager à travers le pays. A en croire le directeur de la Santé et de la prévention médicale 33 nouveaux cas ont été enregistrés jeudi dernier.

Ces chiffres viennent s’ajouter à des milliers d’autres enregistrés dans plusieurs localités depuis l’apparition de l’épidémie le 3 août dernier. Le nombre total de cas de choléra cumulé s’élève à 2664 avec 13 décès, soit une létalité de moins de 1 %. L’épidémie touche sept régions sur onze.

La dernière situation épidémiologique du choléra révèle que dans la journée du jeudi, 33 nouveaux cas ont été dénombrés au niveau national, avec la région de Diourbel qui arrive toujours en tête avec 27 cas. L’annonce émane du directeur national de la prévention, le Dr Pape Coumba Faye. Il a fait cette révélation lors d’un l’atelier de formation et de sensibilisation des agents de presse sur les statistiques sanitaires qui s’est tenu du 25 au 26 octobre à Dakar.

De l’avis du Dr Faye « Diourbel reste toujours la région la plus touchée avec plus de 80 % des cas répertoriés au niveau national, où essentiellement les villes de Touba, Mbacké et de Darou Mousty occupent la première place ». Une situation précaire qui fera dire au Dr Faye qu’il est toujours nécessaire d’insister au près des populations sur les messages de préventions et de lutte, parce que affirme-t-il, « nous le savons déjà, pour l’avoir vécu en 2005 -2006 », a-t-il insisté.

Et cette prévention, selon lui, est valable au niveau des toilettes mortuaires, où les Sénégalais ont un certain nombre de pratiques par rapport à la gestion des cadavres, car la personne décédée du choléra porte en elle des germes du vibrion.

Et à ce niveau indique le directeur de la prévention, « il faut une prévention particulière sur la personne morte du choléra ».

Cette forme de transmission du vibrion est d’une fréquence tels que les spécialistes insistent sur des mesures à prendre au niveau des morgues, des mosquées, au niveau des personnes chargées de ces activités pour qu’après avoir fait le nécessaire, qu’ils se désinfectent ou appellent les services d’hygiène pour faire la désinfection, ceci pour s’assurer « qu’ils ne jouent pas un rôle dans la propagation du vibrion cholérique »

Les régions de Diourbel, Dakar, Louga, Saint Louis, Fatick et Kaolack sont toujours concernées par la flambée de la maladie. La région de Diourbel constitue l’épicentre de l’épidémie où plus de 85 % des nouveaux cas de choléra sont identifiés.

Source: Sud Quotidien

Construction de l’échangeur de la place Omvs : Les bulldozers de l’Anoci rasent le parking de Suma Pour faire des omelettes, il faut casser des œufs.

Pour faire des omelettes, il faut casser des œufs. L’Anoci semble bien comprendre cet adage. Pour ses travaux d’extension de la Vdn, elle a fait venir des bulldozers hier à la clinique Suma, sise à l’avenue Cheikh Anta Diop, pour raser le parking de ce service médical.

Les travailleurs du Service d’urgence médicale et assistance (Suma) ne vont pas oublier de sitôt la scène. Ni ce décor un peu triste de la devanture du Suma. Du haut de la terrasse du bâtiment, qui abrite sa clinique, le docteur Babacar Niang, directeur de Suma, regarde des bulldozers raser son parking.

Que se passe-t-il ? L’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) est venue, tôt le matin, récupérer cet espace qui servait de parking aux ambulances pour (ses) travaux d’extension et d’aménagement de la Voie de dégagement nord (Vdn). Il ne restait plus rien, sinon les traces des engins et un remblai de terre à côté duquel des ouvriers s’affairent. Ils creusent des tunnels juste sous les escaliers dont une partie est emportée par la «furie» des bulldozers. Sur les lieux, partout à travers les salles, sur les tables, autour du cou ou sur le bras le rouge dicte sa loi. Ce sont des brassards rouges en signe de protestation.

Une situation, qui surprend le maître des lieux, qui rumine encore sa colère. «Le pire dans tout ça, c’est qu’ils ne m’ont pas donné un délai, le temps d’organiser la sécurité des malades. Ils sont venus sans me donner une sommation», explique docteur Babacar Niang. Et tout cela s’est déroulé, selon le directeur du service médical, sans qu’il ne trouve un consensus sur le dédommagement. Et, pourtant, cet espace public est loué au Samu par la Mairie du Point E. Ainsi, la clinique verse chaque mois la somme de 200 mille francs Cfa à cette commune d’arrondissement. Mais, le hic se trouve au niveau de l’argent qui sert de dédommagement. Car, après plusieurs négociations avec le gouverneur de Dakar et le représentant de l’Anoci, il était prévu qu’on verse au Suma la somme de 2 millions de francs Cfa, à titre d’indemnisation.

Mais, hier matin, Mamadou Sy Mbengue, le représentant de l’Anoci, est venu chez le directeur de la clinique avec un chèque de quatre millions en son nom et de surcroît barré. Comment un chèque destiné à quelqu’un d’autre peut-il être barré et porter un autre nom que celui du destinataire ? C’est la question que se pose toujours Dr Niang. Peut-être que les gens de l’Anoci ne savent pas qu’on ne peut pas retirer de l’argent avec un tel document au Sénégal, sauf si c’est au profit d’une banque. Mieux, pour réparer cette erreur, M. Mbengue a voulu endosser le chèque sous le nom de Suma. Ce qui n’est toujours pas possible.

Dans tous les cas, le chef de la clinique a accepté le chèque, tout en portant plainte au niveau de la Police du Point E. «L’affaire est entre les mains de la justice qui doit nous protéger. Mon avocat va voir ce qu’on a perdu, les dommages et intérêts. Donc on attend», fait savoir M. Niang.

Source: Le Quotidien

N'importe quoi: le président Wade annonce les premiers barils de petrole pour 2008

Dans 18 mois, si les délais sont respectés, du pétrole doit sortir du sous-sol sénégalais, a révélé vendredi soir à Saly-Portudal, le chef de l'Etat, en clôturant les travaux d'une journée du séminaire gouvernemental axé sur le suivi des engagements des partenaires au développement pour le financement qu'il avait ouvert dans la matinée.

Cette rencontre qui s'est déroulée en présence du Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré avec la participation de tous les membres du gouvernement, a permis, conformément à ses objectifs, d'examiner les modalités pour procéder à ‘'un meilleur arbitrage'' sur la mobilisation des nouveaux engagements, conformément aux priorités du gouvernement.

Entre autres objectifs, le séminaire visait à assurer un ‘'large partage'' de l'information sur les politiques du gouvernement avec les autorités (stratégies de réduction de la pauvreté, Objectifs du millénaire pour le développement et stratégie de croissance accélérée).

Cette rencontre qui constitue pour le chef de l'Etat ‘'une innovation et un grand succès'' a été encore une fois, l'occasion d'informer les autorités des enjeux de la mobilisation et l'absorption des ressources extérieures au Sénégal et a abouti à une interaction entre les différents départements ministériels, en vue de favoriser les synergies et une meilleure articulation des actions du gouvernement.

Assurer une large diffusion des instruments de politique et de gestion budgétaire (instrument de soutien à la politique économique, arrangements cadre des appuis budgétaires, Déclaration de Paris, réformes budgétaires) sont autant de question qui ont été abordés lors de ce séminaire où il a été présenté les instruments de suivi des politiques sectorielles et de l'action gouvernementale.

En la circonstance, les OMD et la stratégie de lutte contre la pauvreté (DSRP 2), le cadrage macroéconomique et l'instrument de soutien à la politique économique (ISPE) et les résultats du Groupe consultatif à Paris ont fait l'objet d'une discussion approfondie.

L'opportunité de ce séminaire s'explique par le fait que le Sénégal a présenté les 3 et 4 octobre 2007 à Paris sa stratégie de réduction de la pauvreté de seconde génération dans le cadre du groupe consultatif.

Au cours de ladite rencontre, les partenaires au développement ont marqué leur adhésion à la politique économique déclinée par le Sénégal, pour les trois prochaines années et ont décidé d'apporter leur contribution à la mise en œuvre du plan d'action prioritaire du DSRP2 à travers un soutien financier global de 2067 milliards de FCFA, rappelle-t-on.

Cette contribution comprend une enveloppe financière de 879 milliards de F CFA représentant le financement de projets et programmes en cours de mise en œuvre ainsi qu'une enveloppe de 1188 milliards de FCFA destinée à de nouveaux projets et programmes qui devront, indique-t-on, faire l'objet de convention de financement avec chacun des bailleurs concernés.

En outre, le Sénégal s'est engagé à suivre les recommandations issues du Groupe consultatif, notamment celles liées à la poursuite de l'amélioration du cadre macroéconomique et de l'assainissement des finances publiques, le renforcement de la transparence dans la gestion des ressources publiques, en veillant ‘'particulièrement au respect strict'' des procédures de passation de marchés.

A cet égard, en fait de transparence, le président Abdoulaye Wade a fait part aux ministres et autres responsables de structures de l'administration publique de son souhait de réduire à une proportion minimale les marchés de gré à gré. Il a souligné la volonté du gouvernement de faire les choses de manière transparente.

Selon lui, un système de contrôle des projets a été mis en place pour permettre au Premier ministre de savoir la situation de tel ou tel projet.

‘'Voir comment maîtriser l'utilisation des ressources est une source de maturité'', a déclaré le président Wade.

Le chef de l'Etat a, par ailleurs, affirmé que les bailleurs de fonds ont été impressionnés par la délégation sénégalaise à la réunion du Groupe consultatif à Paris et que le gouvernement a su les convaincre dans la manière de gérer les ressources.

Source: APS

Youssou N’ Dour : " L’appel de Dakar "

Youssou N’Dour est de retour avec un nouvel album qui rend hommage aux rythmes toucouleurs et explore la richesse de la culture musicale africaine pour délivrer un message de fierté. Le roi de Dakar, une des rares stars internationales de la world music, retrouve également Neneh Cherry pour un nouveau duo, 13 ans après le tube planétaire 7 seconds.

"J’ai la chance d’appartenir à un pays de diversité, riche de traditions et de musiques différentes. On m’appelle toujours le roi du m’balax mais moi je reste musicien donc libre et passionné. Je ne m’interdis rien, surtout pas d’honorer les musiques du nord du Sénégal, où l’on reconnaît les racines du blues, du reggae, des musiques cubaines."

Trois ans après son album Egypte, concentré sur des chants mystiques soufis, Youssou N’Dour affiche la grande forme. Fin septembre, il enchantait le Cirque d’Hiver avec un show enjoué, puisant une bonne part de son énergie dans les chansons flambant neuves qu’on retrouvera lundi 29 octobre au menu de son ultime album, Rokku Mi Rokka ("Donne et prend").

"Cet album est inspiré de la musique du nord, du désert et des frontières avec le Mali et la Mauritanie, explique le chanteur. On y entend le ngoni (luth) de Bassekou Kouyaté, Malien qui vient du groupe d’Ali Farka Touré, ainsi que la voix d’Ousmane Kangue, un chanteur du nord aussi génial que Baaba Maal..."

"Nous, les Africains, nous refusons d’être stéréotypés"
S’il reste fidèle à la langue wolof et à son collaborateur de toujours Kabou Gueye pour l’écriture de ses chansons, Youssou N’Dour n’en a pas moins désiré travailler avec les bons conseils d’un artiste toucouleur en la personne de Bah Mody, compositeur interprète établi en Mauritanie et aujourd’hui en pleine ascension. "Je l’ai découvert par hasard à la télé et il m’a tout de suite touché au point de m’inspirer cet album, pour lequel il m’a aidé. Il incarne le blues, les connections avec les musiques maures, le raffinement et la simplicité des pasteurs Peuls. On va beaucoup entendre parler de lui et je produis son album qui sortira en 2008 !"

Une rencontre qui inspire le propos du disque lui-même lorsque, par exemple, le chant aérien de Youssou NDour exalte "les retrouvailles familiales", "ceux qui se sont battus pour notre liberté." La chanson s’appelle 4-4-44 en référence au 4 avril 2004, jour où le Sénégal a célébré ses 44 ans d’indépendance. "Comme tant d’autres, poursuit-il, notre pays se pose beaucoup de questions sur son indépendance économique et politique. Quoiqu’il en soit, il ne faut pas oublier nos acquis, les dires et les écrits de maîtres comme Léopold Senghor en littérature, Sembène Ousmane en cinéma. La colonisation a beaucoup contribué à diviser les familles, à attiser les jalousies. Il est temps maintenant de laisser ces vanités derrière nous, de vivre enfin en bonne harmonie."

Une idée de fierté et d’espérance qui rejoint, aussi, le propos de Wake Up, la chanson single de l’album, enregistrée avec la belle Neneh Cherry en clin d’oeil au tube mondial de 1994, 7 seconds. "Elle est comme ma soeur, nous avons gardé des liens forts et l’envie de délivrer des messages positifs." Aux sons mêlés des boîtes à rythmes, des cuivres et de la kora, harpe africaine très populaire au Sénégal, leur nouveau credo est sans appel : "Ceci est un appel de Dakar, nous les Africains nous refusons d’être stéréotypés."

Source: Nettali

Concert Akon - Drame : Un Accident Grave a Emory University, Atlanta

Un concert de Akon a Atlanta au sein du campus de Emory University vient d’etre annulé suite a un accident grave intervenu lors du montage de la scene. Plusieurs blessés graves ont été signalés ...

Les drames autour de la superstar d’origine sénégalaise ne cessent de s’accumuler.

Lors de la préparatio de la scene pour le Fall Band Party avec Akon sur le campus de Emory University, Atlanta, une partie de la scene s’est écroulée entrainant dans son sillage plusieurs des travailleurs sur place.

Les urgences ont été appelées sur la scene de l’accident et le concert a été annulé. Plusieurs blessés graves dont au moins un étudiants ont été transportés vers un hopital.

Akon qui n’était pas sur les lieux au moment du drame n’était pas directement joignable .

A suivre

Source: mediatakeout

Firefox utilisé pour 27,7 % des visites de sites web en Europe

Firefox poursuit son ascension en Europe. Il a été utilisé pour réaliser 27,7 % des visites de sites web en septembre 2007, selon la société de statistiques Xiti (*), contre 21,4 % en septembre 2006.

Une forte ascension sur un an même si, note Xiti, la croissance des visites se ralentit depuis l'été 2007 (voir graphique ci-contre).

En France, la part de visites réalisées à l'aide du navigateur libre atteint les 25,2 %, en dessous de la moyenne européenne. Le premier utilisateur demeure la Finlande, avec 45,4 %, tandis que le Royaume-Uni est dernier avec 15,5 %.

Quant au principal concurrent, Internet Explorer, sa part de visites se maintient à 66,6 %.

(*) Cette étude a été réalisée du 1er au 30 septembre 2007, sur un périmètre de 110 337 sites web audités par Xiti.

Source: ZDNet France

Transport: La monnaie, casse-tête pour les apprentis ''Ce sont les clients qui nous provoquent...''

Les apprentis des cars "Ndiaga Ndiaye"et cars rapides sont confrontés, au quotidien, au problème de monnaie surtout tôt le matin quand beaucoup de banlieusards convergent vers la ville pour rallier à leur lieu de travail. Une histoire de monnaie a failli virer au drame, si les passagers n'étaient pas intervenus.

Au moment où le car rapide s'apprêtait à se vider de ses occupants au niveau du garage de la case aux Parcelles Assainies, un client s'aggrippe à la chemise de l'apprenti pour lui réclamer sa monnaie sous la menace d'une arme blanche. "Vous avez vu que durant tout le trajet, les gens m'ont donné des pièces de 500 F et des billets de 1 000 F.

Maintenant, comment voulez- vous qu'il me reste de la monnaie ?", lance l'apprenti. Et le client de répliquer sous la menace d'une arme blanche : "Vous êtes tous pareils, vous retenez la monnaie des gens pour qu'ils l'oublie. De toute façon, tu vas me rendre ma monnaie ou bien je vais te donner une bonne correction". Dans le second car rapide qui suit, un autre apprenti et un passager en sont venus aux mains. C'est l'intervention du policier de la circulation qui a aidé à calmer les esprits.

"Je ne dispose pas de pièces de 25 F, il faut faire doucement, je vais en chercher. A chaque fois, vous nous posez des problèmes, chaque passager donne des billets de 1 000 F et des pièces de 5OO F sous prétexte qu'il n'a pas de monnaie", note l'apprenti. Et le passager de dire :" Vous avez de la chance, si tu ne m'avais pas donné mes 25 F, j'allais te donner une bonne correction que tu ne seras pas prêt d'oublier. Il faut essayer de gagner honnêtement de l'argent au lieu de passer tout votre temps à voler l'argent des passagers".

Les apprentis chargent les clients
"Chaque fois, ce sont les clients qui nous provoquent. Ils viennent matinalement te donner des billets tout en gardant des pièces dans leurs poches. Ils veulent de la monnaie, c'est pourquoi ils préfèrent donner des billets à la place de la petite monnaie. Un jour, au moment d'encaisser l'argent des clients, un parmi eux m'a donné un billet de 5 000F sur lesquels je devais encaisser 125 F. Si un autre client n'avait pas payé à sa place, j'allais garder l'argent sans chercher de la monnaie et comme cela la prochaine fois il songe à chercher de la monnaie avant de monter dans les cars", avance un apprenti. Et un autre apprenti de marteler : "J'aime beaucoup ce que font les receveurs de mini-cars Tata, ils refusent catégoriquement les billets de 2 000F. La monnaie pose problème surtout à une heure si matinale".

Quant au chauffeur, il estime : "Nous passons tout le temps à séparer les apprentis avec les clients contre qui ils se battent pour des histoires de monnaie. Il faut que les clients nous aident en cherchant de la monnaie avant de monter ou bien de déclarer la somme dont ils disposent. Comme cela, il n'y aura pas de problème". Du côté des clients, on reconnaît qu'il y a des efforts à faire de leur part.

"Personnellement, je m'arrange toujours pour avoir de la monnaie avec moi. Le matin, les gens ont toujours des problèmes avec les apprentis pour des histoires de monnaie. Si tout le monde donne un billet, l'apprenti aura du mal à rendre à chacun sa monnaie. Ce sont nous les clients qui ont toujours tort", souligne une dame habituée des cars de transport en commun. Une voix s'élève : "C'est la faute des clients, les apprentis n'ont rien fait. Il y a des clients qui préfèrent garder la monnaie avec eux et donner aux apprentis des billets comme pour obtenir de la monnaie". Le problème de monnaie dans les cars de transport en commun continue de rythmer le quotidien des populations en rendant toujours les relations entre apprentis et passagers très heurtées.

Source: Le Matin

Lutte Contre Pauvreté : L’Afrique Devra Générer 11 Millions d’Emplois par an

Les économies africaines devront générer quelque 11 millions de nouveaux emplois par an si elles veulent ramener le taux de chômage de l’Afrique au niveau de la moyenne mondiale. Le BIT prévoit également qu’en dépit d’un léger fléchissement des taux de pauvreté le nombre réel de travailleurs pauvres augmentera de 50 millions d’ici à 2015.

Le continent doit générer 11 millions d’emplois par an pour égaler le taux moyen de chômage mondial

Dakar, 24 avr (APS) - Un communiqué publié mardi à l’occasion de la 11-ème réunion régionale africaine de l’Organisation internationale du travail (OIT), indique que ’’le BIT prévoit également qu’en dépit d’un léger fléchissement des taux de pauvreté le nombre réel de travailleurs pauvres va, lui, augmenter, ils seront 50 millions de plus en 2015’’.

La 11-ème réunion régionale africaine de l’OIT ouverte mardi à Addis-Abeba (Ethiopie) sera clôturée vendredi.

Les défis économiques du continent seront prioritairement abordés lors de la conférence quadriennale de l’OIT qui réunit travailleurs, employeurs et gouvernements des 53 pays membres de l’OIT en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne.

Cette année, la réunion accueille plus de 300 participants, dont des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des acteurs-clés aux niveaux régional et international.

’’La croissance économique ne génère pas automatiquement des emplois en nombre suffisant, et la création d’emplois ne garantit pas une réduction de la pauvreté’’, a déclare le directeur général du BIT cité par le communiqué.

’’Pour être efficaces, ajoute la même source, les politiques de réduction de la pauvreté doivent être conçues et coordonnées de telle manière que les pauvres puissent profiter des offres d’emploi induites par la croissance, sortir d’une situation d’insuffisance et de précarité de revenu et exercer leurs droits’’.

Le BIT estime le taux actuel du chômage en Afrique à 10,3 pour cent, en comparaison avec le taux moyen du chômage mondial qui s’élevait à 6,3 pour cent en 2006.

’’Malgré la reprise économique de ces trois dernières années, les économies africaines peinent à générer des emplois, seuls 8,6 millions d’emplois sont créés par an’’, lit-on dans le document.

Il relève que pour ramener le taux de chômage en Afrique au taux moyen mondial de 6,3 pour cent d’ici à 2015, environ 11 millions d’emplois devraient être créés chaque année.

Le BIT rapporte également que, si les pourcentages de travailleurs pauvres devraient s’infléchir d’ici 2015, leur nombre réel va, lui, augmenter considérablement.

Source: Griooworld

Les avoirs africains hors du continent s'élèvent à 400 milliards de dollars, selon un expert

Les avoirs africains placés hors du continent s'élèvent à 400 milliards de dollars, a indiqué jeudi à Dakar, le coordonnateur des affaires économiques de la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNCUD), Janvier Nkurunziza.

''La fuite des capitaux cause beaucoup de dommages au continent africain. Les avoirs africains dans le monde sont évalués à 400 milliards de dollars soit le double de la dette africaine estimée à 215 milliards de dollars'', a-t-il déclaré.

L'économiste burundais s'exprimait au cours de la présentation officielle à Dakar du dernier rapport de la CNCUD sur le développement économique en Afrique intitulé : ''Retrouver une marge d'action : la mobilisation des ressources intérieures et l'Etat développementaliste''.

''Avec cette manne financière représentant le double de la dette extérieure du continent estimée à 215 milliards de dollars, l'Afrique est en position de créditrice vis-à-vis du reste du monde'', a-t-il également signalé.

Selon M. Nkurunziza, la question qui se pose est de savoir pourquoi cette manne financière ne sert pas au développement du continent. ''Au delà détournements de fonds, la plupart des compatriotes ont peur d'investir sur le continent. D'où une remise en question des méthodes de gestion'', a-t-il relevé.

''L'Afrique doit compter de plus en plus sur ses propres ressources. Le continent noir doit changer de paradigme de développement. Depuis les indépendances les stratégies de développement en Afrique sont élaborées en fonction de l'aide extérieur'', a-t-il préconisé.

Selon lui, il est temps pour l'Afrique de concevoir elle-même son modèle de développement. La mobilisation de ressources est possible si des efforts sont consentis dans les secteurs à fortes potentialités.

Il a souligné que ''les taxes intérieures doivent être organisées de façon à permettre aux Etats d'acquérir des ressources supplémentaires. En Afrique en général, la moyenne des ressources fiscales représente seulement 16 % du Produit intérieur brut (PIB)''.

''Les pays producteurs de pétroles ont des moyennes supérieures. L'Algérie par exemple tire 38 % de ses recettes des rentrées fiscales, mais une grande majorité de pays ne récoltent que 10 % de recettes fiscales'', a encore signalé le chargé des affaires économique africaines de la CNCUD.

Pour Janvier Nkurunziza, les Etats africains doivent se muer en Etats développementalistes à travers la mise en place d'infrastructures adéquates, la définition claire de politiques de développement visant à éradiquer la pauvreté.

''Il faut promouvoir la croissance économique, la protection des investissements et le contrôle des facteurs démographiques. Il n'appartient pas au secteur privé de construire les ponts les routes ou d'élaborer les politiques de développement nationaux'', a-t-il par ailleurs indiqué.

Source: APS

Pauvrete: La grogne des goorgoorlus

Le panier de la ménagère ne sera plus rempli comme d’habitude. Les prix des denrées de première nécessité ne sont plusà la hauteur de la bourse d’un Sénégalais moyen et ne cessent d’augmenter. Au marché, les prix du riz, de l’huile, de la farine, du pain et autres dépassent l’entendement des clients.

Les ménagères font des pieds et des mains pour s’en procurer tout en manifestant leur ras-le-bol. Une situation qui augure un avenir compliqué malgré les interventions du gouvernement.

Il est 10 heures passées de quelques minutes au marché de Tilène. D’une manière générale, les personnes rencontrées sont presque unanimes. Le pire ne fait que commencer.à l’intérieur, le constat est clair. Acheteurs et vendeurs s’interrogent sur les hausses des prix des produits de consommation courante. Cependant une seule image retient notre attention. C'est celle des ménagères qui se faufilentà travers les vendeurs. Dans ce groupe se trouve une mère de plus de 40 ans. Avec 1 500 fcfa en main, Mme Astou Bâ estime que cela ne va pas couvrir ses besoins. Car elle veut du poisson, des légume, du riz, et des condiments. « Mon mari est décédé. Nous avons cinq enfants plus les parents. Avec l’augmentation des prix, je n’arrive plusà satisfaire mes enfants. Ils ne mangent plus à leur faim.

Maintenant, je serai obligé de supprimer le petit-déjeuner car le prix du pain n’est plusà ma portée », se désole-t-elle. Ce va-et-vient explique en partie les difficultés des ménagères que nous avons rencontrées. Et ce témoignage pathétique ne laisse personne indifférent. C’est dans ce sens qu’en continuant notre entretien, un ancien marin a pris la balle au rebond. «Il est inadmissible que nos femmes souffrent comme ça. Vous savez, il y a sept ans, j'achetais le gaz de 2,5 kilogrammeà moins de 1500 Fcfa à l’heure oů je vous parle, le prix à doublé.

Le prix de la baguette de pain vient de connaître une hausse. Le prix de l’huile aussi a connu une augmentation. Quant aux loyers, n’en parlons plus. Dans quel pays sommes nous ?», s’interroge cet homme du troisième âge qui était dans tous ses états. Rencontréeà la sortie du marché, Mme Fatou Ciss parle un français approximatif, mais cela ne l’a pas empęché de dresser un tableau sombre du pays.

«Nous sommes habituésà manger normalement. Il n'en est pas de męme actuellement. Le pays vaà la dérive. Les gens qui bravent la mer vers l’Europe ont raison. Nous allons en faire autant. Je ne sais pas si c’est la męme chose dans toutes les régions ? C’est difficile. La vie est devenue très dure. Qu’est-ce que nous allons faire dans deux ou trois ans ?. La crise risque d’ętre totale, surtout que nous n’avons pas de moyen », nous dit cette dame très en colère. Et notre interlocutrice de poursuivre « Vous savez, en en quelques années toutes les denrées de première nécessité ne sont plusà la portée d’un Sénégalais moyen. Le prix du pain, complément du régime alimentaire sénégalais, l’huile, le riz, le lait, le gaz, le transport, le sucre, l’électricité, l’eau ont connu une hausse vertigineuse».

Une version que ne partage pas totalement sa compagne qui préfère garder l’anonymat. «Il est vrai les prix des denrées ont augmenté, mais il faut l'accepter avec beaucoup de responsabilité. Tout le monde en souffre. Et j’espère que le régime de Me Wade devra faire quelque chose. C’est un phénomène mondial qui n'épargne aucun pays. Le gouvernement doit prendre aussi ses responsabilités pour limiter la souffrance de la population », temporise cette dame. Selon les témoignages recueillis ça et la, les légumes comme le gombo, l’oseille et les aubergines, les carottes, l’oignon, les pommes) qui étaient cédésà des prix raisonnables il y a quelques semaines entrent dans la période de turbulence.

Męme si les prix n’ont pas encore connu une hausse, la quantité qui est servie quantà ces produits n'est plus la męme depuis deux semaines. Pour l’heure, les ménagères n’ont qu’une équation majeureà résoudre : comment faire pour bien remplir leur panier ?

Source: Le Matin

Reprise officielle de Ndèye Guèye et les Gazelles : «Noppil» à l'affiche !

Après la tumultueuse affaire «Gùddi Town» , la désormais star de la danse, Ndèye Guèye, a redémarré sa carrière jusqu'ici en stand-by. Ainsi, elle a repris ses répétitions avec son groupe «Les Gazelles», en même temps que plusieurs tournages de clips musicaux. Nous l'avons suivie pour vous pendant un après-midi de répétition…Pas tout à fait comme les autres.

Le quartier «Fiic-Miic» de Guédjawaye est quasiment désert, sous un soleil d'été. Il est 15h, une heure de répit. La maison familiale de Ndèye Guèye est tout aussi calme…Ou presque. Juste à l'entrée, un groupe de femmes et leurs enfants, autour d'un fourneau sur lequel le thé est mijoté, conversent tranquillement. On nous apprend que l'artiste est dans sa chambre. En train de se préparer pour se rendre à sa répétition.

Le temps d'échanger quelques amabilités avec sa maman et ses frères et sœurs, elle surgit dans la cour. Sourire aux lèvres, vêtue d'un petit haut et d'un cuissard en soie noir, sandales aux pieds, elle paraît radieuse. C'est au salon qu'elle nous recevra, le temps de prendre son thé quotidien. Ce fut aussi l'occasion de faire un petit tour dans les coulisses de l'affaire «Gùddi Town».

Ceux qui sont allés la voir, qui l'ont soutenue, qui l'ont défendue, mais aussi ceux qui voulaient coûte que coûte la descendre. Une confession est lâchée dans la discussion : «Vous savez, il y a des gens très haut placés, qui n'ont pas cessé de demander que l'on m'écroue pour au moins 6 mois». Les « trois normaux » dégustés, Ndèye troque son ensemble noir contre un blue-jean et un t-shirt à rayures noir et blanc. Direction, la salle du foyer des jeunes de Hamo 4. À peine sommes-nous arrivées au point de retrouvailles des danseurs, que les enfants reconnaissent leur danseuse bien aimée, et c'est l'euphorie totale ! Bientôt, les cris d'hystérie fusent de partout, et le nom de la chef de file des Gazelles, scandé, attire la foule autour de la salle de fête du foyer.

Comme clouée par cette marque de tendresse, elle reste un moment dans cette ambiance bon enfant, avant de pénétrer dans l'enceinte où la répétition a déjà démarré avec «Les Gazous», transfuges de l'ex-groupe «Ñi-Ñaaxèñ de Guédjawaye». Discrètement, elle se rend à l'arrière-boutique, pour se changer une fois de plus, après un bref « salut les gars !» et quelques signes, sûrement pour ne pas stopper la répétition. Une poignée de minutes plus tard, la revoilà, cette fois-ci, en tenue de guerre : pantalon de jooging, petit haut marron, et sur les hanches, un foulard noir est attaché. Elle fait le tour de la salle, scrute un à un les danseurs, avant de se fondre dans le groupe pour une chorégraphie bien élaborée. Les minutes passent la répétition bat son plein dans un sérieux que plus d'un n'aurait pas soupçonné.

Quelque 1h plus tard, c'est la pause. Les «Gazous » vont souffler, tandis que leur leader, interpellée à gauche et à droite par la foule, se montre très disponible pour ses fans. Et là aussi, ce sont des marques de soutien, des témoignages sympathie.

Pause-café et révélations
De jeunes enfants attirent notre attention par la lucidité de leurs discours. L'un d'eux lance « Ndèye, ce qui t'est arrivé est le fait du destin mais malgré tout, tu restes une grande dame ! » Tandis qu'un autre lui rétorque : «Moi, je sais que c'est un coup monté, et rien d'autre !». Une dame d'âge mûr, s'approche et questionne sur ce qui se passe, avant de lancer qu'elle a aussi un témoignage à faire. Et c'est parti pour le récit d'un geste de grandeur que la star de la danse a fait dans une cérémonie funèbre.

Avant de formuler des voeux de réussite. Après ce deuxième bain de foule, elle s'est décidée à répondre aux questions de vos serviteurs. Et l'info est lancée: «Nous sommes en train de répéter une nouvelle danse intitulée: «Noppil !» (tais-toi !). Sur notre demande, le groupe reprend la danse. Avant que la meneuse ne soutienne que c'est «Penda Keïta (Les Gazelles) qui a créé cette danse».

Elle explique que c'est une danse qui s'explique aisément, à travers la chorégraphie. L'opportunité est saisie par Ndèye Guèye pour s'épancher sur la solidarité et l'esprit de groupe qui règnent en leur sein. Mais aussi pour expliquer l'absence de ses deux collègues, Penda Keïta et Aïda Dada. «Elles ont mal aux pieds à cause du tournage qu'on a fait hier. Vous savez, on a dansé pieds nus sur la chaussée pendant des heures, sous le soleil. C'est pourquoi nos orteils sont endoloris». En effet, les tournages de clips musicaux se succèdent depuis sa libération, nous confie l'artiste. Et ce n'est pas tout ; parce qu'elle affirme que le meilleur est à venir. «Que tout le monde se prépare et fasse place nette aux Gazelles, qui reviennent en force, avec de nouvelles choses».

L'info' est lancée sans détour : «Nous, nous n'allons pas chanter. C'est sûr, mais on va vous créer de très belles choses très originales ! Vous allez voir !» Même si elle a fait sa première sortie avec la première soirée de Salam Diallo après la Korité, la star de «Gùddi Town» jure qu'elle ne participera plus à une soirée sénégalaise. «Les soirées, c'est fini! Je vais me consacrer à ma carrière et à ma famille. Si vous voyez Ndèye Guèye dans une soirée, c'est celle de Salam, Pape Diouf ou Youssou Ndour, mon père «Teuss» ! Le come back est signé Ndèye Guèye dans tous ses états ! «Que reste t-il alors ?» Faire place nette aux Gazelles…

Source: L'Observateur

 
{http://www.leboytown.blogspot.com/}.